Benoît XVI 2010
Règles du forum
Forum de discussions entre chrétiens sur les questions ecclésiales
Forum de discussions entre chrétiens sur les questions ecclésiales
-
- Pater civitatis
- Messages : 13131
- Inscription : mar. 08 avr. 2008, 16:53
Re: Voyage de Benoit XVI en Angleterre, places payantes
Pour le reste, la messe a-t-elle bien lieu dans un stade ? Les propriétaires du stade sont-ils des philanthropes catholiques ? Ou bien compte-t-on sur les fidèles pour remettre les lieux en ordre comme ils le font ( ) chaque fois qu'ils quittent la messe ?
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )
Re: Voyage de Benoit XVI en Angleterre, places payantes
Il me semble qu'à Cologne j'ai payer une participation au frais aussi. Ce n'était certes pas un ticket mais une participation. Effectivement les personnes pouvaient gruger en ne payant rien (mais est ce chrétien) et en venant quand même, il n'y a pas des videurs durant les messes.
Bref, ça n'a rien de choquant, sauf pour ceux qui croient que le matériel et les intermittents sur place son gratis...
Bref, ça n'a rien de choquant, sauf pour ceux qui croient que le matériel et les intermittents sur place son gratis...
« Commettre des erreurs est le propre de l'humain, mais il est diabolique d'insister dans l'erreur par orgueil »
Saint Augustin
(sermon 164, 14)
Saint Augustin
(sermon 164, 14)
Re: Voyage de Benoit XVI en Angleterre, places payantes
D'ailleurs, celui qui participe aux jmjs paie une participation en fonction de son pays d'origine, et ce même s'il ne participe qu'à la messe papale.
Blog catho décomplexé :
www.ktoandthecity.com
www.ktoandthecity.com
- Anne
- Prætor
- Messages : 6923
- Inscription : jeu. 21 févr. 2008, 1:05
- Conviction : Catholique romaine
- Localisation : Provincia Quebecensis
Re: Voyage de Benoit XVI en Angleterre, places payantes
http://www.osservatore-vaticano.org/act ... s-au-pointMarketing papal » en Grande-Bretagne : quelques mises au point
On a du mal à croire que des journalistes professionnels ignorent le chaos dans lequel les évêques anglais, gallois et écossais préparent cette visite pontficale. Est-ce de la rétention d’information volontaire ? En Grande-Bretagne, en effet, le côté anarchique de l’organisation de cette visite est notoire, à tel point que la reine s’en est émue. Les évêques britanniques ont créé un tel imbroglio que, début juin, le gouvernement a placé en catastrophe Lord Patten (une grande pointure (post)catholique) comme coordinateur de cette visite.
[...]
Dans ce fiasco, le logistique et le financier sont allés main dans la main. Le 11 juin, on apprenait par le « Tablet » (l’équivalent britannique de « La Croix ») que le pape béatifierait sans doute le cardinal Newman… dans une usine automobile désaffectée!!!
C’est que le budget prévu initialement avait plus que doublé, et que l’épiscopat britannique ne pouvait plus payer la location de l’aéroport de Coventry, originellement annoncé pour la cérémonie. Et le reste de l’« organisation » de la visite est à l’avenant. Pour s’en faire une idée, on peut lire les nombreux articles de Damian Thompson et de ses confrères du « Daily Telegraph » et du « Catholic Herald ».
"À tout moment, nous subissons l’épreuve, mais nous ne sommes pas écrasés;
nous sommes désorientés, mais non pas désemparés;
nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés;
terrassés, mais non pas anéantis…".
2 Co 4, 8-10
nous sommes désorientés, mais non pas désemparés;
nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés;
terrassés, mais non pas anéantis…".
2 Co 4, 8-10
-
- Tribunus plebis
- Messages : 8381
- Inscription : jeu. 08 déc. 2005, 13:34
- Localisation : Périgord
Re: Nouvelle Evangélisation et Benoît XVI
Voici un autre article sur Benoît XVI et la Nouvelle Evangélisation.
