Peut-on, nous chrétiens, manger du porc?

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Carhaix
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Re: Peut-on, nous chrétiens, manger du porc?

Message non lu par Carhaix » dim. 27 janv. 2019, 16:50

Alexandre-Invité a écrit :
dim. 27 janv. 2019, 1:59
Carhaix a écrit :
sam. 26 janv. 2019, 23:09
Trouvez-moi un seul Père de l'Eglise qui dise que l'Ancien Testament serait rempli de faussetés inventées par Moïse, et que ce dernier n'aurait pas été un auteur inspiré.
Je vous cite les paroles du Christ, vous vous me parlez des Pères de l'Eglise. Votre foi se base-t-elle comme la mienne sur la Bible (et en particulier sur les Évangiles) ou sur les réflexions des Pères de l'Eglise ? On ne peut évidemment pas les mettre au même niveau comme vous le faites pourtant.
Carhaix a écrit :
sam. 26 janv. 2019, 23:09
Et effectivement, je réitère : vous n'avez pas compris, ni même cherché à comprendre, ni même lu - je pense - ce que j'ai écrit ci-dessus, tellement vous avez cadenassé dans votre esprit votre schéma. Vous pensez qu'il y a d'un côté des gens bornés qui suivent l'Ancien Testament à la lettre, à la façon des pharisiens, et de l'autre, vous, qui avez tout compris, et qui venez nous apprendre qu'en fait, il faut prendre de la distance avec l'Ancien Testament. Mais le Christ lui-même explique le vrai sens à donner à l'Ancien Testament, et l'Eglise toute entière, pendant 2000 ans, n'a cessé d'enseigner la même chose. Oui, l'Ancien Testament ne doit plus être suivi à la lettre depuis l'Evangile. Cela ne veut pas dire pour autant que l'Ancien Testament serait un tissu d'âneries d'inspiration humaine. Jamais l'Eglise n'a dit cela. Jamais le Christ n'a dit cela. Vous allez trop loin, et simplifiez tout à l'extrême.

Voilà, j'arrête là, car je vois que ça ne sert à rien. Vous ne lisez pas, de toute façon. Inutile que j'insiste.
J'accorde la primauté absolue à la parole de Jésus qui est le Christ et Dieu lui-même. Alors, quand il en vient à contredire certains points de la Loi de Moïse et à la transgresser pour la rétablir dans sa vérité et la porter dans sa plénitude, je me dis que oui, certains principes n'ont pas d'origine divine. Charge à vous de démontrer le contraire mais vous ne le faites pas.

Vous évoquez mon esprit cadenassé mais avez-vous seulement pris le temps de visionner l'émission de la chaîne KTO qui vous apporterait une meilleure connaissance de l'Ancien Testament, du contexte de sa rédaction et de la figure de Moïse ?
Entendu. Vous êtes dans une démarche solitaire, et donc, vous vous fabriquez votre propre théologie perso. En ce qui me concerne, je suis catholique, et je fais confiance à l'Eglise catholique. Si vous suivez les Evangiles, comme vous le dites, vous devriez convenir que le Christ a institué son Eglise, et confirmé l'apôtre Pierre, et s'en est allé au Ciel en leur confiant la conduite du troupeau. Les Pères de l'Eglise sont les successeurs des Apôtres, et ont pour rôle de nous éclairer sur le sens des Ecritures. D'ailleurs, la rédaction du Nouveau Testament est le fait de ces apôtres, et donc de l'Eglise. Rien n'interdit de se faire sa propre opinion, mais à condition de ne pas s'écarter de l'enseignement de l'Eglise. Sinon, on est dans l'erreur. Je pense vous avoir démontré ce que je vous disais, mais vous n'en avez pas tenu compte. Alors, que puis-je dire d'autre...

Je n'ai pas le temps de voir les vidéos, désolé.

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Alexandre-Invité
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Re: Peut-on, nous chrétiens, manger du porc?

Message non lu par Alexandre-Invité » lun. 28 janv. 2019, 1:20

Carhaix,

Je regrette que vous ne souhaitiez pas prendre le temps de visionner l'émission de KTO qui vous apporterait pourtant une connaissance qui fait défaut.

