Discours d'Emmanuel Macron

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Thurar
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Re: Discours d'Emmanuel Macron

Message non lu par Thurar » mer. 14 juil. 2021, 9:36

Fleur de Lys a écrit :
mer. 14 juil. 2021, 9:19
"On" pourrait peut-être:
- obliger les labos à plus de transparence (ils sont - c'est malheureux - les derniers à informer de la dangerosité de leurs produits! Afin de redonner confiance au peuple.
Je pense que le gouvernement n'a aucun pouvoir sur les labos.
- cesser de mentir à ce même peuple en disant "JAMAIS on ne rendra la vaccination obligatoire" (avant les élections) et puis ensuite si...
Ca fait des années et des années qu'ils nous mentent... vous pensez peut-être qu'en leur demandant gentiment d'arrêter de nous mentir, ils vont changer ? On est en train de se faire mener comme les rats par le joueur de flûte, et personne ne réagit.

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nicolas-p
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Re: Discours d'Emmanuel Macron

Message non lu par nicolas-p » mer. 14 juil. 2021, 9:55

En tant que médecin et non vacciné Covid , je suis donc mis au pied du mur

2 solutions s'offrent à moi :

1 Me plier , céder.

2 Refuser et être mis à pied et licencié.

Cela impliquerait ma personne uniquement , le choix déjà très difficile ( licenciement pour faute, perte d'emploi ) serait presque "possible".

Mais, comme beaucoup, j'ai une famille, des enfants: mon choix implique d'autres et retentira sur leur vie: On est pris a la gorge.

Le virus delta est plus contagieux oui mais moins virulent semble-t-il.

La vaccination obligatoire des soignants n'est en soit pas une mauvaise chose mais avec des technologies éprouvées et éthiques ( pas de lignées cellulaires humaine issues de foetus avortés ): il suffisait d'attendre la sortie du sanofi pasteur élaboré à partir de lignées cellulaires d'insectes pour de telles annonces .

C'est d'autant plus fallacieux que les vaccinés sont contaminant et donc contaminent les autres...

Cette vaccination ne protège en rien de la transmission du virus. C'est une protection plus individuelle que collective.

Etant chef de service en oncologie, vu la pénurie de médecins et le travail, je peux jouer au c..

Ils ont à l'hôpital tellement besoin de moi ( pénurie de médecin ) que si ils me virent le service s'écroule car ils ne trouveront personne pour me remplacer dans ces fonctions ( pénurie extrême d'oncologues)

Mais c'est mettre surtout en péril mes patients qui faute de médecins... et mes collègues.

L'académie pontificale pour la vie a certe répondu à la question en déclarant licite en cas de danger et d'absence d'alternative d'utiliser ce genre de vaccin ( pas de coopération directe au mal)

Mais, la mécanique semble évidente:

On n'impose rien mais on rend impossible la vie aux gens  ( pass sanitaire... vaccination des soignants sous peine de licenciement...) et de guerre lasse et faute de se retrouver marginalisés,ils cèdent. 

Bref de longues journées de réflexion m'attendent...
Dernière modification par nicolas-p le mer. 14 juil. 2021, 11:19, modifié 2 fois.

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Grégory_Trinité
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Re: Discours d'Emmanuel Macron

Message non lu par Grégory_Trinité » mer. 14 juil. 2021, 11:01

Cher docteur,
Merci pour ce partage.
Nous sommes perdus nous mêmes, dans notre discernement. Mais nous ne sommes pas soignants, il semble que nous ayons un répit.
Sauf que nous n'irons pas au restaurant, ni au zoo avec nos enfants. Mais cela n'est rien face à ce que vous nous partagez.
Dans notre cas, cela divise notre famille. C'est terrible.
Je prie pour vous.
Grégory

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prodigal
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Re: Discours d'Emmanuel Macron