Remarque personnelle :
De plus en plus Benoît XVI insiste sur l'Evangélisation.
Il me semble que cet appel a deux sens :
- Bien sûr amener ou ramener dans l'Eglise les "brebis égarées ou nouvelles"
- Renforcer et faire prendre conscience aux catholiques de leur devoir d'évangélisation.
Et Dieu sait s'il y a à faire.
Ce chantier malgré bien des efforts ne démarre pas vraiment. C'est, pour moi, un indicateur de plus de l'état de l'Eglise de France.
Ne désespérons pas !
Lu dans le site de l'Evangélisation : Annuncioblog
http://www.anuncioblog.com/2010/09/13/% ... elisation/
Et en plus complet :
http://rome-vatican.blogs.la-croix.com/ ... 010/09/11/
Remarque personnelle :
De plus en plus Benoît XVI insiste sur l'Evangélisation.
Il me semble que cet appel a deux sens :
- Bien sûr amener ou ramener dans l'Eglise les "brebis égarées ou nouvelles"
- Renforcer et faire prendre conscience aux catholiques de leur devoir d'évangélisation.
Et Dieu sait s'il y a à faire.
Ce chantier malgré bien des efforts ne démarre pas vraiment. C'est, pour moi, un indicateur de plus de l'état de l'Eglise de France.
Ne désespérons pas !
Lu dans le site de l'Evangélisation : Annuncioblog
http://www.anuncioblog.com/2010/09/13/% ... elisation/
Et en plus complet :
http://rome-vatican.blogs.la-croix.com/ ... 010/09/11/
Dans un billet intitulé « Comment Benoît XVI voit l’avenir du christianisme », Frédéric Mounier, correspondant permanent du journal La Croix à Rome, estime à juste titre que le pape voit dans la nouvelle évangélisation un remède à la sécularisation, à la culture relativiste et au consumérisme, non seulement pour le Brésil face aux défis des sectes et du protestantisme évangélique, mais aussi pour la vieille Europe et le Royaume-Uni où Benoît XVI se rendra la semaine prochaine
Extrait :
Benoît XVI a reçu ce vendredi 10 septembre les évêques brésiliens de la région Nord-Est. A cette occasion, il a, à nouveau, dressé un constat sans concessions des défis posés à l’Église, et proposé une vision précise des remèdes possibles, tant du côté de la nouvelle évangélisation, que du côté de l’oecuménisme.
Ses propos dépassent largement le contexte brésilien. Ils devraient se retrouver dans la trame des discours prononcés la semaine prochaine durant sa visite au Royaume-Uni. Et nourrir la lettre de mission qui devrait être prochainement remise à Mgr Fisichella, président du nouveau conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation.
Le constat : le pape a constaté une « influence croissante de nouveaux éléments dans la société » brésilienne, qui a conduit un nombre important de catholiques à abandonner l’Église, probablement victime d’une évangélisation « parfois superficielle ». Il a noté en particulier « la rapide expansion » de communautés évangéliques et issues du néo-pentecôtisme.
La nouvelle évangélisation : pour le pape, cette proclamation du message chrétien « est peut-être aujourd’hui encore plus nécessaire » que par le passé à cause « de la croissante influence négative du relativisme intellectuel et moral dans la vie des personnes ». L’enjeu est clair : « Le grand domaine commun de collaboration devrait être la défense des valeurs morales fondamentales, transmises par la tradition biblique, contre leur destruction dans une culture relativiste et de consommation ; ainsi que la foi en Dieu créateur et en Jésus Christ, son Fils incarné ».
- Laurent L.
- Tribunus plebis
- Messages : 1607
- Inscription : lun. 25 mai 2009, 13:18
Lettre du St Père aux séminaristes
Voici une lettre du Saint-Père au Bon Seb (entre autres ), datée de ce jour, en conclusion de l'année sacerdotale :
-
- Pater civitatis
- Messages : 13131
- Inscription : mar. 08 avr. 2008, 16:53
Déclaration du Pape sur la liberté religieuse au Proche Orie
Le Pape réclame la liberté du culte au Proche Orient
Le souverain pontife a lancé cet appel lors d'une messe solennelle célébrée en la basilique Saint-Pierre de Rome, en conclusion de la réunion du synode des évêques du Moyen-Orient, qui s'est achevée par une critique d'Israël et de l'occupation des territoires palestiniens.
