Benoît XVI 2010

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Pneumatis
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Benoît XVI 2010

Message non lu par Pneumatis » mar. 12 janv. 2010, 15:01

Site : http://www.pneumatis.net/
Auteur : Notre Père, cet inconnu, éd. Grégoriennes, 2013

jean_droit
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Une délégation d'évêques français auprès du Saint Père

Message non lu par jean_droit » mer. 20 janv. 2010, 13:08

Lundi 18 janvier, Benoît XVI a reçu le Cardinal Vingt-Trois, Président de la Conférence des Evêques de France, Mgr Simon, vice-Président de la Conférence, et Mgr Antoine Hérouard, Secrétaire.
Bien sûr, et c'est heureux, nous ne saurons pas si c'est le Saint Père qui a convoqué ces évêques représentants des évêques de France ou si ce sont eux qui ont sollicité l'entretien.
De même nous ne saurons pas, et c'est heureux, quel a été l'ordre du jour.
Mais enfin il ne doit pas s'agir de problèmes mineurs.
Peut être s'agissait-il de faire le point sur la mise en place du Motu proprio ? Peut être il fut question des négociations en cours avec la FSSPX ?
Ou de tout autre point.
Par des fuites on en saura plus, mais les fuites sont souvent des ragots orientés.
Mais c'est surtout l'attitude des évêques dans les mois à venir qui sera intéressante à suivre.
Surtout, bien sûr, des évêques influents.

jean_droit
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Re: Une délégation d'évêques français auprès du Saint Père

Message non lu par jean_droit » mer. 20 janv. 2010, 13:59

Cette visite est signalée et commentée dans perépiscopus.

http://www.perepiscopus.org/

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Benoît XVI 2010

Message non lu par etienne lorant » lun. 25 janv. 2010, 12:27

Je suis vraiment joyeux de voir que mon partage du jour "Allez!" ait été suivi de cette découverte !

Benoît XVI exhorte à l’utilisation du web(25/01/2010)


© AP
Le pape appelle les prêtres à faire usage d’Internet

ROME Le pape Benoît XVI a appelé les prêtres à utiliser toutes les possibilités de l’internet “avec sagesse”, dans son message pour la 44e Journée mondiale des communications sociales. Les prêtres doivent “saisir avec sagesse les singulières opportunités offertes par la communication moderne, a estimé le pape, avant d’espérer : “Que le Seigneur fasse de vous des hérauts passionnés de la Bonne Nouvelle (Évangile) également dans la nouvelle agora créée par les moyens actuels de communication.”

Dans son message, Benoît XVI porte un jugement très positif sur “les nouveaux médias” qui “offrent des perspectives toujours nouvelles et pastoralement immenses”. Il met en garde contre le risque de “considérer de façon erronée le web seulement comme un espace à occuper”. Mais souligne que leur “considérable influence en rend l’usage dans le ministère sacerdotal toujours plus important et utile”.

Dès lors, Benoît XVI recommande aux prêtres d’être présents sur la Toile “dans la fidélité constante au message évangélique”. Il s’agit pour eux “d’annoncer l’Évangile en se servant, à côté des moyens traditionnels, de l’apport de la nouvelle génération des moyens audiovisuels”, qui sont devenus “des outils indispensables pour l’évangélisation et la catéchèse”, selon le pape.
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: Le Pape envoie les prêtres sur internet !

Message non lu par André » mar. 26 janv. 2010, 1:35

C'est très bien ca :)
Et Jésus dit : Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi ; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent. Matthieu 19:14

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Re: Le Pape envoie les prêtres sur internet !

Message non lu par silesius » jeu. 28 janv. 2010, 8:30

Très heureux de cette exhortations. :)
"Que le Seigneur vous bénisse et vous garde.
Que le Seigneur montre sa face et qu'Il ait pitié de vous.
Que le Seigneur tourne vers vous son visage et vous donne la Paix.
Que le Seigneur vous bénisse!"

Saint-François d'Assise.

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Expo Benoit XVI à Paris et à Lourdes

Message non lu par Anne » mer. 03 févr. 2010, 2:28

France : Une exposition sur la visite de Benoît XVI à Paris et à Lourdes
ROME, Mardi 2 Février 2010 (ZENIT.org) - Un peu plus d'un an après la visite de Benoît XVI à Paris et à Lourdes (septembre 2008), une exposition retrace les grandes étapes du pape en France.

Intitulée « Regards sur la visite du Pape Benoît XVI à Paris et Lourdes en septembre 2008 », elle se déroule du 13 janvier au 19 février à Paris (76 rue des Saints-Pères, dans le VIIe arrondissement).
http://www.zenit.org/article-23398?l=french
"À tout moment, nous subissons l’épreuve, mais nous ne sommes pas écrasés;
nous sommes désorientés, mais non pas désemparés;
nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés;
terrassés, mais non pas anéantis…
".
2 Co 4, 8-10

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Benoît XVI 2010

Message non lu par jean_droit » sam. 06 févr. 2010, 9:43

De Zenit :

http://zenit.org/article-23449?l=french

Commentaires personnels :

Tout cela est du Benoît XVI "pur jus".
Ah ! Si nous pouvions suivre ses indications au lieu de le combattre !
Et toujours ce mot de "courage" !

Ne pas « diluer » l’Evangile : appel de Benoît XVI aux évêques d’Ecosse

Début de l'article :

Le pape compte sur un nouvel élan de l’apostolat des laïcs

ROME, Vendredi 5 février 2010 (ZENIT.org) - Benoît XVI invite les évêques d'Ecosse à défendre l'Evangile devant qui voudrait en « diluer » la force. Le pape a également mentionné l'année sacerdotale et les 400 ans de l'ordination sacerdotale d'un martyr d'Ecosse, John Ogilvie. Il compte sur un nouvel élan de l'apostolat des laïcs.

Le pape a en effet reçu ce vendredi matin, au terme de leur visite ad limina, les évêques d'Ecosse et leur a adressé un discours en anglais publié par la salle de presse du Saint-Siège.

Apostolat des laïcs

Benoît XVI a encouragé une « juste perception » de la vocation baptismale des laïcs, telle que Vatican II la décrit, et qui fait d'eux des témoins de l'Evangile dans tous les milieux, « en famille » ou « au travail », de façon à participer à la « mission » de l'Eglise de « sanctification du monde ».

Le pape espère de l'apostolat des laïcs un « nouvel élan » pour « l'évangélisation de la société ».

Le pape a également salué l'apport des écoles catholiques d'Ecosse et il leur a demandé d'encourager les enseignants à approfondir l'instruction religieuse, en vue de « préparer un laïcat catholique bien formé et préparé à sa mission ».

En effet, Benoît XVI souhaite une forte présence catholique dans les media, dans la politique, dans les professions publiques et les universités, de façon à « enrichir la nation écossaise tout entière ».

