Bonjour Muirgheal
Je suis désolée que vous vous sentiez jugée et désolée de vous avoir peut-être, blessée, ce n'était pas du tout mon intention. Pardon d'avoir manqué de clarté ou de tact, mon intervention, je le répète ne se veut pas autre chose qu'une simple participation, témoignage d'une autre voie pour aborder ce qui nous fait difficulté....
Sur le point de m'adresser à vous, il me parait normal de vous répondre en particulier sans exclure pour autant les autres puisque c'est vous qui avez lancé le fil...
Sur votre vécu, ressenti, vous avez mille fois raison, je n'y étais pas , je ne vous connais pas, et quand bien même je vous connaitrai et je serai présente je n'en saurai pas plus, sur ce qui se passe dans votre tête et votre coeur et c'est mieux ainsi. Mais permettez-moi de vous faire remarquer que sans extrapoler, ce sont vos écrits qui nous donnent des informations sur votre façon de vivre ce geste.
Maintenant je ne fais que rependre ce que vous avez écrit, sur votre premier mot vous avez marqué :
Bonjour,
... il l'a rompt dans le vide et donne des morceaux d'ostie aux personnes qui aident pour la communion où chantent de cette manière. Ca me fait mal depuis quelques temps, car pour moi, chaque miette est importante, chaque miette est Jésus. Et chaque fois, je me dis : et si des miettes tombent par terre ... Pour certains, ça peut peut-être paraître excessif ou du scrupule. Pour moi, ça a toute son importance et je n'aime pas l'idée que Jésus se fasse piétiner ou finisse dans l'aspirateur.
...
Ca me fait de la peine. Je me doutais bien que mon intervention ne servirait pas à (...)sa façon de faire me cause de la peine, pour Jésus, mais pour lui aussi.
Si je reprend votre dernière réponse vous dites encore :
mais ça m'a meurtrie et j'ai eu mal, non pas pour moi, mais pour ce prêtre. Ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais rien.
Je n'ai donc fait que prêter attention à la peine que ce geste engendre chez vous, il n'y a pas de jugement mais une simple mise en exergue de votre vécu selon votre écrit.... vous conviendrez qu'à la lecture de ces mots, nous pouvons noter une certaine souffrance donc un certain "mal ressenti" à un moment T.
Quand je pose la question du Pourquoi, je ne cherche pas à savoir, c'est une invitation pour vous à remonter en sens contraire pour aller chercher la cause de ce qui vous peine. En règle générale, il y a une cause à une peine, à une souffrance, la souffrance n'est qu'un symptôme... chercher la cause, la source permet de dépasser la peine, voire de la guérir et d'avancer; mais là encore ce n'est qu'un intérêt de partage, de questionnement, pas de une recherche de réponse... je pense, mais cela n'engage que moi, que nous avons tous à faire cette démarche intimement du pourquoi et en second du comment... mais ça n'engage que mon avis...
Pouvez-vous m'indiquer à quel moment j'ai pu laisser entendre que vous n'aviez pas été totalement correct dans votre remarque au prêtre? je ne l'ai ni écrit ni pensé, j'ai simplement fait une remarque par rapport au temps. Peut-être aurait-il été préférable de choisir un autre moment qu'après la messe, quitte à prendre un RDV... Compte tenu de l'importance que cela revêt pour vous. Une nouvelle fois, la question de prendre le temps de dire au calme et en confiance.
Quant à l'exemple du clochard, c'est encore un questionnement possible comme un autre... là encore je ne juge pas et ne dis pas quel comportement vous avez avec les autres... j'aurai pu prendre un autre exemple mais le questionnement est toujours là et le renvoie à la source, cause aussi... parfois comparer nos réactions nous permet d'en comprendre les raisons .
En dernier, ne me prêtez pas d'intention de jugement, je peux être maladroite, mais pour avoir mis quelques interventions sur la cité, je m'abstiens de tout jugement, et mes participations ne se veulent qu'interrogations sans attente de réponse, sauf si l'interlocuteur veut donner une réponse, mais je ne la recherche pas, je ne suis pas curieuse, et j'essaie de ne pas être dans le jugement.
Vous ne me connaissez pas davantage, que je ne vous connais . Je ne trouve pas ridicule ce qui vous fait de la peine, je communie dans la bouche et à genoux dans 99% des cas, le 1% restant c'est lorsque je suis "obligée" de m'adapter, mais cela
n'est plus source de souffrance...
Si mon mot vous blesse, il est possible de le retirer. encore une fois, il n'y a que participation à une recherche collective pas autre chose...
En union de prière
nad