La liberté de religion, a souligné le pape dans son homélie, est "un des droits fondamentaux de l'homme que chaque Etat devrait respecter".
Bien que certains pays du Proche et Moyen-Orient tolèrent les autres confessions, "l'espace accordé à la liberté de pratiquer la religion y est souvent assez restreint", a-t-il ajouté.
Au moins 3,5 millions de chrétiens, de diverses obédiences, vivent dans le Golfe, berceau de l'islam, où se trouvent quelques uns des régimes islamiques les plus conservateurs au monde.
La liberté de pratique du christianisme, ou de toute religion autre que l'islam, n'y est pas toujours garantie et varie selon les pays.
L'Arabie saoudite, où un islam sunnite particulièrement austère est de rigueur et qui abrite les deux des trois principaux lieux saints pour les musulmans - La Mecque et Médine -, est un des Etats qui imposent le plus de restrictions.
La pratique de cultes non-musulmans y est strictement privée et le prosélytisme afin de convertir des musulmans est passible de la peine de mort, une peine rarement prononcée cependant.
"LA PAIX EST POSSIBLE ET URGENTE"
Les messes et autres réunions pour prier y ont le plus souvent lieu à l'abri de résidences diplomatiques, mais l'accès y est difficile et les fidèles se retrouvent généralement dans les salles de conférence d'hôtel, malgré un risque avéré.
Benoît XVI a estimé que tous les ressortissants du Moyen-Orient tireraient profit d'une plus grande liberté religieuse. Il s'est joint à l'appel du synode à l'ouverture d'un "dialogue urgent et utile" entre chrétiens et musulmans sur ce sujet délicat.
Dans son message final, le synode a exhorté les Palestiniens et les Israéliens à sceller la paix autour d'une solution à deux Etats, appel dont le pape s'est fait le relais dans son homélie.
"La paix est possible. La paix est urgente. La paix est une condition indispensable à une vie à la hauteur de la personne humaine et de la société. La paix est aussi le meilleur remède pour éviter l'immigration depuis le Moyen-Orient", a-t-il dit.
Le synode, dans son message rendu public samedi après deux semaines de réunion à Rome, a en outre nié le droit d'Israël d'invoquer le concept biblique de Terre promise et de peuple élu pour justifier les colonies de Jérusalem-Est ou en Cisjordanie.
De nombreux colons juifs ou juifs ultraorthodoxes s'appuient sur l'idée d'un Israël biblique et confié par Dieu pour revendiquer la Cisjordanie, qu'ils appellent Judée-Samarie.
En réponse aux critiques du synode, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères a estimé que les polémiques sur l'interprétation théologique ou sémantique des Saintes Ecritures n'avaient plus cours depuis le Moyen-Âge. "Il ne paraît pas sage de les relancer", a-t-il jugé.
Avec Allyn Fisher-Ilan, Diana Elias et Raissa Kasolowsky; Grégory Blachier pour le service français
Le souverain pontife a lancé cet appel lors d'une messe solennelle célébrée en la basilique Saint-Pierre de Rome, en conclusion de la réunion du synode des évêques du Moyen-Orient, qui s'est achevée par une critique d'Israël et de l'occupation des territoires palestiniens.
La liberté de religion, a souligné le pape dans son homélie, est "un des droits fondamentaux de l'homme que chaque Etat devrait respecter".
Bien que certains pays du Proche et Moyen-Orient tolèrent les autres confessions, "l'espace accordé à la liberté de pratiquer la religion y est souvent assez restreint", a-t-il ajouté.
Au moins 3,5 millions de chrétiens, de diverses obédiences, vivent dans le Golfe, berceau de l'islam, où se trouvent quelques uns des régimes islamiques les plus conservateurs au monde.