Le courage face à la sécularisation

Face à la sécularisation qui touche l'Ecosse, le pape a non seulement souligné les enjeux éthiques - euthanasie, expériences sur les embryons humains - mais il a invité les évêques à rappeler aux fidèles l'obéissance totale au magistère » et à défendre le droit de l'Eglise « à vivre librement dans la société selon sa foi ».

Harfang
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Benoît XVI 2010

Message non lu par Harfang » dim. 07 févr. 2010, 20:47

MESSAGE DE SA SAINTETÉ
BENOÎT XVI
POUR LE CARÊME 2010


La justice de Dieu s’est manifestée
moyennant la foi au Christ (Rm 3, 21-22)

Chers frères et sœurs,

Chaque année, à l’occasion du carême, l’Église nous invite à une révision de vie sincère à la lumière des enseignements évangéliques. Cette année j’aimerais vous proposer quelques réflexions sur un vaste sujet, celui de la justice, à partir de l’affirmation de saint Paul : «La justice de Dieu s’est manifestée moyennant la foi au Christ. » (Rm 3, 21-22)

Justice : « dare cuique suum »

En un premier temps, je souhaite m’arrêter sur le sens du mot « justice » qui dans le langage commun revient à « donner à chacun ce qui lui est dû - dare cuique suum » selon la célèbre expression d’Ulpianus, juriste romain du III siècle. Toutefois cette définition courante ne précise pas en quoi consiste ce « suum » qu’il faut assurer à chacun. Or ce qui est essentiel pour l’homme ne peut être garanti par la loi. Pour qu’il puisse jouir d’une vie en plénitude il lui faut quelque chose de plus intime, de plus personnel et qui ne peut être accordé que gratuitement : nous pourrions dire qu’il s’agit pour l’homme de vivre de cet amour que Dieu seul peut lui communiquer, l’ayant créé à son image et à sa ressemblance. Certes les biens matériels sont utiles et nécessaires. D’ailleurs, Jésus lui-même a pris soin des malades, il a nourri les foules qui le suivaient et, sans aucun doute, il réprouve cette indifférence qui, aujourd’hui encore, condamne à mort des centaines de millions d’êtres humains faute de nourriture suffisante, d’eau et de soins. Cependant, la justice distributive ne rend pas à l’être humain tout ce qui lui est dû. L’homme a, en fait, essentiellement besoin de vivre de Dieu parce que ce qui lui est dû dépasse infiniment le pain. Saint Augustin observe à ce propos que « si la justice est la vertu qui rend à chacun ce qu’il lui est dû... alors il n’y a pas de justice humaine qui ôte l’homme au vrai Dieu» (De Civitate Dei XIX, 21)

D’où vient l’injustice?

L’évangéliste Marc nous transmet ces paroles de Jésus prononcées à son époque lors d’un débat sur ce qui est pur et ce qui est impur : « Il n’est rien d’extérieur à l’homme qui, pénétrant en lui, puisse le souiller... ce qui sort de l’homme voilà ce qui souille l’homme. Car c’est du dedans, du cœur des hommes que sortent les desseins pervers. » (Mc 7, 14-15 ; 20-21) Au-delà du problème immédiat de la nourriture, nous pouvons déceler dans la réaction des pharisiens une tentation permanente chez l’homme : celle de pointer l’origine du mal dans une cause extérieure. En y regardant de plus près, on constate que de nombreuses idéologies modernes véhiculent ce présupposé : puisque l’injustice vient du dehors, il suffit d’éliminer les causes extérieures qui empêchent l’accomplissement de la justice. Cette façon de penser, nous avertit Jésus, est naïve et aveugle. L’injustice, conséquence du mal, ne vient pas exclusivement de causes extérieures ; elle trouve son origine dans le cœur humain où l’on y découvre les fondements d’une mystérieuse complicité avec le mal. Le psalmiste le reconnaît douloureusement : « Vois dans la faute je suis né, dans le péché ma mère m’a conçu. » (Ps 51,7). Oui, l’homme est fragilisé par une blessure profonde qui diminue sa capacité à entrer en communion avec l’autre. Naturellement ouvert à la réciprocité libre de la communion, il découvre en lui une force de gravité étonnante qui l’amène à se replier sur lui-même, à s’affirmer au-dessus et en opposition aux autres : il s’agit de l’égoïsme, conséquence du péché originel. Adam et Eve ont été séduits par le mensonge du Satan. En s’emparant du fruit mystérieux, ils ont désobéi au commandement divin. Ils ont substitué une logique du soupçon et de la compétition à celle de la confiance en l’Amour, celle de l’accaparement anxieux et de l’autosuffisance à celle du recevoir et de l’attente confiante vis-à-vis de l’autre (cf. Gn 3, 1-6) de sorte qu’il en est résulté un sentiment d’inquiétude et d’insécurité. Comment l’homme peut-il se libérer de cette tendance égoïste et s’ouvrir à l’amour ?

Justice et Sedaqah

Au sein de la sagesse d’Israël, nous découvrons un lien profond entre la foi en ce Dieu qui « de la poussière relève le faible » (Ps 113,7) et la justice envers le prochain. Le mot sedaqah, qui désigne en hébreux la vertu de justice, exprime admirablement cette relation. Sedaqah signifie en effet l’acceptation totale de la volonté du Dieu d’Israël et la justice envers le prochain (cf. Ex 20,12-17), plus spécialement envers le pauvre, l’étranger, l’orphelin et la veuve (cf. Dt 10, 18-19). Ces deux propositions sont liées entre elles car, pour l’Israélite, donner au pauvre n’est que la réciprocité de ce que Dieu a fait pour lui : il s’est ému de la misère de son peuple. Ce n’est pas un hasard si le don de la Loi à Moïse, au Sinaï, a eu lieu après le passage de la Mer Rouge. En effet, l’écoute de la Loi suppose la foi en Dieu qui, le premier, a écouté les cris de son peuple et est descendu pour le libérer du pouvoir de l’Egypte ( cf. Ex 3,8). Dieu est attentif au cri de celui qui est dans la misère mais en retour demande à être écouté : il demande justice pour le pauvre (cf. Sir 4,4-5. 8-9), l’étranger (cf. Ex 22,20), l’esclave (cf. Dt 15, 12-18). Pour vivre de la justice, il est nécessaire de sortir de ce rêve qu’est l’autosuffisance, de ce profond repliement sur-soi qui génère l’injustice. En d’autres termes, il faut accepter un exode plus profond que celui que Dieu a réalisé avec Moïse, il faut une libération du cœur que la lettre de la Loi est impuissante à accomplir. Y a-t-il donc pour l’homme une espérance de justice ?

