Benoît XVI 2010
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Forum de discussions entre chrétiens sur les questions ecclésiales
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Benoît XVI 2010
A lire, c'est passionnant ! http://www.zenit.org/article-23170?l=french
Site : http://www.pneumatis.net/
Auteur : Notre Père, cet inconnu, éd. Grégoriennes, 2013
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Une délégation d'évêques français auprès du Saint Père
Lundi 18 janvier, Benoît XVI a reçu le Cardinal Vingt-Trois, Président de la Conférence des Evêques de France, Mgr Simon, vice-Président de la Conférence, et Mgr Antoine Hérouard, Secrétaire.
Bien sûr, et c'est heureux, nous ne saurons pas si c'est le Saint Père qui a convoqué ces évêques représentants des évêques de France ou si ce sont eux qui ont sollicité l'entretien.
De même nous ne saurons pas, et c'est heureux, quel a été l'ordre du jour.
Mais enfin il ne doit pas s'agir de problèmes mineurs.
Peut être s'agissait-il de faire le point sur la mise en place du Motu proprio ? Peut être il fut question des négociations en cours avec la FSSPX ?
Ou de tout autre point.
Par des fuites on en saura plus, mais les fuites sont souvent des ragots orientés.
Mais c'est surtout l'attitude des évêques dans les mois à venir qui sera intéressante à suivre.
Surtout, bien sûr, des évêques influents.
Bien sûr, et c'est heureux, nous ne saurons pas si c'est le Saint Père qui a convoqué ces évêques représentants des évêques de France ou si ce sont eux qui ont sollicité l'entretien.
De même nous ne saurons pas, et c'est heureux, quel a été l'ordre du jour.
Mais enfin il ne doit pas s'agir de problèmes mineurs.
Peut être s'agissait-il de faire le point sur la mise en place du Motu proprio ? Peut être il fut question des négociations en cours avec la FSSPX ?
Ou de tout autre point.
Par des fuites on en saura plus, mais les fuites sont souvent des ragots orientés.
Mais c'est surtout l'attitude des évêques dans les mois à venir qui sera intéressante à suivre.
Surtout, bien sûr, des évêques influents.
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Benoît XVI 2010
Je suis vraiment joyeux de voir que mon partage du jour "Allez!" ait été suivi de cette découverte !
Benoît XVI exhorte à l’utilisation du web(25/01/2010)
© AP
Le pape appelle les prêtres à faire usage d’Internet
ROME Le pape Benoît XVI a appelé les prêtres à utiliser toutes les possibilités de l’internet “avec sagesse”, dans son message pour la 44e Journée mondiale des communications sociales. Les prêtres doivent “saisir avec sagesse les singulières opportunités offertes par la communication moderne, a estimé le pape, avant d’espérer : “Que le Seigneur fasse de vous des hérauts passionnés de la Bonne Nouvelle (Évangile) également dans la nouvelle agora créée par les moyens actuels de communication.”
Dans son message, Benoît XVI porte un jugement très positif sur “les nouveaux médias” qui “offrent des perspectives toujours nouvelles et pastoralement immenses”. Il met en garde contre le risque de “considérer de façon erronée le web seulement comme un espace à occuper”. Mais souligne que leur “considérable influence en rend l’usage dans le ministère sacerdotal toujours plus important et utile”.
Dès lors, Benoît XVI recommande aux prêtres d’être présents sur la Toile “dans la fidélité constante au message évangélique”. Il s’agit pour eux “d’annoncer l’Évangile en se servant, à côté des moyens traditionnels, de l’apport de la nouvelle génération des moyens audiovisuels”, qui sont devenus “des outils indispensables pour l’évangélisation et la catéchèse”, selon le pape.
Benoît XVI exhorte à l’utilisation du web(25/01/2010)
© AP
Le pape appelle les prêtres à faire usage d’Internet
ROME Le pape Benoît XVI a appelé les prêtres à utiliser toutes les possibilités de l’internet “avec sagesse”, dans son message pour la 44e Journée mondiale des communications sociales. Les prêtres doivent “saisir avec sagesse les singulières opportunités offertes par la communication moderne, a estimé le pape, avant d’espérer : “Que le Seigneur fasse de vous des hérauts passionnés de la Bonne Nouvelle (Évangile) également dans la nouvelle agora créée par les moyens actuels de communication.”
Dans son message, Benoît XVI porte un jugement très positif sur “les nouveaux médias” qui “offrent des perspectives toujours nouvelles et pastoralement immenses”. Il met en garde contre le risque de “considérer de façon erronée le web seulement comme un espace à occuper”. Mais souligne que leur “considérable influence en rend l’usage dans le ministère sacerdotal toujours plus important et utile”.
Dès lors, Benoît XVI recommande aux prêtres d’être présents sur la Toile “dans la fidélité constante au message évangélique”. Il s’agit pour eux “d’annoncer l’Évangile en se servant, à côté des moyens traditionnels, de l’apport de la nouvelle génération des moyens audiovisuels”, qui sont devenus “des outils indispensables pour l’évangélisation et la catéchèse”, selon le pape.
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )
Re: Le Pape envoie les prêtres sur internet !
C'est très bien ca
Et Jésus dit : Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi ; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent. Matthieu 19:14
Re: Le Pape envoie les prêtres sur internet !