Message non lu par prodigal » mer. 14 juil. 2021, 11:11

Trinité a écrit :
mar. 13 juil. 2021, 23:31
Bonsoir,
J'ai du mal à comprendre tout le monde...
Qu'est ce qu'il faut faire alors?
Laisser cette liberté aux personnes de ne pas se faire vacciner, dans un souci démocratique, et ainsi rester en l'état avec cette pandémie qui reprendra inexorablement et dont nous ne nous sortirons jamais!
Bonjour "Trinité".
En effet vous ne comprenez pas.
Le problème n'est pas d'avoir rendu le vaccin obligatoire, puisqu'il ne l'est pas!!!!. Votre argument est donc hors-sujet. Prendre des mesures autoritaires en vue du bien commun, il arrive que ce soit nécessaire. Est-ce le cas aujourd'hui? Je ne suis pas assez calé en médecine pour le dire. Mais ce n'est pas le sujet. Le gouvernement n'arrête pas de le dire : le vaccin n'est pas obligatoire!
Le vrai sujet, c'est que le gouvernement a énoncé une série de mesures totalitaires pour faire payer à une partie de la population l'usage qu'elle choisit de faire de sa liberté. Totalitaire, ce n'est pas exactement un synonyme d'autoritaire. Autoritaire veut dire qu'on peut vous donner des ordres que vous n'avez pas à discuter. Il ne faut certes pas abuser, mais parfois des mesures autoritaires s'imposent. Totalitaire qualifie une société où tout le monde est sous surveillance de tout le monde. Lisez à ce sujet le texte de Riou.
Pour ma part je répète ce que j'ai dit et qui vous a échappé. Le discours de Macron, par effet performatif, crée trois catégories de Français. Appelons-les les totalitaires actifs (qui dénoncent de bon ou de mauvais gré) les totalitaires passifs (qui subissent pour échapper aux persécutions) et les parias.
Question subsidiaire : face à cette tripartition, quel doit être le choix d'un chrétien? Cela mériterait une discussion je pense.
"Dieu n'a pas besoin de nos mensonges" (Léon XIII)

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nicolas-p
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Re: Discours d'Emmanuel Macron

Message non lu par nicolas-p » mer. 14 juil. 2021, 11:22

Grégory_Trinité a écrit :
mer. 14 juil. 2021, 11:01
Cher docteur,
Merci pour ce partage.
Nous sommes perdus nous mêmes, dans notre discernement. Mais nous ne sommes pas soignants, il semble que nous ayons un répit.
Sauf que nous n'irons pas au restaurant, ni au zoo avec nos enfants. Mais cela n'est rien face à ce que vous nous partagez.
Dans notre cas, cela divise notre famille. C'est terrible.
Je prie pour vous.
Grégory
Merci j en ai bien besoin.

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nicolas-p
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Re: Discours d'Emmanuel Macron

Message non lu par nicolas-p » mer. 14 juil. 2021, 11:24

prodigal a écrit :
mer. 14 juil. 2021, 11:11
Trinité a écrit :
mar. 13 juil. 2021, 23:31
Bonsoir,
J'ai du mal à comprendre tout le monde...
Qu'est ce qu'il faut faire alors?
Laisser cette liberté aux personnes de ne pas se faire vacciner, dans un souci démocratique, et ainsi rester en l'état avec cette pandémie qui reprendra inexorablement et dont nous ne nous sortirons jamais!
Bonjour "Trinité".
En effet vous ne comprenez pas.
Le problème n'est pas d'avoir rendu le vaccin obligatoire, puisqu'il ne l'est pas!!!!. Votre argument est donc hors-sujet. Prendre des mesures autoritaires en vue du bien commun, il arrive que ce soit nécessaire. Est-ce le cas aujourd'hui? Je ne suis pas assez calé en médecine pour le dire. Mais ce n'est pas le sujet. Le gouvernement n'arrête pas de le dire : le vaccin n'est pas obligatoire!
Le vrai sujet, c'est que le gouvernement a énoncé une série de mesures totalitaires pour faire payer à une partie de la population l'usage qu'elle choisit de faire de sa liberté. Totalitaire, ce n'est pas exactement un synonyme d'autoritaire. Autoritaire veut dire qu'on peut vous donner des ordres que vous n'avez pas à discuter. Il ne faut certes pas abuser, mais parfois des mesures autoritaires s'imposent. Totalitaire qualifie une société où tout le monde est sous surveillance de tout le monde. Lisez à ce sujet le texte de Riou.
Pour ma part je répète ce que j'ai dit et qui vous a échappé. Le discours de Macron, par effet performatif, crée trois catégories de Français. Appelons-les les totalitaires actifs (qui dénoncent de bon ou de mauvais gré) les totalitaires passifs (qui subissent pour échapper aux persécutions) et les parias.
Question subsidiaire : face à cette tripartition, quel doit être le choix d'un chrétien? Cela mériterait une discussion je pense.
Très pertinent.
C'est exactement ça l'enjeux.

On n impose pas mais on rend impossible la vie aux gens .

Probablement que le début...