Le Christ, Justice de Dieu

L’annonce de la bonne nouvelle répond pleinement à la soif de justice de l’homme. L’apôtre saint Paul le souligne dans son Épître aux Romains : « Mais maintenant sans la Loi, la justice de Dieu s’est manifestée...par la foi en Jésus Christ à l’adresse de tous ceux qui croient. Car il n’y a pas de différence : tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu et ils sont justifiés par la faveur de sa grâce en vertu de la rédemption accomplie par le Christ Jésus. Dieu l’a exposé instrument de propitiation par son propre sang moyennant la foi. » (3, 21-25)

Quelle est donc la justice du Christ ? C’est avant tout une justice née de la grâce où l’homme n’est pas sauveur et ne guérit ni lui-même ni les autres. Le fait que l’expiation s’accomplisse dans « le sang » du Christ signifie que l’homme n’est pas délivré du poids de ses fautes par ses sacrifices, mais par le geste d’amour de Dieu qui a une dimension infinie, jusqu’à faire passer en lui la malédiction qui était réservée à l’homme pour lui rendre la bénédiction réservée à Dieu (cf. Gal 3, 13-14). Mais immédiatement pourrait-on objecter : de quel type de justice s’agit-il si le juste meurt pour le coupable et le coupable reçoit en retour la bénédiction qui revient au juste ? Est-ce que chacun ne reçoit-il pas le contraire de ce qu’il lui est dû ? En réalité, ici, la justice divine se montre profondément différente de la justice humaine. Dieu a payé pour nous, en son Fils, le prix du rachat, un prix vraiment exorbitant. Face à la justice de la Croix, l’homme peut se révolter car elle manifeste la dépendance de l’homme, sa dépendance vis-à-vis d’un autre pour être pleinement lui-même. Se convertir au Christ, croire à l’Évangile, implique d’abandonner vraiment l’illusion d’être autosuffisant, de découvrir et accepter sa propre indigence ainsi que celle des autres et de Dieu, enfin de découvrir la nécessité de son pardon et de son amitié.

On comprend alors que la foi ne soit pas du tout quelque chose de naturel, de facile et d’évident : il faut être humble pour accepter que quelqu’un d’autre me libère de mon moi et me donne gratuitement en échange son soi. Cela s’accomplit spécifiquement dans les sacrement de la réconciliation et de l’eucharistie. Grâce à l’action du Christ, nous pouvons entrer dans une justice « plus grande », celle de l’amour (cf. Rm 13, 8-10), la justice de celui qui, dans quelque situation que ce soit, s’estime davantage débiteur que créancier parce qu’il a reçu plus que ce qu’il ne pouvait espérer.

Fort de cette expérience, le chrétien est invité à s’engager dans la construction de sociétés justes où tous reçoivent le nécessaire pour vivre selon leur dignité humaine et où la justice est vivifiée par l’amour.

Chers frères et sœurs, le temps du carême culmine dans le triduum pascal, au cours duquel cette année encore, nous célébrerons la justice divine, qui est plénitude de charité, de don et de salut. Que ce temps de pénitence soit pour chaque chrétien un temps de vraie conversion et d’intime connaissance du mystère du Christ venu accomplir toute justice. Formulant ces vœux, j’accorde à tous et de tout cœur ma bénédiction apostolique.

Cité du Vatican, le 30 octobre 2009



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Voyage du Pape à Malte

Message non lu par etienne lorant » mer. 10 févr. 2010, 20:04

Le pape Benoît XVI effectuera une visite de deux jours à Malte, les 17 et 18 avril, durant laquelle il rencontrera le président maltais, des évêques et des jeunes, a annoncé mercredi le Vatican. Lire la suite l'article

<

Le voyage commémorera le 1950e anniversaire du naufrage de Saint Paul. Selon la tradition, Paul avait passé trois mois sur l'île méditerranéenne en 60 av. J-C après avoir fait naufrage, et avait été bien accueilli par les habitants.

Selon le Vatican, la question de l'immigration pourrait figurer au programme de la visite, alors que Malte s'est retrouvée impliquée dans plusieurs querelles avec l'Italie sur la question de l'accueil d'immigrants clandestins interceptés en mer.

Benoît XVI célébrera également une messe en plein air lors de sa visite. AP
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Benoît XVI annonce six nouveaux saints

Message non lu par pajaro » mar. 23 févr. 2010, 4:02

Dont frère André Bessette




ROME, Vendredi 19 février 2010 (ZENIT.org) - Benoît XVI présidera six canonisations le dimanche 17 octobre 2010 : il l'a annoncé ce matin lors d'un consistoire ordinaire.

Cette annonce met fin aux rumeurs de béatification de Jean-Paul II à cette date, dont l'hypothèse s'appuyait sur la date anniversaire de l'élection du pape Wojtyla, le 16 octobre 1979.

Les six futurs saints sont : le religieux canadien André Bessette, apôtre de saint Joseph, le prêtre polonais Stanislas Soltys, l'Australienne Mary MacKillop, la religieuse espagnole Cándida María de Jesús, et deux religieuses italiennes, Giulia Salzano et Battista de Varano.

Deux d'entre eux sont nés au XVe siècle :

- le bienheureux Stanislas Sołtys (Kazimierczyk), prêtre polonais qui a été chanoine régulier du Latran (1433-1489) ; il a été béatifié par Jean-Paul II en 1993;

- la bienheureuse Battista de Varano (1458-1524, au siècle, Camilla), moniale italienne de la congrégation de Sainte-Claire (Clarisses) et fondatrice du monastère Sainte-Claire de Camerino, dans les Marches italiennes ; le pape Grégoire XVI a approuvé son culte en 1843, et Léon XIII a rouvert son procès de canonisation en 1878.

Les quatre autres futurs saints sont nés au coeur du XIXe siècle. Ce sont :

- le bienheureux canadien fr André Bessette (au siècle, Alfred), qui était religieux de la Sainte-Croix (1845-1937), apôtre de saint Joseph et grand thaumaturge ; « Pauvre, serviteur et humble », « Pauper, servus et humilis », lit-on sur sa tombe ; homme de prière à qui l'on venait se confier, l'humble « frère André » est à l'origine de l'imposante basilique construite à Montréal en l'honneur de S. Joseph, en qui il avait une confiance toute spéciale ; il a été béatifié par Jean-Paul II en 1982 (cf. Zenit du 20 décembre 2009) ;

- la bienheureuse Mary de la Croix MacKillop (au siècle, Marie Hélène), qui est la fondatrice des Sœurs de Saint-Joseph du Sacré Cœur (1842-1909), et qui sera la première sainte australienne ; béatifiée à Sydney par Jean-Paul II, le 19 janvier 1995, elle a été la protectrice de la JMJ de 2008 : elle est en effet la sainte patronne des jeunes, et des personnes mises à l'écart ;

- la bienheureuse Cándida María de Jesús Cipitria y Barriola (au siècle, Juana Josefa), qui est une religieuse espagnole, d'origine basque, fondatrice des Filles de Jésus (1845-1912) ; elle a été béatifiée par Jean-Paul II en 1996 ;

- la bienheureuse Giulia Salzano, Italienne, qui a été la fondatrice des Sœurs catéchistes du Sacré Cœur de Jésus (1846-1929) ; elle a été béatifiée par Jean-Paul II en 2003.

