Ne pas se leurer : de nombreuses oppositions vont se lever contre lui.
Cf :
Christian Laporte, chroniqueur (plus que journaliste) à la Libre Belgique :
Comment interpréter alors cette désignation ? Plusieurs observateurs l’ont déjà signalé, il s’agit sans doute d’un désaveu de la ligne ouverte, plus centriste que progressiste incarnée par Godfried Danneels, mais également par les évêques installés au cours de ces dernières années puisqu’aucun d’entre eux n’a été - provisoirement ? - jugé digne ou suffisamment fiable pour succéder à l’actuel Primat de Belgique alors que la plupart avaient aussi des profils intéressants face aux nouvelles réalités religieuses et au dialogue œcuménique ou interculturel.
Cela signifie aussi que Rome estime peut-être le moment venu d’inverser la tendance et de privilégier une reprise en main doctrinale qui ne devrait pas se traduire par un retour en masse des fidèles dans les églises.
Pire, sans jouer les oiseaux de mauvais augure, il n’est pas exclu que le fossé s’élargisse encore entre la hiérarchie et la base comme cela s’est constaté dans plusieurs pays européens.On n’y a certes pas enregistré de schisme, mais l’Eglise y a perdu beaucoup de prestige et, indirectement, de pouvoir. C’est ce qui a fait dire, ces dernières heures, à plus d’un militant laïque engagé que le choix de Léonard était presque une bénédiction.
Extrait de l'article "Une décision qui laisse la Belgique perplexe",
http://www.lalibre.be/actu/belgique/art ... plexe.html