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Xavi
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Re: Discours d'Emmanuel Macron

Message non lu par Xavi » mer. 14 juil. 2021, 11:36

Un merci tout particulier à Nicolas-p pour ses contributions profondes en tant que médecin.
Léon a écrit :
mar. 13 juil. 2021, 11:45
A chacun ses responsabilités ?!
Ce discours de Macron est une véritable déclaration de guerre contre les français libres.
Pour ma part, mon corps c'est mon choix, point barre.
Je ne me soumettrai pas à cette dictature sanitaire inadmissible, et ma famille non plus.
A tous les collabos de ce régime de dictature, je tiens à les avertir que ça va tanguer dans ce pays !
J'invite tous les français libres à s'abonner à la chaine youtube de Florian Philippot, à se joindre aux actions publiques contre le passe-sanitaire, et à boycotter les établissements collabos exigeant ce passe-sanitaire inadmissible.
A tous les français libres, mobilisons-nous immédiatement !
Merci Léon.

Vacciné ou non vacciné, favorable ou non à la vaccination contre le Covid, chacun peut comprendre que la prise de possession du corps de chaque Français par une obligation vaccinale est une atteinte au droit le plus fondamental de chacun de pouvoir disposer de lui-même.

C’est contraire à la liberté fondamentale de chaque être humain tel que Dieu l’a créé et au respect des minorités qui fonde l’état de droit démocratique.

Cela ne peut se justifier qu’en cas de nécessité certaine.
Trinité a écrit :
mar. 13 juil. 2021, 23:31
J'ai du mal à comprendre tout le monde...
Qu'est ce qu'il faut faire alors?
Laisser cette liberté aux personnes de ne pas se faire vacciner, dans un souci démocratique, et ainsi rester en l'état avec cette pandémie qui reprendra inexorablement et dont nous ne nous sortirons jamais !
Il me semble que la vaccination obligatoire ne propose ni une solution nécessaire à court terme, ni une solution certaine dans la balance des bénéfices et des risques à long terme.

Il y a certes un risque certain de mortalité et de surencombrement dans les hôpitaux, mais ce risque doit tenir compte du fait que la grande majorité des malades en cause sont des personnes fragilisées par l’âge ou des comorbidités.

Ceux qui le souhaitent sont vaccinés ou peuvent l’être ce qui réduit les risques à leur égard puisqu’ils sont protégés contre les formes graves à court terme. Rien ne prouve que le nombre de vaccinés dans les populations à risques (âgées ou fragilisées par des comorbidités) soit aujourd’hui insuffisant ou qu’il ne puisse atteindre un seuil suffisant.

Dès lors que, pour la plupart, ces malades à risque sont vaccinés, rien ne prouve une nécessité par rapport aux risques d’encombrement des hôpitaux.

La vaccination actuelle contre le Covid n’empêche ni d’attraper la maladie, ni de la transmettre, et elle n’est probablement efficace que pendant quelques mois. Son bénéfice est seulement de réduire les formes graves de la maladie (et donc le problème majeur du risque de surencombrement des hôpitaux qui a imposé des confinements) et, peut-être, de réduire la contagiosité. C’est certes déjà beaucoup de bénéfices à court terme, mais ce qui demeure certain c’est qu’il ne s’agit pas d’une solution certaine à long terme.

La rapidité de sa mise sur le marché ne permet pas de connaître ses effets à long terme.

Les fabricants ont été exonérés de toute responsabilité à cet égard.

La nécessité de la vaccination obligatoire comme seule solution n’est pas donc pas certaine. Il n’y a pas de certitude pour affirmer que, pour les jeunes ou les personnes sans risque particulier, les bénéfices de la vaccination contre le Covid soient certainement supérieurs aux risques, compte tenu des incertitudes à long terme.

Dans ces conditions, il n’y a pas d’évidence incontestable d’un intérêt pour tous permettant d’imposer la vaccination contre le Covid à tous.

Vouloir imposer à 100 % une vaccination incertaine, à « tout » le monde, c’est, dès lors, clairement totalitaire.

Ce n’est plus une politique basée sur un dialogue entre des sujets différents et libres qui s’unissent pour réaliser un monde harmonieux respectueux de la singularité de chacun, à l’image de la vie d’amour que Dieu propose aux hommes en respectant leur liberté de dire non sans laquelle l’amour ne peut exister.

Lorsque la majorité détruit la liberté fondamentale de chacun de pouvoir garder la maîtrise de son propre corps par lequel chacun est présent en ce monde, elle franchit une ligne rouge.

Où s’arrêtera-t-elle dans la gestion et le contrôle du corps des individus ?