Pour revenir à notre sujet, voici ce qu'enseigne l'Eglise catholique, points 581 et 582 dans la relation de Jésus avec la Loi :
Jésus est apparu aux yeux des Juifs et de leurs chefs spirituels comme un " rabbi " (cf. Jn 11, 38 ; 3, 2 ; Mt 22, 23-24. 34-36). Il a souvent argumenté dans le cadre de l’interprétation rabbinique de la Loi (cf. Mt 12, 5 ; 9, 12 ; Mc 2, 23– 27 ; Lc 6, 6-9 ; Jn 7, 22-23). Mais en même temps, Jésus ne pouvait que heurter les docteurs de la Loi car il ne se contentait pas de proposer son interprétation parmi les leurs, " il enseignait comme quelqu’un qui a autorité et non pas comme les scribes " (Mt 7, 28-29). En lui, c’est la même Parole de Dieu qui avait retenti au Sinaï pour donner à Moïse la Loi écrite qui se fait entendre de nouveau sur la Montagne des Béatitudes (cf. Mt 5, 1). Elle n’abolit pas la Loi mais l’accomplit en fournissant de manière divine son interprétation ultime : " Vous avez appris qu’il a été dit aux ancêtres (...) moi je vous dis " (Mt 5, 33-34). Avec cette même autorité divine, il désavoue certaines " traditions humaines " (Mc 7, 8) des Pharisiens qui " annulent la Parole de Dieu " (Mc 7, 13).

Allant plus loin, Jésus accomplit la Loi sur la pureté des aliments, si importante dans la vie quotidienne juive, en dévoilant son sens " pédagogique " (cf. Ga 3, 24) par une interprétation divine : " Rien de ce qui pénètre du dehors dans l’homme ne peut le souiller (...) – ainsi il déclarait purs tous les aliments. Ce qui sort de l’homme, voilà ce qui souille l’homme. Car c’est du dedans, du cœur des hommes que sortent les desseins pervers " (Mc 7, 18-21). En délivrant avec autorité divine l’interprétation définitive de la Loi, Jésus s’est trouvé affronté à certains docteurs de la Loi qui ne recevaient pas son interprétation de la Loi garantie pourtant par les signes divins qui l’accompagnaient (cf. Jn 5, 36 ; 10, 25. 37-38 ; 12, 37). Ceci vaut particulièrement pour la question du sabbat : Jésus rappelle, souvent avec des arguments rabbiniques (cf. Mc 2, 25-27 ; Jn 7, 22-24), que le repos du sabbat n’est pas troublé par le service de Dieu (cf. Mt 12, 5 ; Nb 28, 9) ou du prochain (cf. Lc 13, 15-16 ; 14, 3-4) qu’accomplissent ses guérisons.
L'interprétation de la Loi que donne Jésus est donc en profond décalage, voire en contradiction avec celle qu'en a fait Moïse et après lui tous les Juifs.

De même, certains commandements s'inscrivent en porte-à-faux avec l'enseignement ou les actes de Jésus.

Citons la Bible pour le mesurer objectivement :

1) Interdiction de manger du porc :

Lv 11,4-7 : "parmi les ruminants et parmi les animaux ayant des sabots, vous ne pourrez pas manger ceux-ci : le chameau car, bien que ruminant, il n’a pas le sabot fourchu, il est impur pour vous ; (...) et le porc car, bien qu’ayant le sabot fourchu, fendu en deux ongles, il ne rumine pas, il est impur pour vous."

Mc 7,14-15 : « Écoutez-moi tous, et comprenez bien. Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui entre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur. »

Contrairement à la Loi de Moïse qui déclare impur le porc et implique la nécessité de s'en tenir éloigné, Jésus déclare au contraire qu'aucun aliment ingéré ne peut rendre l'homme impur et que tout peut être mangé. Nous sommes face à deux interprétations contradictoires.

2) Statut du lépreux :

Lv 13,45-46 : "Le lépreux atteint d’une tache portera des vêtements déchirés et les cheveux en désordre, il se couvrira le haut du visage jusqu’aux lèvres, et il criera : “Impur ! Impur !” Tant qu’il gardera cette tache, il sera vraiment impur. C’est pourquoi il habitera à l’écart, son habitation sera hors du camp."

Mt 8, 2-3 :" Et voici qu’un lépreux s’approcha, se prosterna devant lui et dit : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. » Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » Et aussitôt il fut purifié de sa lèpre."

La Loi de Moïse prévoit l'isolement de tout lépreux et l'obligation de signaler sa présence pour éviter tout contact avec les autres hommes. Jésus au contraire lui parle et le touche. Il s'oppose ainsi aux dispositions prévues par la Loi en la transgressant.

3) Statut d'une personne hémorragique :

Lv 15,25 : "Lorsqu’une femme aura un écoulement de sang pendant plusieurs jours, hors de la période de ses règles, ou si elle a un écoulement qui se prolonge au-delà de la période de ses règles, elle sera impure tant que durera cet écoulement, de la même manière que pendant ses règles."

