Le patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, a indiqué que pour l’instant, une solution à deux États pour mettre fin à la guerre entre Israël et le Hamas en Terre Sainte n’est « pas réaliste ».
« J’ai l’impression que personne ne veut d’un conflit plus large, mais personne n’est capable de l’arrêter », a déclaré Pizzaballa à Colm Flynn d’EWTN dans une interview exclusive. « Maintenant, il faut quelque chose de nouveau, de créatif, je ne sais pas quoi, mais tous les accords précédents, les idées, la solution à deux États envisagée, tout cela n’est pas réaliste maintenant », a expliqué le cardinal.
https://www.catholicculture.org/news/index.cfm
https://www.catholicnewsagency.com/news ... nrealistic
Les événements en Israël
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Gaudens
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Re: Les événements en Israël
En effet, le patriarche latin sait que la solution à deux Etats, pourtant la seule juste, est actuellement impossible pour une simple raison:depuis qu'il a constamment démonté les accords d'Oslo de 1998, le gouvernement israélien, surtout avec Netanyahou et ses ministres extrémistes, a oeuvré pour accroitre le nombre des colonies et des colons en Cisjordanie occupée,au mépris de toutes les résolutions de l'ONU depuis 1967 (un occupant n 'a pas le droit de modifier l'équilibre démographique des territoires qu'il occupe et doit finalement les rendre ...).
Avec sans doute près de 700 000 colons aujourd'hui, en majorité extrémistes et auteurs de nombreuses exactions contre les habitants palestiniens des villages qu'ils encerclent , un retrait de ces colonies déclencherait une guerre civile inexpiable en Israel même. Cela risque bien d'arriver un jour mais les gouvernements israeliens ne pourraient plus éteindre eux mêmes les mèches qu'ils ont ainsi allumées au fil du temps, même s'ils le voulaient.
Bref, à vues humaines, c'est la catastrophe assurée un jour ou l'autre et elle semble bien avoir commencé.Puisse l'Esprit-Saint prendre en main la situation que les hommes sont impuissant à ramener vers la raison et la justice.
Avec sans doute près de 700 000 colons aujourd'hui, en majorité extrémistes et auteurs de nombreuses exactions contre les habitants palestiniens des villages qu'ils encerclent , un retrait de ces colonies déclencherait une guerre civile inexpiable en Israel même. Cela risque bien d'arriver un jour mais les gouvernements israeliens ne pourraient plus éteindre eux mêmes les mèches qu'ils ont ainsi allumées au fil du temps, même s'ils le voulaient.
Bref, à vues humaines, c'est la catastrophe assurée un jour ou l'autre et elle semble bien avoir commencé.Puisse l'Esprit-Saint prendre en main la situation que les hommes sont impuissant à ramener vers la raison et la justice.
Re: Les événements en Israël
Le patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, OFM, a déclaré vendredi que le pape François était appelé par les enfants de l’église de la Sainte Famille à Gaza « le grand-père ».
Lors d’une conférence de presse organisée le 6 décembre par l’Aide à l’Église en Détresse Internationale, le patriarche latin de Jérusalem a déclaré aux journalistes que « le pape appelle tous les jours à 19 heures ».
« C’est devenu une sorte de statu quo », a déclaré Pizzaballa en riant. « Peut-être une demi-minute, 30 secondes, peut-être plus, peut-être moins. Et maintenant, il est devenu le grand-père des enfants, le pape, parce qu’il parle. Ils savent maintenant qu’il appelle. »
« Pour la communauté de Gaza, c’est un très grand soutien – psychologique, émotionnel et spirituel », a-t-il ajouté.
Pour ce Noël, malgré la guerre et les mauvaises conditions, Pizzaballa a déclaré que l’église de la Sainte Famille à Gaza prépare quelque chose de spécial.
« Noël est la fête des enfants », a-t-il déclaré. « Ce que nous allons essayer de faire, si nous le pouvons, c’est d’introduire non seulement de la nourriture mais aussi des jouets. Quelque chose qui fera une différence dans la vie quotidienne des enfants.
https://www.catholicnewsagency.com/news ... a-everyday
Lors d’une conférence de presse organisée le 6 décembre par l’Aide à l’Église en Détresse Internationale, le patriarche latin de Jérusalem a déclaré aux journalistes que « le pape appelle tous les jours à 19 heures ».
