Cher Carhaix,
je ne suis pas prêtre et donc n'ai aucune autorité pour dire à quiconque ce qu'il devrait faire dans sa situation particulière.
Néanmoins je ne veux pas me défiler. Chaque cas est particulier, mais prenons le plus connu, celui d'un divorcé qui se convertit après son divorce, alors qu'il s'est remarié, en supposant que cette personne ait été responsable de ce divorce.
La doctrine dit que le mariage est indissoluble et qu'il n'est pas permis de divorcer. Donc, cette personne a un péché sur la conscience, et il est conforme à la doctrine d'exiger d'elle une pénitence.
Mais toute pénitence ne consiste pas en une remise en état de la situation d'origine, sinon la plupart des péchés seraient impardonnables. On ne demande pas à l'assassin de ressusciter sa victime ni même à celui qui a brûlé une maison de la rebâtir.
En revanche, ce qui me paraît constant est que le pénitent doit désormais s'efforcer de vivre au mieux. Si vivre au mieux, das l'intérêt de son âme et de sa nouvelle famille, est de contribuer au mieux à la vie de son nouveau couple en s'efforçant de progresser vers la sainteté, il me semble tout à fait conforme à la doctrine chrétienne d'encourager cette personne à vivre vertueusement ce nouveau départ.