Très heureux de cette exhortations.
"Que le Seigneur vous bénisse et vous garde.
Que le Seigneur montre sa face et qu'Il ait pitié de vous.
Que le Seigneur tourne vers vous son visage et vous donne la Paix.
Que le Seigneur vous bénisse!"
Saint-François d'Assise.
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Expo Benoit XVI à Paris et à Lourdes
France : Une exposition sur la visite de Benoît XVI à Paris et à Lourdes
http://www.zenit.org/article-23398?l=frenchROME, Mardi 2 Février 2010 (ZENIT.org) - Un peu plus d'un an après la visite de Benoît XVI à Paris et à Lourdes (septembre 2008), une exposition retrace les grandes étapes du pape en France.
Intitulée « Regards sur la visite du Pape Benoît XVI à Paris et Lourdes en septembre 2008 », elle se déroule du 13 janvier au 19 février à Paris (76 rue des Saints-Pères, dans le VIIe arrondissement).
"À tout moment, nous subissons l’épreuve, mais nous ne sommes pas écrasés;
nous sommes désorientés, mais non pas désemparés;
nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés;
terrassés, mais non pas anéantis…".
2 Co 4, 8-10
nous sommes désorientés, mais non pas désemparés;
nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés;
terrassés, mais non pas anéantis…".
2 Co 4, 8-10
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Benoît XVI 2010
De Zenit :
http://zenit.org/article-23449?l=french
Commentaires personnels :
Tout cela est du Benoît XVI "pur jus".
Ah ! Si nous pouvions suivre ses indications au lieu de le combattre !
Et toujours ce mot de "courage" !
Ne pas « diluer » l’Evangile : appel de Benoît XVI aux évêques d’Ecosse
Début de l'article :
Le pape compte sur un nouvel élan de l’apostolat des laïcs
ROME, Vendredi 5 février 2010 (ZENIT.org) - Benoît XVI invite les évêques d'Ecosse à défendre l'Evangile devant qui voudrait en « diluer » la force. Le pape a également mentionné l'année sacerdotale et les 400 ans de l'ordination sacerdotale d'un martyr d'Ecosse, John Ogilvie. Il compte sur un nouvel élan de l'apostolat des laïcs.
Le pape a en effet reçu ce vendredi matin, au terme de leur visite ad limina, les évêques d'Ecosse et leur a adressé un discours en anglais publié par la salle de presse du Saint-Siège.
Apostolat des laïcs
Benoît XVI a encouragé une « juste perception » de la vocation baptismale des laïcs, telle que Vatican II la décrit, et qui fait d'eux des témoins de l'Evangile dans tous les milieux, « en famille » ou « au travail », de façon à participer à la « mission » de l'Eglise de « sanctification du monde ».
Le pape espère de l'apostolat des laïcs un « nouvel élan » pour « l'évangélisation de la société ».
Le pape a également salué l'apport des écoles catholiques d'Ecosse et il leur a demandé d'encourager les enseignants à approfondir l'instruction religieuse, en vue de « préparer un laïcat catholique bien formé et préparé à sa mission ».
En effet, Benoît XVI souhaite une forte présence catholique dans les media, dans la politique, dans les professions publiques et les universités, de façon à « enrichir la nation écossaise tout entière ».
Le courage face à la sécularisation
Face à la sécularisation qui touche l'Ecosse, le pape a non seulement souligné les enjeux éthiques - euthanasie, expériences sur les embryons humains - mais il a invité les évêques à rappeler aux fidèles l'obéissance totale au magistère » et à défendre le droit de l'Eglise « à vivre librement dans la société selon sa foi ».
http://zenit.org/article-23449?l=french
Commentaires personnels :
Tout cela est du Benoît XVI "pur jus".
Ah ! Si nous pouvions suivre ses indications au lieu de le combattre !
Et toujours ce mot de "courage" !
Ne pas « diluer » l’Evangile : appel de Benoît XVI aux évêques d’Ecosse
Début de l'article :
Le pape compte sur un nouvel élan de l’apostolat des laïcs
ROME, Vendredi 5 février 2010 (ZENIT.org) - Benoît XVI invite les évêques d'Ecosse à défendre l'Evangile devant qui voudrait en « diluer » la force. Le pape a également mentionné l'année sacerdotale et les 400 ans de l'ordination sacerdotale d'un martyr d'Ecosse, John Ogilvie. Il compte sur un nouvel élan de l'apostolat des laïcs.
Le pape a en effet reçu ce vendredi matin, au terme de leur visite ad limina, les évêques d'Ecosse et leur a adressé un discours en anglais publié par la salle de presse du Saint-Siège.
Apostolat des laïcs
Benoît XVI a encouragé une « juste perception » de la vocation baptismale des laïcs, telle que Vatican II la décrit, et qui fait d'eux des témoins de l'Evangile dans tous les milieux, « en famille » ou « au travail », de façon à participer à la « mission » de l'Eglise de « sanctification du monde ».
Le pape espère de l'apostolat des laïcs un « nouvel élan » pour « l'évangélisation de la société ».
Le pape a également salué l'apport des écoles catholiques d'Ecosse et il leur a demandé d'encourager les enseignants à approfondir l'instruction religieuse, en vue de « préparer un laïcat catholique bien formé et préparé à sa mission ».