Mc 5,34 : "Jésus lui dit alors : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. »"

Toute personne hémorragique étant impure doit être tenue à l'écart. Or la femme touche Jésus et le rend impur selon la Loi de Moïse. Pourtant, il ne le lui reproche pas et admire au contraire sa foi.

4) Les serments :

Lv 19,12 : "Vous ne ferez pas de faux serments par mon nom : tu profanerais le nom de ton Dieu. Je suis le Seigneur.

Mt 5,34 : "Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas jurer du tout".

La Loi de Moïse prévoit la possibilité de jurer par le nom de Dieu pourvu qu'on soit sincère. Au contraire, Jésus interdit de jurer. Nous sommes face à deux interprétations contradictoires.

5) L'adultère :

Jn 8,4-5 :"Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. (cf. Lv 20,10)Et toi, que dis-tu ? »

Jn 8,11 : "Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus."

La Loi de Moïse prévoyait la peine de mort pour toute personne coupable d'adultère. Or, Jésus ne la condamne pas et s'oppose donc aux dispositions prévues par la Loi. Nous sommes face à deux interprétations contradictoires.

6) Situation des infirmes devant Dieu :

Lv 21,21 :"Aucun descendant d’Aaron, le prêtre, s’il a une infirmité, ne s’avancera pour présenter de la nourriture offerte pour le Seigneur : il a une infirmité, il ne s’avancera pas pour présenter la nourriture de son Dieu."

Mt 11,5 : "11.05 Les aveugles retrouvent la vue, et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, et les sourds entendent, les morts ressuscitent, et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle."

Aucun homme aveugle, boiteux, défiguré ou difforme (Lv 21,18) de la lignée d'Aaron ne pouvait se présenter devant Dieu pour lui faire une offrande selon la Loi de Moïse. Par Jésus, Dieu est au contraire allé à leur rencontre personnellement, en dépit de leurs infirmités.

7) Le blasphème :

Lv 24,16 : "Qui blasphème le nom du Seigneur sera mis à mort ; toute la communauté le lapidera. Qu’il soit immigré ou israélite de souche, s’il blasphème le nom du Seigneur, il mourra."

Mc 3,28-29 : "Amen, je vous le dis : Tout sera pardonné aux enfants des hommes : leurs péchés et les blasphèmes qu’ils auront proférés. Mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il n’aura jamais de pardon. Il est coupable d’un péché pour toujours."

La Loi de Moïse prévoit la mise à mort de quiconque profane le nom YHWH. Jésus déclare au contraire que seul le blasphème contre l'Esprit Saint ne sera pas pardonné.

8) La réparation suite à la faute :

Lv 5,3 : "S’il touche une impureté humaine, parmi toutes celles qui rendent impur, et qu’il le fasse sans s’en rendre compte, alors qu’il en connaît le caractère impur, il devient coupable". Pourquoi Jésus n'a-t-il pas réalisé le sacrifice pour la faute prescrit au verset 6 pour obtenir le pardon, après s'être rendu impur auprès du lépreux ou de la femme hémorragique ?

J'arrête la liste ici car cela prendrait encore des heures de lister toutes les différences et contradictions. Comment expliquez-vous que Jésus puisse autant contredire Moïse et dans certains cas transgresser ses commandements ?

Dernier point, la Loi elle-même porte des contradictions. Quelques exemples :

Lv 19,18 : "Tu ne te vengeras pas." Contredit par :

Lv 24,17 : "Si un homme frappe à mort un être humain, quel qu’il soit, il sera mis à mort." et Lv 24,19-20 : "Si un homme provoque une infirmité chez un de ses compatriotes, on lui fera comme il a fait : fracture pour fracture, œil pour œil, dent pour dent. Telle l’infirmité provoquée, telle l’infirmité subie."

Un commandement interdit la vengeance personnelle tandis que d'autres prévoient au contraire sa stricte application.

Ex 21,2 : "Quand tu achèteras un esclave hébreu, il servira durant six ans ; la septième année, il pourra s’en aller, libre, sans rien payer." Contredit par :

Lv 25,44 : "Tes esclaves, hommes et femmes, proviendront des nations qui vous entourent ; c’est parmi elles que vous pourrez acquérir des esclaves, hommes et femmes."

Un commandement prévoit explicitement la possibilité d'acquérir un esclave hébreu tandis qu'un autre indique au contraire qu'ils doivent provenir des nations.

