spk,
Le nazisme est de droite parce que ses électeurs et ses partisans le sont, le nier c'est finasser afin de se disculper d'une accusation qui n'a pas été prononcée, car il est évident qu'on peut être de droite sans être nazi.
En effet.
Et Aroll écrivait :
... je rajoute que pendant la guerre d'Espagne, Hitler vient au secours de Franco, pas des républicains (de gauche), et qu'après la guerre les criminels nazis se réfugient dans les dictatures de droites d'Amérique du sud, pas dans les «démocraties populaires».
La tendance est bien là.
[...]
Par contre, il est vrai que la Stasi de l'ancienne Allemagne de l'Est accomplissait exactement le même boulot que la Gestapo. Un officier de la Gestapo n'aurait pas été tellement dépaysé en passant au service de l'autre organisme policier. Il y a bien une sorte de similitude. Une nécéssité de vouloir ficher et surveiller étroitement la population se retrouve bien au coeur du phénomène totalitaire. Puis il y a la forte emprise sur les intellectuels, sur les universités, qui serait bien une caractéristique de la Russie de Staline que l'on retrouverait bien dans l'Allemagne nazifiée. Il y a bien au moins comme l'expression d'adversaires qui se saisissent des mêmes moyens pour parvenir à leurs propres fins. Comme un phénomène de mimétisme
Ti'hamo,
On en revient donc à deux systèmes qui, se nourrissant ou partant d'idées et de systèmes différents, dans des sociétés différentes, visent des buts et des idées différentes,
...mais sont finalement très proches et apparentés, comme on disait que sont bien plus proches entre eux et apparentés deux mouvements terroristes, même opposés, que de tout autre courant partageant en apparence leurs buts.
Il y a similitude peut-être dans l'exercice de cette volonté de contrôle, par le fait qu'est poussé très loin l'idée d'exploiter la technicité des moyens modernes, une certaine rationnalité ou la science, dans le but d'obtenir une main-mise sur les esprits.
Sans vouloir exagérer, on dirait qu'une tendance de ce genre se retrouve dans les deux grands systèmes totalitaires du XXe siècle. Comme mélange à la fois d'exploitation de la brutalité primitive et une volonté très sensible de pouvoir employer les tout derniers produits de la science dans le même but, c'est à dire pour captiver les sujets. Staliniens ou Hitlériens : il ne s'agit pas de traditionnalistes attachés à de vieilles façon de faire, à l'ancienne façon de battre le blé, à compter sur des bouliers ou sur l'ancien prototcole de la chancellerie, l'ancienne morale... etc.
Mettons qu'il y a bien un désir de ''faire advenir'' un avenir contrôlé, idéalement dans le but d'obtenir des citoyens-sujets se calquant au plus près possible du gabarit de l'usine. Un certain profil mental est désiré. Il y a comme
une réduction de l'homme qui s'opère, que ce soit à Moscou ou à Berlin, et puis durant les années 1930-1940. C'est comme machinal. On pense à un univers machiniste froid. L'univers des camps est comme une expression ou une manifestation ultime de cette maladie. Le concept en revient à déshumaniser le matériel humain là-dedans, bourreaux ou prisonniers.
En dernière extrémité, je pourrais concevoir que le fascisme italien aurait été dépassé en terme de malignité par l'expérience du voisin allemand, au point que ce dernier (chez les visionnaires SS) devenait difficilement classable, pratiquement indistinguable du stalinisme. Comme c'est vrai au fond que les hitlériens et les staliniens avaient pourtant un même adversaire idéologique en «la personnalité morale» de ce libéralisme philosophique, ce système politico-économique des pays de l'Atlantique, les démocraties occidentales.
Stratégiquement, la volonté de nuire aux démocraties de l'Ouest pouvaient rapprocher les régimes totalitaires. Toutefois le racisme allemand aurait bien plutôt induit au naturel un rapprochement avec les Anglais au-delà la divergence de système. Quelle histoire !