« C’est devenu une sorte de statu quo », a déclaré Pizzaballa en riant. « Peut-être une demi-minute, 30 secondes, peut-être plus, peut-être moins. Et maintenant, il est devenu le grand-père des enfants, le pape, parce qu’il parle. Ils savent maintenant qu’il appelle. »
« Pour la communauté de Gaza, c’est un très grand soutien – psychologique, émotionnel et spirituel », a-t-il ajouté.
Pour ce Noël, malgré la guerre et les mauvaises conditions, Pizzaballa a déclaré que l’église de la Sainte Famille à Gaza prépare quelque chose de spécial.
« Noël est la fête des enfants », a-t-il déclaré. « Ce que nous allons essayer de faire, si nous le pouvons, c’est d’introduire non seulement de la nourriture mais aussi des jouets. Quelque chose qui fera une différence dans la vie quotidienne des enfants.
https://www.catholicnewsagency.com/news ... a-everyday
Re: Les événements en Israël
Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni, a également déclaré aux journalistes lundi que le Pape était de bonne humeur.
Vendredi et samedi, le Saint-Père a appelé les paroissiens de la paroisse de la Sainte Famille à Gaza, dirigée par le père Gabriel Romanelli, d'origine argentine, et son assistant, le père Yusuf Asad, d'origine égyptienne.
Le Saint-Père, qui a souvent parlé avec le père Romanelli au cours des près de 15 mois de massacres, de violence, de peur et de faim, a appelé pour prendre des nouvelles, comme il le fait quotidiennement, de l'état de santé de chacun.
S'adressant à Salvatore Cernuzio de Vatican Media, le père Romanelli a noté : « Le Saint-Père nous a appelés les deux premiers jours d'hospitalisation, les gens attendaient à 20 heures. "L'heure de Gaza, comme toujours."
"Bien que nous ayons eu une panne de courant dans toute la zone de la ville de Gaza, il a insisté et a réussi à nous contacter par appel vidéo", a-t-il partagé.
Alors que le pape prenait des nouvelles des paroissiens et leur donnait sa bénédiction, les gens ont exprimé leur proximité avec lui.
https://www.vaticannews.va/en/pope/news ... ation.html
Chaque jour, le pape appelle ces personnes en Gaza. Même lorsqu'il est à l'hôpital. Y a-t-il quelqu'un dans votre entourage qui serait heureux si vous lui téléphoniez ?
Vendredi et samedi, le Saint-Père a appelé les paroissiens de la paroisse de la Sainte Famille à Gaza, dirigée par le père Gabriel Romanelli, d'origine argentine, et son assistant, le père Yusuf Asad, d'origine égyptienne.
Le Saint-Père, qui a souvent parlé avec le père Romanelli au cours des près de 15 mois de massacres, de violence, de peur et de faim, a appelé pour prendre des nouvelles, comme il le fait quotidiennement, de l'état de santé de chacun.
S'adressant à Salvatore Cernuzio de Vatican Media, le père Romanelli a noté : « Le Saint-Père nous a appelés les deux premiers jours d'hospitalisation, les gens attendaient à 20 heures. "L'heure de Gaza, comme toujours."
"Bien que nous ayons eu une panne de courant dans toute la zone de la ville de Gaza, il a insisté et a réussi à nous contacter par appel vidéo", a-t-il partagé.
Alors que le pape prenait des nouvelles des paroissiens et leur donnait sa bénédiction, les gens ont exprimé leur proximité avec lui.
https://www.vaticannews.va/en/pope/news ... ation.html
Chaque jour, le pape appelle ces personnes en Gaza. Même lorsqu'il est à l'hôpital. Y a-t-il quelqu'un dans votre entourage qui serait heureux si vous lui téléphoniez ?
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Gaudens
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Re: Les événements en Israël
Une remarque:il serait bon de renommer ce fil : Gaza n'est pas en Israel.
Re: Les événements en Israël
"Si un membre souffre, tous souffrent ensemble", affirment les patriarches et chefs des Églises chrétiennes de Jérusalem, citant saint Paul dans la première lettre aux Corinthiens, afin de maintenir leur lien fraternel avec le Patriarcat arménien de la Ville sainte, après que la municipalité de Jérusalem a menacé de confisquer et de vendre aux enchères les propriétés du Patriarcat pour rembourser les dettes fiscales accumulées au cours des dernières décennies, qui, selon les responsables municipaux, ont atteint des chiffres "astronomiques".