En effet, Benoît XVI souhaite une forte présence catholique dans les media, dans la politique, dans les professions publiques et les universités, de façon à « enrichir la nation écossaise tout entière ».
Le courage face à la sécularisation
Face à la sécularisation qui touche l'Ecosse, le pape a non seulement souligné les enjeux éthiques - euthanasie, expériences sur les embryons humains - mais il a invité les évêques à rappeler aux fidèles l'obéissance totale au magistère » et à défendre le droit de l'Eglise « à vivre librement dans la société selon sa foi ».
Benoît XVI 2010
MESSAGE DE SA SAINTETÉ
BENOÎT XVI
POUR LE CARÊME 2010
La justice de Dieu s’est manifestée
moyennant la foi au Christ (Rm 3, 21-22)
Chers frères et sœurs,
Chaque année, à l’occasion du carême, l’Église nous invite à une révision de vie sincère à la lumière des enseignements évangéliques. Cette année j’aimerais vous proposer quelques réflexions sur un vaste sujet, celui de la justice, à partir de l’affirmation de saint Paul : «La justice de Dieu s’est manifestée moyennant la foi au Christ. » (Rm 3, 21-22)
Justice : « dare cuique suum »
En un premier temps, je souhaite m’arrêter sur le sens du mot « justice » qui dans le langage commun revient à « donner à chacun ce qui lui est dû - dare cuique suum » selon la célèbre expression d’Ulpianus, juriste romain du III siècle. Toutefois cette définition courante ne précise pas en quoi consiste ce « suum » qu’il faut assurer à chacun. Or ce qui est essentiel pour l’homme ne peut être garanti par la loi. Pour qu’il puisse jouir d’une vie en plénitude il lui faut quelque chose de plus intime, de plus personnel et qui ne peut être accordé que gratuitement : nous pourrions dire qu’il s’agit pour l’homme de vivre de cet amour que Dieu seul peut lui communiquer, l’ayant créé à son image et à sa ressemblance. Certes les biens matériels sont utiles et nécessaires. D’ailleurs, Jésus lui-même a pris soin des malades, il a nourri les foules qui le suivaient et, sans aucun doute, il réprouve cette indifférence qui, aujourd’hui encore, condamne à mort des centaines de millions d’êtres humains faute de nourriture suffisante, d’eau et de soins. Cependant, la justice distributive ne rend pas à l’être humain tout ce qui lui est dû. L’homme a, en fait, essentiellement besoin de vivre de Dieu parce que ce qui lui est dû dépasse infiniment le pain. Saint Augustin observe à ce propos que « si la justice est la vertu qui rend à chacun ce qu’il lui est dû... alors il n’y a pas de justice humaine qui ôte l’homme au vrai Dieu» (De Civitate Dei XIX, 21)
D’où vient l’injustice?
L’évangéliste Marc nous transmet ces paroles de Jésus prononcées à son époque lors d’un débat sur ce qui est pur et ce qui est impur : « Il n’est rien d’extérieur à l’homme qui, pénétrant en lui, puisse le souiller... ce qui sort de l’homme voilà ce qui souille l’homme. Car c’est du dedans, du cœur des hommes que sortent les desseins pervers. » (Mc 7, 14-15 ; 20-21) Au-delà du problème immédiat de la nourriture, nous pouvons déceler dans la réaction des pharisiens une tentation permanente chez l’homme : celle de pointer l’origine du mal dans une cause extérieure. En y regardant de plus près, on constate que de nombreuses idéologies modernes véhiculent ce présupposé : puisque l’injustice vient du dehors, il suffit d’éliminer les causes extérieures qui empêchent l’accomplissement de la justice. Cette façon de penser, nous avertit Jésus, est naïve et aveugle. L’injustice, conséquence du mal, ne vient pas exclusivement de causes extérieures ; elle trouve son origine dans le cœur humain où l’on y découvre les fondements d’une mystérieuse complicité avec le mal. Le psalmiste le reconnaît douloureusement : « Vois dans la faute je suis né, dans le péché ma mère m’a conçu. » (Ps 51,7). Oui, l’homme est fragilisé par une blessure profonde qui diminue sa capacité à entrer en communion avec l’autre. Naturellement ouvert à la réciprocité libre de la communion, il découvre en lui une force de gravité étonnante qui l’amène à se replier sur lui-même, à s’affirmer au-dessus et en opposition aux autres : il s’agit de l’égoïsme, conséquence du péché originel. Adam et Eve ont été séduits par le mensonge du Satan. En s’emparant du fruit mystérieux, ils ont désobéi au commandement divin. Ils ont substitué une logique du soupçon et de la compétition à celle de la confiance en l’Amour, celle de l’accaparement anxieux et de l’autosuffisance à celle du recevoir et de l’attente confiante vis-à-vis de l’autre (cf. Gn 3, 1-6) de sorte qu’il en est résulté un sentiment d’inquiétude et d’insécurité. Comment l’homme peut-il se libérer de cette tendance égoïste et s’ouvrir à l’amour ?