La liberté de pratique du christianisme, ou de toute religion autre que l'islam, n'y est pas toujours garantie et varie selon les pays.
L'Arabie saoudite, où un islam sunnite particulièrement austère est de rigueur et qui abrite les deux des trois principaux lieux saints pour les musulmans - La Mecque et Médine -, est un des Etats qui imposent le plus de restrictions.
La pratique de cultes non-musulmans y est strictement privée et le prosélytisme afin de convertir des musulmans est passible de la peine de mort, une peine rarement prononcée cependant.
"LA PAIX EST POSSIBLE ET URGENTE"
Les messes et autres réunions pour prier y ont le plus souvent lieu à l'abri de résidences diplomatiques, mais l'accès y est difficile et les fidèles se retrouvent généralement dans les salles de conférence d'hôtel, malgré un risque avéré.
Benoît XVI a estimé que tous les ressortissants du Moyen-Orient tireraient profit d'une plus grande liberté religieuse. Il s'est joint à l'appel du synode à l'ouverture d'un "dialogue urgent et utile" entre chrétiens et musulmans sur ce sujet délicat.
Dans son message final, le synode a exhorté les Palestiniens et les Israéliens à sceller la paix autour d'une solution à deux Etats, appel dont le pape s'est fait le relais dans son homélie.
"La paix est possible. La paix est urgente. La paix est une condition indispensable à une vie à la hauteur de la personne humaine et de la société. La paix est aussi le meilleur remède pour éviter l'immigration depuis le Moyen-Orient", a-t-il dit.
Le synode, dans son message rendu public samedi après deux semaines de réunion à Rome, a en outre nié le droit d'Israël d'invoquer le concept biblique de Terre promise et de peuple élu pour justifier les colonies de Jérusalem-Est ou en Cisjordanie.
De nombreux colons juifs ou juifs ultraorthodoxes s'appuient sur l'idée d'un Israël biblique et confié par Dieu pour revendiquer la Cisjordanie, qu'ils appellent Judée-Samarie.
En réponse aux critiques du synode, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères a estimé que les polémiques sur l'interprétation théologique ou sémantique des Saintes Ecritures n'avaient plus cours depuis le Moyen-Âge. "Il ne paraît pas sage de les relancer", a-t-il jugé.
Avec Allyn Fisher-Ilan, Diana Elias et Raissa Kasolowsky; Grégory Blachier pour le service français
- Arzur
- Seminarius
- Messages : 839
- Inscription : jeu. 18 oct. 2007, 17:11
- Localisation : Breiz / Bretagne
Re: Lettre du St Père aux séminaristes
Merci beaucoup votre sainteté pour cette si belle lettre.
Arzur
Quel beau passage ! Merci beaucoup.Benoît XVI aux séminaristes a écrit :Maintenez en vous la sensibilité pour la piété populaire, qui est différente selon les cultures, mais qui est aussi toujours très semblable, parce que le cœur de l’homme est, en fin de compte, toujours le même. Certes, la piété populaire tend vers l’irrationalité, parfois même vers l’extériorité. Pourtant l’exclure est une grande erreur. A travers elle, la foi est entrée dans le cœur des hommes, elle a fait partie de leurs sentiments, de leurs habitudes, de leur manière commune de sentir et de vivre. C’est pourquoi la piété populaire est un grand patrimoine de l’Eglise. La foi s’est faite chair et sang. La piété populaire doit certainement être toujours purifiée, recentrée, mais elle mérite notre amour et elle nous rend nous-mêmes de façon pleinement réelle « Peuple de Dieu ».
Arzur
Ar brezoneg hag ar feiz a zo breur ha c'hoar e Breiz !
La langue Bretonne et la foi sont frère et soeur en Bretagne !
La langue Bretonne et la foi sont frère et soeur en Bretagne !