La confiscation prévue est perçue comme une intimidation par le Patriarcat arménien, qui conteste le montant des sommes réclamées par les fonctionnaires municipaux des impôts et la manière dont les sommes dues ont été calculées.
La procédure de saisie, qui avait déjà été engagée, avait été temporairement suspendue suite à une pétition du Patriarcat, mais les responsables municipaux affirment que le délai pour faire appel et réduire le montant demandé est désormais expiré. De son côté, le Patriarcat souligne qu'une grande partie de la dette présumée est liée à des propriétés du Patriarcat qui sont déjà louées au Patriarcat de Jérusalem Municipalité.
Une audience au tribunal sur le litige en cours est prévue pour le 24 février. Si le tribunal rejette la requête et ouvre ainsi la voie à des procédures de saisie, prévient le Patriarcat, cela créera un précédent dangereux et ouvrira la voie à de nouvelles saisies de biens appartenant à d'autres entités ecclésiastiques.
https://www.fides.org/en/news/76053-ASI ... h_property
Quelqu'un a suggéré que les seuls problèmes en Israël tournaient autour de Gaza. Il semblerait que les Israéliens envisagent d'expulser les chrétiens de Jérusalem en leur imposant des taxes.
La confiscation prévue est perçue comme une intimidation par le Patriarcat arménien, qui conteste le montant des sommes réclamées par les fonctionnaires municipaux des impôts et la manière dont les sommes dues ont été calculées.
La procédure de saisie, qui avait déjà été engagée, avait été temporairement suspendue suite à une pétition du Patriarcat, mais les responsables municipaux affirment que le délai pour faire appel et réduire le montant demandé est désormais expiré. De son côté, le Patriarcat souligne qu'une grande partie de la dette présumée est liée à des propriétés du Patriarcat qui sont déjà louées au Patriarcat de Jérusalem Municipalité.
Une audience au tribunal sur le litige en cours est prévue pour le 24 février. Si le tribunal rejette la requête et ouvre ainsi la voie à des procédures de saisie, prévient le Patriarcat, cela créera un précédent dangereux et ouvrira la voie à de nouvelles saisies de biens appartenant à d'autres entités ecclésiastiques.
https://www.fides.org/en/news/76053-ASI ... h_property
Quelqu'un a suggéré que les seuls problèmes en Israël tournaient autour de Gaza. Il semblerait que les Israéliens envisagent d'expulser les chrétiens de Jérusalem en leur imposant des taxes.
Re: Les événements en Israël
On accorde tellement d’attention à Gaza que nous passons à côté de certains des autres défis auxquels sont confrontées certaines personnes en Israël.
Les chefs des Églises chrétiennes de Terre Sainte ont officiellement protesté contre une nouvelle tentative visant à les contraindre à payer certains impôts en Israël. Le cas le plus urgent actuellement concerne l'Église arménienne, mais de nombreux cas concernent des institutions catholiques.
Les patriarches et les chefs des Églises locales de Jérusalem ont publié une déclaration officielle condamnant la récente tentative de la municipalité de Jérusalem visant à contraindre les Églises à payer la taxe municipale connue sous le nom d'« Arnona ». Selon la déclaration, publiée le 19 février, les actions de la municipalité sont « juridiquement douteuses et moralement inacceptables ».
Le gouvernement local a émis une ordonnance de saisie contre le Patriarcat de l'Église apostolique arménienne. En cas de succès, cette ordonnance entraînerait la saisie des biens de l'Église par la municipalité, en raison d'impôts présumés impayés. L'Église apostolique arménienne est l'une des plus petites Églises historiquement présentes en Terre Sainte, mais l'Église catholique et l'Église grecque orthodoxe sont également concernées par ce problème. La question de l'exonération des Églises de certains impôts, dont l'Arnona, fait débat depuis des décennies.
Les relations entre les Églises chrétiennes et l'État d'Israël sont régies par un accord connu sous le nom de « statu quo », qui remonte à l'époque de l'Empire ottoman. Cependant, « cet accord de statu quo est une déclaration politique », a déclaré Sami el-Yousef, président du Patriarcat latin de Jérusalem, lors d'un entretien avec une délégation d'Aide à l'Église en Détresse (AED) International. « La loi actuelle ne prévoit aucune exonération de nos institutions. Si nous allons en justice, nous risquons de perdre, ce problème nécessite donc une solution politique. Mais toutes les Églises feront faillite si nous devons payer conformément à la loi. »
« Les Églises sont contraintes de payer leurs impôts. Les négociations entre le Vatican et l'État d'Israël ont débuté en 1994 et auraient dû aboutir en 1996, mais les négociations sont toujours en cours », a expliqué el-Yousef.