Ti'hamo,
. J'insiste sur les faits :
il n'est pas anodin, et pas anecdotique du tout, que des hommes de gauche soient séduits par ces sytèmes, et aussi bien par le système nazi,
ou que des dirigeants fascistes aient commencé leur activisme dans des courants ou partis de gauche.
Oui, mais ce n'est pas le profil typique du nazi, si vous parlez d'être celui ayant dû d'abord faire un stage ''chez les socialistes ou communistes''. Hermann Goering n'a jamais été socialiste ou communiste à ma connaissance, Ti'hamo.
Au hasard :
Le jour de la démobilisation officielle de l'escadrille à Aschaffenburg, près de Francfort, Göring se livre à une violente diatribe contre les soviets qui tentent de prendre le pouvoir en Allemagne
En 1919, il décide donc de se rendre au Danemark, puis en Suède où il est employé par la Svensk Lufttrafik pour pouvoir continuer à piloter.
C'est là qu'il rencontre sa première femme, Carin, baronne von Kantzow, née von Fock, liée aux milieux de l'aristocratie et de la finance, et qu'il épouse le 3 janvier 1923 à Munich.
Hermann Göring milite dans plusieurs organisations nationalistes, tout en étant un membre actif d'associations philosophiques et politiques comme l'Ordre de Thulé.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hermann_G%C3%B6ring
Baldur von Schirach naît le 9 mai 1907 à Berlin. Il est issu d'une riche famille d'aristocrates officiers et est le dernier des quatre enfants von Schirach. [...] À 10 ans, le jeune von Schirach devint membre de la « Ligue des Jeunes Allemands », une organisation nationaliste et raciste
http://fr.wikipedia.org/wiki/Baldur_von_Schirach
Né en 1906 à Solingen,
Adolf Eichmann est le fils aîné d’un comptable à la Compagnie des tramways et de l'électricité (d'abord à Solingen, puis, à partir de 1913, à Linz) [...] Élevé dans une famille peu intéressée par la politique, le jeune Eichmann rejoint les Wandervögel (« Oiseaux migrateurs »), proches du scoutisme et prônant le retour à la nature. Au lycée, il rejoint le Jungfrontkämpferverband, la section de jeunesse de l'association des anciens combattants austro-germaniques. Pro-germanique et anti-républicaine
http://fr.wikipedia.org/wiki/Adolf_Eichmann
Julius Streicher était un instituteur allemand, puis un officier prussien pendant la Première Guerre mondiale.
Violemment antisémite, il rencontra Hitler en 1921. Il était alors le responsable de l'extrême-droite de Franconie, ce qui contribua à faire de Nuremberg une ville phare du parti nazi.
Il fut le directeur du journal antisémite Der Stürmer de 1923 à 1945. Gauleiter nazi de Franconie (1925-1940), puis député au Reichstag en 1933, il était connu pour ses violences verbales contre les Juifs.
Cet engagement est à la fois précoce et constant : en 1918,
Heydrich adhère à une association de jeunesse nationaliste, le Deutsch-Nationaler Jugendbund ; il la quitte puis s'affilie en 1920 au Deutscher Völkischer Schutz- und Trutzbund. Cette organisation, dont le slogan est Wir sind die Herren der Welt! (« Nous sommes les maîtres du monde ! »), a pour but d'alerter le peuple allemand sur la menace que représenteraient « l'influence des Juifs et des sentiments et pensées d'origine étrangère ». En 1921, il fonde avec un ami la Deutschvölkische Jugendschar, organisation avec laquelle il reste en contact lorsqu'il rejoint la Reichsmarine.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Reinhard_Heydrich
Né à Munich le 7 octobre 1900,
Heinrich Himmler est le deuxième fils d'Anna Maria Heyderde et de Joseph Gebhard Himmler. Son père, professeur au lycée de Landshut et du réputé Wilhelmsgymnasium, est un homme cultivé, nationaliste et conservateur sans être antisémite.
