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par Jesper Andieu » lun. 17 sept. 2018, 12:50
Oh ça va même bien plus loin que ça, puisqu'il commande à ses disciples "Ressuscitez les morts." Matthieu 10:8
Perso j'ai cheminé avec toutes sortes de communautés, pas seulement catholiques, et les récits de résurrection n'y étaient pas si rares. Ainsi un pasteur pentecôtiste qui témoignait à la radio au Canada, Ray Brooks, a reçu un coup de fil d'un auditeur qui lui a dit: "Mr Brooks vous êtes un menteur: vous n'avez jamais ressuscité de mort" A quoi Ray Brooks a répondu: "Vous avez raison, sauf une fois." Lors d'un culte le pasteur était tombé raide mort suite à une crise cardiaque. Ray S'est approché et a ordonné au nom de Jésus que l'âme revienne dans le corps, ce qui s'est produit.
Personnellement je trouve bien plus miraculeux d'aimer ses ennemis que de ressusciter. Après tout il y a treize milliards d'années il n'y avait ni corps, ni ancêtres, ni matière, ni vie, ni temps, ni espace. Juste un "point" de densité infiniment chaud petit et dense. Et bien croyez-le ou non, mais de cela sont sortis des Mozart, des Einstein, des Léonard de Vinci et des Goethe. Ce qui nous donne le premier exemple de vie après la mort.
Depuis 16 ans nous savons qu'un arrêt cardiaque de 15 secondes suffit pour en déduire un état de mort clinique. Cependant grâce à nos technologies, il nous est possible de "ressusciter" des gens plongés dans cette mort clinique depuis bien plus longtemps que quinze secondes. Donc c'est possible.
La dernière question à se poser c'est le rôle du corps dans la mort. Si le corps est le tout de l'être, une fois le corps mort, c'est le tout de l'être qui est mort. Mais si comme les théologiens le disent: l'homme est corps, âme et esprit, les choses changent. Le corps dans ce cas PARTICIPE de la vie de l'âme et de l'esprit. Chronologiquement parlant il serait plus logique de dire: l'homme est esprit, puis âme, puis corps, dans une perspective descendante. Du coup la force animatrice première serait située dans l'esprit, qui alimenterait l'âme lui fournissant la conscience, qui à son tour alimenterait le corps. Tant que la force animatrice première, l'esprit, ne se dissout pas dans le néant (qui n'existe nulle part dans l'univers dans lequel même le vide - quantique - conserve un potentiel et une énergie), l'insufflation de la vie est possible.
L'Écriture dit: "Dieu est esprit", dieu est à l'amont des phénomènes psychiques et animiques, et dieu, et bien il fait ce qu'il veut.
Durant le temps qui a succédé à la Crucifixion il est écrit que de nombreux "corps de saints" ont été aperçus dans Jérusalem. Il n'est pas écrit "fantômes", mais bien "CORPS DE SAINTS." ce qui complexifie les choses si on les regarde avec une lorgnette matérialiste - déjà la résurrection du Christ pose un doute, alors en plus des "corps de saints".. Par contre, sur le plan théologique
l'idée que Celui qui a "prêché aux esprits en prison" ait eu un impact aussi sensible dans le domaine de l'invisible au point que même des morts ont témoigné de sa puissance, quelque part, c'est on ne peut plus logique.
Jésus lui-même aurait été à l'origine de résurrections: la jeune fille, le fils de la veuve, Lazare...On me dira que lui était là, mais que Lui une fois mort ne pouvait pas se ressusciter lui-même. Et certes. Mais par contre cela milite en faveur d'une approche trinitaire. Jésus ressuscitait les gens, ok, mais qui a ressuscité Jésus ?
J'ajoute qu'en ce qui concerne les sectes telles que celles de David Koresh ou Moon, ces gens là partent d'un donné qui les précède, ils déforment en quelque sorte ce qui les précédait mais ne partent pas de rien. Quant aux FRUITS de leurs extrapolations, on ne peut pas dire qu'ils soient les signes d'une sainteté extraordinaire. Les premiers chrétiens quant à eux ne volaient les biens de personne, au contraire, ils les vendaient et donnaient le fruit de la vente aux pauvres. Ils étaient anti-politiques, et non pas apolitiques. Objecteurs de conscience dans une société qui pouvait le leur faire payer très cher. Ils promouvaient la chasteté (pas perpétuelle) disant qu'un Évêque devait n'être le mari que d'une seule femme et combattaient donc la polygamie et ainsi de suite...Ils critiquaient les religieux, ils critiquaient les puissants, ils critiquaient l'argent, ils critiquaient la richesse et le tout dans un climat de persécution. Malgré cela en un peu plus d'une génération ils ont converti tout le pourtour de la Méditerranée, sans nos moyens de communication, ce qui laisse entrevoir la puissance de leur source d'inspiration.
Je dis cela pour vous, étant un converti qui est venu à Dieu suite des expériences datables et tangibles, je n'ai personnellement plus aucun besoin d'une "preuve".
« Je ne me reconnais, en pensée, aucun maître en dehors de Dieu »
Lucien Jerphagnon