Transgenrisme
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Re: Transgenrisme
@ elisabeth
Merci pour ce témoignage.
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Re: Transgenrisme
Vous dites que changer de genre supposait la stérilité, et ensuite qu'il faudrait stériliser pour éviter les hommes enceints... J’ignorais que le changement de genre pouvait permettre d’être fécond ensuite, je croyais le contraire. J’avoue m’être contenté de ce qui me semblait évident : une femme devenue homme n’aura jamais de spermatozoïdes, et à l’inverse, il n’y aura pas d’ovules, non ? Sans quoi la fécondité passerait par encore un nouvel artifice… ???
Vous dites :
Permettez-moi de vous répondre par une question indirecte : pourquoi se définir ? Quel est le besoin ?
S’accepter soi-même ne suppose pas de se définir, Dieu l’a fait et cela suffit.
Subir des opérations chirurgicales ou des camisoles chimiques, est-ce vraiment une façon de parvenir à se définir et n’est-ce pas plutôt refuser ce qu’on est ? Devenir un artifice ?
Comme vous l’écrivez vous-même :
Avoir pour un garçon des tendances efféminées (vouloir rester chaste ou se sentir « bien comme cela » peut déjà et pour certains aboutir à cette définition !) quand on est un garçon, cela n’est pas une tare et peut devenir une qualité et peut se modifier en sens artistique, sensibilité plus poussée, etc.
Une jeune fille pourrait croire de son côté que la vie de garçon est plus facile socialement, mais je n’en suis pas du tout convaincu et la société fait tout pour que ce soit de moins en moins vrai, voire privilégier le contraire.
Dieu a voulu la diversité, pourquoi en créer une autre, artificielle ? « L’orientation sexuelle », c’est du pipeau, déjà, outre le conditionnement possible et dont tout n’a pas été exploré et ses conséquences : elle dépend du sexe donné par la nature, tout simplement.
Celui qui constate posséder une « bizarrerie », être un exemple « contre-nature », pourquoi ne l’explore-t-il pas émotionnellement et spirituellement, au lieu de s’en rendre esclave ? Il n’y a aucune nécessité dans la nature humaine (et non animale), de copuler.
Parce que la vocation de l’homme n’est pas dans la procréation, mais la contemplation de Dieu qui est déjà possible ici-bas, et qui peut se faire admirablement à travers celle de l’humanité en ses deux représentations sexuées qui sont 2 de ses merveilles aux reflets infiniment variés et tous sacrés, surtout quand couronnés par la grâce sacramentelle.
« Si tout le monde faisait comme cela, ce serait la fin de notre espèce ! » ?
Peut-être, mais quelle belle fin ! Sûrement plus belle que si tout le monde devenait homo !
« Peut-être le sommes-nous tous, mais que certains l’ignorent… »
Et alors ?
Alors (et même si un autre motif en plus serait bienvenu) : honneur et louange à eux !
Pour une fois que Dieu nous donne un avis clair sur quelque chose de clair (Lévitique) !
Or changer de genre, n'est-ce pas une autre façon de remettre en cause la parole de Dieu ? Voire en plus, sa création !
- Milla
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Re: Transgenrisme
Les personnes transgenres n'ont pas systématiquement recours à de la chirurgie dite "de réassignation sexuelle", ni même à des prises d"hormones. Un homme transgenre qui a conservé son appareil reproducteur féminin peut donc être "enceint".cmoi a écrit : ↑lun. 22 mai 2023, 10:14Vous dites que changer de genre supposait la stérilité, et ensuite qu'il faudrait stériliser pour éviter les hommes enceints... J’ignorais que le changement de genre pouvait permettre d’être fécond ensuite, je croyais le contraire. J’avoue m’être contenté de ce qui me semblait évident : une femme devenue homme n’aura jamais de spermatozoïdes, et à l’inverse, il n’y aura pas d’ovules, non ? Sans quoi la fécondité passerait par encore un nouvel artifice… ???
Dire que Dieu se détourne des méchants revient à dire que le soleil se cache des aveugles.
Philocalie des pères neptiques
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Re: Transgenrisme
Milla, je crains que vous ne preniez pour argent comptant la doxa du lobby LGBTQI+ quand vous écrivez qu'un homme transgenre qui a conservé son appareil reproducteur féminin peut donc être "enceint".
En fait une telle personne n'est-elle pas une femme ayant opté pour une identité masculine suite à son mal-être en tant que femme? Les "vrais" (?) transgenres ne seraiant que 0,1% de la population...
Ce genre de discours ("un homme enceint") est un des postulats assénés par les associations de ce lobby :cf la levée de boucliers ces jours derniers de parents d'élèves de l'école alsacienne de Paris.