-
- Pater civitatis
- Messages : 13131
- Inscription : mar. 08 avr. 2008, 16:53
Le Pape dénonce l'anticléricalisme
Dénonçant le risque d'un retour à l'anti-cléricalisme "agressif" des années 30 en Espagne, Benoît XVI a appelé à une "rencontre entre la foi et la laïcité, et non pas à une confrontation", à son arrivée dans la ville de pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle, première étape d'une visite de deux jours en Espagne.Benoît XVI, en soutane blanche, a été accueilli à sa descente d'avion par le prince héritier Felipe, fils du roi Juan Carlos, et par la princesse Letizia.
J'appelle l'Espagne et l'Europe à édifier leur présent et à projeter leur avenir à partir de la vérité authentique de l'homme", a déclaré Benoît XVI dans son discours d'arrivée. Il a cité les paroles prononcées en 1982 par Jean Paul II en Espagne, qui avait "exhorté le Vieux Continent à donner une nouvelle vigueur à ses racines chrétiennes".
L'Espagne et l'Europe "ne doivent pas se préoccuper seulement des nécessités matérielles des hommes mais aussi de leurs besoins moraux et sociaux, spirituels et religieux", a dit le pape.Auparavant, à bord de son avion, il avait appelé à "une rencontre entre foi et laïcité et pas une confrontation", en relevant que "l'affrontement entre foi et modernité" était "très vivace" en Espagne, un pays où le religion catholique est en déclin. Il a rappelé la naissance dans les années 30, avant la guerre civile et le franquisme, de forts courants prônant la laïcité et l'anti-cléricalisme.
Le pape s'est réjoui de "la renaissance" du pèlerinage vers la tombe de l'apôtre Saint-Jacques avec 260.000 pèlerins ayant déjà fait le chemin depuis janvier.
Le pape a aussi évoqué l'étape de dimanche à Barcelone où il consacrera le temple de la Sagrada Familia encore en chantier, qui deviendra ainsi une basilique.
Benoît XVI a rendu hommage au "courage" du père de la Sagrada Familia, l'architecte catalan Antoni Gaudi, catholique très fervent, qui a "su s'insérer dans la tradition des grandes cathédrales avec une créativité nouvelle".
"Je suis ici comme messager et témoin d'évangile et j'irai aussi à Barcelone pour revigorer la foi de son peuple accueillant et dynamique", a-t-il ajouté.
"La foi a inspiré au génial Gaudi d'entreprendre dans cette ville avec la ferveur et la collaboration de beaucoup cette merveille qu'est l'église de la Sagrada Familia", a-t-il encore déclaré.
Note : La Sagrada Familia est un ensemble tout à fait extraordinaire http://fr.wikipedia.org/wiki/Sagrada_Fam%C3%ADlia Cependant le plus extraordinaire est sans doute que sa construction se poursuit toujours et c'est une grâce pour les catholique de ce temps.
J'appelle l'Espagne et l'Europe à édifier leur présent et à projeter leur avenir à partir de la vérité authentique de l'homme", a déclaré Benoît XVI dans son discours d'arrivée. Il a cité les paroles prononcées en 1982 par Jean Paul II en Espagne, qui avait "exhorté le Vieux Continent à donner une nouvelle vigueur à ses racines chrétiennes".
L'Espagne et l'Europe "ne doivent pas se préoccuper seulement des nécessités matérielles des hommes mais aussi de leurs besoins moraux et sociaux, spirituels et religieux", a dit le pape.Auparavant, à bord de son avion, il avait appelé à "une rencontre entre foi et laïcité et pas une confrontation", en relevant que "l'affrontement entre foi et modernité" était "très vivace" en Espagne, un pays où le religion catholique est en déclin. Il a rappelé la naissance dans les années 30, avant la guerre civile et le franquisme, de forts courants prônant la laïcité et l'anti-cléricalisme.
Le pape s'est réjoui de "la renaissance" du pèlerinage vers la tombe de l'apôtre Saint-Jacques avec 260.000 pèlerins ayant déjà fait le chemin depuis janvier.
Le pape a aussi évoqué l'étape de dimanche à Barcelone où il consacrera le temple de la Sagrada Familia encore en chantier, qui deviendra ainsi une basilique.
