Dans la louange ou j'étais,certains ouvraient une Bible et allaient ensuite voir l'interprète qui expliquait en faisant concorder les versets et les paroles en langue.Cinci a écrit : ↑lun. 22 févr. 2021, 1:57Le "parler en langue" est une expérience normale chez les chrétiens charismatiques. La chose existait dans l'Église primitive. Et moi j'ai tendance à croire ceux qui disent que le parler en langue leur serait bénéfique.DDH :
J'ai parlé en langue aujourd'hui ! J'étais dubitatif avant que ça m'arrive. Mon coeur fondait d'amour et je me suis mis à parler en disant doucement, presque en chuchotant, des mots que je ne connaissais pas ! Amen !
Il peut arriver par exemple que la prière soit difficile, que l'on soit distrait, agité, pris d'un envie de faire autre chose. C'est la chair qui lutte contre l'esprit qui ferait tout en son possible pour nous empêcher de prier. Or, le "parler en langue" présenterait cette utilité de pouvoir mettre la chair à sa place. Car la chair détesterait ce phénomène sur lequel ne pouvoir exercer aucune emprise. C'est le président du Renouveau charismatique qui disait ça. Bref, ce "parler en langue" serait utile d'abord et avant tout pour le sujet lui-même. Pour s'édifier, dit-on. Pour gagner en liberté.
Mais tout cela reste une épreuve quand même pour nos mentalités occidentales. Moi-même, je n'en serais incapable.
Au travers du parler en langue, il pourrait arriver parfois qu'une "parole de connaissance" soit transmise. Et, dans ce cas-là : ça va prendre un interprète. Le prêtre agissant comme vicaire dans la paroisse à côté de chez moi est un fervent convaincu de la chose. Et l'an dernier ils nous avaient raconté quelques anecdotes. Parmi plusieurs, il y en avait une plus stupéfiante.
Durant une soirée de prière, un des animateurs qui parlait en langue avait eu une "parole de connaissance" à transmettre pour une femme dans le groupe. Une phrase en baragouin naturellement incompréhensible pour la femme. Et, alors, rien à saisir pour elle comme pour tout le monde. Hélas ! il n'y avait pas d'interprète. Maintenant, ici je ne me souviens plus exactement pour la petite histoire, si c'est la femme qui avait demandé à ce que le phrase soit transcrite comme phonétiquement ou si la réunion était enregistrée. Mais, toujours est-il, la femme était mariée. Une Québécoise. Son époux était un immigrant qui venait d'un pays comme l'Inde. Elle avait fini par passer le document à son mari . Ce dernier avait tout de suite reconnu le patois régional de sa province d'origine (!) Il avait été capable de lui décoder la phrase. Et il s'agissait vraiment d'un truc cohérent et qui la concernait. Le transmetteur qui "parlait en langue" ne connaissait pas la femme, ignorait tout de sa situation personnelle et jusqu'à l'identité et existence même du mari absent ce soir-là.
Mais personne n'aura vu de langue de feu cependant !
Sinon,j'ai vérifié et cela faisait effectivement partie de l'Église primitive. L'Église s'attiédit un peu en refusant cet aspect très sensible des manifestations de l'Esprit.