En fait une telle personne n'est-elle pas une femme ayant opté pour une identité masculine suite à son mal-être en tant que femme? Les "vrais" (?) transgenres ne seraiant que 0,1% de la population...
Ce genre de discours ("un homme enceint") est un des postulats assénés par les associations de ce lobby :cf la levée de boucliers ces jours derniers de parents d'élèves de l'école alsacienne de Paris.
Re: Transgenrisme
MErci pour cette réponse qui me donne l'explication de/à celle de Milla. En effet, je pense aussi que c'est alors une femme. Mais que veut dire et qu'est "un vrai transgenre"?
En quoi consiste une "réassignation sexuelle"?
J'ai l'impression qu'on invente des choses et des définitions pour masquer la réalité et la vérité, ce manque de franchise signifiant QUELQUE CHOSE. Mais peut-être est-ce simplement que je n'ai pas le jargon, toutefois un jargon ne doit pas avoir vocation d'obscurcir les faits ou de les travestir.
Existe-t-il pour de vrai des "hermaphrodites"?
Par ailleurs, je remercie Elizabeth pour son MP, qui m'apprend accessoirement que certains, avant de changer de sexe, font congeler leurs spermatozoïdes etc. : encore quelque chose qui signifie pour moi que leur démarche est bien trouble et pas nette...
Je trouve que tout cela, c'est oublier ce qu'est la vie et se focaliser sur un seul de ses aspects, ou la prendre par le mauvais bout de la lorgnette.
La vie c'est la joie d'un beau coucher de soleil, d'un bon repas entre amis, d'une bonne dépense physique (nager, randonner, sauter, skier, etc.) etc. Et de faire en sorte à ce que les autres en aient aussi plus...
Pas de se regarder le nombril ou serait-il de le voir ailleurs.
Pas de s'allonger sur des tables d'opérations ou d'ingurgiter des produits pharmaceutiques sans nécessité.
Il y a tant à faire contre l'analphabétisme, la faim, les violences, etc...
- Milla
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Re: Transgenrisme
Bonsoir Gaudens et cmoi
C'est volontairement que j'ai mis "enceint" ou "réassignation sexuelle" entre guillemets. La question posée par cmoi me semblait simple, j'ai essayé d'y répondre simplement (prosaïquement ?). Je suis un peu étonnée que vous y voyiez une adhésion.
C'est volontairement que j'ai mis "enceint" ou "réassignation sexuelle" entre guillemets. La question posée par cmoi me semblait simple, j'ai essayé d'y répondre simplement (prosaïquement ?). Je suis un peu étonnée que vous y voyiez une adhésion.
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Philocalie des pères neptiques
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Re: Transgenrisme
Chère Milla,
je n'y voyais pas pour ma part une adhésion, mais j'avoue que sans l'intervention de Gaudens j'aurais eu encore besoin de précision.
Si cela peut choquer un transgenre comme de la discrimination, j'en suis désolé, mais elle est nécessaire car appeler homme ou femme celui ou celle qui sans médicaments deviendrait le contraire, cela n'est pas exact.
II faudrait lui trouver une autre appellation, en tout cas quand on débat du sujet.
Je vous remercie néanmoins d'avoir cherché à m'éclairer.
Je ne sais toujours pas ce qu'est un "vrai transgenre" : celui qui a été "réassigné" sur sa pièce d'identité ? Celui qui s'est fait opérer pour en apparence changer de sexe et ne pas se contente pas de ses vêtements ?
Tout cela demanderait des mots précis et communs, mais j'avoue que le sujet ne m'est pas familier, il n'est d'aucun intérêt autour de moi, c'est la société qui pour beaucoup le "force" et le "monte en épingle".
Pour ceux qui vont jusqu'à "passer à l'acte", il y a surtout une souffrance qui mérite d'être soignée et un esprit qui a besoin de lumières. Je doute qu'on puisse véritablement régler un problème en lui en ajoutant d'autres et je ne crois pas plus (et encore moins) en une solution médicamenteuse "à vie" que pour certaines pathologies psychiques...
je n'y voyais pas pour ma part une adhésion, mais j'avoue que sans l'intervention de Gaudens j'aurais eu encore besoin de précision.
Si cela peut choquer un transgenre comme de la discrimination, j'en suis désolé, mais elle est nécessaire car appeler homme ou femme celui ou celle qui sans médicaments deviendrait le contraire, cela n'est pas exact.
II faudrait lui trouver une autre appellation, en tout cas quand on débat du sujet.
