Gaudens a écrit : ↑sam. 21 nov. 2020, 20:57
quant à la lévitation -pas impossible-
Pourriez-vous préciser ? Il ne s'agit pas de celle des fakirs, on est d'accord ?
Gaudens a écrit : ↑sam. 21 nov. 2020, 20:57
ou l'athéisme supposé radical du boudhisme -j'en suis moins sûr mais c'est un détail ).
Je ne parlais pas de la récupération occidentale qui a été faite de cette religion. Ainsi certains chrétiens se disent "aussi" bouddhistes et je peux le comprendre, mais alors d'un bouddhisme plus dépouillé de type zen ou chen, qui est la forme que cette religion a prise au contact de l'Asie (Japon et Chine) alors que les visualisations dont je parlais appartiennent au bouddhisme d'origine, en l 'occurence surtout Tibétain. Il est normal que le bouddhisme aient des traces de l'hindouisme vu son lieu de naissance.
J'en profite pour dire que vu ce qui constituait le coeur de mon propos, je n'ai fait que survoler l'analyse faite des autres religions. Je n'ai pas parlé ainsi des chamaniques, proches des guérisseurs dont je parlais, et de plein d'autres choses.
A propos d'Hindouisme par exemple, que j'ai malmené d'une simple caricature, il est quand même étonnant qu'une oeuvre comme le bhavagad gita, fort guerrière dans sa présentation et faisant penser à Homère, commentée par sri Aurobindo, présente une doctrine spirituelle très élevée qui coïncide fort bien avec le christianisme : sauf que c'est très intellectuel tout cela, et que la simplicité de l'enseignement de Jésus ne demande pas autant de puissance intellectuelle pour s'adresser au coeur, à la créativité de chacun et bien mieux
Je crois que nous partageons à leur égard une vision de respect, y décelant des signes "préchrétiens" et des intuitions justes ce qui n'est pas le cas de beaucoup de chrétiens qui ne voient que ce qui nous y opposent. Ce serait trop long à développer ici, mais je considère qu'un jour, l'Eglise devra bien condamner plus clairement qu'elle ne l'a fait (genre syllabus) cette attitude qui consiste sous prétexte de logique à refuser aux autres leur part de vérité.
Mon paragraphe qui vous laisse sur votre faim a été rédigé à la va vite, j'avais hâte d'en venir à l'essentiel et je le voyais s'approcher et j'avais déjà trop dû "sacrifier" aux à côtés, je m'en excuse. J'écris ici "à la bonne franquette", ce n'est pas avec la même rigueur que celle demandée par un livre, une conférence ou autre.
Par microscope je voulais parler du discours qu'avait tenu cet invité sur l'autre fil. Je voulais dénoncer et me plaindre de tous ces chipotages théologiques qui oublient et s'éloignent de l'essentiel pour presque créer ex nihilo des sujets de désaccord et les rendre insolubles, alors que derrière cela il n'y a que de l'orgueil, le besoin de reconnaissance, etc.
Bon, je ne suis pas certain que cela mérite plus de développement, afin d'éviter la même chose. Sauf peut-être sur un point :
l'écriture est née de la tradition jusque là orale. Une partie de cette tradition ne s'y trouvait pas, mais avec le temps, elle a évolué, une partie a disparue, une autre est apparue. Elle vit. Difficile de dire ce qu'il en reste dans celle d'aujourd'hui, des origines et même d'après, il me semble qu'elle s'appuie presque essentiellement maintenant sur tout ce qui peut avoir été écrit à partir du nouveau testament et des pères et docteurs de l'Eglise, voire d'autres moins reconnus mais cela donne une grande place à l'écrit. Le reste relève de la pastorale et de la liturgie.
Autrement dit, attention à l'emploi fait de cette tradition quand elle sort d'une juste interprétation de l'écrit sacré. N'est-ce pas simplement revenir à la foi (manifestations du surnaturel dans l'histoire et nos vies) et la raison ?
Une remarque cependant : le rassemblement de ce qui fut dispersé en raison des moyens de déplacement et de communication qui se sont grandement améliorés, ne me semble pas encore abouti ni optimisé. Il n'est pas exclu que certains églises d'Orient conservent une tradition plus riche que la nôtre en "conservations" de l'antique tradition, et que leur assimilation ne soit pas finalisée. qu'il n'y ait pas des traditions locales ici ou là, même dans des pays de conversion plus récente ou marginale, qui mériteraient d'être mieux connues universellement.