En effet ...
S'il faut se fier à l'introduction de la lettre aux Éphésiens et de même qu'à la salutation finale de l'Apôtre : il faut croire que la prière en tout temps concerne tous les saints, sans faire de distinction.
- ... c'est en lui que nous avons le rachat par son sang, la rémission des fautes, selon la richesse de sa grâce, qu'il a fait abonder pour nous en toute sagesse et prudence, nous faisant connaître le mystère de sa volonté que, selon son bon plaisir, il s'était proposé en lui pour le dispenser dans la plénitude des temps [à savoir] : rassembler toutes choses dans le Christ , ce qui est aux cieux et ce qui est sur la terre. (Eph 1,7)
... la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre Seigneur Jésus Christ d'un amour incorruptible! (Eph 6,24)
Rien qu'avec cette chute de la lettre, ce dernier mot, nous trouverons directement l'expression formelle d'une prière à l'égard de tous, vraiment tous, tous et toutes, mais réellement tous les saints de tous les temps, à la dimension du cosmos, de l'envers des galaxies, en longueur et en largeur. Parce que le mystère de la volonté de Dieu est de
«rassembler dans le Christ» les justes de tous les temps, en remontant jusqu'à Abel le juste (Moïse, Abraham, etc.) L'Apôtre dit : Que la grâce soit avec les anciens prophètes, comme avec Jean le baptiste aussi, avec Joseph le charpentier, avec la prophétesse Anne qui fut présente dans le temple, avec la cousine Élisabeth, avec la Samaritaine d'un épisode fameux; avec le centurion romain, et tant et plus. C'est vrai si prier correspond au fait de vouloir s'ouvrir à la volonté de Dieu, si prier est espérer, ne pas vouloir mettre d'obstacles.
C'est comme une sorte de prière qui est à la fois une bénédiction, un remerciement, une louange au Seigneur Jésus Christ.