Notre génération devra-t-elle craindre une actualisation prochaine de la prophétie de la marque de la Bête ?
« À tous, petits et grands, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, elle fait mettre une marque sur la main droite ou sur le front, afin que personne ne puisse acheter ou vendre, s’il ne porte cette marque-là : le nom de la Bête ou le chiffre de son nom. » (Apocalypse, 13, 16-17)

Une volonté majoritaire qui veut s’imposer à la minorité sans plus respecter les droits fondamentaux de la Constitution et des Droits de l’Homme, pourra-t-elle demain supprimer, à la majorité, tous les droits fondamentaux, y compris la démocratie elle-même, au nom d’une meilleure efficacité imposée par la science et la technologie, nouveaux dieux païens de notre époque ?

La majorité ne va-t-elle pas bientôt décréter qu’il n’est plus possible sur divers sujets de confier à la majorité aléatoire de ceux « qui ne savent pas » les décisions, sanitaires autant qu’économiques ou autres, pour lesquelles il « faut » faire confiance « à ceux qui savent » ?

L’état de droit basé sur des dialogues, des élections, des gouvernements élus soumis à d’autres élections dans le respect de minorités assuré par des tribunaux indépendants, n’est-il pas en train de basculer vers une technocratie dans laquelle, une prétendue science sert de prétexte pour imposer une pensée unique ?

Le pouvoir prétend pouvoir imposer ce qui est « bien » à ses yeux jusqu’au plus intime de la vie privée de chaque individu sous le prétexte que « la » science l’impose.

La foi chrétienne c’est l’affirmation que l’individu n’est pas qu’un cerveau et que la science n’a pas le dernier mot. C’est le cœur, invité à vivre harmonie avec Dieu, qui choisit avec l’aide de la raison, mais sans être nécessairement assujetti aux raisonnements incertains. L’intelligence est un excellent outil nécessaire, mais un mauvais maître lorsqu'elle revendique un pouvoir absolu.

Les arguments scientifiques ont toute leur importance, mais ils n’ont pas nécessairement le dernier mot. Chacun doit pouvoir s’opposer à une pensée unique qui invoque la science comme une nouvelle divinité.

Ceux qui ne souhaitent pas soumettre leur corps à injection voulue par l’État sur des bases incertaines doivent pouvoir la refuser.

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Thurar
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Re: Discours d'Emmanuel Macron

Message non lu par Thurar » mer. 14 juil. 2021, 12:09

Xavi a écrit :
mer. 14 juil. 2021, 11:36
Les arguments scientifiques ont toute leur importance, mais ils n’ont pas nécessairement le dernier mot. Chacun doit pouvoir s’opposer à une pensée unique qui invoque la science comme une nouvelle divinité.
Exactement. On se croirait revenus au temps des païens, où on allait consulter l'avis des oracles et des guérisseurs... Les gens ont une espèce de foi naïve en la ''Science''.
Comme si les médecins étaient impartiaux, et qu'ils n'étaient pas eux aussi soumis eux aussi aux grandes puissances d'argent et aux labos pharmaceutiques. Il y a plein de médecins très compétents qui sont contre la vaccination, mais on fait tout pour leur mettre des bâtons dans les roues. C'est le pot de terre contre le pot de fer, tout simplement.

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Re: Discours d'Emmanuel Macron

Message non lu par Cinci » mer. 14 juil. 2021, 12:41

nicolas-p :

Bref de longues journées de réflexion m'attendent...
Longues, pourquoi ? Mais non ... C'est déjà plié, selon une formule populaire consacrée. Vous vous ferez vacciné. Et voilà tout ! Tenant compte de tout ce que vous avez déjà fait remarqué.

Et vous vous "vengerez" ensuite de la façon qui vous paraîtra la meilleure (commençant peut-être par le prochain rendez-vous dans le bureau de votation ...)

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nicolas-p
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Re: Discours d'Emmanuel Macron

Message non lu par nicolas-p » mer. 14 juil. 2021, 12:50

Cinci a écrit :
mer. 14 juil. 2021, 12:41
nicolas-p :

Bref de longues journées de réflexion m'attendent...
Longues, pourquoi ? Mais non ... C'est déjà plié, selon une formule populaire consacrée. Vous vous ferez vacciné. Et voilà tout ! Tenant compte de tout ce que vous avez déjà fait remarqué.

Et vous vous "vengerez" ensuite de la façon qui vous paraîtra la meilleure (commençant peut-être par le prochain rendez-vous dans le bureau de votation ...)
Je voulais plus dire longue réflexion dans le sens de xavi:
Jusqu'où cela nous mènera t'il ?

Certes je vais de force me faire vacciner sans pouvoir attendre sanofi pasteur car les enjeux sont trop important face à une coopération au mal très lointaine ( lignées cellulaires issus de foetus avortés dans les années 70_80..) .

