Bonjour. Je n'ai pas besoin d'un master en théologie pour comprendre ce que veut dire "moi l’éternel j'ai créé toutes ces choses" précédé de mots aux connotations négatives. Je me positionne meilleur théologien que personne ici, c'est votre droit de croire le contraire, mais rien ne semble l'indiquer. Je ne fais que citer ce que dit la bible. Et ça, n'importe quel individu lettré en est capable. je n'interprète pas les textes, je les lis tels qu'ils se présentent à moi. Il n'y a aucune conjecture car le mot adversité est lui aussi très clair dans sa définition:
L'internaute:
adversité , nom féminin
Sens 1 Sort contraire, malheur.
Synonymes : épreuve, sort, infortune, destin, détresse, avatar, misère, contrariété, malheur
CNRTL:
Littéraire
1. Gén. au sing. avec l'article déf. Sort contraire, circonstances malheureuses (deuil, revers de fortune, etc.) s'imposant comme une épreuve à subir ou à surmonter :
Larousse:
nom féminin
(latin ecclésiastique adversitas)
Définitions
Littéraire. État de celui qui éprouve des revers ; malheur, malchance : Rester courageux dans l'adversité.
A partir du moment où vous jugez pertinent de ne pas prendre compte tous les sens d'un mot, mais seulement ceux qui nourrissent votre biais de confirmation, je m'interroge. Ainsi vous avez raison quand vous dites que l'adversité peut être l'épreuve et l'effort, qui ne sont pas des mots négatifs en soi. Mais votre sophisme est mis en évidence à partir du moment où on regarde la définition du mot dans son ensemble, qui lui est sans équivoque intrinsèquement lié à tout ce qui se rapporte à la négativité. La définition du mot se suffit à elle même, mais on peut aussi jeter un coup d’œil aux synonymes pour en être certain:
http://www.synonymo.fr/synonyme/adversit%C3%A9
Mais ce n'est pas tout! Dans ce verset prospérité est opposé a adversité. Comme ont été opposé lumière et ténèbres dans ce même verset. L'énonciation est très claire, tout le monde l'a comprise. Mais pourtant le raisonnement que vous avancez en disant que l'adversité peut être l'épreuve et l'effort. On peut appliquer le même raisonnement à la "prospérité", ainsi en suivant ce raisonnement la prospérité peut ramener à la richesse l'opulence, qui sont des mots n'ayant pas une connotation fondamentalement moral non plus, en fait en raisonnant ainsi on peut tout dire, et son contraire. La sympathie peut ramener à l'attraction, à l'attrait, comme sa
définition l'indique d'ailleurs, du coup j'imagine que ce n'est pas un mot ramenant au "bien" moral. Mais poursuivons: la douleur, elle peut rappeler à la peine, c'est aussi dans sa
définition, donc la douleur n'est pas forcément "mauvaise" ou immorale en soi? etcetc. C'est un raisonnement fallacieux que je n'ai extrapolé d'aucune manière, sauf réfutation de votre part.
Pour finir, certains croyants, (pas vous en l'occurrence), mais d'autres intervenants de ce fil, comparent ouvertement la lumière et le ténèbres pour faire l'analogie du bien et du mal et de l'absence dont résulterait le mal, cet exemple est loin d'être anodin, d'ailleurs la
vidéo de propagande chrétienne mettant en scène un Einstein soi-disant croyant utilise aussi cet argument. Mais par contre quand un verset de la bible contredit de façon très explicite cette revendication en utilisant
exactement la même analogie, je serais celui qui a un opinion conjecturé? Surtout que juste après, au cas où c'était pas déjà assez clair, le verset enchaîne avec le mot "adversité" en disant que Dieu a créé toutes ces choses.
Et le fait que vous trouviez une affirmation contredisant ce verset, ce n'est pas vraiment à votre avantage, c'est même plutôt l'inverse. Moi à la base, je ne crois pas en ces choses, je suis non croyant. Donc en pointant du doigt des contradiction internes à
vos croyances, je ne vois pas vraiment ce que vous cherchez à accomplir, si ce n'est apporter vous même le discrédit à ce en quoi vous croyez. Comportement que j'avoue avoir du mal à comprendre.
En suite, fait assez surprenant, vous m'accusez de spéculer sur la présence d'innocents. Alors là je suis surpris, donc s'il n'y avait pas d'enfants, ni de bébés, Sodome et Gomorrh étaient des villes qui se peuplaient comment? C'est impossible qu'il n'y ait eu aucun enfant ni bébés dans ces villes au moment de leur destruction par le feu. D'un point de vue strictement démographique c'est littéralement impossible. A moins que les humains soient apparus adultes en un claquement de doigt, avouez que cette hypothèse n'est guère convaincante.