Dans le cas spécifique du Patriarcat arménien, les Églises affirment toutefois que la municipalité n'a pas respecté la procédure régulière. « La tentative de la municipalité d'imposer une décision de recouvrement de créances sans contrôle judiciaire et au mépris du comité gouvernemental mis en place pour négocier de bonne foi sur ces questions est particulièrement alarmante. Cette démarche irresponsable met en péril le Patriarcat arménien orthodoxe et crée un précédent dangereux susceptible de mettre en péril les institutions chrétiennes de Terre Sainte », peut-on lire dans la déclaration commune des patriarches et des responsables des Églises locales de Jérusalem.
Dans une déclaration distincte, le Patriarcat arménien déplore que le montant réclamé par l'agent de recouvrement de la municipalité se réfère à des dettes présumées datant de 1994, mais ignore le délai de prescription et inclut des biens loués à la municipalité elle-même, qui doit des millions de shekels de loyers impayés. Il accuse l'agent de recouvrement d'agir « à la fois comme plaignant, juge et exécuteur testamentaire, au service de son employeur, la municipalité ».
George Akroush, directeur du bureau de développement du Patriarcat latin à Jérusalem, a déclaré à l'Aide à l'Église en Détresse (AED) : « Nous avons de grandes organisations qui possèdent des églises, des salles de conférence, des centres de formation, et parfois une petite maison d'hôtes et une minuscule boutique de souvenirs. Et ils affirment que, puisqu'il y a une maison d'hôtes ou une boutique de souvenirs, elle doit payer des impôts, mais ils incluent l'ensemble de la zone. »
Lors de leurs négociations, les Églises ont souligné le rôle social inestimable qu'elles jouent, arguant que si elles sont contraintes de fermer, cela représentera un fardeau énorme pour l'État lui-même, a déclaré Akroush. Il n'y a pas assez d'écoles, de maisons de retraite, de centres pour personnes handicapées, d'orphelinats, de centres culturels, d'hôpitaux ou d'autres services sociaux pour répondre aux besoins de la population. Or, les Églises, présentes ici depuis des siècles avant la création de l'État d'Israël, couvrent ces zones et devraient donc en être exemptées. Si Israël impose ces taxes, plusieurs services seront interrompus, car l'Église ne pourra plus financer leur fonctionnement. Nous sommes déjà déficitaires et avons besoin d'un soutien international. Cela entraînerait donc la suppression de plusieurs services essentiels fournis aux plus démunis, et ce sont eux qui en souffriront.
À Jérusalem, quatre cas concernent des institutions catholiques, et d'autres se produisent ailleurs en Israël. « Ils ont gelé les comptes bancaires des écoles du Patriarcat latin à Haïfa. Personne ne nous défend, nous avons donc dû négocier. Nous avons réussi à réduire le montant de deux millions de shekels [plus de 540 000 dollars] à 500 000 NIS [environ 145 000 dollars], en signant un accord qui ne nous engage pas à payer d'impôts, mais qui mentionne les contributions municipales. Que se passera-t-il l'année prochaine ? Nous n'avons plus la protection que nous pensions avoir », a déclaré Sami el-Yousef à l'AED.
https://www.churchinneed.org/churches-c ... in-israel/
Les chefs des Églises chrétiennes de Terre Sainte ont officiellement protesté contre une nouvelle tentative visant à les contraindre à payer certains impôts en Israël. Le cas le plus urgent actuellement concerne l'Église arménienne, mais de nombreux cas concernent des institutions catholiques.
Les patriarches et les chefs des Églises locales de Jérusalem ont publié une déclaration officielle condamnant la récente tentative de la municipalité de Jérusalem visant à contraindre les Églises à payer la taxe municipale connue sous le nom d'« Arnona ». Selon la déclaration, publiée le 19 février, les actions de la municipalité sont « juridiquement douteuses et moralement inacceptables ».
