Bonjour Kerniou,Kerniou a écrit : ↑mer. 15 mars 2023, 12:06Notre Saint-Père, originaire d'Amérique latine, se méfie certainement plus des USA que de la Russie ...Les "aboiements des USA répondent plus à une demande des pays limitrophes de la Russie qui ne veulent surtout pas pas revenir sous "la protection" de leurs voisins russes ... ou plutôt sous leur "joug" devrait-on dire ... L'Union Soviétique comme la Russie sont "des amis" qui vous tiennent fermement et ne vous lâchent pas ...
Les dirigeants russes comme les soviétiques mentent sans vergogne et réécrivent l'histoire à leur façon: c'est bien ce que Poutine vient de faire; il vient d'écrire lui-même les livres d'histoire pour les écoliers russes !!! ...
Je crois que le Saint-Père voit la guerre en Russie à l'aune de la présence américaine qui n'a pas toujours été "glorieuse" en Amérique latine ...
Nul n'est parfait !!! ...
Je suis demeuré, comme vous sans doute, méfiant de la politique de ce pays, car il fut autrefois communiste, avec toute ce que cette idéologie a pu générer de totalitaire, sans, en plus, en avoir vraiment l'étiquette, au 20ès.
Et je me suis toujours méfié aussi de toutes les nostalgies qu'une nation attache potentiellement à sa période de passé "glorieux" (j'entends ce type de passé dans lequel on a eu le pouvoir arbitraire d'être.. un arbitre). Car en cas de perte d'influence selon ce type de "gloire", il me semble que les réactions sont toujours de renouer et de faire se converger (et se crisper) les mouvances nationalistes à l'intérieur du pays, tandis que l'on s'emploie à redresser son influence de manière à disposer des nations voisines. Il n'est alors plus question de ces influences culturelles, qui tendent à se cantonner dans l'expression pacifique; non, cela deviendrait alors plutôt de l'oppression..
Nos amis d'outre-manche, insulaires, ont d'ailleurs, je crois, souvent axé leurs politiques en maniant ce type de méfiances à l'égard de tous les nationalismes continentaux. Je ne suis pas en train de m'inféoder à la couronne, mais, du moins, les politiques étrangères de vigilance actuelles ne me semblent elles pas irrationnelles.
Toutefois, tracer en l'indiquant avec pédagogie et simplicité une route rassurante pour ménager les aspirations nationalistes, car elles comportent des revendications(légitimes ?) d'oubliés de la pensée unique, et des enjeux financiers, serait peut-être le rôle moral, du politicien du 21ès, et qui fait critiquement défaut, donc.
De quoi peut-être inviter à la prière, pour les inspirer notamment.. Qu'en dites vous ?