J'ai terminé cette semaine une bande dessinée,
La rose la plus rouge s'épanouit de Liv Strömquist. Elle y parle des relations amoureuses, en vulgarisant notamment la pensée d'un philosophe sud-coréen, Byung-Chul Han, et celle de la sociologue Eva Illouz.
Quelques idées fortes :
- le sentiment amoureux se fait rare car nous sommes de plus en plus absorbés par notre propre moi (l'autre n'est pas reconnu dans son altérité),
- le choix est bien plus large qu'avant (moins de contraintes dues à la classe sociale, à la religion... et internet qui abolit certaines frontières) ; "on est désormais obligés de consacrer un temps fou à une seule activité : choisir". De plus on se comporte de plus en plus comme des consommateurs rationnels dans ce domaine comme dans les autres,
- "la sexualité est devenue l'un des marqueurs de statut les plus significatifs de la masculinité". La masculinité ne réside plus dans le fait d’exprimer ses sentiments, de formuler des promesses et de les tenir, mais dans celui de marquer son autonomie (en proposant par exemple de ne pas "définir" la relation ou de la laisser ouverte),
- l'auto-empowerment, en faisant de l'amour une performance, peut faire naitre un sentiment de culpabilité : si j'ai une vie amoureuse décevante, c'est forcément ma faute,
etc.
Je ne savais pas à quoi m'attendre en ouvrant cette BD que j'ai choisi uniquement à cause de sa couverture (paradoxalement, j'ai été déçue par les dessins) :
- [+] Texte masqué
J'ai trouvé cette lecture intéressante. J'ai donc
Pourquoi l'amour fait mal : l'expérience amoureuse dans la modernité d'Eva Illouz sur ma liseuse... histoire d'aller à la source !
Je suis aussi en train de chercher à acheter d'occasion
Mon journal de sage-femme de Lisbeth Burger, que Suliko vend super bien.
Dire que Dieu se détourne des méchants revient à dire que le soleil se cache des aveugles.
Philocalie des pères neptiques