Le gouvernement local a émis une ordonnance de saisie contre le Patriarcat de l'Église apostolique arménienne. En cas de succès, cette ordonnance entraînerait la saisie des biens de l'Église par la municipalité, en raison d'impôts présumés impayés. L'Église apostolique arménienne est l'une des plus petites Églises historiquement présentes en Terre Sainte, mais l'Église catholique et l'Église grecque orthodoxe sont également concernées par ce problème. La question de l'exonération des Églises de certains impôts, dont l'Arnona, fait débat depuis des décennies.
Les relations entre les Églises chrétiennes et l'État d'Israël sont régies par un accord connu sous le nom de « statu quo », qui remonte à l'époque de l'Empire ottoman. Cependant, « cet accord de statu quo est une déclaration politique », a déclaré Sami el-Yousef, président du Patriarcat latin de Jérusalem, lors d'un entretien avec une délégation d'Aide à l'Église en Détresse (AED) International. « La loi actuelle ne prévoit aucune exonération de nos institutions. Si nous allons en justice, nous risquons de perdre, ce problème nécessite donc une solution politique. Mais toutes les Églises feront faillite si nous devons payer conformément à la loi. »
« Les Églises sont contraintes de payer leurs impôts. Les négociations entre le Vatican et l'État d'Israël ont débuté en 1994 et auraient dû aboutir en 1996, mais les négociations sont toujours en cours », a expliqué el-Yousef.
Dans le cas spécifique du Patriarcat arménien, les Églises affirment toutefois que la municipalité n'a pas respecté la procédure régulière. « La tentative de la municipalité d'imposer une décision de recouvrement de créances sans contrôle judiciaire et au mépris du comité gouvernemental mis en place pour négocier de bonne foi sur ces questions est particulièrement alarmante. Cette démarche irresponsable met en péril le Patriarcat arménien orthodoxe et crée un précédent dangereux susceptible de mettre en péril les institutions chrétiennes de Terre Sainte », peut-on lire dans la déclaration commune des patriarches et des responsables des Églises locales de Jérusalem.
Dans une déclaration distincte, le Patriarcat arménien déplore que le montant réclamé par l'agent de recouvrement de la municipalité se réfère à des dettes présumées datant de 1994, mais ignore le délai de prescription et inclut des biens loués à la municipalité elle-même, qui doit des millions de shekels de loyers impayés. Il accuse l'agent de recouvrement d'agir « à la fois comme plaignant, juge et exécuteur testamentaire, au service de son employeur, la municipalité ».
George Akroush, directeur du bureau de développement du Patriarcat latin à Jérusalem, a déclaré à l'Aide à l'Église en Détresse (AED) : « Nous avons de grandes organisations qui possèdent des églises, des salles de conférence, des centres de formation, et parfois une petite maison d'hôtes et une minuscule boutique de souvenirs. Et ils affirment que, puisqu'il y a une maison d'hôtes ou une boutique de souvenirs, elle doit payer des impôts, mais ils incluent l'ensemble de la zone. »
Lors de leurs négociations, les Églises ont souligné le rôle social inestimable qu'elles jouent, arguant que si elles sont contraintes de fermer, cela représentera un fardeau énorme pour l'État lui-même, a déclaré Akroush. Il n'y a pas assez d'écoles, de maisons de retraite, de centres pour personnes handicapées, d'orphelinats, de centres culturels, d'hôpitaux ou d'autres services sociaux pour répondre aux besoins de la population. Or, les Églises, présentes ici depuis des siècles avant la création de l'État d'Israël, couvrent ces zones et devraient donc en être exemptées. Si Israël impose ces taxes, plusieurs services seront interrompus, car l'Église ne pourra plus financer leur fonctionnement. Nous sommes déjà déficitaires et avons besoin d'un soutien international. Cela entraînerait donc la suppression de plusieurs services essentiels fournis aux plus démunis, et ce sont eux qui en souffriront.
À Jérusalem, quatre cas concernent des institutions catholiques, et d'autres se produisent ailleurs en Israël. « Ils ont gelé les comptes bancaires des écoles du Patriarcat latin à Haïfa. Personne ne nous défend, nous avons donc dû négocier. Nous avons réussi à réduire le montant de deux millions de shekels [plus de 540 000 dollars] à 500 000 NIS [environ 145 000 dollars], en signant un accord qui ne nous engage pas à payer d'impôts, mais qui mentionne les contributions municipales. Que se passera-t-il l'année prochaine ? Nous n'avons plus la protection que nous pensions avoir », a déclaré Sami el-Yousef à l'AED.
https://www.churchinneed.org/churches-c ... in-israel/
Re: Les événements en Israël
Un nouveau rapport du Centre Rossing pour l'éducation et le dialogue, basé à Jérusalem, a recensé « 111 cas d'attaques ou de violences enregistrés en 2024 » contre des chrétiens en Israël et à Jérusalem, selon le journal du Vatican.
