boule a écrit : ↑mer. 09 oct. 2019, 11:39
Solene111 a écrit : ↑mar. 08 oct. 2019, 22:27
Je suis chretienne mais j'ai un peu de mal à recevoir cet argument.
Vous ne pouvez mettre le mal et son remède au même niveau.
Les apôtres sont tués pour avoir prêché "d'aimer son prochain comme soi même", ce qui implique de ne pas tuer son prochain puisque là ils s'agit de criminels et certainement pas de martyrs. Pour le deuxième exemple que vous donnez, des personnes en difficultés, affaiblies psychologiquement, ont besoin de l'aide d'un psy, mais les apôtres avaient un vie sociale équilibrée ; ayant vu Jésus Christ œuvrer et ayant reçu des dons du Christ ils ne pouvaient qu'être sûrs de leur espérance en Jésus Christ, donc objectivement ils ne pouvaient renier leur foi, sinon ils auraient été des menteurs. En somme mentir leur était impossible même pour sauver leur vie puisqu'ils avaient le Saint Esprit.
Fraternellement
Deux remarques.
1. Généralement, les chrétiens martyrisés entre l'époque des apôtres et l'époque de Constantin, l'ont été parce qu'ils n'ont pas participé aux cultes païens, et notamment ont refusé de sacrifier à l'empereur. L'empereur était divinisé de son vivant, et les Romains, en guise sans doute de preuve de fidélité (à un moment où les empereurs étaient renversés fréquemment par des complots), étaient tenus de rendre ce sacrifice qui consistait, je crois, à lancer des grains d'encens dans un brasier devant un temple, ou devant une statue de l'empereur. Il s'agissait de participer physiquement à un rituel public et civique. Les chrétiens, de plus en plus présents dans l'armée, mais aussi dans le système économique, en ne voulant pas participer à ce rituel purement politique, passaient de plus en plus pour des séditieux, d'où la sévérité de la répression contre eux. Il n'est nullement question, là dedans, d'amour du prochain, ou je ne sais quoi. Car si ce n'était que ça, je crois que les Romains en auraient ri de bon cœur sans y trouver à redire, comme les Athéniens en écoutant Paul prêcher.
2. Les auteurs d'attentats ont souvent été intégrés socialement, et plutôt équilibrés (je parle de ceux qui ont agi dans un cadre collectif, exemple type : le 11 septembre). On sait bien que l'association désocialisé/intégriste ne fonctionne pas.