Les animaux ont-ils été créés herbivores ?

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Re: Quand les lions mangent de l'herbe .

Message non lu par Epsilon » jeu. 12 août 2010, 18:55

C’est que tout simplement il n’y a rien à comprendre ;)

Mais laissons jpm s’expliquer car après tout c’est lui qui a sortie tout ce jargon.

Pour ce qui me concerne …

Le fait de joindre à « hiéroglyphique » le mot « caché » … n’est-il pas un moyen de dire qu’il n’y a rien a en tirer puisqu’in fine c’est « caché » … donc sujet à une « initiation » pour en découvrir le sens exact … c’est de la Kabbale, voire des auteurs comme Hani pour qui les lettres Hébraïques sont originairement des hiéroglyphes … certainement pour mieux en faire ressortir le caractère ésotérique/secret puisqu’il ajoute que c’est pour signifier des réalités principielles ou cosmiques … c’est une monstruosité crasse !!!

Maintenant David via Genèse et le fait de faire mention de Saussure qui : « définit la langue comme "un système de signes exprimant des idées et par là, comparable à l'écriture, à l'alphabet des sourds-muets, [...]etc. Elle est seulement le plus important de ces systèmes » … ceci rejoint’il les « hiéroglyphes » et autre « trompette » !!!


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Re: Quand les lions mangent de l'herbe .

Message non lu par jpm » jeu. 12 août 2010, 19:18

philémon.siclone a écrit :
Epsilon a écrit :Bon c'est simple ;)

Concernant les ""hiéroglyphique" ou caché" ... comme c'est "caché" tout le monde a sa petite idée.

L'autre c'est Joubal/Youbal en Gn (4,21) ... dure dure ... ce nom évoque l'hébreu "yôbêl" (trompette) !!!


Epsilon
Je ne comprends toujours pas, désolé.
Sur le terme caché, en effet tout un chacun peut avoir en effet sa petite idée, sur le terme hiéroglyphique cela devient un plus difficile. Héraclite emploie le terme caché, car déjà à son époque les philosophes grecs se partageaient entre ceux qui ne voyaient dans par ex. la lettre Aleph, qu'une lettre sans sens particulier et ceux qui continuaient (puisque l'alphabet grec ancien était hérité des phéniciens, des qualités particulières à cette lettre:

"Le dialogue de Platon :
Socrate y combat deux thèses opposées sur la vérité du langage, celle d'Hermogène, qui soutient que les noms sont justes en fonction d'une convention et celle de Cratyle, qui soutient que les noms sont justes par nature. Derrière ces deux thèses se cachent deux quêtes du sens. Il y a en filigrane de la pensée d'Hermogène la thèse protagoréenne de "l'homme mesure de toute chose". Appliquée au langage, cette thèse affirme que c'est l'homme qui donne un sens à toute chose. La vérité du monde appartient dès lors au monde social humain. A l'inverse, Cratyle, en affirmant la justesse naturelle des noms, propose une nature qui a un sens, mais qui échappe aux hommes : tout est dans un flux perpétuel, un héraclitéisme poussé à l'absurde. Pour récuser ces deux visions du monde, Socrate va faire exploser l'adéquation jusque-là idyllique entre mot et nom.
Contre Hermogène, Socrate établit que les mots sont des instruments qui servent à nommer la réalité. Ils ont donc un lien avec elle : les choses ont une existence qui ne dépend pas de nous et donc les actes qui s'y rapportent ne dépendent pas non plus de nous (386e). Or, parler est un acte et nommer une partie de cet acte qui se rapporte aux choses. Nommer correspond donc à la propriété des choses de pouvoir nommer ou être nommées (387d). Le nom est cet instrument qui permet de nommer (388 b, c). C'est le législateur qui établit les noms et compose, à partir de syllabes, le nom qui correspond à une chose. Le dialecticien, qui se sert de noms pour interroger et répondre pourra juger de l'ouvrage (390d). Cette justesse du nom est retrouvée grâce à l'étymologie (393c et suivant), qui retrouve dans les noms le logos. Par exemple, les barbares admirant les astres du ciel toujours en train de courir (thein) appelèrent les dieux theos. De mots en mots, l'étymologicien remonte aux "noms primitifs" (421). Ces noms, par les lettres et les syllabes, imitent la nature d'un objet pour la nommer (423e). Par exemple, le ρ (rhô) qui suggère l'expression du mouvement (426a), le δ (delta)ou le τ (tau) pour l'enchaînement ou l'arrêt (427b), etc.
Cratyle approuve les propos de Socrate, mais refuse de considérer que des noms puissent être mal établis : si des noms sont mal établis, ils ne sont plus que des éclats de voix (430a). Socrate corrige alors son paradigme. Les mots sont plus que des instruments qui servent à nommer la réalité: ils sont comme des images qui renvoient à la réalité (430a). D'où des erreurs d'attribution possibles. En effet, une image n'imite jamais parfaitement une chose (sinon ce n'est plus une image, mais une copie, qui devient indépendante de son original). De même pour les noms, si le nom de Cratyle imitait parfaitement Cratyle, il n'y aurait plus un mais deux Cratyle. Comme une icône, le nom doit conserver son statut d'image: il possède donc des imperfections nécessaires pour ne pas redoubler les choses d'une autre réalité faites de mots (mythe des deux Cratyle). Le nom ne doit pas être exactement la chose, mais simplement désigner les caractéristiques d'une chose(433c) ou la chose en soi.
Devant Cratyle, qui peine à l'admettre, Socrate montre dans les noms la part de convention qu'il y a: l'usage parfois se substitue à la ressemblance pour désigner une chose. Alors que rhô exprime la dureté et sigma et lambda la douceur, les Athéniens disent sklêrotês et les gens d'Érétrie sklêrotêrpour dire "dureté" (431c-435c).
Comment connaître dès lors les choses à partir des noms comme le prétend Cratyle ? Le premier qui a établi les noms avait-il une idée juste des choses ? Mais comment expliquer que les noms suggèrent avec équivocité tantôt le repos tantôt le mouvement ? Comment pouvait-il connaître les choses, alors que leur nom n'existait pas encore si c'est leur nom qui les faisait connaître ? (435d-439b) ? Cratyle répond en invoquant les dieux comme fondement des noms. Socrate refuse cela et demande d'aller aux choses directement, sans les noms pour les connaître (438e) : les noms n'ont ni un sens naturel ni un sens conventionnel et pourtant, ils sont traversés par une exigence de sens. Ce n'est donc pas sur le mot, mais sur le sens que doit porter la recherche. On passe ainsi du Cratyle au Théétète."

L'écrivain supposé du sepher Beraeshith, Livre du Prinicpe, utilse le sens caché ou hiéroglyphique pour décrire au troisième degré les connaissances pré-scientifiques de son époque. Ce mode écriture n'enlève rien aux autres sens.


"L''autre c'est Joubal/Youbal en Gn (4,21) ... dure dure ... ce nom évoque l'hébreu "yôbêl" (trompette) !!"
St-Jérôme a fait un maître de chant sur la guitare et sur l'orgue, un joueur de psaltérion et de guitare pour les hellénistes.
c'est un peu long....voir mon site :
Page d'accueil/ mises à jour/Harpe, Sambuca, bn.T, définitions des sciences et arts dans la Genese, Le psautier de paris (Le roi David

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Re: Quand les lions mangent de l'herbe .

Message non lu par philémon.siclone » jeu. 12 août 2010, 19:38

pas très clair, tout ça...

Je vous ai cité les sens de l'Ecriture tels qu'ils sont connus dans l'exégèse chrétienne.