Pour ce qui est de l'épopée de Noé. C'est vous qui vous laissez aller à une interprétation que les plus mauvaises langues pourraient qualifier de "conjecture" en stipulant que l'épopée de Noé est uniquement destiné à montrer un contraste entre les justes qui sont sauvés et les injustes au milieu desquels ils sont sauvés. Dire que Dieu n'a supprimé l'humanité dans aucun de ces passages est factuellement faux en voici la preuve:
"Le déluge (Genèse 7.1-24):
Dieu fit disparaître tous les êtres qui étaient à la surface du sol, depuis l'homme jusqu'au bétail, aux reptiles et aux oiseaux: ils furent exterminés de la terre. Il ne resta que Noé et ceux qui étaient avec lui dans l'arche."
Encore une fois, je ne fais que citer sans apporter mon interprétation.
Quant à la vraisemblance de ce verset, je vous laisse la tâche assez ardue d'aller expliquer à ces chercheurs que c'est une invention uniquement destinée à montrer un contraste:
https://www.anguillesousroche.com/histo ... etonnante/
Et non ce n'est pas un homme de paille, il y a une multitude de croyants partout dans le monde qui pensent que l'arche de Noé a vraiment existé. Après, ce n'est peut être pas votre cas, mais comme à un jour dit quelqu'un de visiblement très renseigné sur le sujet: je vous prie, ne venez sur ce forum vous positionner meilleur "théologien" que les autres, par respect pour les gens qui croient à l'existence historique de l'arche de Noé.
ps: Il y a aussi ce verset qui remet en question pas mal de choses que j'ai pu entendre ici:
Genèse 6, 5-9
Le Seigneur vit que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre, et que toutes les pensées de son cœur se portaient uniquement vers le mal à longueur de journée.
Le Seigneur se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre ; il s’irrita en son cœur et il dit :
« Je vais effacer de la surface du sol les hommes que j’ai créés – et non seulement les hommes mais aussi les bestiaux, les bestioles et les oiseaux du ciel – car je me repens de les avoir faits. »
Je pense que le titre de mon topic prend tout son sens avec ce genre de verset...
ps:2 J'ai le sentiment que vous allez m'accuser de venir ici juste pour me moquer de vous, avant de vous prêter à de telles affirmations, j'ai un service à vous demander: citez à quel moment je me montre irrespectueux à votre encontre. S'il vous plait, j'essaye vraiment de rester factuel, j'aimerai vraiment éviter que cette discussion prenne une tournure personnelle, donc informez-moi de mes écarts de comportement que je ferai de mon mieux pour corriger par la suite. Merci de votre bienveillance.
Rebonjour!
- En lançant cet avion, je sais que vous allez finir sur le balcon du voisin
C'est ça qui me pose problème dans l'exemple. Pour moi le manquement à ce contrôle du vent est une erreur de la part de Dieu et là on en revient au libre arbitre, parce que s'il contrôle le vent on est plus libre en fait. La petite subtilité que je me permets d'ajouter à votre exemple, c'est que Dieu a créé le balcon du voisin (le mal). C'est là que se situe de point de battement du débat, il me semble.
Aucun chrétien n'a la prétention de comprendre Dieu, dont l'infinité est là pour le coup par définition incompréhensible pour nous humains dont le raisonnement est fini, limité, imparfait et linéaire. Nous acceptons humblement ce fait.
Malheureusement je n'en serais pas si sûr à votre place.
Pour le reste, ça dépend des prétentions que vous prêtez aux scientifiques. La science est un outil dont l'homme se sert pour comprendre son environnement, c'est tout, il n'y a pas d'idéologie derrière ou d'institution. La science base sa démarche sur ce qui fonctionne. Si je vous dis toutes ces choses c'est parce que j'ai l'impression que vous antagonisez la science. La problématique que vous soulevez quand vous parlez d'anarchie n'est pas celle de la liberté, mais de la moralité au travers de la liberté. Ce qui est assez paradoxal, c'est que l'anarchie est une utopie à la base, mais passons. En fait, j'arrive pas à voir où vous voulez en venir pour être 100% honnête avec vous. Même en relisant votre texte. le déterminisme de l’univers c'est une chose, le déterminisme au travers de nos comportements, s'en est une autre, hautement moins consensuelle si vous voulez mon avis, parce qu'il faut distinguer le concept de destiné de celui de hasard. Alors que les deux peuvent se complémentariser: la conséquence du hasard peut s’interpréter comme une destinée.