Ex 22,8 : "Pour toute affaire frauduleuse portant sur un bœuf, un âne, un mouton, un vêtement ou tout objet perdu dont chacun dira : “C’est bien à moi !”, l’affaire des deux parties sera portée devant Dieu. Et celui que Dieu déclarera coupable devra fournir le double en compensation à son prochain."

Lv 5,23-24 : "puisqu’il a commis une faute et qu’il est coupable, il rendra ce qu’il a volé, ou ce qu’il a extorqué, ou ce qui lui a été confié en dépôt, ou l’objet perdu qu’il a trouvé, ou toute chose pour laquelle il a prêté un faux serment. Il le restituera dans sa totalité en y ajoutant un cinquième. Il le remettra, le jour où sa culpabilité sera connue.

Pour un cas identique de vol, la Loi de Moïse ne prévoit pas les mêmes compensations. Nous sommes ici face à une contradiction.

J'arrête la liste ici qui n'est évidemment pas exhaustive.

Comment expliquez-vous que Moïse, inspiré, puisse se contredire lui-même ?

Andyb
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Re: Peut-on, nous chretiens, manger du porc ? Est-ce interdit ?

Message non lu par Andyb » sam. 04 mai 2019, 17:14

Hélène a écrit :
lun. 04 août 2008, 17:05
Bonjour Jennifer,

"Le lendemain, comme ils étaient en route et approchaient de Joppé, Pierre monta sur le toit en terrasse de la maison, vers midi, pour prier. Il eut faim et voulut manger. Pendant qu'on lui préparait de la nourriture, il eut une vision. Il vit le ciel ouvert et quelque chose qui en descendait : une sorte de grande nappe, tenue aux quatre coins, qui s'abaissait à terre. Et dedans, il y avait toute sorte d'animaux à quatre pattes et de reptiles, et toutes sortes d'oiseaux. Une voix lui dit :
- Lève-toi, Pierre, tue et mange !
Mais Pierre répondit :
- Oh non ! Seigneur, car je n'ai jamais rien mangé d'interdit ni d'impur.
La voix se fit de nouveau entendre et lui dit :
- Ne considère pas comme impur ce que Dieu a déclaré pur.
Cela arriva trois fois, et aussitôt après, l'objet fut remonté dans le ciel
".
(Actes des Apôtres, X, 9-16)

La Nouvelle Alliance rend caduque les préceptes concernant la nourriture. Puisque le chrétien ne peut considérer les animaux comme des idoles. La sacralisation des animaux est une abomination puisque nous savons que le vrai Dieu ne demande ni sacrifice ni holocauste mais la Miséricorde. Ne pas manger de porc revient à le sacraliser. Le seul sacrifice qui plaît à Dieu est celui de son Fils dans lequel nous sommes invités à nous unir. La nourriture n'est rien sinon utile à notre vie biologique et à la joie festive préfigurant le banquet du Royaume (puisque Dieu fait nos papilles gustatives, rendons grâce pour cette jouissance). Nous pouvons manger et boire de tout, dans la modération et avec action de grâce dans la mesure où nous ne sommes pas dans les temps de purification que l'Église propose (par exemple, le Carême, les vendredis qui nous invite à purifier nos désirs par l'abstinence).

Jésus dit aussi : "ce n'est pas ce qui entre dans la bouche d'un Homme qui le souille mais ce qui en sort". (Matthieu 15, 2)

Fraternellement,
Hélène
Bonjour,

Je réponds avec quelques années de retard je n'ai pas vu ce site avant. La réponse apportée est hors sujet. Il vous suffit de continuer la lecture.

Prenons la citation de Pierre en premier. Il est vraiment écrit cela mais dans le même livre Pierre explique sa vision toujours dans Actes 10: 28 "Il leur dit : Vous savez que la Loi interdit à un Juif de fréquenter un étranger ou d’entrer chez lui. Mais Dieu m’a fait comprendre qu’il ne faut considérer aucun être humain comme souillé ou impur."

Pierre refusait d'être en présence des païens. Si la vision concernait la nourriture la nappe n'aurait pas été retirée mais il n'a rien mangé d'impurs.