Mais demain qu'en sera-t-il ?
C'est le début avant d'imposer plus. Croyez le bien.
La technique classique des " petits pas" ( cherchez fenêtre d'overton sur internet ):

On commence par des choses banales puis de fil en aiguille...

Pour les urnes je l'avais deja écarté il y a 5ans...vu son " respect " inexistant de la vie humaine ( bioéthique...)

Malheureusement bon nombre de catholiques (plus soucieux de leur portefeuille que de leurs convictions?) ont largement contribué à son élection et son ascension.

Seront nous suffisamment nombreux l'année prochaine pour avoir quelqu'un a la hauteur humainement de la tache?

Malheureusement je crains que NON.

Le respect de la vie humaine et l'éthique est le cadet des soucis des français.

Seul le fric, la carrière, faire ce qui leur plaît au mépris de l'autre, le petit confort et les vacances les interresse.

Ce Qui arrive aux autres ( embryons...) ils n'en ont rien à faire tant que leur petit confort est préservé:
Et pour cela le président actuel répond à leurs attentes.

Qui inversera la tendance ?

Les 1 à 2% de catholiques en France ?

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Riou
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Re: Discours d'Emmanuel Macron

Message non lu par Riou » mer. 14 juil. 2021, 14:32

J'ai vu apparaître le terme paria, à juste titre à mon avis.
Voici un texte de Monsieur Nancy sur la provenance étymologique de la notion de paria :
[+] Texte masqué
« Paria » désigne d’abord, pour nous Occidentaux, la caste désignée en Inde
comme celle des Intouchables (le mot sanskrit qui a ce sens est un autre mot,
tandis que parayan est un mot tamoul qui désigne une partie seulement des
Intouchables). Les Intouchables sont la caste la plus basse, ou plus exactement ils
forment une catégorie à l’écart des quatre castes proprement dites. Le paria n’est
pas seulement au bas d’une échelle sociale : il est dans un écart avec la structure
sociale, il occupe une marge, presque un dehors
, une zone de non-droit. Le mot
s’est implanté en Europe avec une charge très forte, plus forte que celle de la
misère, de la gueuserie ou du Lumpenproletariat, plus forte et plus dure que celle
de l’exclusion dont le sens est pourtant proche. Le paria n’est pas seulement
l’exclu qui subit la logique d’un système, il est le rejeté d’un ordre qui par son
rejet se confirme et se consolide
. Le paria est un rejet, un déchet, une souillure qui
marque en même temps le lieu de la souillure et qui exhibe ainsi à l’intérieur d’un
espace le dehors de cet espace
. Le paria est en exclusion ou en forclusion interne,
pourrait-on dire sur un mode psychanalytique. (En principe, la Constitution
indienne abolit l’institution du paria. Mais ce n’est très exactement qu’en
principe.)

Nancy Jean-Luc, « Regarder, ne pas toucher », Tumultes 2/ 2003 (n°
21-22), p. 265-273, p. 265.
Plusieurs choses :
1) le paria n'est pas le bouc émissaire. Ce dernier est la cible d'une exécution qui expulse littéralement une partie de la population du corps social. A l'inverse, le paria reste bien vivant au dedans de la société en laquelle il trouve sa demeure, mais ce "dedans" indique un "dehors" à l'intérieur même de la communauté, et c'est toute la figure paradoxale du paria : être dehors à l'intérieur même de la structure sociale pensée pour l'exclure sans le supprimer.
2) Le paria est ce à partir de quoi la communauté s'affirme comme communauté. Autrement dit, ici, l'affirmation de soi se fonde sur la négation de l'autre, et l'ordre se consolide dans et par la désignation d'une figure qu'il s'agit de nier et de discriminer. C'est une démarche totalement anti-chrétienne et parfaitement contraire à la communion.
3) Le paria est évidemment innocent.

Si la situation est évidemment différente de l'Inde, il n'empêche que la définition même du paria a quelque chose à voir avec le sort réservé aux non-vaccinés qui, rappelons-le, sont innocents au regard de la loi et de la société, car ils ont tout à fait le droit de ne pas faire quelque chose qui n'est pas obligatoire en se fondant sur une évaluation raisonnable de la situation.
Ce type de paria demeure un paria tout le temps qu'il décide de faire un usage autorisé de sa liberté politique et sanitaire. Il ne deviendra un élément acceptable que lorsqu'il fera la chose qu'on attend de lui, et ceci contre son gré, c'est-à-dire lorsqu'il renoncera à faire ce qu'il a pourtant le droit et le désir de faire (ou de ne pas faire). En attendant, il subira la marginalisation sociale propre à la figure du paria. Les mesures d'exclusion sont là pour ça.

