cathobaro a écrit : ↑mer. 13 oct. 2021, 16:03
Totalement désastreux et à coté de la plaque car il n'y a pas que la liturgie mais surtout la pastorale en général et surtout une fermeture au monde en particiculierm ce qui explique la non decadence de leur séminaires comparee aux séminaires morts des postconciliaires locaux moyens. Or dex erreurs ou imprudences pastorales du concile sont vraisemblables, pouvant expliquer le désastre d'après.
Tout ordre du pape interdisant la vie paroissaile complète avec la forme extra doit pour l'instant être fermement désobéi.
D'accord, mais pouvez-vous me donner plus qu'un exemple concret, car j'ai du mal à imaginer une vie pastorale quand les fidèles d'un même lieu doivent faire des kilomètres pour assister à la messe et sont dispersés sur un vaste territoire. Dans Paris, Nantes ou Versailles, d'accord (encore qu'un exemple me conviendrait aussi), mais dans les campagnes, les villes petites ou moyennes qui constituent malgré tout le tissu d'une grande partie des croyants ?
Je crains au contraire qu'une certaine fidélité n'en conduise beaucoup à l'absence de pratique régulière...
A titre d’exemple et à proximité de là où je suis, et à condition d’avoir une voiture il n’y a d’accessible que 2 lieux (1 St Pierre avec une messe dominicale et c’est tout (25/30 mn le dimanche), 1 St Pie X avec une messe dominicale à 8H30 et une autre en semaine (15/20mn le dimanche), c’est tout. Ni chapelet, ni expo au St sacrement, ni etc. ) Il me serait plus pratique encore d’aller à une messe orthodoxe ou des chrétiens d’orient (3 lieux plus proches)) suivies d’agapes en commun et etc. (vêpres…) !
Si je vais à ma paroisse « légitime » (c’est le cas) j’ai à 10mn à pied une messe tous les jours sauf 1, idem pour vêpres, chapelet le samedi, et un choix d’activités qui vont du secours catholique au catéchisme/aiumônerie, en passant par des réunions d’études bibliques, les servants de messe, l’assistance aux personnes malades, aux familles en deuil, aux fiancés, la permanence d’accueil, le scoutisme (besoin d’adultes pour l’encadrement), la chorale, l’animation paroissiale (liturgie) et j’en oublie peut-être (service économique mais compter et mettre en rouleaux les quêtes, ou aller acheter les fleurs, normal que j’oublie…) J’oublie aussi les séances de jardinage dans le presbytère ou de ménage dans les Eglises (nous en avons 4 dont 2 inscrites aux monuments historiques) ou la chapelle.
Et si je suis prêt à prendre ma voiture, j’ai accès à plein d’autres activités mais à l’évêché (15 mn en voiture) sans compter la possibilité de passer le WE non loin dans un lieu de retraite réputé.
Si je veux me confesser ou une assistance spirituelle, je décroche mon tel et dans les 24 heures je suis absous… (je peux aussi profiter de la messe du jour pour déborder un peu en temps)
Ne croyez pas que tout cela est gentiment du pipo. Nous avons au moins une vingtaine de servants de messe (des 2 sexes et de presque toutes les couleurs !) et ils se multiplient, un jour ils seront plus nombreux que l’assistance, avec aube, récollections, nuits d’adoration à Montmartre, et toutes les fonctions (thuriféraires, encens, servants, chef de chœur,…) des grades (ils sont polyvalents) !, ils se mettent bien à genoux sur les dallages froids et avec ensemble, etc.
Ils n'ont certes pas le comportement auguste et solennel que je suppose être celui des servants tradis, leurs aubes sont parfois mal ajustées, mais qu'est-ce qu'ils y croient et sont serviables, pleins de bonnes intentions et d'attentions !
Juste… ils portent tous des basketts ! et qu’est-ce que çà m’énerve (et en même temps m’amuse : un jour je finirai bien par dire quelque chose au curé ou au diacre..., ou pas… ) !