Ensuite, Matthieu 15-2 il est vrai que Jésus a dit cela mais il est mal de ne pas tout citer et de prendre ce qui nous arrange. Voilà la suite de ce verset :

"Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans la bouche va dans le ventre, puis est jeté dans les lieux secrets? Mais ce qui sort de la bouche vient du cœur, et c’est ce qui souille l’homme. Car c’est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies. Voilà les choses qui souillent l’homme; mais manger sans s’être lavé les mains, cela ne souille point l’homme."
Matthieu 15:17‭-‬20

Voyez-vous il ne faut pas isoler une phrase sous prétexte qu'elle nous plaît. Il est écrit qu'à la création Jésus était à la droite de Dieu donc lorsque la loi sur les aliments (Levitique) a été révélé à Moise, jésus était présent. Ce serait absurde de penser qu'au moment où il vient il ne l'applique pas.
L'homme est faible et ne sait résister au désir de la chair, les gens aiment cette viande et ne veulent tout simplement pas la supprimer de leur alimentation, ils ne savent pas se détacher des traditions....
Cherchez Dieu de tout votre cœur et pas selon ce que votre corps veut...

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Re: Interdiction du porc

Message non lu par Andyb » sam. 04 mai 2019, 17:25

Théo d'Or a écrit :
dim. 24 juil. 2011, 13:26
mike.adoo a écrit : Ainsi , je croyais que la consommation du porc était interdite à cause des maladies que cet animal pouvait véhiculer ... Les raisons sont tout autres .
Ça m'intéresserait de les connaître!
Vous pouvez tout aussi bien chercher sur Google, par exemple la Trichinose / Trichinellose... Votre problème comme beaucoup est que vous aimez le jambon, la viande porc en barbecue (vous salivez sûrement d'ailleurs là) donc c'est juste inconcevable pour vous de ne plus en manger.... "Cherchez et vous trouverez"

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Re: Porc et Ancien Testament

Message non lu par Andyb » sam. 04 mai 2019, 17:37

Romaric a écrit :
jeu. 22 sept. 2011, 14:01
Bonjour à toutes et à tous,

J'ai remarqué ce passage dans la Bible:

"Vous ne mangerez pas le porc, qui a la corne fendue et le pied fourchu, mais qui ne rumine pas : vous le regarderez comme impur." Lévitique,11-7

Il y a aussi d'autres passages dans la Bible qui mentionnent que l'interdiction de manger du porc. Donc nous chrétiens on ne devrait pas manger du porc? Est ce qu'il y en a parmi vous qui en mange? Personnellement j'ai toujours mangé du porc sans avoir connaissance de cela sauf pour les musulmans qui eux n'ont pas le droit de consommer du porc.
Bonjour,

Je ne suis pas musulmane je crois en Jésus et je ne mange pas de porc ni d'aliments désignés comme impurs car Jésus n'est “pas venu abolir la loi mais l'accomplir ! "
Si une personne est sincère et cherche réellement elle trouvera les réponses. Malheureusement beaucoup de chrétiens voient que par la crucifixion Jesus a rendu caduc la Torah (l'ancien testament) mais même après sa résurrection les apôtres ont suivi les commandements de la Torah. Si j'ai un conseil, recherchez des réponses dans la lecture, la prière [...]

[La Cité Catholique est un forum… catholique, fidèle à l'Église du Christ; en conséquence, nos références sont catholiques; tout argument provenant d'une autre religion ne peut être débattu qu'en Apologétique et uniquement par rapport au catholicisme. La Modération]

Bonne chance dans vos recherches....

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Re: Porc et Ancien Testament

Message non lu par poche » lun. 06 mai 2019, 16:50

Les trappistes ne mangent pas de viande. Mais ils serviront de la viande aux invités dans leurs maisons d'hôtes

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Re: Peut-on, nous chrétiens, manger du porc?

Message non lu par Carhaix » lun. 06 mai 2019, 19:01

Alexandre-Invité a écrit :
lun. 28 janv. 2019, 1:20
Carhaix,

Je regrette que vous ne souhaitiez pas prendre le temps de visionner l'émission de KTO qui vous apporterait pourtant une connaissance qui fait défaut.

Pour revenir à notre sujet, voici ce qu'enseigne l'Eglise catholique, points 581 et 582 dans la relation de Jésus avec la Loi :
Jésus est apparu aux yeux des Juifs et de leurs chefs spirituels comme un " rabbi " (cf. Jn 11, 38 ; 3, 2 ; Mt 22, 23-24. 34-36). Il a souvent argumenté dans le cadre de l’interprétation rabbinique de la Loi (cf. Mt 12, 5 ; 9, 12 ; Mc 2, 23– 27 ; Lc 6, 6-9 ; Jn 7, 22-23). Mais en même temps, Jésus ne pouvait que heurter les docteurs de la Loi car il ne se contentait pas de proposer son interprétation parmi les leurs, " il enseignait comme quelqu’un qui a autorité et non pas comme les scribes " (Mt 7, 28-29). En lui, c’est la même Parole de Dieu qui avait retenti au Sinaï pour donner à Moïse la Loi écrite qui se fait entendre de nouveau sur la Montagne des Béatitudes (cf. Mt 5, 1). Elle n’abolit pas la Loi mais l’accomplit en fournissant de manière divine son interprétation ultime : " Vous avez appris qu’il a été dit aux ancêtres (...) moi je vous dis " (Mt 5, 33-34). Avec cette même autorité divine, il désavoue certaines " traditions humaines " (Mc 7, 8) des Pharisiens qui " annulent la Parole de Dieu " (Mc 7, 13).