Evidemment, le paria compris comme catégorie politique et comme condition individuelle remplit une fonction politique durable : il est le lieu de la culpabilité, la cause des maux collectifs, le point-cible qui permet au pouvoir et à la majorité de la communauté de s'exempter de toutes fautes et de tout questionnement sur soi. En ce sens le paria innocent est toujours diabolisé par l'idéologie dominante, cette dernière parvenant à s'innocenter de tout mal en culpabilisant des innocents et en les désignant comme étant la source du problème.
Difficile de ne pas voir un rapprochement avec le sort réservé aux non-vaccinés : ils seront dits coupables de la prochaine vague, et aussi de la suivante, et sans doute des tensions sociales qui viennent, et peut-être même des convulsions économiques à venir, etc. Ils sont clairement méprisés par le discours ambiant : ils sont nommés les "récalcitrants", parfois les "complotistes dangereux", les "radicalisés" qui menacent la relance du pays", des êtres irrationnels qui ont besoin de "pédagogie" et qui ne marchent qu'avec l'usage humiliant de la "carotte" et du "bâton" - à l'opposé d'un ordre social qui s'affirme comme raisonnable et juste par principe et de manière indiscutable.

Evidemment, le paria est sans porte-parole : dans l'espace public, "on" parle toujours du paria, mais le paria n'a quasiment jamais le droit à une expression directe, active et complète (autre chose qu'un micro-trottoir de cinq secondes dont les médias se servent pour asseoir leur "pédagogie" consistant à nier la parole donnée), et toute instance qui voudrait lui donner un large droit de parole dans des conditions honnêtes et loyales sera elle-même la cible d'un soupçon qui pourrait la marginaliser à son tour.
Le paria est la figure sur laquelle les croyances de la communauté se projettent sans réflexion. Il est la figure sur laquelle la société expulse ses "démons intérieurs".
Ils sont donc la cible quasiment muette sur laquelle toutes les restrictions vont devoir peser, pour reprendre les paroles de Macron.
prodigal a écrit :
mer. 14 juil. 2021, 11:11

Question subsidiaire : face à cette tripartition, quel doit être le choix d'un chrétien? Cela mériterait une discussion je pense.
Nous avons déjà des éléments de réponse dans l'usage du concept de "paria". Car le paria des parias, si je puis dire, c'est bien le Christ : possédé par le diable pour certains, cause des désordres sociaux pour d'autres, illuminé qui viole les bonnes mœurs, danger public qu'il faut bien sacrifier - aux yeux de Caïphe - au nom de l'ordre public et la sécurité du peuple, etc.

La notion de paria est peut-être une bonne base pour la discussion.

Astya
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Re: Discours d'Emmanuel Macron

Message non lu par Astya » mer. 14 juil. 2021, 16:33

Il me semble que ce discours est ambivalent et ambigüe (comme d'hab ?) : c'est à la fois une déclaration d'inauguration de la tyrannie et en même temps dans le creux, une reconnaissance de l'impuissance.

Parce que, si Nicolas P, ou moi, décidons de ne pas nous faire vacciner, qu'est ce qui va nous arriver ?

A moi : je risque de me friter avec mon frère et avec la directrice de la résidence de ma mère.

A Nicolas P : s'il est fonctionnaire de l'hôpital public peut il être viré ou mis à pied ? Idem dans le privé : le refus de vaccination peut-il être considéré comme une faute lourde ? Il faudrait voir avec les syndicats des personnels soignants.
Il faudrait modifier la législation du travail pour que les soignants non vaccinés puissent être écartés de leur travail. Actuellement ça serait un lock out.
Pour que les contrôleurs de train et bus refusent l'accès aux personnes non vaccinées : il faudrait qu'ils soient tous vaccinés ? Ou que l'entreprise les virent ? Les conducteurs aussi d'ailleurs.
Idem pour les restaurateurs et commerçants ?
Et les députés non vaccinés, on va leur interdire d'aller à l'assemblée ?
Et idem pour les policiers et l'ensemble de la population ! Les couples dont l'un est vacciné et l'autre pas ... On va les séparer de force ? Leur enlever leurs enfants ?

Il semble que la totalité de l'édifice décrit dans le discours repose sur la volonté d'une partie des français de contrarier une autre partie. C'est un pari sur le désir refoulé d'autoritarisme de certaines personnes, un pari sur l'existence d'une frange de français kapo.
De ce fait il me semble que le discours reflète plus une impuissance qu'une politique.
Quelle tristesse ! Quel gâchis !