Justice et Sedaqah
Au sein de la sagesse d’Israël, nous découvrons un lien profond entre la foi en ce Dieu qui « de la poussière relève le faible » (Ps 113,7) et la justice envers le prochain. Le mot sedaqah, qui désigne en hébreux la vertu de justice, exprime admirablement cette relation. Sedaqah signifie en effet l’acceptation totale de la volonté du Dieu d’Israël et la justice envers le prochain (cf. Ex 20,12-17), plus spécialement envers le pauvre, l’étranger, l’orphelin et la veuve (cf. Dt 10, 18-19). Ces deux propositions sont liées entre elles car, pour l’Israélite, donner au pauvre n’est que la réciprocité de ce que Dieu a fait pour lui : il s’est ému de la misère de son peuple. Ce n’est pas un hasard si le don de la Loi à Moïse, au Sinaï, a eu lieu après le passage de la Mer Rouge. En effet, l’écoute de la Loi suppose la foi en Dieu qui, le premier, a écouté les cris de son peuple et est descendu pour le libérer du pouvoir de l’Egypte ( cf. Ex 3,8). Dieu est attentif au cri de celui qui est dans la misère mais en retour demande à être écouté : il demande justice pour le pauvre (cf. Sir 4,4-5. 8-9), l’étranger (cf. Ex 22,20), l’esclave (cf. Dt 15, 12-18). Pour vivre de la justice, il est nécessaire de sortir de ce rêve qu’est l’autosuffisance, de ce profond repliement sur-soi qui génère l’injustice. En d’autres termes, il faut accepter un exode plus profond que celui que Dieu a réalisé avec Moïse, il faut une libération du cœur que la lettre de la Loi est impuissante à accomplir. Y a-t-il donc pour l’homme une espérance de justice ?
Le Christ, Justice de Dieu
L’annonce de la bonne nouvelle répond pleinement à la soif de justice de l’homme. L’apôtre saint Paul le souligne dans son Épître aux Romains : « Mais maintenant sans la Loi, la justice de Dieu s’est manifestée...par la foi en Jésus Christ à l’adresse de tous ceux qui croient. Car il n’y a pas de différence : tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu et ils sont justifiés par la faveur de sa grâce en vertu de la rédemption accomplie par le Christ Jésus. Dieu l’a exposé instrument de propitiation par son propre sang moyennant la foi. » (3, 21-25)
Quelle est donc la justice du Christ ? C’est avant tout une justice née de la grâce où l’homme n’est pas sauveur et ne guérit ni lui-même ni les autres. Le fait que l’expiation s’accomplisse dans « le sang » du Christ signifie que l’homme n’est pas délivré du poids de ses fautes par ses sacrifices, mais par le geste d’amour de Dieu qui a une dimension infinie, jusqu’à faire passer en lui la malédiction qui était réservée à l’homme pour lui rendre la bénédiction réservée à Dieu (cf. Gal 3, 13-14). Mais immédiatement pourrait-on objecter : de quel type de justice s’agit-il si le juste meurt pour le coupable et le coupable reçoit en retour la bénédiction qui revient au juste ? Est-ce que chacun ne reçoit-il pas le contraire de ce qu’il lui est dû ? En réalité, ici, la justice divine se montre profondément différente de la justice humaine. Dieu a payé pour nous, en son Fils, le prix du rachat, un prix vraiment exorbitant. Face à la justice de la Croix, l’homme peut se révolter car elle manifeste la dépendance de l’homme, sa dépendance vis-à-vis d’un autre pour être pleinement lui-même. Se convertir au Christ, croire à l’Évangile, implique d’abandonner vraiment l’illusion d’être autosuffisant, de découvrir et accepter sa propre indigence ainsi que celle des autres et de Dieu, enfin de découvrir la nécessité de son pardon et de son amitié.
On comprend alors que la foi ne soit pas du tout quelque chose de naturel, de facile et d’évident : il faut être humble pour accepter que quelqu’un d’autre me libère de mon moi et me donne gratuitement en échange son soi. Cela s’accomplit spécifiquement dans les sacrement de la réconciliation et de l’eucharistie. Grâce à l’action du Christ, nous pouvons entrer dans une justice « plus grande », celle de l’amour (cf. Rm 13, 8-10), la justice de celui qui, dans quelque situation que ce soit, s’estime davantage débiteur que créancier parce qu’il a reçu plus que ce qu’il ne pouvait espérer.
Fort de cette expérience, le chrétien est invité à s’engager dans la construction de sociétés justes où tous reçoivent le nécessaire pour vivre selon leur dignité humaine et où la justice est vivifiée par l’amour.
Chers frères et sœurs, le temps du carême culmine dans le triduum pascal, au cours duquel cette année encore, nous célébrerons la justice divine, qui est plénitude de charité, de don et de salut. Que ce temps de pénitence soit pour chaque chrétien un temps de vraie conversion et d’intime connaissance du mystère du Christ venu accomplir toute justice. Formulant ces vœux, j’accorde à tous et de tout cœur ma bénédiction apostolique.
