Le problème, c'est qu'on a vu ce que donnent des discussions doctrinales: un dialogue de sourds.AdoramusTe a écrit :(J'ai l'impression que vous ignorez mes interventions mais je réponds quand même).
Il faut plutôt résoudre les questions doctrinales qui posent problème.
La question des degrés d'autorité n'a pas d'importance outre être une excuse pour accepter de ne pas être d'accord.
Sauf que si l'on n'est pas d'accord sur des questions doctrinales, il y a un réel problème et il ne doit pas être mis sous le tapis en se réfugiant sous un degré d'autorité moindre.
Si le problème n'est pas doctrinal, il est moins capital.
Il ne devrait pas y avoir de dogmes sans nécessité réelle, et imposer des dogmes tendent plutôt à accentuer les divisions qu'à les résoudre.
Après, si vous dites qu'il faudrait que le Magistère clarifie les points qui posent problème (surtout là où les ambiguïtés ont permis des interprétations complètement délirantes et en rupture avec la Foi catholique), ce serait effectivement une bonne chose. C'est ce qu'a fait la déclaration Dominus Iesus autour du "subsistit in". Mais voilà, il a fallu près 35 ans pour obtenir Dominus Iesus. Combien d'années encore pour tout le reste, pour les fausses interprétations de la liberté religieuse, de la constitution sur la liturgie, etc...?
Mais enfin ça ne devrait pas être un obstacle à une réunification canonique, à moins qu'on n'en fasse un (côté FSSPX par raideur doctrinale excessive, côté romain par la tendance de certains prélats à absolutiser tout Vatican II - j'ai tendance à penser que Benoît XVI est bien plus fin que ça, mais il n'est pas seul).
In Xto,
archi.