Après, effectivement lorsqu'on étudie l'Hébreux et le Talmud, on est confronté à la science que vous évoquez, qui est assez proche de la Kabbale et de l'ésotérisme. Mais je ne sais pas si on peut en faire quelque chose dans l'exégèse chrétienne.
Anima nostra sicut passer erepta est de laqueo venantium
Laqueus contritus est, et nos liberati sumus

Notre âme s'est échappée comme un passerau du filet de l'oiseleur,
Le filet s'est rompu, et nous avons été délivrés.
Ps. 123

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Re: Quand les lions mangent de l'herbe .

Message non lu par Bip1 » jeu. 19 août 2010, 18:42

Déjà 4 pages ...! :roule:
Le lion ( voir titre du fil ) s'est échappé ... Il est très loin à présent ! David a pris sa place ...
J'ai bien peur que l'auteur n'ait perdu son temps en écrivant ce chapitre .
Et pourtant , attaqué maintes fois et maintes fois défendu , le texte de la Genèse a traversé trois millénaires sans rien perdre de sa force . C'est donc qu'il n'est pas un simple ramassis de banalités . Je remarque que personne n'a rebondi sur le rapprochement des graines et des lois . C'était peut-être une mauvaise idée .
Si je résume ce que j'ai lu , les lions mangeaient de l'herbe ou bien peut-être pas !
Paradoxalement , j'ai lu avec intérêt tous les messages et je salue la conviction de leurs auteurs .( et leur érudition )
Un merci fraternel .
P.S. J'ai d'autres questions en réserve :)

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Re: Quand les lions mangent de l'herbe .

Message non lu par Epsilon » jeu. 19 août 2010, 19:08

Cher Bip1

Au lieu de votre : "les lions mangeaient de l'herbe ou bien peut-être pas !" ... j'aurais dit: les lions mangeaient ce que sa nature, en tant que carnivore, lui commandait de manger et peut-être de l'herbe ... pour la digestion :cool:


Cordialement, Epsilon

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Re: Quand les lions mangent de l'herbe .

Message non lu par jpm » jeu. 19 août 2010, 19:21

Bip1 a écrit :Déjà 4 pages ...! :roule:
Le lion ( voir titre du fil ) s'est échappé ... Il est très loin à présent ! David a pris sa place ...
J'ai bien peur que l'auteur n'ait perdu son temps en écrivant ce chapitre .
Et pourtant , attaqué maintes fois et maintes fois défendu , le texte de la Genèse a traversé trois millénaires sans rien perdre de sa force . C'est donc qu'il n'est pas un simple ramassis de banalités . Je remarque que personne n'a rebondi sur le rapprochement des graines et des lois . C'était peut-être une mauvaise idée .
Si je résume ce que j'ai lu , les lions mangeaient de l'herbe ou bien peut-être pas !
Paradoxalement , j'ai lu avec intérêt tous les messages et je salue la conviction de leurs auteurs .( et leur érudition )
Un merci fraternel .
P.S. J'ai d'autres questions en réserve :)
Fallait-il aussi faire un rapprochement entre le lion, ou Signe du lion :en Egypte, signalant la crue maximum du Nil, et de là, la promesse d'une fertilité abondante (de l'herbe)? et puisque que le lion est un signe d'eau, les coupes à liquides à gueules de lion gallo-romaines?.

ps: l'exemple de David était là pour montrer, que seule la grammaire et la syntaxe permettait de définir des termes contenues dans la Genèse.
Dernière modification par jpm le jeu. 19 août 2010, 19:31, modifié 1 fois.

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Re: Quand les lions mangent de l'herbe .

Message non lu par jpm » ven. 20 août 2010, 10:21

Epsilon a écrit :
jpm a écrit :Fallait-il aussi faire un rapprochement entre le lion, ou Signe du lion :en Egypte, signalant la crue maximum du Nil
Effectivement mais il me semble que c'était à l'époque gréco-romaine ... mais bon comme pour moi la Genèse a été finalisée à une époque tardive l'analogie (bien que je ne partage la "conclusion") est possible.


