Message non lu
par Philon » mar. 25 août 2020, 9:08
Merci Pierrot2,
sur la domination féminine il y a un livre du Dr ( urologue ) Vincent Dussol "la domination féminine" ( réponse directe à Bourdieu et sa "Domination masculine") ainsi que le livre de Philippe de Vulpillières "L"homme tue et la femme rend fou".
Ce dernier parle des deux dominations spécifiques de chaque sexe :
Dans la domination masculine, la force physique est employée, dans la domination féminine c'est la manipulation psychique et la séduction physique .
Selon Vulpillières, la femme a un corps esthétique et pacifique, l'homme a une âme et un psychisme raisonnables et pacifiques. Ces mêmes ont un psychisme capable d'une grande violence ( femme) ou un corps capable de violence ( homme). Vouloir mettre la femme a à "égalité" psychique avec l'homme ( faire faire les mêmes activités, supposer le même cerveau, etc) reviendrait donc à proclamer sa supériorité à elle en faisant croire qu'elle a et un corps pacifique et un psychisme pacifique. Elle aurait donc "tout" et l'homme serait un être un peu sous développé alors que justement il a une supériorité dans certains domaines où il y a peu d'égalité : pensée rationnelle, objectivité, regard sur le monde extérieur( la femme "psychologise" tout), sciences dures, rigueur intellectuelle, pensée synthétique, capacité de commandement...
Au plan personnel je connais trois couples dans lesquels madame est dominante, le troisième n'existe plus car ils ont divorcé à cause des infidélités de l'épouse. Le premier, ce sont mes parents.
C'est un grand déséquiibre de pouvoirs car la mère a au naturel un immense pouvoir de donner vie, de soigner, de dorloter, consoler...aux yeux de l'enfant il faut que le père ait un pouvoir au moins égal pour faire contrepoids et "sortir" l'enfant du domaine infantile où le maintiennent au contraire nos sociétés maternantes. Il faut qu'il incarne une autre logique que celle de la mère. Or aujourd'hui la spécificité masculine occidentale est, depuis Marcuse, attaquée de toutes part, dénigrée, haie.
Beaucoup d'hommes modernes ne deviennent pas vraiment des hommes adultes et attendent des femmes qu'elles jouent ce rôle pour eux, se contentant d'une place de troisième ou quatrième enfant auprès d'elle( sauf le respect que je dois à mon père, c'était son cas) . Donc la mère doit tout incarner : valeurs féminines, valeurs masculines. Tendre et coquette mais aussi ferme et autoritaire. Bonne cuisinière mais aussi battante au travail. Audacieuse et rigoriste pour réaliser des projets riscophiles...mais sachant laisser au mari l'illusion que c'est lui le chef de la famille. Deux vies en une, double journée, double responsabilité , c'est une histoire de fou.
La femme admirée de nos jours est un androgyne.
Si vous n'êtes que "gyne" (sans andro) vous faites l'objet du mépris. Quoi ? Vous osez rester à ne "rien faire" chez vous alors que vous êtes bardée de diplômes ? TRop sensible, vulnérable face à la compétition du monde moderne? Mais dans la vie il faut se battre !
Comment, vous osez consacrer plein d'heures au ménage et à la cuisine alors que plus personne ne fait cela de nos jours, quelle perte de temps, vous devez surement être "fragile" et "souffrir d'un TOC"...( jusque dans les années 60 on enseignait aux filles à l'école l'art de tenir une maison, ça ne s'improvise pas dans une famille nombreuse). On est passé en 60 ans de "bonne ménagère", "femme d'intérieur" , un avantage matrimonial indéniable, à "demi folle", "obsessionnelle", "psychorigide" , des catégories de la psychiatrie.......
On est passé de l'admiration et des bonnes notes scolaires au mépris, à la dissuasion, aux diagnostics sauvages.
Si vous endurez comme on l'a fait pendant des siècles des infidélités du conjoint ( avec la souffrance que cela cause) alors qu'il y a le divorce, vous avez surement un "problème". Là aussi l'admiration que soulevait un(e) conjoint(e) trompé(e) qui restait ( finissant bon gré mal gré à pardonner, à long terme) s'est diluée dans le discours individualiste qui soupçonne de telles personnes d'avoir "peur" : de la solitude, de la "liberté" , de l'"Indépendance"( la peur de déplaire à Dieu, de faire subir ce triste destin à ses enfants , elle, est rarement évoquée).
Et cela, chers lecteurs, se retrouve aussi dans les milieux catholiques, dans la bouche de personnes ferventes de qui on était en droit d'attendre un discours d'un autre calibre. Mais passons.
Je suis pour le respect mutuel des époux mais chacun a à faire face aux défauts propres à l'un ou l'autre sexe . Et le sachant, tâcher de respecter les pilliers du mariage chrétien.