Allant plus loin, Jésus accomplit la Loi sur la pureté des aliments, si importante dans la vie quotidienne juive, en dévoilant son sens " pédagogique " (cf. Ga 3, 24) par une interprétation divine : " Rien de ce qui pénètre du dehors dans l’homme ne peut le souiller (...) – ainsi il déclarait purs tous les aliments. Ce qui sort de l’homme, voilà ce qui souille l’homme. Car c’est du dedans, du cœur des hommes que sortent les desseins pervers " (Mc 7, 18-21). En délivrant avec autorité divine l’interprétation définitive de la Loi, Jésus s’est trouvé affronté à certains docteurs de la Loi qui ne recevaient pas son interprétation de la Loi garantie pourtant par les signes divins qui l’accompagnaient (cf. Jn 5, 36 ; 10, 25. 37-38 ; 12, 37). Ceci vaut particulièrement pour la question du sabbat : Jésus rappelle, souvent avec des arguments rabbiniques (cf. Mc 2, 25-27 ; Jn 7, 22-24), que le repos du sabbat n’est pas troublé par le service de Dieu (cf. Mt 12, 5 ; Nb 28, 9) ou du prochain (cf. Lc 13, 15-16 ; 14, 3-4) qu’accomplissent ses guérisons.
L'interprétation de la Loi que donne Jésus est donc en profond décalage, voire en contradiction avec celle qu'en a fait Moïse et après lui tous les Juifs.

De même, certains commandements s'inscrivent en porte-à-faux avec l'enseignement ou les actes de Jésus.

Citons la Bible pour le mesurer objectivement :

1) Interdiction de manger du porc :

Lv 11,4-7 : "parmi les ruminants et parmi les animaux ayant des sabots, vous ne pourrez pas manger ceux-ci : le chameau car, bien que ruminant, il n’a pas le sabot fourchu, il est impur pour vous ; (...) et le porc car, bien qu’ayant le sabot fourchu, fendu en deux ongles, il ne rumine pas, il est impur pour vous."

Mc 7,14-15 : « Écoutez-moi tous, et comprenez bien. Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui entre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur. »

Contrairement à la Loi de Moïse qui déclare impur le porc et implique la nécessité de s'en tenir éloigné, Jésus déclare au contraire qu'aucun aliment ingéré ne peut rendre l'homme impur et que tout peut être mangé. Nous sommes face à deux interprétations contradictoires.

2) Statut du lépreux :

Lv 13,45-46 : "Le lépreux atteint d’une tache portera des vêtements déchirés et les cheveux en désordre, il se couvrira le haut du visage jusqu’aux lèvres, et il criera : “Impur ! Impur !” Tant qu’il gardera cette tache, il sera vraiment impur. C’est pourquoi il habitera à l’écart, son habitation sera hors du camp."

Mt 8, 2-3 :" Et voici qu’un lépreux s’approcha, se prosterna devant lui et dit : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. » Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » Et aussitôt il fut purifié de sa lèpre."

La Loi de Moïse prévoit l'isolement de tout lépreux et l'obligation de signaler sa présence pour éviter tout contact avec les autres hommes. Jésus au contraire lui parle et le touche. Il s'oppose ainsi aux dispositions prévues par la Loi en la transgressant.

3) Statut d'une personne hémorragique :

Lv 15,25 : "Lorsqu’une femme aura un écoulement de sang pendant plusieurs jours, hors de la période de ses règles, ou si elle a un écoulement qui se prolonge au-delà de la période de ses règles, elle sera impure tant que durera cet écoulement, de la même manière que pendant ses règles."

Mc 5,34 : "Jésus lui dit alors : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. »"

Toute personne hémorragique étant impure doit être tenue à l'écart. Or la femme touche Jésus et le rend impur selon la Loi de Moïse. Pourtant, il ne le lui reproche pas et admire au contraire sa foi.