Benoît XVI a rendu hommage au "courage" du père de la Sagrada Familia, l'architecte catalan Antoni Gaudi, catholique très fervent, qui a "su s'insérer dans la tradition des grandes cathédrales avec une créativité nouvelle".
"Je suis ici comme messager et témoin d'évangile et j'irai aussi à Barcelone pour revigorer la foi de son peuple accueillant et dynamique", a-t-il ajouté.
"La foi a inspiré au génial Gaudi d'entreprendre dans cette ville avec la ferveur et la collaboration de beaucoup cette merveille qu'est l'église de la Sagrada Familia", a-t-il encore déclaré.
Note : La Sagrada Familia est un ensemble tout à fait extraordinaire http://fr.wikipedia.org/wiki/Sagrada_Fam%C3%ADlia Cependant le plus extraordinaire est sans doute que sa construction se poursuit toujours et c'est une grâce pour les catholique de ce temps.
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )
Les propos du pape sur le préservatif et la CDF
Tout est important dans ce texte qui remet les pendules à l’heure. Merci la CDF !
A diffuser partout : dans les paroisses, les diocèses, les foyers, les écoles, etc.
Source
A diffuser partout : dans les paroisses, les diocèses, les foyers, les écoles, etc.
Note de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi
sur la banalisation de la sexualité
à propos de certaines interprétations de "Lumière du monde"
A l'occasion de la publication du livre d'entretiens de Benoît XVI, Lumière du monde, ont été diffusées diverses interprétations erronées, qui ont semé la confusion au sujet de la position de l'Église catholique sur certaines questions de morale sexuelle. La pensée du Pape a été souvent instrumentalisée à des fins et à des intérêts sans lien avec le sens de ses paroles, alors qu'elle se comprend très bien quand on lit dans leur intégralité les chapitres où il est fait allusion à la sexualité humaine. L'intention du Saint-Père est claire : retrouver la grandeur du dessein de Dieu sur la sexualité, en évitant sa banalisation aujourd'hui courante.
Certaines interprétations ont présenté les paroles du Pape comme des affirmations en contradiction avec la tradition morale de l'Église ; cette hypothèse a été saluée comme un tournant positif par certains ; d'autres, en revanche, ont manifesté leur inquiétude, comme s'il s'agissait d'une rupture avec la doctrine sur la contraception et avec l'attitude de l'Église dans la lutte contre le SIDA. En réalité, les paroles du Pape qui font allusion en particulier à un comportement gravement désordonné, en l'occurrence la prostitution (cf. Lumière du monde, pp.159-161), ne modifient ni la doctrine morale, ni la pratique pastorale de l'Église.
Comme il ressort de la lecture du passage en question, le Saint-Père ne parle ni de morale conjugale, ni même de norme morale sur la contraception. Cette norme, traditionnelle dans l'Église, a été reprise en des termes très précis par le Pape Paul VI au n°14 de l'encyclique Humanae vitae, quand il écrit : « Est exclue également toute action qui, soit en prévision de l'acte conjugal, soit dans son déroulement, soit dans le développement de ses conséquences naturelles, se proposerait comme but ou comme moyen de rendre impossible la procréation ». L'idée qu'on puisse déduire des paroles de Benoît XVI qu'il est licite, dans certains cas, de recourir à l'usage du préservatif pour éviter les grossesses non désirées, est tout à fait arbitraire et ne correspond ni à ses paroles ni à sa pensée. À ce sujet, le Pape propose au contraire des chemins humainement et éthiquement viables, sur lesquels les pasteurs sont appelés à travailler « plus et mieux » (Lumière du monde, p. 194), c'est-à-dire des chemins qui respectent pleinement le lien insécable du sens unitif avec le sens procréatif de chaque acte conjugal, grâce au recours éventuel aux méthodes naturelles de régulation de la fécondité en vue d'une procréation responsable.