Epsilon
Exact pour la représentation du lion pour le zodiaque , mais....il s'agit là de la fonction , celle de séparation entre la montée et la descente des eaux du Nil. Le signe du lion, représenté à Denderah, remplace le signe du couteau (tablette démotique du tombeau Ramsès 6 (-1114, -1136) ; Brugsch: nouvelles recherches sur la division de l'année chez les anciens égyptiens, Berlin, 1856).
Toujours, concernant le lion et sa fonction, on a retrouvé des têtes de lion formant verrou (extrémité d'un chevron) dans des temples en Egypte. Cette idée a été conservée en France: architecture religieuse du Moyen-Âge.
En fait, le concept est plus complexe qu'il ne paraît.

ps: je situe l'écriture du Sepher Beraeshith ou Genèse, vers -1250. .... mais il faudrait argumenter...

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Re: Quand les lions mangent de l'herbe .

Message non lu par Epsilon » ven. 20 août 2010, 15:10

Cher jmp

J’aurais tendance à dire l’inverse :

A savoir que dans Égypte antique le lion était parfois représenté par un couteau et qu’il y avait bien une constellation du Lion … mais des problèmes « homonymies » ont nécessité des changements de noms (il y avait comme constellation la « tête du lion » et la « queue du lion ») … par la suite la constellation du lion chez les grecs gardait sa représentation chez les Égyptiens mais été désigné sous le nom de constellation du couteau.

Par contre l’utilisation du « signe du lion » comme mesure de la crue du Nil est bien de l’époque gréco-romaine.

Mais bon : je laisse votre lion « brouter » en paix ;)

Car nous divergeons franchement trop sensiblement … pour moi la Genèse (du moins la grande partie de l’écrit et sa finalisation) est datée de vers 270 av JC … nous « divergeons » d'environ un millénaire !!!


Cordialement, Epsilon

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Re: Quand les lions mangent de l'herbe .

Message non lu par jpm » ven. 20 août 2010, 16:19

Le lion est inconnu sous la latitude de la Grèce, néanmoins il est représenté dans le zodiaque grec ! L'aryballe du British Muséum représente des lions pour le solstice d'été, ainsi que l'ayballe d''Erétrie et encore, celui, corinthien de Boston, sans qu'il soit mentionné le couteau, à moins que....vous saurez dire où ma documentation pêche par omission....

ps. nous divergeons beaucoup, mais parlez-vous de la Genèse?. Si tel est le cas: Esdras semble, déjà, l'avoir remise à " l'honneur" au 5 ème siècle avant notre ère lors de la la première mashore. Faut-il aborder le thème présentement ?




Cordialement, Epsilon[/quote]

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Re: Comment considérer la Génèse ?

Message non lu par Trinité » jeu. 20 avr. 2017, 15:24

Bonjour Xavi!

Vous dites:

Pour la nourriture des animaux, il est utile de rappeler que la parole de Dieu est donnée après que l’homme ait été institué maître de la création. Il me semble qu’il n’y a pas de difficulté à considérer que beaucoup d’animaux (comme la plupart des humains le sont aujourd’hui sans faute) sont par nature carnivores.

Bien sur Xavi !
Mais encore une fois,ce qui me dérange ,c'est la chronologie des évènements!
- Avant la parole de Dieu (création de l'homme dans l'Eden) : les animaux sont carnivores .
- Eden et création de l'homme : les animaux sont ...disons végétariens.
- Chute de l'homme péché originel : les animaux redeviennent carnivores.

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Re: Comment considérer la Génèse ?

Message non lu par Xavi » jeu. 20 avr. 2017, 18:06

Cher Trebla,

Vous écrivez :
TREBLA a écrit :
jeu. 20 avr. 2017, 15:42
Selon cette base biblique, tous les animaux étaient végétariens au commencement.
Genèse 1, 30 A toutes les bêtes sauvages, à tous les oiseaux du ciel, à tout ce qui rampe sur la terre et qui est
animé de vie, je donne pour nourriture toute la verdure des plantes" et il en fut ainsi.
Selon cette base biblique, « il en fut ainsi ».

