Oui, mais pour Jésus, nous sommes tous des proches, des frères et soeurs de Jésus, si toutefois nous suivons ses commandements ... Nous faisons donc tous parties de la famille de Jésus. Et si le jugement principal était d'accepter la Vierge Marie pour mère et ainsi faire partie des fils et filles de Marie ? Sachant qu'une famille sainte se soucie de chacun des membres de sa famille, sans acception, et veut le bien de chacun d'entre eux. Si nous réagissions en tant que famille sainte partout dans le monde, n'est-ce pas le royaume des Cieux sur terre ?Invité a écrit : ↑jeu. 11 oct. 2018, 0:16Les “proches” veut dire la famille ou la parenté.
La famille de Jésus à Nazareth
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Re: La famille de Jésus à Nazareth
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Re: La famille de Jésus à Nazareth
Nous sommes des frères et des sœurs de Jésus à la condition que nous obéissions à ses commandements, cher antoine75.
On n’est pas automatiquement un frère ou une sœur de Jésus.
Ceux qui ne font pas la volonté de DIEU LE PÈRE ne sont pas des frères et sœurs de Jésus.CEC 2233 " Quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère et ma sœur, et ma mère " (Mt 12, 49).
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Re: La famille de Jésus à Nazareth
Il faut citer le reste du commentaire de ce docteur de l’Église, cher matens.matens :Sa patrie c'est Nazareth, sa maison c'est la synagogue, sa famille c'est peuple juif.Saint Jean Chrysostome
Evêque de Constantinople, Docteur de l'Eglise (✝ 407)
L'Évangéliste appelle ici Nazareth sa patrie;
Jésus n’a pas fait beaucoup de miracles à Nazareth, car sa ville d’origine et sa parenté ne l’acceptaient pas.S. Jean Chrysostome : (hom. 49.)
L’Évangéliste appelle ici Nazareth sa patrie; il n’y fit pas beaucoup de miracles, […]
Néanmoins, une telle opposition n’existait pas à seulement une cinquantaine de kilomètres de Nazareth à Capharnaüm.Mc 6, 5 Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains.
S. Jean Chrysostome : (hom. 49.)
[…] ainsi qu’il le dit plus bas, mais il les multiplia dans Capharnaüm, où il développa en même temps sa doctrine qui ne devait pas moins les frapper d’admiration que ses miracles.
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Re: La famille de Jésus à Nazareth
Sa patrie c’est Nazareth, bien sûr! Vous avez raison, cher matens.matens a écrit : ↑jeu. 11 oct. 2018, 19:52matens :la synagogue est dans son lieu d’origine :Invité a écrit : ↑jeu. 11 oct. 2018, 16:50Invité :
C’est dans la synagogue de son lieu d’origine (Nazareth) où Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. »
Sa patrie c'est Nazareth, sa maison c'est la synagogue, sa famille c'est peuple juif.Saint Jean Chrysostome
Evêque de Constantinople, Docteur de l'Eglise (✝ 407)
L'Évangéliste appelle ici Nazareth sa patrie;
Néanmoins, sa famille n’est pas le peuple juif dans ce contexte.
Le Seigneur se voit méprisé à cause de sa famille par ses proches.S. Hilaire : Le Seigneur se voit donc méprisé à cause de ses parents, et quoique la sagesse de son enseignement et l’éclat de ses miracles dussent exciter leur admiration, ils ne peuvent croire que c’est Dieu qui agit ici dans l’homme, parce qu’ils cherchent à l’outrager en lui rappelant le métier de son père.
La réponse de Jésus :Mc 6, 2 De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient : « D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ?
Mc 6, 3 N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet.
Jésus se voit rejeté par ses proches, sa famille, sa parenté.Mc 6, 4 Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. »
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Re: La famille de Jésus à Nazareth
C'est l'homélie de Saint Jean Chrysostome sur le passage.Invité a écrit : ↑dim. 14 oct. 2018, 1:09Sa patrie c’est Nazareth, bien sûr! Vous avez raison, cher matens.
Ce n'est pas ce que dit Saint Jean Chrysostome sur le passage :Néanmoins, sa famille n’est pas le peuple juif dans ce contexte.