4) Les serments :

Lv 19,12 : "Vous ne ferez pas de faux serments par mon nom : tu profanerais le nom de ton Dieu. Je suis le Seigneur.

Mt 5,34 : "Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas jurer du tout".

La Loi de Moïse prévoit la possibilité de jurer par le nom de Dieu pourvu qu'on soit sincère. Au contraire, Jésus interdit de jurer. Nous sommes face à deux interprétations contradictoires.

5) L'adultère :

Jn 8,4-5 :"Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. (cf. Lv 20,10)Et toi, que dis-tu ? »

Jn 8,11 : "Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus."

La Loi de Moïse prévoyait la peine de mort pour toute personne coupable d'adultère. Or, Jésus ne la condamne pas et s'oppose donc aux dispositions prévues par la Loi. Nous sommes face à deux interprétations contradictoires.

6) Situation des infirmes devant Dieu :

Lv 21,21 :"Aucun descendant d’Aaron, le prêtre, s’il a une infirmité, ne s’avancera pour présenter de la nourriture offerte pour le Seigneur : il a une infirmité, il ne s’avancera pas pour présenter la nourriture de son Dieu."

Mt 11,5 : "11.05 Les aveugles retrouvent la vue, et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, et les sourds entendent, les morts ressuscitent, et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle."

Aucun homme aveugle, boiteux, défiguré ou difforme (Lv 21,18) de la lignée d'Aaron ne pouvait se présenter devant Dieu pour lui faire une offrande selon la Loi de Moïse. Par Jésus, Dieu est au contraire allé à leur rencontre personnellement, en dépit de leurs infirmités.

7) Le blasphème :

Lv 24,16 : "Qui blasphème le nom du Seigneur sera mis à mort ; toute la communauté le lapidera. Qu’il soit immigré ou israélite de souche, s’il blasphème le nom du Seigneur, il mourra."

Mc 3,28-29 : "Amen, je vous le dis : Tout sera pardonné aux enfants des hommes : leurs péchés et les blasphèmes qu’ils auront proférés. Mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il n’aura jamais de pardon. Il est coupable d’un péché pour toujours."

La Loi de Moïse prévoit la mise à mort de quiconque profane le nom YHWH. Jésus déclare au contraire que seul le blasphème contre l'Esprit Saint ne sera pas pardonné.

8) La réparation suite à la faute :

Lv 5,3 : "S’il touche une impureté humaine, parmi toutes celles qui rendent impur, et qu’il le fasse sans s’en rendre compte, alors qu’il en connaît le caractère impur, il devient coupable". Pourquoi Jésus n'a-t-il pas réalisé le sacrifice pour la faute prescrit au verset 6 pour obtenir le pardon, après s'être rendu impur auprès du lépreux ou de la femme hémorragique ?

J'arrête la liste ici car cela prendrait encore des heures de lister toutes les différences et contradictions. Comment expliquez-vous que Jésus puisse autant contredire Moïse et dans certains cas transgresser ses commandements ?

Dernier point, la Loi elle-même porte des contradictions. Quelques exemples :

Lv 19,18 : "Tu ne te vengeras pas." Contredit par :

Lv 24,17 : "Si un homme frappe à mort un être humain, quel qu’il soit, il sera mis à mort." et Lv 24,19-20 : "Si un homme provoque une infirmité chez un de ses compatriotes, on lui fera comme il a fait : fracture pour fracture, œil pour œil, dent pour dent. Telle l’infirmité provoquée, telle l’infirmité subie."

Un commandement interdit la vengeance personnelle tandis que d'autres prévoient au contraire sa stricte application.

Ex 21,2 : "Quand tu achèteras un esclave hébreu, il servira durant six ans ; la septième année, il pourra s’en aller, libre, sans rien payer." Contredit par :

Lv 25,44 : "Tes esclaves, hommes et femmes, proviendront des nations qui vous entourent ; c’est parmi elles que vous pourrez acquérir des esclaves, hommes et femmes."

Un commandement prévoit explicitement la possibilité d'acquérir un esclave hébreu tandis qu'un autre indique au contraire qu'ils doivent provenir des nations.

Ex 22,8 : "Pour toute affaire frauduleuse portant sur un bœuf, un âne, un mouton, un vêtement ou tout objet perdu dont chacun dira : “C’est bien à moi !”, l’affaire des deux parties sera portée devant Dieu. Et celui que Dieu déclarera coupable devra fournir le double en compensation à son prochain."