Selon cette base biblique, les créatures ne se nourrissaient pas avec d’autres créatures. Au commencement, elles étaient toutes végétariennes. Elles ne se nourrissaient pas avec d'autres créatures.
Je ne suis pas d’accord avec votre raisonnement, ni avec vos affirmations.

La parole de Dieu sur la nourriture, donnée après la création de l'homme, ne change pas le passé mais concerne le monde confié à l’homme.

Je pense qu’il n’y a pas une créature supérieure à l’autre, avant la création de l’homme à l’image de Dieu.

Pour répondre à Trinité, il me semble sans intérêt de savoir si, durant le temps où l’homme terrestre a été mis en même temps dans l’Eden spirituel, les animaux étaient ou non carnivores.

Par contre, le fait que les créatures se nourrissaient déjà auparavant des autres créatures me paraît résulter de la création du troisième jour lorsque sont créées les plantes portant semence. Une semence (qui est une créature végétale vivante), cela implique une plongée dans le sol et une nourriture de cette semence par assimilation de divers éléments qui la nourrissent de sorte qu'elle en tire croissance et transformation en un être végétal nouveau de la même espèce que la plante ayant donné sa semence.

La nouveauté par la création de l’homme ne met pas en cause la bonté de la création qui précède mais ouvre un avenir à construire par l’homme.

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Re: Comment considérer la Génèse ?

Message non lu par Trinité » jeu. 20 avr. 2017, 18:13

TREBLA a écrit :
jeu. 20 avr. 2017, 15:42
Cher Xavi,

Merci pour vos commentaires.
Merci à chacun pour ces contributions qui s’accumulent rapidement ce qui rend difficile d’y répondre pour chaque détail.
Oui, je suis d'accord.
A Trebla, je ne peux que répéter qu’il continue à freiner un dialogue sérieux en évitant d’examiner les messages qui le contredisent tout en accusant d’un manque de base biblique et même de mensonge ! J’invite Trebla à ne pas dépasser les limites de la correction.
Vous m'accusez de « freiner un dialogue sérieux ». Ce n'est pas mon but. Au contraire, j'essaie d'établir une base objective. Notre base objective c'est le texte biblique.

Par exemple, vous avez écrit le suivant :
Mais, pourquoi y voyez-vous un problème ? Oui, les créatures se nourrissent avec d’autres créatures et c’était le cas longtemps avant la création de l’humanité.
Pour vous, « les créatures se nourrissent avec d’autres créatures et c’était le cas longtemps avant la création de l’humanité ».
Genèse 1, 20 Dieu dit: "Que les eaux grouillent d'un grouillement d'êtres vivants et que des oiseaux volent audessus
de la terre contre le firmament du ciel" et il en fut ainsi.
Genèse 1, 21 Dieu créa les grands serpents de mer et tous les êtres vivants qui glissent et qui grouillent dans les
eaux selon leur espèce, et toute la gent ailée selon son espèce, et Dieu vit que cela était bon.
Genèse 1, 22 Dieu les bénit et dit: "Soyez féconds, multipliez, emplissez l’eau des mers, et que les oiseaux
multiplient sur la terre."
Genèse 1, 23 Il y eut un soir et il y eut un matin: cinquième jour.
Selon l'Ecriture Sainte, Dieu créa les premiers animaux le cinquième jour. Il créa le reste des animaux le jour suivant.
Genèse 1, 24 Dieu dit: "Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce: bestiaux, bestioles, bêtes
sauvages selon leur espèce" et il en fut ainsi.
Genèse 1, 25 Dieu fit les bêtes sauvages selon leur espèce, les bestiaux selon leur espèce et toutes les bestioles
du sol selon leur espèce, et Dieu vit que cela était bon.
Dieu créa l'humanité le même jour, c'est-à-dire le sixième jour.
Genèse 1, 27 Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa.
[ ... ]
Genèse 1, 31 Dieu vit tout ce qu'il avait fait: cela était très bon. Il y eut un soir et il y eut un matin: sixième jour.
Voilà la base biblique !