« Dans 35 cas, des actes de vandalisme ont également été commis contre des églises, des monastères et des panneaux religieux publics », poursuit le rapport. « Dans la quasi-totalité des cas, les auteurs identifiés sont de jeunes juifs ultra-orthodoxes appartenant aux cercles de l'extrémisme nationaliste-religieux.»
Le rapport ajoute que « malheureusement, leur influence croissante sur la politique du gouvernement israélien a contribué à créer un environnement de menace constante envers les minorités religieuses et, en particulier, les chrétiens. Les résultats sont désastreux… 48 % des jeunes chrétiens de moins de 30 ans interrogés ont déclaré envisager de quitter la région et d'émigrer. »
https://www.catholicculture.org/news/index.cfm
https://www.osservatoreromano.va/it/new ... santa.html
« Dans 35 cas, des actes de vandalisme ont également été commis contre des églises, des monastères et des panneaux religieux publics », poursuit le rapport. « Dans la quasi-totalité des cas, les auteurs identifiés sont de jeunes juifs ultra-orthodoxes appartenant aux cercles de l'extrémisme nationaliste-religieux.»
Le rapport ajoute que « malheureusement, leur influence croissante sur la politique du gouvernement israélien a contribué à créer un environnement de menace constante envers les minorités religieuses et, en particulier, les chrétiens. Les résultats sont désastreux… 48 % des jeunes chrétiens de moins de 30 ans interrogés ont déclaré envisager de quitter la région et d'émigrer. »
https://www.catholicculture.org/news/index.cfm
https://www.osservatoreromano.va/it/new ... santa.html
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Gaudens
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Re: Les événements en Israël
Merci Poche, on ne saurait mieux dire, hélas...
A ce sujet je recommande le visionage en podcast sur Arte de la série "East sude"(Jérusalem Est) . Elle est inspirée de faits réels il y a vingt ans qui avaient valu la déposition du patriarche grec orthodoxe de l'époque et de bien d'autres ensuite dont certains récemment visant le patriarcat arménien cette fois. Elle montre les manigances de certains groupes israéliens plus ou moins en cheville avec les services secrets afin de s'emparer ,le plus souvent frauduleusement, de biens immobiliers chrétiens dans la ville sainte. J'ai été du reste assez étonné que le gouvernement israélien laisse se réaliser une série en fait très accusatrice . Et aussi que le Patriarcat grec orthodoxe laisse filmer de nombreuses scènes en son sein ...Il est vrai qu'à côté d'un traitre avéré, le patriarche lui même est un des rares personnages totalement sympathiques et humains de la série, bien que les scénaristes (juifs) le montrent incapable de pardonner des choses graves...
A ce sujet je recommande le visionage en podcast sur Arte de la série "East sude"(Jérusalem Est) . Elle est inspirée de faits réels il y a vingt ans qui avaient valu la déposition du patriarche grec orthodoxe de l'époque et de bien d'autres ensuite dont certains récemment visant le patriarcat arménien cette fois. Elle montre les manigances de certains groupes israéliens plus ou moins en cheville avec les services secrets afin de s'emparer ,le plus souvent frauduleusement, de biens immobiliers chrétiens dans la ville sainte. J'ai été du reste assez étonné que le gouvernement israélien laisse se réaliser une série en fait très accusatrice . Et aussi que le Patriarcat grec orthodoxe laisse filmer de nombreuses scènes en son sein ...Il est vrai qu'à côté d'un traitre avéré, le patriarche lui même est un des rares personnages totalement sympathiques et humains de la série, bien que les scénaristes (juifs) le montrent incapable de pardonner des choses graves...
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Gaudens
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Re: Les événements en Israël
Sur le même sujet,hélas ,un article d'Aleteia ce jour:
https://fr.aleteia.org/2025/04/03/linqu ... -jerusalem
https://fr.aleteia.org/2025/04/03/linqu ... -jerusalem
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