??Fée Violine a écrit : Non, justement j'essaie de vous dire qu'on ne DECIDE pas.
Vous auriez un cas d'une personne qui se suicide sans le décider ?
??Fée Violine a écrit : Non, justement j'essaie de vous dire qu'on ne DECIDE pas.
La personne fait un choix, elle choisit de ne plus vivre. On peut le dire comme on veut, c'est un choix : 'stop ou encore', 'la vie ou la mort'… Certes, ce choix ce fait avec tout un cortège de vécu qui fait plus pencher la balance d'un côté ou de l'autre au moment où le choix est opéré. Mais il y a toujours un choix au final qui appartient au suicidé.axou a écrit :(...) ce que Fée Violine veut dire, c'est que le suicide n'est pas un choix véritable, ou on pose le pour et le contre. Une vraie décision implique le fait de pouvoir agir dans un sens et dans un autre sens, et on choisit. La personne qui se suicide a devant elle un unique chemin : supprimer la souffrance. Il n'est pas question de choisir entre souffrir et ne plus souffrir, elle est dans un état qui rend un seul acte possible, le reste n'est plus supportable.
Ce qui est péché ou pas nous le savons et l'Eglise l'enseigne. Le suicide est un péché mortel. La personne s'est jugée elle-même et s'est condamnée à mort. Ce que nous ne savons pas c'est la possibilité d'accueil de la Miséricorde divine. C'est pour cela que l'Eglise prie pour les suicidés.axou a écrit :Nous n'avons pas à juger une personne qui souffre le martyre, cela appartient à dieu et au jugement dernier, nous ne savons pas en la matière ce qui est péché ou pas.
C'est fou !Kerniou a écrit :Vous avez raison se suicider, c'est avoir perdu toute espérance, tout espoir, toute envie de vivre ...
Le fils d'une de mes amies s'est suicidé à 32 ans. Catholique pratiquant, très actif dans sa paroisse,surtout dans l'animation des groupes de jeunes, professeur dans l'enseignement catholique. Il était dynamique, optimiste, rieur, toujours de bonne humeur ...
IL laissé un mot disant que continuer à vivre lui était impossible, qu'il n'en pouvait plus, il n'avait plus plus la force de lutter et en demandait pardon à ses parents ...
Ce que vous racontez, chère Alyzée, transpire l'obscur secret de famille (par exemple abus sexuel dans l'enfance) que personne ne veut voir, personne ne veut entendre surtout, en protégeant bien au chaud qui de droit et tout va bien dans le meilleur des mondes. Prions.Alizee a écrit :Comme quoi, la façade est trompeuse. Nous ne sommes pas dans l'intime du cœur des autres, même de personnes proches. Un prêtre a dit un jour qu'au final, il n'y a qu'en confession que les gens sont vrais et laissent tomber leurs façades car ils ne sont pas jugés.
Mes cousines n'ont laissé aucun mot. Et ma tante ose dire que la dernière vivante de ses filles n'est pas trop atteinte, qu'elle n'a pas besoin qu'on s'occupe d'elle. Je prie pour elle.
C'est tellement juste !la ou vous avez tort, c'est quand vous pensez que les personnes "decident" de se suicider. Autant que je sache, ils cherchent surtout a ne plus souffrir. C'est bien different.
La prière de cette religieuse est celle d'une pure chrétienne.Un jour, en retraite chez les Trappistines, j'ai entendu la religieuse au micro dans l'Eglise dire : "Père ! accueille en ton sein toutes les personnes qui se suicident comme tu accueilles le Fils Prodigue."
Bonsoir LucasLucas1199 a écrit : ↑lun. 14 sept. 2020, 11:01Bonjour/bonsoir à tous,
Je me permets d’ouvrir un sujet car je ne trouve pas vraiment de réponse à ma question. Quel est le sort d’un suicidé après sa mort ? Va-t-il forcément en enfer ?
J’ai lu ici et là que les suicidés n’étaient pas enterrés avec les autres, mais en dehors du cimetière et que le suicide est un péché mortel. Y a t’il des cas que l’Église peut considérer comme légitime en fonction de la raison ?
Merci
Le pape a alors cité une anecdote avec saint Jean-Marie Vianney, le Curé d’Ars : « Souvenons-nous de cette pauvre veuve qui est allée se confesser au Curé d’Ars (son mari s’était suicidé ; il s’était jeté d’un pont dans un fleuve). Et elle pleurait, disant : “… Mon pauvre mari ! Il est en enfer ! Il s’est suicidé et le suicide est un péché mortel. Il est en enfer”. Et le Curé d’Ars lui dit : “Mais, attendez Madame, entre le pont et l’eau, il y a la miséricorde de Dieu”. Jusqu’à la fin, la toute fin, il y a la miséricorde de Dieu. »
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