Selon cette base biblique, tous les animaux étaient végétariens au commencement.
Genèse 1, 30 A toutes les bêtes sauvages, à tous les oiseaux du ciel, à tout ce qui rampe sur la terre et qui est
animé de vie, je donne pour nourriture toute la verdure des plantes" et il en fut ainsi.
Selon cette base biblique, « il en fut ainsi ».

Selon cette base biblique, les créatures ne se nourrissaient pas avec d’autres créatures. Au commencement, elles étaient toutes végétariennes. Elles ne se nourrissaient pas avec d'autres créatures.

Que le Seigneur vous bénisse.
Bonjour Trebla!

Vous dites :

Genèse 1, 30 A toutes les bêtes sauvages, à tous les oiseaux du ciel, à tout ce qui rampe sur la terre et qui est
animé de vie, je donne pour nourriture toute la verdure des plantes" et il en fut ainsi.

Par contre ,Vous qui suivez la genèse "au pied de la lettre" vous remarquerez que l'alimentation par la "verdure des plantes" n'est mentionnée qu'en Genèse 1 ,30 !
Il n'est dit spécifié nulle part ailleurs ,quelle était l'alimentation de tous les animaux créés au préalable!

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Re: Comment considérer la Génèse ?

Message non lu par TREBLA » jeu. 20 avr. 2017, 22:02

Cher Xavi,

Merci pour votre gentille réponse.
Je ne suis pas d’accord avec votre raisonnement, ni avec vos affirmations.
Ce fait est bien évident.

Mais pourquoi n'êtes-vous pas d'accord ?
La parole de Dieu sur la nourriture, donnée après la création de l'homme, ne change pas le passé mais concerne le monde confié à l’homme.
Si je vous ai bien compris, vous permettez que la « parole de Dieu sur la nourriture, donnée après la création de l'homme », s'applique pour un certain temps (dès son énonciation jusqu'à la chute d'Adam).

Donc, toutes les créatures étaient végétariennes au moins pendant une durée limitée.
Genèse 1, 30 A toutes les bêtes sauvages, à tous les oiseaux du ciel, à tout ce qui rampe sur la terre et qui est
animé de vie, je donne pour nourriture toute la verdure des plantes" et il en fut ainsi.
Que le Seigneur vous bénisse.

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Re: Comment considérer la Génèse ?

Message non lu par TREBLA » ven. 21 avr. 2017, 1:38

Cher Trinité,

Merci pour votre excellente observation :
Par contre ,Vous qui suivez la genèse "au pied de la lettre" vous remarquerez que l'alimentation par la "verdure des plantes" n'est mentionnée qu'en Genèse 1 ,30 !
Il n'est dit spécifié nulle part ailleurs ,quelle était l'alimentation de tous les animaux créés au préalable!
Il faut lire attentivement !