@ Trinité "Quest-ce qu'il faudrait faire ?" : relire Hamlet : la possibilité d'existence d'un complot ne repose pas sur l'(in)existence de complotistes, mais sur l'étude minutieuse des faits, des chiffres et des stats. Ce n'est pas parce qu'elle est mille fois répétée qu'une opinion devient une réalité; un discours dominant reste un discours. Cette maladie est sérieuse et les gens fragiles doivent être protégés, mais pas au détriment de l'ensemble de la société. Pousser les gens dans un entonnoir vaccinal à coup de menaces, de propagande et de déclarations autoritaires c'est bizarre.

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nicolas-p
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Re: Discours d'Emmanuel Macron

Message non lu par nicolas-p » mer. 14 juil. 2021, 17:03

Astya a écrit :
mer. 14 juil. 2021, 16:33
Il me semble que ce discours est ambivalent et ambigüe (comme d'hab ?) : c'est à la fois une déclaration d'inauguration de la tyrannie et en même temps dans le creux, une reconnaissance de l'impuissance.

Parce que, si Nicolas P, ou moi, décidons de ne pas nous faire vacciner, qu'est ce qui va nous arriver ?

A moi : je risque de me friter avec mon frère et avec la directrice de la résidence de ma mère.

A Nicolas P : s'il est fonctionnaire de l'hôpital public peut il être viré ou mis à pied ? Idem dans le privé : le refus de vaccination peut-il être considéré comme une faute lourde ? Il faudrait voir avec les syndicats des personnels soignants.
Il faudrait modifier la législation du travail pour que les soignants non vaccinés puissent être écartés de leur travail. Actuellement ça serait un lock out.
Pour que les contrôleurs de train et bus refusent l'accès aux personnes non vaccinées : il faudrait qu'ils soient tous vaccinés ? Ou que l'entreprise les virent ? Les conducteurs aussi d'ailleurs.
Idem pour les restaurateurs et commerçants ?
Et les députés non vaccinés, on va leur interdire d'aller à l'assemblée ?
Et idem pour les policiers et l'ensemble de la population ! Les couples dont l'un est vacciné et l'autre pas ... On va les séparer de force ? Leur enlever leurs enfants ?

Il semble que la totalité de l'édifice décrit dans le discours repose sur la volonté d'une partie des français de contrarier une autre partie. C'est un pari sur le désir refoulé d'autoritarisme de certaines personnes, un pari sur l'existence d'une frange de français kapo.
De ce fait il me semble que le discours reflète plus une impuissance qu'une politique.
Quelle tristesse ! Quel gâchis !

@ Trinité "Quest-ce qu'il faudrait faire ?" : relire Hamlet : la possibilité d'existence d'un complot ne repose pas sur l'(in)existence de complotistes, mais sur l'étude minutieuse des faits, des chiffres et des stats. Ce n'est pas parce qu'elle est mille fois répétée qu'une opinion devient une réalité; un discours dominant reste un discours. Cette maladie est sérieuse et les gens fragiles doivent être protégés, mais pas au détriment de l'ensemble de la société. Pousser les gens dans un entonnoir vaccinal à coup de menaces, de propagande et de déclarations autoritaires c'est bizarre.
je suis bien fonctionnaire hospitalier donc payé par l'état donc a sa merci:

le projet de loi qui va être adopté est clair: mis a pieds sans salaire à partir du 15 septembre si non vacciné jusqu'à 6 semaines (le temps nécessaire d'avoir 2 injections...) et si persistance: licenciement pour faute grave

aucun syndicat ne pourra aller contre une loi, si on ne respecte pas la loi (même injuste)

donc si on veut me virer pour faute lourde (sera le cas car la loi m'impose de me vacciner): il n'y a aucun recours possible (normal en soi)

le seul moyen de pression face à cela serait une démission en masse des médecins et soignants qui feraient exploser l'hôpital et face à cela le gouvernement pliera par obligation (rupture inédite totale et soudaine du système hospitalier public )

qui est prêt à faire cela?

je vous donne la réponse: personne sauf trois pelés... et encore... ils paieront de leur personne dans l'indifférence totale voire le mépris des autres soignants.

la plupart des médecins n'ont rien à faire des problèmes éthiques et considérations face à ces vaccins ou autres traitements et en général et à l'image de la population française souhaitent conserver leurs acquis, leur salaire, leur confort....

qu'il y ai des lignées cellulaires fœtales: ils s'en moquent éperdument pour la majorité et même au contraire si cela permet de créer des médicaments en utilisant du "matériel humain" bon pour la poubelle , ils y voient une opportunité, un réel progrès et une utilisation (recyclage...) de "déchets" utilement...