Cité du Vatican, le 30 octobre 2009
BENEDICTUS PP. XVI
BENOÎT XVI
POUR LE CARÊME 2010
La justice de Dieu s’est manifestée
moyennant la foi au Christ (Rm 3, 21-22)
Chers frères et sœurs,
Chaque année, à l’occasion du carême, l’Église nous invite à une révision de vie sincère à la lumière des enseignements évangéliques. Cette année j’aimerais vous proposer quelques réflexions sur un vaste sujet, celui de la justice, à partir de l’affirmation de saint Paul : «La justice de Dieu s’est manifestée moyennant la foi au Christ. » (Rm 3, 21-22)
Justice : « dare cuique suum »
En un premier temps, je souhaite m’arrêter sur le sens du mot « justice » qui dans le langage commun revient à « donner à chacun ce qui lui est dû - dare cuique suum » selon la célèbre expression d’Ulpianus, juriste romain du III siècle. Toutefois cette définition courante ne précise pas en quoi consiste ce « suum » qu’il faut assurer à chacun. Or ce qui est essentiel pour l’homme ne peut être garanti par la loi. Pour qu’il puisse jouir d’une vie en plénitude il lui faut quelque chose de plus intime, de plus personnel et qui ne peut être accordé que gratuitement : nous pourrions dire qu’il s’agit pour l’homme de vivre de cet amour que Dieu seul peut lui communiquer, l’ayant créé à son image et à sa ressemblance. Certes les biens matériels sont utiles et nécessaires. D’ailleurs, Jésus lui-même a pris soin des malades, il a nourri les foules qui le suivaient et, sans aucun doute, il réprouve cette indifférence qui, aujourd’hui encore, condamne à mort des centaines de millions d’êtres humains faute de nourriture suffisante, d’eau et de soins. Cependant, la justice distributive ne rend pas à l’être humain tout ce qui lui est dû. L’homme a, en fait, essentiellement besoin de vivre de Dieu parce que ce qui lui est dû dépasse infiniment le pain. Saint Augustin observe à ce propos que « si la justice est la vertu qui rend à chacun ce qu’il lui est dû... alors il n’y a pas de justice humaine qui ôte l’homme au vrai Dieu» (De Civitate Dei XIX, 21)
D’où vient l’injustice?
L’évangéliste Marc nous transmet ces paroles de Jésus prononcées à son époque lors d’un débat sur ce qui est pur et ce qui est impur : « Il n’est rien d’extérieur à l’homme qui, pénétrant en lui, puisse le souiller... ce qui sort de l’homme voilà ce qui souille l’homme. Car c’est du dedans, du cœur des hommes que sortent les desseins pervers. » (Mc 7, 14-15 ; 20-21) Au-delà du problème immédiat de la nourriture, nous pouvons déceler dans la réaction des pharisiens une tentation permanente chez l’homme : celle de pointer l’origine du mal dans une cause extérieure. En y regardant de plus près, on constate que de nombreuses idéologies modernes véhiculent ce présupposé : puisque l’injustice vient du dehors, il suffit d’éliminer les causes extérieures qui empêchent l’accomplissement de la justice. Cette façon de penser, nous avertit Jésus, est naïve et aveugle. L’injustice, conséquence du mal, ne vient pas exclusivement de causes extérieures ; elle trouve son origine dans le cœur humain où l’on y découvre les fondements d’une mystérieuse complicité avec le mal. Le psalmiste le reconnaît douloureusement : « Vois dans la faute je suis né, dans le péché ma mère m’a conçu. » (Ps 51,7). Oui, l’homme est fragilisé par une blessure profonde qui diminue sa capacité à entrer en communion avec l’autre. Naturellement ouvert à la réciprocité libre de la communion, il découvre en lui une force de gravité étonnante qui l’amène à se replier sur lui-même, à s’affirmer au-dessus et en opposition aux autres : il s’agit de l’égoïsme, conséquence du péché originel. Adam et Eve ont été séduits par le mensonge du Satan. En s’emparant du fruit mystérieux, ils ont désobéi au commandement divin. Ils ont substitué une logique du soupçon et de la compétition à celle de la confiance en l’Amour, celle de l’accaparement anxieux et de l’autosuffisance à celle du recevoir et de l’attente confiante vis-à-vis de l’autre (cf. Gn 3, 1-6) de sorte qu’il en est résulté un sentiment d’inquiétude et d’insécurité. Comment l’homme peut-il se libérer de cette tendance égoïste et s’ouvrir à l’amour ?
Justice et Sedaqah
Au sein de la sagesse d’Israël, nous découvrons un lien profond entre la foi en ce Dieu qui « de la poussière relève le faible » (Ps 113,7) et la justice envers le prochain. Le mot sedaqah, qui désigne en hébreux la vertu de justice, exprime admirablement cette relation. Sedaqah signifie en effet l’acceptation totale de la volonté du Dieu d’Israël et la justice envers le prochain (cf. Ex 20,12-17), plus spécialement envers le pauvre, l’étranger, l’orphelin et la veuve (cf. Dt 10, 18-19). Ces deux propositions sont liées entre elles car, pour l’Israélite, donner au pauvre n’est que la réciprocité de ce que Dieu a fait pour lui : il s’est ému de la misère de son peuple. Ce n’est pas un hasard si le don de la Loi à Moïse, au Sinaï, a eu lieu après le passage de la Mer Rouge. En effet, l’écoute de la Loi suppose la foi en Dieu qui, le premier, a écouté les cris de son peuple et est descendu pour le libérer du pouvoir de l’Egypte ( cf. Ex 3,8). Dieu est attentif au cri de celui qui est dans la misère mais en retour demande à être écouté : il demande justice pour le pauvre (cf. Sir 4,4-5. 8-9), l’étranger (cf. Ex 22,20), l’esclave (cf. Dt 15, 12-18). Pour vivre de la justice, il est nécessaire de sortir de ce rêve qu’est l’autosuffisance, de ce profond repliement sur-soi qui génère l’injustice. En d’autres termes, il faut accepter un exode plus profond que celui que Dieu a réalisé avec Moïse, il faut une libération du cœur que la lettre de la Loi est impuissante à accomplir. Y a-t-il donc pour l’homme une espérance de justice ?