Voilà la création de Dieu du cinquième jour :
Genèse 1, 20 Dieu dit: "Que les eaux grouillent d'un grouillement d'êtres vivants et que des oiseaux volent au- dessus de la terre contre le firmament du ciel" et il en fut ainsi.
Genèse 1, 21 Dieu créa les grands serpents de mer et tous les êtres vivants qui glissent et qui grouillent dans les eaux selon leur espèce, et toute la gent ailée selon son espèce, et Dieu vit que cela était bon.
Est-ce que « les créatures se nourrissent avec d’autres créatures » ?
Non, car Dieu vit que cela était bon. Dieu les créa herbivores. Elles ne se tuaient pas les unes les autres.
Genèse 1, 22 Dieu les bénit et dit: "Soyez féconds, multipliez, emplissez l’eau des mers, et que les oiseaux multiplient sur la terre."
Genèse 1, 23 Il y eut un soir et il y eut un matin: cinquième jour.
Voilà la création de Dieu du sixième jour :
Genèse 1, 24 Dieu dit: "Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce: bestiaux, bestioles, bêtes sauvages selon leur espèce" et il en fut ainsi.
Genèse 1, 25 Dieu fit les bêtes sauvages selon leur espèce, les bestiaux selon leur espèce et toutes les bestioles du sol selon leur espèce, et Dieu vit que cela était bon.
Est-ce que « les créatures se nourrissent avec d’autres créatures » ?
Non, car Dieu vit que cela était bon. Dieu les créa herbivores. Elles ne se tuaient pas les unes les autres.
Genèse 1, 26 Dieu dit: "Faisons l'homme à notre image, comme notre ressemblance, et qu'ils dominent sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, les bestiaux, toutes les bêtes sauvages et toutes les bestioles qui rampent sur la terre."
Genèse 1, 27 Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa.
Maintenant Dieu parle aux hommes :
Genèse 1, 28 Dieu les bénit et leur dit: "Soyez féconds, multipliez, emplissez la terre et soumettez-la; dominez sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et tous les animaux qui rampent sur la terre."
Maintenant Dieu explique aux hommes que toutes les créatures (les hommes sont inclus) sont végétariennes.
Genèse 1, 29 Dieu dit: "Je vous donne toutes les herbes portant semence, qui sont sur toute la surface de la terre, et tous les arbres qui ont des fruits portant semence: ce sera votre nourriture.
Ci-dessus, Dieu parle de la nourriture pour les hommes.
Genèse 1, 30 A toutes les bêtes sauvages, à tous les oiseaux du ciel, à tout ce qui rampe sur la terre et qui est animé de vie, je donne pour nourriture toute la verdure des plantes" et il en fut ainsi.
Ci-dessus, Dieu parle de la nourriture pour le reste des créatures.

Dieu explique aux hommes ce qu'il a déjà fait pour les animaux.
Dieu dit qu'il les a faits végétariens : « je [ leur ] donne pour nourriture toute la verdure des plantes ».
IMPLICATION : Eux, les animaux mangent de la verdure de plantes parce qu'ils sont herbivores.

L'Ecriture Sainte confirme cette donnée : « il en fut ainsi ».
Genèse 1, 31 Dieu vit tout ce qu'il avait fait: cela était très bon. Il y eut un soir et il y eut un matin: sixième jour.
Que le Seigneur vous bénisse.

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Re: Comment considérer la Génèse ?

Message non lu par Voyageur » ven. 21 avr. 2017, 6:59

Ce qui confirme que le Jardin d'Eden est un lieu où il n'y avait aucune forme de violence, où la paix règne entre les espèces.

La Loi divine permet à chaque individu de vivre en harmonie et dans la quiétude. Et cela est bon ! Je parle de Loi parce qu'en y regardant de plus près, c'est bien de cela qu'il s'agit. On retrouve ici le commandement qui interdit aux hommes de tuer. L'auteur l'applique comme principe directeur à toute la création. Il estime sans doute que le meurtre, même dans un cadre alimentaire, engendre la violence, la souffrance, le mal.

En faisant cela, il pense sans doute en premier lieu aux omnivores qui peuvent se permettre d'éliminer la viande de leur alimentation et ainsi éviter de répandre le sang injustement. Ensuite, il pense aux carnivores qui ont développés des comportements agressifs, même vis-à-vis de leurs congénères, pour survivre. Enfin, il pense aux victimes de ce carnage ancestrale, dont la vie est happée et qui, d'une certaine mesure, semblent servir de garde-mangé aux prédateurs. Cette idée est impensable pour l'auteur, incohérente avec le projet divin.

Il estime qu'il y a suffisamment d'herbe sur terre pour nourrir tout individu et que le Seigneur, dans sa grande Sagesse, doit avoir donné une nourriture abondante à toutes les espèces. Il ne parvient pas à admettre que DIEU justifie une certaine violence, justifie le meurtre. Et c'est vrai que cette idée est difficilement acceptable.
Tu m'as montré les chemins de la vie,
Tu me rempliras de joie par ta présence.

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