il n'y a aucune alternative autre que de plier ou partir.

en l'occurrence vu les enjeux faibles pour l'instant, je vais plier conforté par un ami prêtre théologien qui confirme le fait de devoir peser les enjeux et d'accepter cette vaccination comme l'église doit parfois transiger pour le bien commun (voir pie VII qui a du transiger face à napoléon et lors de la révolution française) du moment que on ne coopère pas directement au mal (bien le cas ici)

mais demain? ce sera autre chose, la liberté de conscience et le droit de retrait bafoué.

car au delà de cela c'est la liberté pour les gynécologues de refuser de pratiquer des avortements qui va être mis en cause, des médecins de refuser d'abréger une fin de vie:

voici l'étape suivante, aucun besoin d'être devin pour la décrire:

vous ne voulez pas pratiquer d'avortements, d'euthanasie? dans un hôpital public financé par l'état et dont vous êtes bien sûr "redevable":
bien, bien, on ne vous oblige pas bien sur soyez rassurés...mais comme pour le pass sanitaire, vous ne pourrez plus exercer ceci ou cela... faire tel acte médical, des consultations vous ne serez plus accrédité ou considérés comme ayant les "compétences" nécessaires à votre fonction etc...
et en pratique donc ce sera se renier ou la porte ...
on sera acculer à accepter ou partir: leur volonté étant que ceux qui refusent, ces "gêneurs" dégagent de l'hôpital public pour laisser le champ libre aux autres.
dans le privé ce sera pas mieux: il faudra pour être "accrédité" accepter de faires des actes que la sécu impose.

fiction que cela croyez vous? au quotidien j'en vois déjà les prémisses... voire les applications:
les associations et parlementaires exigent de retirer le droit de retrait, l'objection de conscience des médecins de leur statut de praticien hospitalier (madame rossignol entre autre, l'ADMD etc...)

actuellement voyez vous, pour être chef de service en gynécologie en région parisienne ou ouvrir une maternité il faut obligatoirement accepter de pratiquer des avortements...
vous ne voulez pas?: pas de soucis, on ne vous oblige pas bien sur mais autorisation d'ouverture refusée et carrière hospitalière en gynéco impossible...

sur de tels enjeux de coopération directe au mal et contre ma volonté a ce moment la je n'aurais plus le choix.

je commence gentiment à me faire à cette idée et voir disparaitre la médecine au service de l'autre en laquelle j'ai cru. elle n'existera plus un jour (proche?)

la question est simplement quand?
Dernière modification par nicolas-p le mer. 14 juil. 2021, 17:20, modifié 3 fois.

Cinci
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Re: Discours d'Emmanuel Macron

Message non lu par Cinci » mer. 14 juil. 2021, 17:16

Bonjour nicolas-p,

:top:

(en phase)

Mais demain qu'en sera-t-il ?
C'est le début avant d'imposer plus. Croyez le bien.
Bien sûr. J'ai le même souci.
Pour les urnes je l'avais deja écarté il y a 5ans...vu son " respect " inexistant de la vie humaine ( bioéthique...)
C'est bien.

Malheureusement bon nombre de catholiques (plus soucieux de leur portefeuille que de leurs convictions?) ont largement contribué à son élection et son ascension.
Au moment de la campagne électorale en France, il y avait chez nous en visite une dame encore jeune, catholique française, très gentille, très sympa, qui travaillait dans une mairie d'une ville de province. Et au sujet de Macron il était clair qu'elle allait voter pour lui. «Y a pas photo», disait-elle. Toujours l'idée qu'il n'y avait rien en face, pas d'alternative sinon le monstrueux matérialisé par le FN et à quoi il fallait faire barrage. Il fallait empêcher soi-disant la survenue du "fascisme". Mais nous étions plusieurs aussi - et sur ce forum svp - à soulever l'idée, parallèlement, qu'une forme de totalitarisme soft s'amenait pourtant bien avec Emmanuel Macron.

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Re: Discours d'Emmanuel Macron

Message non lu par Trinité » mer. 14 juil. 2021, 17:18

Je comprends les différents arguments exposés ,et notamment la perte de liberté dans le cadre d'une vaccination forcée .
Mais en enfin , même si "La nécessité de la vaccination obligatoire comme seule solution n’est pas donc pas certaine " comme le dit Xavi.
Ou se trouve le problème de se faire vacciner, même si l'on ne croit pas en l'efficacité de ces vaccins , puisque le gouvernement base son argumentation de liberté sur le seul critère d'une vaccination massive !
Alors, faisons nous vacciner et on verra bien!

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