En ce qui concerne le passage en question, le Saint-Père se référait au cas totalement différent de la prostitution, comportement que la morale chrétienne a toujours considéré comme un acte gravement immoral (cf. Concile Vatican II, Constitution pastorale Gaudium et spes, 27 ; Catéchisme de l'Église Catholique, 2355). Au sujet de la prostitution, la recommandation de la tradition chrétienne tout entière – et pas seulement la sienne –, peut se résumer dans les paroles de saint Paul : « Fuyez la fornication » (1 Co 6, 18). La prostitution doit donc être combattue, et les organismes d'aide de l'Église, de la société civile et de l'État, doivent travailler pour libérer les personnes impliquées.
A ce propos, il convient de relever que la situation qui s'est créée, par suite de la propagation actuelle du SIDA dans de nombreuses régions du monde, a rendu le problème de la prostitution encore plus dramatique. Celui qui se sait infecté par le VIH et donc susceptible de transmettre l'infection, commet non seulement un péché grave contre le sixième commandement, mais aussi un autre contre le cinquième, puisqu'il met sciemment en danger la vie d'une autre personne, ce qui a également des répercussions sur la santé publique. À cet égard, le Saint-Père affirme clairement que les préservatifs ne constituent pas la « solution véritable et morale » au problème du SIDA et aussi que « la seule fixation sur le préservatif représente une banalisation de la sexualité », parce qu'on ne veut pas faire face à l'égarement humain qui est à la base de la transmission de la pandémie. Par ailleurs, il est indéniable que celui qui recourt au préservatif dans le but de diminuer le risque pour la vie d'une autre personne, entend réduire le mal lié à son comportement désordonné. En ce sens, le Saint-Père note que le recours au préservatif, « dans l'intention de réduire le risque de contamination, peut cependant constituer un premier pas sur le chemin d'une sexualité vécue autrement, une sexualité plus humaine ». Cette observation est tout à fait compatible avec l'autre affirmation du Saint-Père : « Ce n'est pas la véritable manière de répondre au mal que constitue l'infection par le virus VIH. »
Certains ont interprété les paroles de Benoît XVI en recourant à la théorie de ce qu'on appelle le « moindre mal ». Cette théorie, toutefois, est susceptible d'interprétations déviantes de caractère proportionnaliste (cf. Jean Paul II, Encyclique Veritatis splendor, nn. 75-77). Une action mauvaise par son objet, même s'il s'agit d'un moindre mal, ne peut être licitement voulue. Le Saint-Père n'a pas dit que la prostitution avec recours au préservatif pouvait être licitement choisie comme un moindre mal, comme certains l'ont soutenu. L'Église enseigne que la prostitution est immorale et doit être combattue. Celui qui, pourtant, en la pratiquant, tout en étant infecté par le VIH, s'emploie à réduire le risque de contamination, y compris par l'utilisation du préservatif, peut accomplir un premier pas vers le respect de la vie des autres, même si le mal de la prostitution demeure dans toute sa gravité. Ces jugements sont en harmonie avec tout ce que la tradition théologico-morale de l'Église a soutenu aussi par le passé.
En conclusion, dans la lutte contre le SIDA, les membres et les institutions de l'Église catholique savent qu'ils doivent rester proches des personnes, en soignant les malades ; ils savent aussi qu'ils doivent former tout le monde à vivre l'abstinence avant le mariage et la fidélité au sein de l'alliance conjugale. À cet égard, il faut également dénoncer les comportements qui banalisent la sexualité, car comme le dit le Pape, ils sont justement à l'origine d'un phénomène dangereux : bien des personnes ne perçoivent plus dans la sexualité l'expression de leur amour. « C'est la raison pour laquelle le combat contre la banalisation de la sexualité est aussi une partie de la lutte menée pour que la sexualité soit vue sous un jour positif, et pour qu'elle puisse exercer son effet bénéfique dans tout ce qui constitue notre humanité » (Lumière du monde, p. 160).
Source
« Dieu fournit le vent. A l'homme de hisser la voile. » (Saint Augustin)
Re: Les propos du pape sur le préservatif et la CDF
Flûte !
Bon, en même temps, il n'est pas inutile d'enfoncer le clou.
« Dieu fournit le vent. A l'homme de hisser la voile. » (Saint Augustin)
Qui est en ligne ?
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 163 invités