Saint Jean Chrysostome
Evêque de Constantinople, Docteur de l'Eglise (✝ 407)
Considérez, mes frères, la modestie du Fils de Dieu: il ne les méprise point, il ne les traite point avec aigreur, mais il leur dit avec une douceur extrême: «Un prophète n’est sans honneur que dans son pays;» et il ne s’arrête pas là, mais il ajoute «et dans sa maison,» pour marquer, je crois, ses propres frères.
Le peuple juif ce sont les frères de Jésus (sa famille religieuse) même dans ce contexte pour Saint Jean Chrysostome.
idem ici :
idem ici :Saint Augustin
Evêque d'Hippone, Docteur de l'Eglise (✝ 430)
Il n'est pas étonnant qu'on ait appelé frères du Seigneur tous ses parents du côté maternel, puisque les Juifs, qui pensaient que Joseph était son père, appellent également ses frères tous ceux qui étaient parents de Joseph.
Il n'est pas utile de les citer tous, vous aurez compris qu'ils disent la même chose que Saint Bède le Vénérable c'est à dire que le peuple juif est la famille de Jésus.Saint Rémi
Evêque de Reims (✝ 530)
Il se donne le nom de prophète et c'est le nom que Moïse lui avait donné, lorsqu'il disait: «Dieu vous suscitera un prophète du milieu de vos frères». ( Dt 18 ) Remarquons ici que ce n'est pas seulement Jésus-Christ, le chef de tous les prophètes, mais encore Jérémie et Daniel, et les autres prophètes qui ont reçu plus d'honneur et de gloire parmi les étrangers qu'au milieu de leurs concitoyens.
Saint Bède le Vénérable
Moine, Docteur de l'Eglise (✝ 735)
Dans le sens mystique, Jésus est l'objet du mépris dans sa famille et dans son pays, c'est-à-dire au milieu du peuple juif.
Pour S. Hilaire il n'y a pas de contradiction avec les autres pères de l’Église, puisque ceux qui méprisent Jésus ce sont "les concitoyens" dans la synagogue selon les pères.S. Hilaire : Le Seigneur se voit donc méprisé à cause de ses parents, et quoique la sagesse de son enseignement et l’éclat de ses miracles dussent exciter leur admiration, ils ne peuvent croire que c’est Dieu qui agit ici dans l’homme, parce qu’ils cherchent à l’outrager en lui rappelant le métier de son père.
vous dites : Le Seigneur se voit méprisé à cause de sa famille par ses proches.
Vous avez aussi :
Pour terminer puisque je ne vois pas ce que j'y gagnerais à passer du temps à contredire les pères de l’Église, pour moi cela coule de source que Jésus compare Nazareth à sa patrie, la synagogue à sa maison et ses concitoyens à sa famille.Jean 1-11
Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point reçue.
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Re: La famille de Jésus à Nazareth
Merci, cher matens.
On est donc d’accord que le terme “patrie” se limite ici à une ville particulière parmi toutes les villes d’Israël, n’est-ce pas ?
Dans cette ville particulière (Nazareth), Jésus n’a pas fait beaucoup de miracles à cause du manque de foi des Nazaréens.
“ Et il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là “, à cet endroit spécifique, c’est-à-dire à Nazareth.Mt 13, 58 Et il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là, à cause de leur manque de foi
Mais, il a fait beaucoup de miracles ailleurs en Israël, n’est-ce pas ?Jn 20, 30 Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre.
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Re: La famille de Jésus à Nazareth
Pourquoi est-il important pour vous que "proche/parenté" soit pris au sens littéral? Saint Jean Chrysostome notamment n'interprète pas ce verset dans les sens littéral, qu'est-ce qui vous gêne sur ce terme?
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Re: La famille de Jésus à Nazareth
Mc 6, 5 : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. »matens a écrit : ↑dim. 14 oct. 2018, 23:55matens :
Pourquoi est-il important pour vous que "proche/parenté" soit pris au sens littéral?
Jésus a réagi de cette manière à un événement réel dans une situation historique dans son lieu d’origine, cher matens.
L’Église affirme l’historicité de cet événement historique.CEC 126 L’Église tient fermement que les quatre Évangiles, " dont elle affirme sans hésiter l’historicité, transmettent fidèlement ce que Jésus le Fils de Dieu, durant sa vie parmi les hommes, a réellement fait et enseigné pour leur salut éternel, jusqu’au jour où il fut enlevé au ciel ".
Le verset cité transmet donc fidèlement la réaction de Jésus dans cette situation spécifique.
