Je n'abandonne pas la partie uniquement par égard envers ceux qui pourraient tomber par hasard sur ce fil et s'imaginer que votre prose reflète de quelque manière une saine doctrine catholique.Coco lapin a écrit : ↑mer. 08 janv. 2025, 10:24Ben, si Jésus a voulu naître d'une vierge, c'est pour que sa mère soit exempte de cette salissure, et que lui-même n'en soit pas le fruit.
De même, de nombreux saints ont voulu éviter cette salissure pour être d'une pureté angélique aux yeux du Seigneur. Ceux qui se font eunuques pour le royaume des cieux ne font pas que renoncer aux joies du mariage, ils visent une pureté supérieure.
Je ne vois pas le problème avec ça. Nous sommes aussi obligés de faire caca et ça a un côté dégoûtant. De même, il existe de nombreux animaux immondes qui font pourtant partie du plan divin "très bon".
Connaître en quoi consiste exactement cette impureté n'a pas d'importance, il est juste nécessaire de savoir que les prêtres doivent s'en abstenir pour une question de pureté, et non simplement pour imiter Jésus qui n'avait pas de femme. D'ailleurs Jésus était pauvre, et on ne demande pas forcément aux prêtres d'être pauvres. Jésus ne mangeait pas de chocolat (bon ça n'existait pas, ok), etc.
La thèse selon laquelle la naissance virginale aurait pour motif l'évitement d'une quelconque "souillure" est fausse, n'a aucun fondement dans les évangiles et n'est jamais invoquée par les Pères de l'Eglise, dont l'enseignement sur ce point est unanime à comprendre cette naissance virginale comme signe de l'Incarnation du Verbe.
Dès lors, si certains et je ne nie certes pas qu'il y en ait eu, se soient faits eunuques pour le Royaume en y voyant le moyen d'éviter une "salissure", cela ne saurait être regardé comme un lieu théologique pertinent.
Que pour des raisons qui vous appartiennent, vous trouviez la sexualité "dégoûtante" vous concerne, et je ne puis assez vous encourager à travailler sérieusement là-dessus, quel que soit l'état de vie que vous envisagez. Votre ressenti subjectif n'est cependant pas non plus un lieu théologique, d'autant que la distinction entre le propre et le sale est une perception, relevant donc de la culture, et non une donnée de nature.
D'ailleurs, ne serait-ce que pour le "caca" (langage enfantin m'indique le dictionnaire de l'académie française, ceci expliquant peut-être cela...), ignoreriez-vous que les excréments, qu'ils fussent d'origine animale ou humaine, ont pendant fort longtemps été utilisés en médecine ? Non pas seulement dans l'Antiquité gréco-romaine, où Hippocrate et Galien en vantaient les vertus, mais encore même au XVIème siècle, tant et si bien qu'ils étaient qualifiés de "matière joyeuse" par Rabelais ?
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