En décembre 2009, Benoît XVI avait approuvé les décrets concernant des guérisons obtenues par leur intercession, après leur béatification.

Anita S. Bourdin

© Innovative Media, Inc.

Source: http://www.zenit.org/article-23571?l=french
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Re: Soutenons le Saint Père

Message non lu par deniserp » dim. 14 mars 2010, 14:59

Je relance ce topic car une nouvelle campagbe de soutien à notre Saint-Père vient de commencer concernant cette fois-ci l'acharnement médiatique contre Benoît XVI sur des faits dont il n'est pas responsable.
Signez la lettre de soutien au pape Benoît XVI !

L’appel de simples fidèles catholiques

Cette lettre réunit des fidèles catholiques, toutes tendances confondues, qui souhaitent soutenir le pape face au déchainement médiatique. Les animateurs de ce site vous assurent de l’entière confidentialité qui sera garantie aux noms des signataires dont la liste sera uniquement remise au Saint-Siège.

Très Saint Père,

Il y a un an, alors que vous travailliez à l’unité des Catholiques en levant les sanctions des évêques de la Fraternité Saint-Pie X, vous étiez la cible de tous ceux qui voulaient freiner le rayonnement de l’Église dans le monde. Non contents d’être parvenus à discréditer son image à travers votre personne, les mêmes médias qui font pourtant quotidiennement la promotion de l’immoralité, lancent aujourd’hui de nouvelles campagnes pour vous compromettre par l’amalgame et la calomnie, n’hésitant pas à souiller votre passé et la réputation de votre famille.

Refusant de s’attaquer aux sources des méfaits qu’ils dénoncent que sont l’impureté, l’impudicité et la liberté de diffusion cybernétique qu’ils défendent parallèlement, ils s’en prennent paradoxalement aux exceptions trouvées parmi les prêtres, eux qui constituent le corps le plus préservé car le plus proche du Christ, eux qui démontrent, par leur engagement, que nous sommes tous appelés à la chasteté à travers nos différents états de vie.

Bien convaincus qu’ils n’agissent que dans l’unique but de s’en prendre au message de l’Évangile, à la Tradition de l’Église et pour exercer une pression étrangère afin de mettre à mal le célibat sacerdotal, nous venons vous assurer de nos prières pour votre ministère. Qu’elles vous aident à assumer la mission que Dieu vous a confiée, à « insister à temps et à contretemps » sur ce que ce monde ne veut plus entendre. Que Marie, notre Mère du Ciel, protège votre pontificat !
Déjà soutenu notamment par le salon beige, le forum catholique et le site benoietmoi.fr.

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Re: Soutenons le Saint Père

Message non lu par ami de la Miséricorde » dim. 14 mars 2010, 16:18

voici le lien

http://www.soutienabenoitxvi.com/

En union de prière
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
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Anne
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Re: Soutenons le Saint Père

Message non lu par Anne » lun. 15 mars 2010, 4:59

C'est fait!

Merci d'avoir signalé cette initiative, Ami!
"À tout moment, nous subissons l’épreuve, mais nous ne sommes pas écrasés;
nous sommes désorientés, mais non pas désemparés;
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Laurent L.
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Lettre du Pape aux Catholiques d'Irlande

Message non lu par Laurent L. » dim. 21 mars 2010, 19:43

LETTRE PASTORALE DU SAINT-PÈRE BENOÎT XVI AUX CATHOLIQUES D'IRLANDE a écrit :
Image
Traduction non officielle
[+] Texte masqué
1. CHERS FRERES ET SŒURS DE L’EGLISE EN IRLANDE, c'est avec une profonde préoccupation que je vous écris en tant que Pasteur de l'Eglise universelle. Comme vous, j'ai été profondément bouleversé par les nouvelles apparues concernant l'abus d'enfants et de jeunes vulnérables par des membres de l'Eglise en Irlande, en particulier par des prêtres et des religieux. Je ne peux que partager le désarroi et le sentiment de trahison que nombre d'entre vous ont ressentis en prenant connaissance de ces actes scandaleux et criminels et de la façon dont les autorités de l'Eglise en Irlande les ont affrontés.

Comme vous le savez, j'ai récemment invité les évêques irlandais à une rencontre ici, à Rome, pour rendre compte de la façon dont ils ont affronté ces questions par le passé et présenter les mesures qu'ils ont prises pour répondre à cette grave situation. Avec certains prélats de la Curie romaine, j'ai écouté ce qu'ils avaient à dire, tant individuellement qu'en groupe, tandis qu'ils présentaient une analyse des erreurs commises et des leçons apprises, et une description des programmes et des protocoles aujourd'hui mis en place. Nos réflexions ont été franches et constructives. Je nourris l'espoir que, par conséquent, les évêques se trouvent à présent dans une position plus forte pour accomplir le devoir de réparer les injustices du passé et pour affronter les thèmes plus vastes liés à l'abus des mineurs selon des modalités conformes aux exigences de la justice et aux enseignements de l'Evangile.

2. Pour ma part, compte tenu de la gravité de ces fautes, et de la réponse souvent inadéquate qui leur a été réservée de la part des autorités ecclésiastiques dans votre pays, j'ai décidé d'écrire cette Lettre pastorale pour vous exprimer ma proximité et vous proposer un chemin de guérison, de renouveau et de réparation.

En réalité, comme de nombreuses personnes dans votre pays l'ont observé, le problème de l'abus des mineurs n'est pas propre à l'Irlande, ni à l'Eglise. Toutefois, le devoir qui se présente désormais à vous est celui d'affronter le problème des abus qui ont lieu au sein de la communauté catholique irlandaise et de le faire avec courage et détermination. Personne ne peut imaginer que cette situation douloureuse sera résolue dans de brefs délais. Des progrès positifs ont été accomplis, mais il reste encore beaucoup à faire. La persévérance et la prière sont nécessaires, ainsi qu'une grande confiance dans la force de guérison de la grâce de Dieu.

Dans le même temps, je dois également exprimer ma conviction que, pour se reprendre de cette blessure douloureuse, l'Eglise qui est en Irlande doit en premier lieu reconnaître devant le Seigneur et devant les autres, les graves péchés commis contre des enfants sans défense. Une telle reconnaissance, accompagnée par une douleur sincère pour les préjudices portés à ces victimes et à leurs familles, doit conduire à un effort concerté afin d'assurer la protection des enfants contre de tels crimes à l'avenir.

