Non, la miellosité ne dit pas la même chose. La vengeance divine du concile n’est remplacée par rien mais purement occultée; c’est tellement vrai qu’elle est combattue (ce qui est anticonciliaire) quand on la souligne. Les autres mots sont simplement la cuculisation sous influence consuméristes des troupeaux des ans 60—70, en voie d’éliminationChristianK a écrit : ↑Hier, 21:13Elle est dans l'absence des mots (entre autres) st sacrifice expiatoire et propitiatoire dans les prédications, ainsi que dans tout ce qui est couvert par l'hérésie cryptogamique de Rahner. Cette censure n'est pas , ou presque pas, dans les catés de 92 et 2005.
Cette censure, sauf pour quelques rares éléments, n'est pas conciliaire, elle n'est pas dans le texte du concile.
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. Il faut précisément aujourd‘hui utiliser d’autres mots pour dire la même chose
Le pessimisme n’était pas du passé mais de 1962. Rien ne prouve qu’il n’était pas justifié, au contraire.
ChristianK a écrit : ↑Hier, 21:13l'optimisme de commande des années 60 est probablement une gaffe de base, sans fondement théologique aucun; c'est juste de la pasto qui peut ètre fausse, on peut très bien penser que l'ouverture sur le monde en pleines années 60 était le summum de l'inadaptation voulue par le concile. C'est un fait que les séminaires tradis ne sont pas décadents (au sens du concile - doc.sur les religieux)
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L’optimisme de commande n’est en rien l’opposé du pessimisme que stigmatisa ce pape, qui visait la nostalgie d’un passé où l’on se payait de mots
Ce que vous dites semble contredire l’objection « une vision, …, qui incite au pessimisme que stigmatisa Jean XXIII en inaugurant le dernier concile. » Si on stigmatise le pessimisme, on a un optimisme opposé (les mots même de Paul VI à la clôture : « volontairement optimiste »; ce qui pouvait fort bien être gaffeur pastoralement)
Les problèmes causés par les mondains consuméristes étaient déjà combattus par le système tridentin, qui , par hypothèse, était la solution pastorale, ou proche de cette solution. Il fallait davantage de mépris du monde dans les ans 60, pas moins, selon une hypothèse à tester, et que contribuent à tester les néotridentins antimodernistes.
ChristianK a écrit : ↑Hier, 21:13... Tout se passe (comme hypothèse) comme si on avait déjà la solution et qu'on l'a détruite
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Curieux et intéressant. Quelle solution ? Détruite comment ?
Gaillot a chanté en public la chanson de Polnareff… Il y a une analogie évidente entre Polnareff et L’enfer vide ou souhaité vide de Balthasar, de la génération défroquée (et ex-jésuite, même si resté prêtre, mais défroqué par l’habit sur presque toutes ses photos…); il faut souhaiter l’enfer aussi plein et aussi vide que Dieu le veut, selon les péchés mortels non remis.ChristianK a écrit : ↑Hier, 21:13mais c'est du sentiment sous strict controle surnaturel et dogmatique, du sentiment vertical, pas du sentiment polnareffien d'on ira tous au paradis.
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Ce sentiment qui fait référence à un chanteur n’a jamais été celui de l’Eglise serait-elle conciliaire ou post-conciliaire, sinon de certains déviants qu’il ne faut pas rendre majoritaires ni « bon élèves ».
Ce strict contrôle existe aussi hors des tradis, et il y est sans aucun doute mieux contrôlé.
C’est pourquoi le dogme solennel de la crainte de l’enfer est censuré. Faut être aveugle pour pas voir ca.
Certes, on pourrait penser que c’est une déviation, mais alors pourquoi n’est –elle jamais explicitement corrigée dans les milieux théologiques (sauf chez les tradis, peut-être à l’opus dei) et épiscopaux, pas plus que la messe western?
La messe yéyé commencait , c’est un fait. Et la désobéissance au concile sur le latin-grégorien évidente. Ca sentait mauvais les années 60 (Voir Louis Rade, Eglise conciliaire et années 60).ChristianK a écrit : ↑Hier, 21:13Le latin est aussi affaire de prudence pastorale, de défense et protection contre la messe western.
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Non : avant l’arrivée de la messe Paulinienne, le latin avait déjà été remplacé dans la messe donc tridentine et cela avait été partout accepté (certaines prières faciles à deviner restaient toutefois en latin, comme cela devait être aussi dans la paulinienne). C’est par une réaction exagérée d’opposition globale et instinctive, réactionnaire, devenue systématique, que la « survivance de la messe tridentine » est revenue à un usage intégral ou presque du latin.
C’est donc encore une désobéissance pastorale majeure. Et il n’était pas question alors de messe western et autres… Ne mélangeons pas tout.
Tant que les messes à gogo et western existeront, le novus ordo sera imparfait et dangereux, bien que sa dangerosité ne soit pas toujours activée (surtout avec la mort de la génération défroquée).
Ce n’est pas plus une désobéissance majeure que la messe catho orientale, et infiniment moins grave que la messe à gogo ou western.
Le latin ne fait pas le st sacrifice, mais il en protège l’atmosphère et le sérieux. Il n’est pas à gogo. La messe yéyé est aussi sentimentale, mais hors cadre du st sacrifice expiatoire. D’où confessionaux vidés et communions sacrilèges.
ChristianK a écrit : ↑Hier, 21:13Sophisme évident: vous leur demandez de sacrifier le sacrifice! Et avec la messe à gogo ou western de l'autre bord!
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Quelle grossière confusion. Le latin n’a rien à voir avec la valeur du sacrifice ni ce qu’il est.