La famille est issue de la moyenne bourgeoisie catholique bavaroise et, le père, en nationaliste convaincu, enseigne à ses fils Gebhard Ludwig (né en 1898), Heinrich et Ernst Hermann (1905-1945) le respect de la patrie allemande. [...] Le père d'Himmler est également le précepteur du prince héritier de Bavière, Heinrich de Wittelsbach, qui accepte d'être le parrain de Heinrich
Après la guerre il fait partie, avec son frère Gebhard, des cercles militants de Munich (Völkischen Rechten Münchens). Toujours avec son frère, il intègre, en novembre 1919, la 14e compagnie de la Brigade de protection de Munich, unité de réserve de l'armée fort proche des Freikorps, ces unités non officielles chargées en Bavière par le gouvernement légal social-démocrate d'écraser la République des conseils de Bavière, à tendance communiste, avec l'assentiment des alliés.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Heinrich_Himmler
Speer est né en 1905 à Mannheim dans une famille aisée de la classe moyenne. Il était le benjamin des trois fils d'Albert et de Luise Speer. En 1918, la famille s'installa de façon permanente dans sa résidence d'été à Heidelberg [...] Au milieu de l'année 1922, Speer commença à courtiser Margarete Weber (1905-1987). Cette relation était mal vue par la mère de Speer qui considérait que les Weber étaient socialement inférieurs (le père de Weber était un artisan prospère qui employait 50 ouvriers). Malgré cette opposition, les deux se marièrent à Berlin le 28 août 1928 ; Margarete dut attendre sept ans avant d'être invitée chez sa belle-famille [...]
Speer avança qu'il était un jeune homme
peu politisé et qu'il assista à un défilé nazi à Berlin en décembre 1930 à l'invitation de certains de ses étudiants. Il fut surpris de voir Hitler porter un élégant costume bleu plutôt que l'uniforme brun représenté sur les affiches du parti nazi et fut subjugué, non seulement par les propositions de Hitler mais également et surtout par l'homme
[...]
Il vit la capitulation comme un coup de poignard dans le dos porté contre la patrie qui chancelait. Selon ce qu'il affirmera plus tard, cette expérience éveilla en lui la haine des « criminels de novembre », de la gauche et des déserteurs.
La République de Weimar
Après la fin de la guerre,
Wagner se joint à un bataillon de volontaires de son régiment et participe à la répression des troubles révolutionnaires à Mannheim. Par la suite, il se heurte de manière répétée à la police
L'anti-marxiste
Alors que le député socialiste Daniel Nussbaum avait tenté de se défendre quand on était venu l'arrêter "par mesure de sécurité" et qu'il avait tué d'un coup de feu deux policiers, Wagner prit ce tragique évènement pour prétexte afin d'arrêter, avec une rare brutalité, les députés socialistes et communistes du Reichstag et du Landtag et les faire interner en camp de concentration. En 1934, il fit assassiner Ludwig Marum, juif selon la définition nationale-socialiste de la race et président du groupe parlementaire socialiste pendant de longues années.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Wag ... uleiter%29
In 1916, he volunteered to join the army and fought on the Western Front until he was captured by the British in 1918.
Koch spent rest of the war as a POW and returned to Germany in 1919. As a soldier he conducted himself well and was awarded the Iron Cross Second Class, the Observer's Badge and the Wound Badge in Black. Following World War I,
Koch worked as an accounting supervisor in a bank and later also in the same role in an insurance company. In 1931, Karl-Otto Koch joined the NSDAP and the Schutzstaffel.
http://en.wikipedia.org/wiki/Karl-Otto_Koch
Né à Bad Godesberg le 25 octobre 1913,
Klaus Barbie obtient son Abitur (baccalauréat) en 1933 et adhère aux Jeunesses hitlériennes (Hitlerjugend).