Tandis que vous affrontez les défis de ce moment, je vous demande de vous rappeler du «rocher d'où l'on vous a taillés» (Is 51, 1). Réfléchissez aux contributions généreuses, souvent héroïques, offertes à l'Eglise et à l'humanité tout entière par les générations passées d'hommes et de femmes irlandais, et faites en sorte que cela constitue un élan pour un examen de conscience honnête et un programme de renouveau ecclésial et personnel convaincu. Je prie pour que, assistée par l'intercession de ses nombreux saints et purifiée par la pénitence, l'Eglise en Irlande surmonte la crise présente et redevienne un témoin convaincu de la vérité et de la bonté de Dieu tout-puissant, manifestées dans son Fils Jésus Christ.

3. Tout au long de l'histoire, les catholiques d'Irlande se sont révélés une immense force de bien tant dans leur patrie qu'à l'étranger. Des moines celtes comme saint Colomban, diffusèrent l'Evangile en Europe occidentale en jetant les fondements de la culture monastique médiévale. Les idéaux de sainteté, de charité et de sagesse transcendante découlant de la foi chrétienne, ont trouvé une expression dans la construction d'églises et de monastères et dans l'institution d'écoles, de bibliothèques et d'hôpitaux qui contribuèrent à renforcer l'identité spirituelle de l'Europe. Ces missionnaires irlandais ont tiré leur force et leur inspiration de la foi ferme, de la direction solide et des comportements moraux justes de l'Eglise dans leur terre natale.

A partir du XVIe siècle, les catholiques d’Irlande ont subi une longue période de persécution, au cours de laquelle ils ont lutté pour maintenir vivante la flamme de la foi dans des circonstances dangereuses et difficiles. Saint Oliver Plunkett, l'archevêque martyr d'Armagh, est l'exemple le plus célèbre d'une multitude de fils et de filles courageux d'Irlande, prêts à donner leur vie pour la fidélité à l'Evangile. Après l'Emancipation catholique, l'Eglise fut libre de croitre à nouveau. Des familles et d'innombrables personnes qui avaient préservé leur foi au cours de la période de l'épreuve, devinrent le moteur d'une grande renaissance du catholicisme irlandais au XIXe siècle. L'Eglise offrit l'éducation, en particulier aux pauvres, et cela devait apporter une contribution importante à la société irlandaise. Parmi les fruits des nouvelles écoles catholiques, figura une croissance des vocations: des générations de prêtres, de religieuses et de frères missionnaires quittèrent leur patrie pour servir sur chaque continent, en particulier dans le monde anglophone. Ils furent admirables non seulement en raison de leur grand nombre, mais également en raison de la force de leur foi et de la solidité de leur engagement pastoral. De nombreux diocèses, en particulier en Afrique, en Amérique et en Australie, ont bénéficié de la présence de clergé et de religieux irlandais qui prêchèrent l'Evangile et fondèrent des paroisses, des écoles et des universités, des cliniques et des hôpitaux, qui servirent tant les catholiques, que la société en général, avec une attention particulière pour les besoins des pauvres.

Dans presque toutes les familles d'Irlande, il y a eu quelqu'un — un fils ou une fille, une tante ou un oncle — qui a donné sa vie à l'Eglise. Les familles irlandaises nourrissent à juste titre une grande estime et une grande affection pour leurs proches qui ont consacré leur vie au Christ, en partageant le don de la foi avec d'autres et en mettant en pratique cette foi dans le service généreux de Dieu et du prochain.

4. Au cours des dernières décennies, toutefois, l'Eglise dans votre pays a dû affronter de nouveaux et graves défis à la foi, découlant de la transformation et de la sécularisation rapides de la société irlandaise. Un changement social très rapide a eu lieu, qui a souvent eu des effets contraires à l’adhésion traditionnelle des personnes à l'égard de l'enseignement et des valeurs catholiques. Très souvent, les pratiques sacramentelles et de dévotion qui soutiennent la foi et lui permettent de croître, comme par exemple la confession fréquente, la prière quotidienne et les retraites annuelles, ont été négligées. Au cours de cette période, apparut également la tendance déterminante, également de la part de prêtres et de religieux, à adopter des façons de penser et à considérer les réalités séculières sans référence suffisante à l'Evangile. Le programme de renouveau proposé par le Concile Vatican ii fut parfois mal interprété et en vérité, à la lumière des profonds changements sociaux qui avaient lieu, il était très difficile de comprendre comment les appliquer de la meilleure façon possible. En particulier, il y eut une tendance, dictée par de justes intentions, mais erronée, une tendance à éviter les approches pénales à l'égard de situations canoniques irrégulières. C'est dans ce contexte général que nous devons chercher à comprendre le problème déconcertant de l'abus sexuel des enfants, qui a contribué de façon très importante à l'affaiblissement de la foi et à la perte de respect pour l'Eglise et pour ses enseignements.

Ce n'est qu'en examinant avec attention les nombreux éléments qui ont donné naissance à la crise actuelle qu'il est possible d'entreprendre un diagnostic clair de ses causes et de trouver des remèdes efficaces. Il est certain que parmi les facteurs qui y ont contribué, nous pouvons citer: des procédures inadéquates pour déterminer l'aptitude des candidats au sacerdoce et à la vie religieuse; une formation humaine, morale, intellectuelle et spirituelle insuffisante dans les séminaires et les noviciats; une tendance dans la société à favoriser le clergé et d'autres figures d'autorité, ainsi qu'une préoccupation déplacée pour la réputation de l'Eglise et pour éviter les scandales, qui a eu pour résultat de ne pas appliquer les peines canoniques en vigueur et de ne pas protéger la dignité de chaque personne. Il faut agir avec urgence pour affronter ces facteurs, qui ont eu des conséquences si tragiques pour les vies des victimes et de leurs familles et qui ont assombri la lumière de l'Evangile à un degré que pas même des siècles de persécution ne sont parvenus à atteindre.

5. En plusieurs occasions depuis mon élection au Siège de Pierre, j'ai rencontré des victimes d'abus sexuels, et je suis disposé à le refaire à l'avenir. Je me suis arrêté pour parler avec eux, j'ai écouté leurs récits, j'ai pris acte de leur souffrance, j'ai prié avec eux et pour eux. Auparavant, au cours de mon pontificat, soucieux d'affronter ce thème, j'avais demandé aux évêques d'Irlande, à l'occasion de leur visite ad limina de 2006, d'«établir la vérité sur ce qui est arrivé par le passé, de prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter que cela ne se reproduise à l'avenir, d'assurer que les principes de justice soient pleinement respectés et, surtout, de soutenir les victimes et tous ceux qui sont victimes de ces crimes monstrueux» (Discours aux évêques d'Irlande, 28 octobre 2006).