Lv 5,23-24 : "puisqu’il a commis une faute et qu’il est coupable, il rendra ce qu’il a volé, ou ce qu’il a extorqué, ou ce qui lui a été confié en dépôt, ou l’objet perdu qu’il a trouvé, ou toute chose pour laquelle il a prêté un faux serment. Il le restituera dans sa totalité en y ajoutant un cinquième. Il le remettra, le jour où sa culpabilité sera connue.

Pour un cas identique de vol, la Loi de Moïse ne prévoit pas les mêmes compensations. Nous sommes ici face à une contradiction.

J'arrête la liste ici qui n'est évidemment pas exhaustive.

Comment expliquez-vous que Moïse, inspiré, puisse se contredire lui-même ?
Bonjour Alexandre, je n'avais pas vu votre question.

Dans la Loi, je ne vois pas de contradiction dans le premier cas cité : d'un côté il y a interdiction de la vengeance personnelle, de l'autre une pénalité appliquée à un crime. La pénalité est bien évidemment appliquée par un tribunal, sinon il n'y aurait pas besoin d'écrire un code juridique.

Les deux autres cas cités mettent en opposition le Lévitique et l'Exode. Je n'ai plus tellement en tête la différence entre ces deux livres, mais il me semble qu'ils désignent deux temps distincts de l'histoire du peuple hébreu.

Venons-en à l'essentiel. Vous pointez les oppositions entre l'enseignement du Christ et la Torah. Et du coup, vous découvrez que l'Évangile, le "Nouveau" Testament, est porteur d'une loi "nouvelle", ou d'un commandement "nouveau" : "que vous vous aimiez les uns les autres". En effet, vous avez raison, le Nouveau Testament est réellement "nouveau" par rapport à l'ancien. Grande découverte que vous avez faite là.

Vous vous demandez pourquoi ? Oui, pourquoi faire une nouvelle Loi ? S'il n'y avait pas eu besoin d'une nouvelle Loi, il n'y avait pas besoin du Christ, et on aurait pu rester comme on était avant. J'ai bien l'impression que tout le Nouveau Testament explique en long et en large pourquoi il était nécessaire que le Christ vienne.

On peut rappeler ce détail : je crois me souvenir que c'est à propos de la répudiation. Le Christ dit à ce sujet : Moïse vous a prescrit cette loi à cause de la dureté de vos cœurs.

Un second détail peut mettre sur la voie : Dieu désapprouve la royauté, mais le peuple hébreu réclame la désignation d'un roi. Cela se passe à l'époque des Juges (dans Josué, je crois). Finalement, Dieu cède et désigne Saül.

Ces deux enseignements montre que certaines ordonnances divines sont arrachées à Dieu qui ne les approuve pas forcément, mais les concède, parce que le peuple n'est pas capable à ce moment de comprendre autre chose.

On peut en conclure que Dieu procède par pédagogie, et a préparé le peuple à recevoir le Christ, porteur d'une Loi véritable, selon le cœur de Dieu, dont l'ancienne loi n'était que la figure.

C'est un des aspects du problème, mais il y en a bien d'autres. Le sujet est assez riche. Difficile à résumer ici.

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Jonathan D
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Re: Peut-on, nous chrétiens, manger du porc?

Message non lu par Jonathan D » mer. 08 juil. 2020, 23:02

Bonjour,
C'est vrai, il est écrit dans l'ancien testament Lév 11 v 7 et Deutéronome 14v8 que le Peuple ne devait pas manger du porc.

Personnellement, je mange du porc mais je respecte ceux qui sont convaincu que manger du porc est impur.
Pourquoi je mange du porc parce que je pense qu'il n'est pas impur.

La Bible dit ce qui souille l'homme ce n'est pas ce qui rentre en l'homme mais ce qui en sort. (Matthieu 15 v11.
De plus, je vous invite Chrétiens ou Non à lire tout le chapitre 14 de la lettre aux Romains.
(Romains chapitre 14) où Paul répond à votre question.
Que Dieu vous bénisse!

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Invité
Barbarus
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Re: Peut-on, nous chrétiens, manger du porc?

Message non lu par Invité » sam. 18 juil. 2020, 19:52

Indépendamment de la pertinence des propos du Christ, comment peut-on, en utilisant notre raison et notre intelligence, s'interdire de manger du porc au motif que cet animal serait impur ? Cela n'a pas de sens.

Franchement, croire qu'on se rapproche de Dieu en s'abstenant d'en manger est selon moi une forme de superstition ou une croyance qui repose sur du vent.

Dieu aurait donc créé des animaux impurs... Très étonnant tout cela, vous en conviendrez.

Où et comment se défausser de ses propres impuretés sur un animal tout innocent... et fort délicieux.

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