Le Christ, Justice de Dieu
L’annonce de la bonne nouvelle répond pleinement à la soif de justice de l’homme. L’apôtre saint Paul le souligne dans son Épître aux Romains : « Mais maintenant sans la Loi, la justice de Dieu s’est manifestée...par la foi en Jésus Christ à l’adresse de tous ceux qui croient. Car il n’y a pas de différence : tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu et ils sont justifiés par la faveur de sa grâce en vertu de la rédemption accomplie par le Christ Jésus. Dieu l’a exposé instrument de propitiation par son propre sang moyennant la foi. » (3, 21-25)
Quelle est donc la justice du Christ ? C’est avant tout une justice née de la grâce où l’homme n’est pas sauveur et ne guérit ni lui-même ni les autres. Le fait que l’expiation s’accomplisse dans « le sang » du Christ signifie que l’homme n’est pas délivré du poids de ses fautes par ses sacrifices, mais par le geste d’amour de Dieu qui a une dimension infinie, jusqu’à faire passer en lui la malédiction qui était réservée à l’homme pour lui rendre la bénédiction réservée à Dieu (cf. Gal 3, 13-14). Mais immédiatement pourrait-on objecter : de quel type de justice s’agit-il si le juste meurt pour le coupable et le coupable reçoit en retour la bénédiction qui revient au juste ? Est-ce que chacun ne reçoit-il pas le contraire de ce qu’il lui est dû ? En réalité, ici, la justice divine se montre profondément différente de la justice humaine. Dieu a payé pour nous, en son Fils, le prix du rachat, un prix vraiment exorbitant. Face à la justice de la Croix, l’homme peut se révolter car elle manifeste la dépendance de l’homme, sa dépendance vis-à-vis d’un autre pour être pleinement lui-même. Se convertir au Christ, croire à l’Évangile, implique d’abandonner vraiment l’illusion d’être autosuffisant, de découvrir et accepter sa propre indigence ainsi que celle des autres et de Dieu, enfin de découvrir la nécessité de son pardon et de son amitié.
On comprend alors que la foi ne soit pas du tout quelque chose de naturel, de facile et d’évident : il faut être humble pour accepter que quelqu’un d’autre me libère de mon moi et me donne gratuitement en échange son soi. Cela s’accomplit spécifiquement dans les sacrement de la réconciliation et de l’eucharistie. Grâce à l’action du Christ, nous pouvons entrer dans une justice « plus grande », celle de l’amour (cf. Rm 13, 8-10), la justice de celui qui, dans quelque situation que ce soit, s’estime davantage débiteur que créancier parce qu’il a reçu plus que ce qu’il ne pouvait espérer.
Fort de cette expérience, le chrétien est invité à s’engager dans la construction de sociétés justes où tous reçoivent le nécessaire pour vivre selon leur dignité humaine et où la justice est vivifiée par l’amour.
Chers frères et sœurs, le temps du carême culmine dans le triduum pascal, au cours duquel cette année encore, nous célébrerons la justice divine, qui est plénitude de charité, de don et de salut. Que ce temps de pénitence soit pour chaque chrétien un temps de vraie conversion et d’intime connaissance du mystère du Christ venu accomplir toute justice. Formulant ces vœux, j’accorde à tous et de tout cœur ma bénédiction apostolique.
Cité du Vatican, le 30 octobre 2009
BENEDICTUS PP. XVI
†
« O Crux Ave Spes Unica ! »
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Voyage du Pape à Malte
Le pape Benoît XVI effectuera une visite de deux jours à Malte, les 17 et 18 avril, durant laquelle il rencontrera le président maltais, des évêques et des jeunes, a annoncé mercredi le Vatican. Lire la suite l'article
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Le voyage commémorera le 1950e anniversaire du naufrage de Saint Paul. Selon la tradition, Paul avait passé trois mois sur l'île méditerranéenne en 60 av. J-C après avoir fait naufrage, et avait été bien accueilli par les habitants.
Selon le Vatican, la question de l'immigration pourrait figurer au programme de la visite, alors que Malte s'est retrouvée impliquée dans plusieurs querelles avec l'Italie sur la question de l'accueil d'immigrants clandestins interceptés en mer.
Benoît XVI célébrera également une messe en plein air lors de sa visite. AP
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Le voyage commémorera le 1950e anniversaire du naufrage de Saint Paul. Selon la tradition, Paul avait passé trois mois sur l'île méditerranéenne en 60 av. J-C après avoir fait naufrage, et avait été bien accueilli par les habitants.