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Re: La famille de Jésus à Nazareth
Oui. Et le sens doit être compris par nous les chrétiens. Ici Saint Jean Chrysostome nous donne le sens qui n'est pas littéral. Jésus a bien dit :Invité a écrit : ↑lun. 15 oct. 2018, 15:26Mc 6, 5 : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. »
Jésus a réagi de cette manière à un événement réel dans une situation historique dans son lieu d’origine, cher matens.
L’Église affirme l’historicité de cet événement historique.
Le verset cité transmet donc fidèlement la réaction de Jésus dans cette situation spécifique.
Si c'est tout, j'espère vous avoir aidé à "comprendre et à voir" avec le secours des pères de l’Église.Et pour eux s'accomplit cette prophétie d'Ésaïe : Vous entendrez bien, et vous ne comprendrez point. Vous regarderez bien, et vous ne verrez...
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Re: La famille de Jésus à Nazareth
“ Saint Jean Chrysostome nous donne le sens qui n'est pas littéral”matens a écrit : ↑lun. 15 oct. 2018, 16:43matens :Oui. Et le sens doit être compris par nous les chrétiens. Ici Saint Jean Chrysostome nous donne le sens qui n'est pas littéral.Invité a écrit : ↑lun. 15 oct. 2018, 15:26Invité :
Mc 6, 5 : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. »
Le verset cité transmet donc fidèlement la réaction de Jésus dans cette situation spécifique.
Est-ce que vous en êtes sûr, cher matens ?
Nous sommes d’accord que Jésus compare Nazareth à sa patrie.matens :
pour moi cela coule de source que Jésus compare Nazareth à sa patrie, la synagogue à sa maison et ses concitoyens à sa famille.
Pour vous, Jésus compare “ la synagogue à sa maison “. Saint Jean Chrysostome n’est pas d’accord avec vous.Saint Jean Chrysostome :
Je crois que ce «pays» dont l’évangile parle, est Nazareth
Saint Jean Chrysostome fait allusion à ce passage :
Le docteur de l’Église nous dit ceci :Mt 13, 55 N’est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie, et ses frères : Jacques, Joseph, Simon et Jude ?
Saint Jean Chrysostome croit que “ sa maison “ fait référence aux frères mentionnés au verset précédent.Saint Jean Chrysostome :
«Un prophète n’est sans honneur que dans son pays [Mt 13, 57];» et il ne s’arrête pas là, mais il ajoute «et dans sa maison,» pour marquer, je crois, ses propres frères.
Saint Jean Chrysostome croit donc que “ sa maison “ fait référence à “ Jacques, Joseph, Simon et Jude “.
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Re: La famille de Jésus à Nazareth
Jésus n'a pas de frère pour Saint Jean Chrysostome donc il parle de la famille religieuse de Jésus quand il dit :Invité a écrit : ↑lun. 15 oct. 2018, 20:28Saint Jean Chrysostome croit donc que “ sa maison “ fait référence à “ Jacques, Joseph, Simon et Jude “.
Oui, le verset n'est pas à prendre au sens littéral, aucun des pères que je vous ai cité ne l'a fait. Les pères parlent de la famille (religieuse), de concitoyens de Jésus.«Un prophète n’est sans honneur que dans son pays [Mt 13, 57];» et il ne s’arrête pas là, mais il ajoute «et dans sa maison,» pour marquer, je crois, ses propres frères.
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Re: La famille de Jésus à Nazareth
Saint Jean Chrysostome croit que Jésus “ ajoute «et dans sa maison,» pour marquer, […] ses propres frères », c’est-à-dire Jacques, Joseph, Simon et Jude.matens a écrit : ↑lun. 15 oct. 2018, 21:07matens :Jésus n'a pas de frère pour Saint Jean Chrysostome donc il parle de la famille religieuse de Jésus quand il dit :Invité a écrit : ↑lun. 15 oct. 2018, 20:28Invité:
Saint Jean Chrysostome croit donc que “ sa maison “ fait référence à “ Jacques, Joseph, Simon et Jude “.
«Un prophète n’est sans honneur que dans son pays [Mt 13, 57];» et il ne s’arrête pas là, mais il ajoute «et dans sa maison,» pour marquer, je crois, ses propres frères.
Les frères spirituels sont ceux qui croient en Jésus. Ils ne le rejettent pas.
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