Avec cette Lettre, mon intention est de vous exhorter tous, en tant que peuple de Dieu qui est en Irlande, à réfléchir sur les blessures infligées au Corps du Christ, sur les remèdes, parfois douloureux, nécessaires pour les panser et les guérir, et sur le besoin d'unité, de charité et d'aide réciproque dans le long processus de reprise et de renouveau ecclésial. Je m'adresse à présent à vous avec des paroles qui me viennent du cœur, et je désire parler à chacun de vous individuellement et à vous tous en tant que frères et sœurs dans le Seigneur.

6. Aux victimes d'abus et à leurs familles

Vous avez terriblement souffert et j'en suis profondément désolé. Je sais que rien ne peut effacer le mal que vous avez subi. Votre confiance a été trahie, et votre dignité a été violée. Beaucoup d'entre vous, alors que vous étiez suffisamment courageux pour parler de ce qui vous était arrivé, ont fait l'expérience que personne ne vous écoutait. Ceux d'entre vous qui ont subi des abus dans les collèges doivent avoir eu l’impression qu'il n'y avait aucun moyen d'échapper à leur souffrance. Il est compréhensible que vous trouviez difficile de pardonner ou de vous réconcilier avec l'Eglise. En son nom, je vous exprime ouvertement la honte et le remord que nous éprouvons tous. Dans le même temps, je vous demande de ne pas perdre l'espérance. C'est dans la communion de l'Eglise que nous rencontrons la personne de Jésus Christ, lui-même victime de l'injustice et du péché. Comme vous, il porte encore les blessures de sa souffrance injuste. Il comprend la profondeur de votre peine et la persistance de son effet dans vos vies et dans vos relations avec les autres, y compris vos relations avec l'Eglise. Je sais que certains d'entre vous trouvent également difficile d'entrer dans une église après ce qui s'est passé. Toutefois, les blessures mêmes du Christ, transformées par ses souffrances rédemptrices, sont les instruments grâce auxquels le pouvoir du mal s'est brisé et nous renaissons à la vie et à l'espérance. Je crois fermement dans le pouvoir de guérison de son amour sacrificiel — également dans les situations les plus sombres et sans espérance — qui apporte la libération et la promesse d'un nouveau départ.

En m'adressant à vous comme pasteur, préoccupé par le bien de tous les fils de Dieu, je vous demande avec humilité de réfléchir sur ce que je vous ai dit. Je prie afin que, en vous approchant du Christ et en participant à la vie de son Eglise — une Eglise purifiée par la pénitence et renouvelée dans la charité pastorale — vous puissiez redécouvrir l'amour infini du Christ pour chacun de vous. Je suis confiant dans le fait que, de cette manière, vous serez capables de trouver la réconciliation, une guérison intérieure profonde et la paix.

7. Aux prêtres et aux religieux qui ont abusé des enfants

Vous avez trahi la confiance placée en vous par de jeunes innocents et par leurs parents. Vous devez répondre de cela devant Dieu tout-puissant, ainsi que devant les tribunaux constitués à cet effet. Vous avez perdu l'estime des personnes en Irlande et jeté la honte et le déshonneur sur vos confrères. Ceux d'entre vous qui sont prêtres ont violé la sainteté du sacrement de l'Ordre sacré, dans lequel le Christ se rend présent en nous et dans nos actions. En même temps que le dommage immense causé aux victimes, un grand dommage a été perpétré contre l'Eglise et la perception publique du sacerdoce et de la vie religieuse.

Je vous exhorte à examiner votre conscience, à assumer la responsabilité des péchés que vous avez commis et à exprimer avec humilité votre regret. Le repentir sincère ouvre la porte au pardon de Dieu et à la grâce du véritable rachat. En offrant des prières et des pénitences pour ceux que vous avez offensés, vous devez chercher à faire personnellement amende pour vos actions. Le sacrifice rédempteur du Christ a le pouvoir de pardonner même le plus grave des péchés et de tirer le bien également du plus terrible des maux. Dans le même temps, la justice de Dieu exige que nous rendions compte de nos actions sans rien cacher. Reconnaissez ouvertement vos fautes, soumettez-vous aux exigences de la justice, mais ne désespérez pas de la miséricorde de Dieu.

8. Aux parents

Vous avez été profondément bouleversés en apprenant les choses terribles qui eurent lieu dans ce qui aurait dû être le milieu le plus sûr de tous. Dans le monde d'aujourd'hui, il n'est pas facile de construire un foyer domestique et d'éduquer les enfants. Ils méritent de grandir dans un milieu protégé, aimés et désirés, avec un profond sens de leur identité et de leur valeur. Ils ont le droit d'être éduqués aux valeurs morales authentiques, enracinés dans la dignité de la personne humaine, à être inspirés par la vérité de notre foi catholique et à apprendre des manières de se comporter et d'agir qui les conduisent à une saine estime de soi et au bonheur durable. C'est à vous, leurs parents, qu'est confié en premier lieu ce devoir noble et exigeant. Je vous exhorte à accomplir votre part pour assurer le meilleur soin possible des enfants, que ce soit à la maison ou dans la société en général, alors que l'Eglise, pour sa part, continue à mettre en œuvre les mesures adoptées ces dernières années pour protéger les jeunes dans les milieux paroissiaux et éducatifs. Alors que vous exercez vos importantes responsabilités, soyez certains que je suis proche de vous et que je vous assure du soutien de ma prière.

9. Aux enfants et aux jeunes d'Irlande

Je désire vous offrir une parole particulière d'encouragement. Votre expérience d'Eglise est très différente de celle de vos parents et de vos grands-parents. Le monde a beaucoup changé depuis qu'ils avaient votre âge. Malgré cela, tous, à chaque génération, sont appelés à parcourir le même chemin de vie; indépendamment des circonstances. Nous sommes tous scandalisés par les péchés et les échecs de certains membres de l'Eglise, en particulier de ceux qui furent choisis de manière particulière pour guider et servir les jeunes. Mais c'est dans l'Eglise que vous trouverez Jésus Christ qui est le même hier, aujourd'hui et à jamais (cf. He 13, 8). Il vous aime et c'est pour cela qu'il s'est offert lui-même sur la Croix. Recherchez une relation personnelle avec lui dans la communion de son Eglise, car il ne trahira jamais votre confiance! Lui seul peut satisfaire vos attentes les plus profondes et donner à vos vies leur signification la plus pleine, en les orientant au service des autres. Gardez les yeux fixés sur Jésus et sur sa bonté et protégez dans votre cœur la flamme de la foi. Avec vos frères catholiques en Irlande, je me tourne vers vous pour que vous soyez de fidèles disciples de notre Dieu et que vous contribuiez, avec votre enthousiasme et votre idéalisme si nécessaires, à la reconstruction et au renouveau de notre Eglise bien-aimée.