Selon le Vatican, la question de l'immigration pourrait figurer au programme de la visite, alors que Malte s'est retrouvée impliquée dans plusieurs querelles avec l'Italie sur la question de l'accueil d'immigrants clandestins interceptés en mer.
Benoît XVI célébrera également une messe en plein air lors de sa visite. AP
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )
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Benoît XVI annonce six nouveaux saints
Dont frère André Bessette
ROME, Vendredi 19 février 2010 (ZENIT.org) - Benoît XVI présidera six canonisations le dimanche 17 octobre 2010 : il l'a annoncé ce matin lors d'un consistoire ordinaire.
Cette annonce met fin aux rumeurs de béatification de Jean-Paul II à cette date, dont l'hypothèse s'appuyait sur la date anniversaire de l'élection du pape Wojtyla, le 16 octobre 1979.
Les six futurs saints sont : le religieux canadien André Bessette, apôtre de saint Joseph, le prêtre polonais Stanislas Soltys, l'Australienne Mary MacKillop, la religieuse espagnole Cándida María de Jesús, et deux religieuses italiennes, Giulia Salzano et Battista de Varano.
Deux d'entre eux sont nés au XVe siècle :
- le bienheureux Stanislas Sołtys (Kazimierczyk), prêtre polonais qui a été chanoine régulier du Latran (1433-1489) ; il a été béatifié par Jean-Paul II en 1993;
- la bienheureuse Battista de Varano (1458-1524, au siècle, Camilla), moniale italienne de la congrégation de Sainte-Claire (Clarisses) et fondatrice du monastère Sainte-Claire de Camerino, dans les Marches italiennes ; le pape Grégoire XVI a approuvé son culte en 1843, et Léon XIII a rouvert son procès de canonisation en 1878.
Les quatre autres futurs saints sont nés au coeur du XIXe siècle. Ce sont :
- le bienheureux canadien fr André Bessette (au siècle, Alfred), qui était religieux de la Sainte-Croix (1845-1937), apôtre de saint Joseph et grand thaumaturge ; « Pauvre, serviteur et humble », « Pauper, servus et humilis », lit-on sur sa tombe ; homme de prière à qui l'on venait se confier, l'humble « frère André » est à l'origine de l'imposante basilique construite à Montréal en l'honneur de S. Joseph, en qui il avait une confiance toute spéciale ; il a été béatifié par Jean-Paul II en 1982 (cf. Zenit du 20 décembre 2009) ;
- la bienheureuse Mary de la Croix MacKillop (au siècle, Marie Hélène), qui est la fondatrice des Sœurs de Saint-Joseph du Sacré Cœur (1842-1909), et qui sera la première sainte australienne ; béatifiée à Sydney par Jean-Paul II, le 19 janvier 1995, elle a été la protectrice de la JMJ de 2008 : elle est en effet la sainte patronne des jeunes, et des personnes mises à l'écart ;
- la bienheureuse Cándida María de Jesús Cipitria y Barriola (au siècle, Juana Josefa), qui est une religieuse espagnole, d'origine basque, fondatrice des Filles de Jésus (1845-1912) ; elle a été béatifiée par Jean-Paul II en 1996 ;
- la bienheureuse Giulia Salzano, Italienne, qui a été la fondatrice des Sœurs catéchistes du Sacré Cœur de Jésus (1846-1929) ; elle a été béatifiée par Jean-Paul II en 2003.
En décembre 2009, Benoît XVI avait approuvé les décrets concernant des guérisons obtenues par leur intercession, après leur béatification.
Anita S. Bourdin
© Innovative Media, Inc.
Source: http://www.zenit.org/article-23571?l=french
ROME, Vendredi 19 février 2010 (ZENIT.org) - Benoît XVI présidera six canonisations le dimanche 17 octobre 2010 : il l'a annoncé ce matin lors d'un consistoire ordinaire.
Cette annonce met fin aux rumeurs de béatification de Jean-Paul II à cette date, dont l'hypothèse s'appuyait sur la date anniversaire de l'élection du pape Wojtyla, le 16 octobre 1979.
Les six futurs saints sont : le religieux canadien André Bessette, apôtre de saint Joseph, le prêtre polonais Stanislas Soltys, l'Australienne Mary MacKillop, la religieuse espagnole Cándida María de Jesús, et deux religieuses italiennes, Giulia Salzano et Battista de Varano.
Deux d'entre eux sont nés au XVe siècle :
- le bienheureux Stanislas Sołtys (Kazimierczyk), prêtre polonais qui a été chanoine régulier du Latran (1433-1489) ; il a été béatifié par Jean-Paul II en 1993;
- la bienheureuse Battista de Varano (1458-1524, au siècle, Camilla), moniale italienne de la congrégation de Sainte-Claire (Clarisses) et fondatrice du monastère Sainte-Claire de Camerino, dans les Marches italiennes ; le pape Grégoire XVI a approuvé son culte en 1843, et Léon XIII a rouvert son procès de canonisation en 1878.