En 1935, il est admis à la SS. La même année, il commence à travailler, à Berlin, au service central du Sicherheitsdienst (SD), le service de sécurité du parti nazi qui deviendra service de renseignements du Reich par un décret du 11 novembre 1938. Il reçoit ensuite une formation d’enquêteur au quartier général de la police de l’Alexanderplatz.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Klaus_Barbie
Suivant les affectations de son père, un officier de carrière, le jeune
von Ribbentrop passe quatre années à Metz, qui était alors la première place forte de l'Empire allemand. Il quitte la ville en 1908, lorsque son père est dégradé pour avoir critiqué le Kaiser Guillaume II. S’ensuit alors une vie errante, entre l’Allemagne, la France, puis le Canada en 1910.
Au Canada anglais, il devient trilingue (allemand, anglais, français), ce qui favorisera sa carrière diplomatique et politique après 1933. Arrivé à Montréal en 1910, Ribbentrop travaille notamment à la construction du fameux pont de Québec, comme « manœuvre affecté aux différentes tâches » en 1912. Ensuite, Joachim von Ribbentrop exerce divers métiers dont celui d'importateur de vins, champagnes et spiritueux. Lorsque la Première Guerre mondiale est déclenchée, en août 1914, il rentre immédiatement en Allemagne en passant par la Hollande et s'engage comme soldat. Il est blessé en 1917.
Joachim von Ribbentrop épouse ensuite Anna Elisabeth Henkell (m. 1920), fille de Otto Henkell. Il devient représentant en vin de champagne pour Pommery, puis rejoint le NSDAP en 1932, où
ses liens avec le milieu politique traditionnel sont appréciés.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Joachim_von_Ribbentrop
Karl Dönitz est le fils cadet d'un ingénieur spécialisé dans l'optique, Emil Dönitz. Il perd sa mère à l'âge de trois ans, et son père élève seul ses deux fils, car il ne se remarie pas. Il fait ses études à Iéna, puis dans un lycée classique à Weimar, où sa famille déménage, lorsqu'il a quinze ans. Il y passe son Abitur (équivalent du baccalauréat) en 1910.
Entrée dans la Marine
Il est admis le 1er avril 1910 dans la Marine impériale qui s'ouvre, contrairement à l'armée de terre dont l'encadrement est majoritairement assuré par
des Junkers, aux fils de la classe moyenne qui veulent devenir officiers.
Le témoignage du journaliste Guido Knopp, dans son documentaire sur Dönitz (1996), deuxième épisode de la série consacrée aux Complices de Hitler (Grancher, 1999), brosse de l'amiral un portrait sensiblement éloigné de celui de l'honnête soldat apolitique que ce dernier se complaisait à tracer de lui-même après la guerre10.
Apparaît en fait un homme indiscutablement raciste et antisémite, qui nourrissait une véritable phobie à l'encontre des partis politiques et de la démocratie de Weimar. Très intelligent et excellent organisateur, il n'en était pas moins un admirateur inconditionnel de Hitler, qu'il a considéré jusqu'à la fin comme un homme d'État exceptionnel. Il a prêché pendant tout le IIIe Reich une fidélité fanatique au Führer, et s'est déclaré convaincu, même des années après la défaite finale, que ce dernier avait sauvé l’existence de l’Allemagne.
Jusqu’au-boutiste sans état d’âme, il a envoyé jusqu'au dernier jour des troupes à la mort ; responsable de crimes de guerre pendant la guerre sous-marine contre les Alliés, il fait encore abattre en mai 1945 de nombreux jeunes déserteurs par les commandos de sa marine, qui accomplissent cette tâche avec non moins de zèle que les SS, alors même que le conflit est à l'évidence perdu. Au procès de Nuremberg, il se dira toujours convaincu que les camps de concentration étaient seulement peuplés de criminels de droit commun, ou au moins de seuls communistes
http://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_D%C3%B6nitz