10. Aux prêtres et aux religieux d'Irlande

Nous souffrons tous à la suite des péchés de nos confrères qui ont trahi une consigne sacrée ou qui n'ont pas affronté de manière juste et responsable les accusations d'abus. Face à l'outrage et à l'indignation que cela a provoqué, non seulement parmi les laïcs mais également parmi vous et vos communautés religieuses, un grand nombre d'entre vous se sentent personnellement découragés et même abandonnés. En outre, je suis conscient qu'aux yeux de certains vous apparaissez coupables par association, et que vous êtes vus comme si vous étiez en quelque sorte responsables des méfaits d'autres personnes. En ce temps de souffrance, je veux rendre acte du dévouement de votre vie de prêtres et de religieux et de vos apostolats, et je vous invite à réaffirmer votre foi en Christ, votre amour envers son Eglise et votre confiance dans la promesse de rédemption, de pardon et de renouveau intérieur de l'Evangile. De cette manière, vous démontrerez à tous que, là où le péché abonde, la grâce surabonde (cf. Rm 5, 20).

Je sais qu'un grand nombre d'entre vous sont déçus, déconcertés et fâchés pour la manière dont ces questions ont été affrontées par certains de vos supérieurs. Malgré cela, il est essentiel que vous collaboriez de près avec ceux qui représentent l'autorité et que vous vous prodiguiez pour faire en sorte que les mesures adoptées pour répondre à la crise soient vraiment évangéliques, justes et efficaces. Je vous exhorte en particulier à devenir de manière toujours plus claire des hommes et des femmes de prière, en suivant avec courage la voie de la conversion, de la purification et de la réconciliation. De cette manière, l'Eglise en Irlande tirera une nouvelle vie et vitalité de votre témoignage au pouvoir rédempteur du Seigneur rendu visible dans votre vie.

11. A mes frères évêques

On ne peut pas nier que certains d'entre vous et de vos prédécesseurs ont manqué, parfois gravement, dans l'application des normes du droit canonique codifiées depuis longtemps en ce qui concerne les crimes d'abus sur les enfants. De graves erreurs furent commises en traitant les accusations. Je comprends combien il était difficile de saisir l'étendue et la complexité du problème, d'obtenir des informations fiables et de prendre des décisions justes à la lumière de conseils divergents d'experts. Malgré cela, il faut admettre que de graves erreurs de jugement furent commises et que des manquements dans le gouvernement ont eu lieu. Tout cela a sérieusement miné votre crédibilité et efficacité. J'apprécie les efforts que vous avez accomplis pour porter remède aux erreurs du passé et pour assurer qu'elles ne se répètent pas. Outre à mettre pleinement en œuvre les normes du droit canonique en affrontant les cas d'abus sur les enfants, continuez à coopérer avec les autorités civiles dans le domaine de leur compétence. Les supérieurs religieux doivent clairement en faire tout autant. Ils ont, eux aussi, participé aux rencontres récentes, ici à Rome, pour établir une approche claire et cohérente de ces questions. Il est nécessaire que les normes de l'Eglise en Irlande pour la protection des enfants soient constamment revues et mises à jour et qu'elles soient appliquées de manière totale et impartiale, conformément au droit canonique.

Seule une action ferme menée de l'avant de manière pleinement honnête et transparente pourra rétablir le respect et l'affection des Irlandais envers l'Eglise, à laquelle nous avons consacré notre vie. Cela doit naître, avant tout, de l'examen de vos propres personnes, de la purification intérieure et du renouveau spirituel. La population irlandaise attend à juste titre que vous soyez des hommes de Dieu, que vous soyez saints, que vous viviez avec simplicité, que vous recherchiez chaque jour la conversion personnelle. Pour elle, selon l'expression de saint Augustin, vous êtes des évêques, et pourtant avec eux vous êtes appelés à être des disciples du Christ (cf. Discours 340, 1). Je vous exhorte donc à renouveler votre sens des responsabilités devant Dieu, à croître dans la solidarité avec votre peuple et à approfondir votre sollicitude pastorale pour tous les membres de votre troupeau. Soyez en particulier sensibles à la vie spirituelle et morale de chacun de vos prêtres. Soyez un exemple à travers vos vies elles-mêmes, soyez proches d'eux, écoutez leurs préoccupations, offrez-leur votre encouragement en ce moment de difficulté et nourrissez la flamme de leur amour pour le Christ et leur engagement dans le service à leurs frères et sœurs.

Les laïcs doivent eux aussi être encouragés à jouer leur rôle dans la vie de l'Eglise. Faites en sorte qu'ils soient formés de telle manière qu'ils puissent rendre raison, de manière articulée et convaincante, de l'Evangile dans la société moderne (cf. 1 P 3, 15), et qu'ils coopèrent plus pleinement à la vie et à la mission de l'Eglise. Cela vous aidera également à recommencer à être des guides et des témoins crédibles de la vérité rédemptrice du Christ.

12. A tous les fidèles d'Irlande

L'expérience qu'un jeune fait de l'Eglise devrait toujours porter du fruit dans une rencontre personnelle et vivifiante avec Jésus Christ dans une communauté qui aime et qui offre une nourriture. Dans ce domaine, les jeunes doivent être encouragés à croître jusqu'à leur pleine stature humaine et spirituelle, à aspirer aux idéaux élevés de sainteté, de charité et de vérité et à tirer inspiration des richesses d'une grande tradition religieuse et culturelle. Dans notre société toujours plus sécularisée, dans laquelle nous aussi chrétiens nous trouvons difficile de parler de la dimension transcendante de notre existence, nous avons besoin de trouver de nouveaux chemins pour transmettre aux jeunes la beauté et la richesse de l'amitié avec Jésus Christ dans la communion de son Eglise. En affrontant la crise présente, les mesures pour faire face de manière juste aux crimes individuels sont essentielles, toutefois elles ne suffisent : il faut une nouvelle vision pour inspirer la génération présente et les générations futures à tirer profit du don de notre foi commune. En marchant sur la voie indiquée par l'Evangile, en observant les commandements et en conformant votre vie de manière toujours plus proche à la personne de Jésus Christ, vous ferez l'expérience du renouveau profond dont il y a aujourd'hui un besoin si urgent. Je vous invite tous à persévérer le long de ce chemin.

13. Chers frères et sœurs dans le Christ, c'est avec une profonde préoccupation envers vous tous en ce temps de douleur, dans lequel la fragilité de la condition humaine a été aussi clairement révélée, que j'ai souhaité vous offrir ces paroles d'encouragement et de soutien. J'espère que vous les accueillerez comme une signe de ma proximité spirituelle et de ma confiance dans votre capacité à répondre aux défis du temps présent en tirant une inspiration renouvelée et une force des nobles traditions de l'Irlande de fidélité à l'Evangile, de persévérance dans la foi et de fermeté dans le recherche de la sainteté. Avec vous tous, je prie avec insistance qu'avec la grâce de Dieu, les blessures qui ont frappé un grand nombre de personnes et de familles puissent être guéries et que l'Eglise qui est en Irlande puisse faire l'expérience d'une saison de renaissance et de renouveau spirituel.