Les quatre autres futurs saints sont nés au coeur du XIXe siècle. Ce sont :
- le bienheureux canadien fr André Bessette (au siècle, Alfred), qui était religieux de la Sainte-Croix (1845-1937), apôtre de saint Joseph et grand thaumaturge ; « Pauvre, serviteur et humble », « Pauper, servus et humilis », lit-on sur sa tombe ; homme de prière à qui l'on venait se confier, l'humble « frère André » est à l'origine de l'imposante basilique construite à Montréal en l'honneur de S. Joseph, en qui il avait une confiance toute spéciale ; il a été béatifié par Jean-Paul II en 1982 (cf. Zenit du 20 décembre 2009) ;
- la bienheureuse Mary de la Croix MacKillop (au siècle, Marie Hélène), qui est la fondatrice des Sœurs de Saint-Joseph du Sacré Cœur (1842-1909), et qui sera la première sainte australienne ; béatifiée à Sydney par Jean-Paul II, le 19 janvier 1995, elle a été la protectrice de la JMJ de 2008 : elle est en effet la sainte patronne des jeunes, et des personnes mises à l'écart ;
- la bienheureuse Cándida María de Jesús Cipitria y Barriola (au siècle, Juana Josefa), qui est une religieuse espagnole, d'origine basque, fondatrice des Filles de Jésus (1845-1912) ; elle a été béatifiée par Jean-Paul II en 1996 ;
- la bienheureuse Giulia Salzano, Italienne, qui a été la fondatrice des Sœurs catéchistes du Sacré Cœur de Jésus (1846-1929) ; elle a été béatifiée par Jean-Paul II en 2003.
En décembre 2009, Benoît XVI avait approuvé les décrets concernant des guérisons obtenues par leur intercession, après leur béatification.
Anita S. Bourdin
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Source: http://www.zenit.org/article-23571?l=french
A quien Dios quiere hacer muy santo, lo hace muy devoto de la Virgen María.
San Luis de Monfort
San Luis de Monfort
Re: Soutenons le Saint Père
Je relance ce topic car une nouvelle campagbe de soutien à notre Saint-Père vient de commencer concernant cette fois-ci l'acharnement médiatique contre Benoît XVI sur des faits dont il n'est pas responsable.
Déjà soutenu notamment par le salon beige, le forum catholique et le site benoietmoi.fr.Signez la lettre de soutien au pape Benoît XVI !
L’appel de simples fidèles catholiques
Cette lettre réunit des fidèles catholiques, toutes tendances confondues, qui souhaitent soutenir le pape face au déchainement médiatique. Les animateurs de ce site vous assurent de l’entière confidentialité qui sera garantie aux noms des signataires dont la liste sera uniquement remise au Saint-Siège.
Très Saint Père,
Il y a un an, alors que vous travailliez à l’unité des Catholiques en levant les sanctions des évêques de la Fraternité Saint-Pie X, vous étiez la cible de tous ceux qui voulaient freiner le rayonnement de l’Église dans le monde. Non contents d’être parvenus à discréditer son image à travers votre personne, les mêmes médias qui font pourtant quotidiennement la promotion de l’immoralité, lancent aujourd’hui de nouvelles campagnes pour vous compromettre par l’amalgame et la calomnie, n’hésitant pas à souiller votre passé et la réputation de votre famille.
Refusant de s’attaquer aux sources des méfaits qu’ils dénoncent que sont l’impureté, l’impudicité et la liberté de diffusion cybernétique qu’ils défendent parallèlement, ils s’en prennent paradoxalement aux exceptions trouvées parmi les prêtres, eux qui constituent le corps le plus préservé car le plus proche du Christ, eux qui démontrent, par leur engagement, que nous sommes tous appelés à la chasteté à travers nos différents états de vie.
Bien convaincus qu’ils n’agissent que dans l’unique but de s’en prendre au message de l’Évangile, à la Tradition de l’Église et pour exercer une pression étrangère afin de mettre à mal le célibat sacerdotal, nous venons vous assurer de nos prières pour votre ministère. Qu’elles vous aident à assumer la mission que Dieu vous a confiée, à « insister à temps et à contretemps » sur ce que ce monde ne veut plus entendre. Que Marie, notre Mère du Ciel, protège votre pontificat !
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- Pater civitatis
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- Inscription : jeu. 15 juin 2006, 15:17
- Contact :
Re: Soutenons le Saint Père
voici le lien
http://www.soutienabenoitxvi.com/
En union de prière
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
http://www.soutienabenoitxvi.com/
En union de prière
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
- Anne
- Prætor
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- Inscription : jeu. 21 févr. 2008, 1:05
- Conviction : Catholique romaine
- Localisation : Provincia Quebecensis
Re: Soutenons le Saint Père
C'est fait!
Merci d'avoir signalé cette initiative, Ami!
Merci d'avoir signalé cette initiative, Ami!
"À tout moment, nous subissons l’épreuve, mais nous ne sommes pas écrasés;
nous sommes désorientés, mais non pas désemparés;
nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés;
terrassés, mais non pas anéantis…".
2 Co 4, 8-10
nous sommes désorientés, mais non pas désemparés;
nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés;
terrassés, mais non pas anéantis…".
2 Co 4, 8-10
- Laurent L.
- Tribunus plebis
- Messages : 1607
- Inscription : lun. 25 mai 2009, 13:18
Lettre du Pape aux Catholiques d'Irlande
Source : Vatican.va[/spoiler]LETTRE PASTORALE DU SAINT-PÈRE BENOÎT XVI AUX CATHOLIQUES D'IRLANDE a écrit : Traduction non officielle
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