14. Je souhaite vous proposer des initiatives concrètes pour affronter la situation.

Au terme de ma rencontre avec les évêques d'Irlande, j'ai demandé que le carême de cette année soit considéré comme un temps de prière pour une effusion de la miséricorde de Dieu et des dons de sainteté et de force de l'Esprit Saint sur l'Eglise dans votre pays. Je vous invite tous à présent à consacrer vos pénitences du vendredi, pendant une année entière, d'aujourd'hui jusqu'à la Pâque 2011, à cette fin. Je vous demande d'offrir votre jeûne, votre prière, votre lecture de la Sainte Ecriture et vos œuvres de miséricorde pour obtenir la grâce de la guérison et du renouveau pour l'Eglise qui est en Irlande. Je vous encourage à redécouvrir le sacrement de la Réconciliation et à recourir plus fréquemment à la force transformatrice de sa grâce.

Une attention particulière devra aussi être réservée à l'adoration eucharistique, et dans chaque diocèse, il devra y avoir des églises ou des chapelles spécifiquement réservées à cette fin. Je demande que les paroisses, les séminaires, les maisons religieuses et les monastères organisent des temps d'adoration eucharistique, de manière à ce que tous aient la possibilité d'y prendre part. A travers la prière fervente face à la présence réelle du Seigneur, vous pouvez accomplir la réparation pour les péchés d'abus qui ont fait tant de mal, et dans le même temps implorer la grâce d'une force renouvelée et d'un sens plus profond de la mission de la part de tous les évêques, les prêtres, les religieux et les fidèles.

Je suis confiant dans le fait que ce programme conduira à une renaissance de l'Eglise en Irlande, dans la plénitude de la vérité même de Dieu, car c'est la vérité qui nous rend libres (cf. Jn 8, 32).

En outre, après avoir pris conseil et avoir prié sur la question, j’ai l’intention de convoquer une Visite apostolique dans plusieurs diocèses d'Irlande, ainsi que dans des séminaires et des congrégations religieuses. La Visite se propose d'aider l'Eglise locale dans son chemin de renouveau et sera établie en coopération avec les bureaux compétents de la Curie romaine et la conférence épiscopale irlandaise. Les détails seront communiqués en temps utile.

Je propose en outre que soit organisée une Mission au niveau national pour tous les évêques, les prêtres et les religieux. Je nourris l'espérance que, en puisant à la compétence d'experts prédicateurs et organisateurs de retraites, venus d'Irlande ou d'ailleurs, et en réexaminant les documents conciliaires, les rites liturgiques de l'ordination et de la profession et les récents enseignements pontificaux, vous parveniez à une analyse plus profonde de vos vocations respectives, de manière à redécouvrir les racines de votre foi en Jésus Christ et à boire abondamment aux sources de l'eau vive qu'il vous offre à travers son Eglise.

En cette Année consacrée aux prêtres, je vous confie de manière toute particulière la figure de saint Jean Marie Vianney, qui eut une compréhension si riche du mystère du sacerdoce. «Le prêtre, écrivit-il, a la clé des trésors du ciel: c'est lui qui ouvre la porte, c'est lui le dispensateur du bon Dieu, l'administrateur de ses biens». Le curé d'Ars a parfaitement compris combien une communauté est bénie quand elle est servie par un prêtre bon et saint: «Un bon pasteur, un pasteur selon le cœur de Dieu, est le trésor le plus grand que le bon Dieu puisse donner à une paroisse et l'un des dons les plus précieux de la divine miséricorde». Par l'intercession de saint Jean Marie Vianney, puisse le sacerdoce en Irlande reprendre vie et puisse toute l'Eglise en Irlande croître dans l'estime du grand don du ministère sacerdotal.

Je saisis cette opportunité pour remercier dès à présent tous ceux qui seront impliqués dans l'organisation de la Visite apostolique et la Mission, ainsi que les nombreux hommes et femmes qui, dans toute l'Irlande, œuvrent déjà pour la protection des enfants dans les milieux ecclésiaux. Dès que la gravité et l’extension du problème des abus sexuels contre les enfants dans des institutions catholiques a commencé à être pleinement compris, l'Eglise a accompli un énorme travail dans de nombreuses régions du monde, afin de l'affronter et d'y trouver remède. Tandis qu'il ne faut épargner aucun effort pour améliorer et mettre à jour les procédures déjà existantes, je suis encouragé par le fait que les pratiques de protection en vigueur, adoptées par les Eglises locales, sont considérées, dans certaines parties du monde, comme un modèle à suivre pour les autres institutions.

Je souhaite conclure cette Lettre avec une Prière pour l'Eglise en Irlande, que je vous envoie avec l'attention qu'un père a pour ses enfants et avec l'affection d'un chrétien comme vous, scandalisé et blessé par ce qui est arrivé dans notre bien-aimée Eglise. Lorsque vous aurez recours à cette prière dans vos familles, vos paroisses et vos communautés, puisse la Bienheureuse Vierge Marie vous protéger et vous guider sur le chemin qui conduit à une union plus étroite avec son Fils, crucifié et ressuscité. Avec une grande affection et une ferme confiance dans les promesses de Dieu, je vous donne à tous de tout cœur ma Bénédiction apostolique en gage de force et de paix dans le Seigneur.

Du Vatican, le 19 mars 2010, solennité de saint Joseph



BENEDICTUS PP. XVI





Prière pour l'Eglise en Irlande

Dieu de nos pères,
renouvelle-nous dans la foi qui est pour nous vie et salut,
dans l'espérance qui promet pardon et renouveau intérieur,
dans la charité qui purifie et ouvre nos cœurs
à t'aimer, et à travers toi, tous nos frères et sœurs.

Seigneur Jésus Christ,
puisse l'Eglise en Irlande renouveler son engagement millénaire
à la formation de nos jeunes sur le chemin de la vérité,
de la bonté, de la sainteté et du service généreux à la société.

Esprit Saint, consolateur, avocat et guide,
inspire un nouveau printemps de sainteté et de zèle apostolique
pour l'Eglise en Irlande.

Puissent notre tristesse et nos larmes,
notre effort sincère pour redresser les erreurs du passé,
et notre ferme intention de repentir,
porter des fruits abondants de grâce
pour l'approfondissement de la foi

dans nos familles, nos paroisses, nos écoles et nos communautés,
pour le progrès spirituel de la société irlandaise,
et pour faire grandir la charité, la justice, la joie et la paix,
dans la famille humaine tout entière.

A toi, Sainte Trinité,
avec une confiance totale dans la protection pleine d'amour de Marie,
Reine de l'Irlande, Notre Mère,
et de saint Patrick, de sainte Brigitte et de tous les saints,
nous nous en remettons, ainsi que nos enfants,
et les besoins de l'Eglise en Irlande.

Amen
Source : Vatican.va[/spoiler]

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