Je vous remercie néanmoins d'avoir cherché à m'éclairer.
Je ne sais toujours pas ce qu'est un "vrai transgenre" : celui qui a été "réassigné" sur sa pièce d'identité ? Celui qui s'est fait opérer pour en apparence changer de sexe et ne pas se contente pas de ses vêtements ?
Tout cela demanderait des mots précis et communs, mais j'avoue que le sujet ne m'est pas familier, il n'est d'aucun intérêt autour de moi, c'est la société qui pour beaucoup le "force" et le "monte en épingle".
Pour ceux qui vont jusqu'à "passer à l'acte", il y a surtout une souffrance qui mérite d'être soignée et un esprit qui a besoin de lumières. Je doute qu'on puisse véritablement régler un problème en lui en ajoutant d'autres et je ne crois pas plus (et encore moins) en une solution médicamenteuse "à vie" que pour certaines pathologies psychiques...
- Milla
- Quæstor
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Re: Transgenrisme
Bonjour cmoi
Si j'ai précisé homme transgenre, c'est parce que cet adjectif signifie que la personne a adopté un autre genre que celui qui lui avait été "assigné à la naissance" vu son sexe (dans cet exemple, vagin = petite fille), pour remettre une couche de jargon
.
Les milieux progressistes eux-mêmes sont agités de débats sur ces questions, mais la pensée dominante me semble être qu'un "vrai" homme, c'est celui qui affirme l'être. C'est avant tout du déclaratif. Un des postulats de base est que l'identité de genre (= être un homme ou une femme) est différent du sexe (= avoir un pénis ou un vagin, des chromosomes XX ou XY...).
C'est la raison pour laquelle utiliser des termes comme transsexuels peut y être vu comme transphobe, car cela sous-entend qu'il faut être opéré (mastectomie, vaginoplastie, etc.) pour devenir vraiment un homme (ou une femme).
J'espère que j'ai été plus claire.
Si j'ai précisé homme transgenre, c'est parce que cet adjectif signifie que la personne a adopté un autre genre que celui qui lui avait été "assigné à la naissance" vu son sexe (dans cet exemple, vagin = petite fille), pour remettre une couche de jargon

Les milieux progressistes eux-mêmes sont agités de débats sur ces questions, mais la pensée dominante me semble être qu'un "vrai" homme, c'est celui qui affirme l'être. C'est avant tout du déclaratif. Un des postulats de base est que l'identité de genre (= être un homme ou une femme) est différent du sexe (= avoir un pénis ou un vagin, des chromosomes XX ou XY...).
C'est la raison pour laquelle utiliser des termes comme transsexuels peut y être vu comme transphobe, car cela sous-entend qu'il faut être opéré (mastectomie, vaginoplastie, etc.) pour devenir vraiment un homme (ou une femme).
J'espère que j'ai été plus claire.
Dire que Dieu se détourne des méchants revient à dire que le soleil se cache des aveugles.
Philocalie des pères neptiques
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Re: Transgenrisme
Votre réponse est indéniablement claire, même si elle laisse dans l'ombre certaines questions.
Ce que j'en retiens, c'est que le "genre" est indépendant du sexe, qu'il soit réel ou transformé.
Dans ce contexte, à quoi bon changer de sexe ! C'est plus affaire de "jouer la comédie" et je relie (qu'on m'en pardonne) à cela le fait qu'à une époque, l'Eglise interdisait la comédie...
Mais L'Eglise ne le fait plus, elle en reconnaît l'éventuel bénéfice (ne s'en sert-on pas même désormais pour/en thérapie ?) simplement que pour chaque comédien, c'est "à ses risques et périls" et il s'est constaté que parfois et pour certains, c'est le fruit d'un désordre mental ou en provoque.
Tout dépend aussi de l'écoute et du cadre, qui en thérapie sont "protégés".
Re: Transgenrisme
Il me semble que le concept de genre est plus large que celui de "sexe", celui-ci étant purement biologique.
Si le concept de genre s'est imposé chez les féministes et les LGBT, c'est au nom d'une certaine idée de la liberté, par opposition au déterminisme purement biologique. La manière traditionnelle de parler, en termes de "sexe", tend à enfermer les êtres humains, et en particulier les femmes, dans des représentations qu'on prétend naturelles mais qui sont en réalité culturelles. Voilà comment je résumerais le fonds commun à toutes les "théories du genre".
Or, cette idée de la liberté entre en opposition frontale avec la liberté chrétienne, celle des enfants de Dieu.
Pour ceux et celles qui partagent ce type de conviction féministe, la liberté est le pouvoir de se fabriquer soi-même sa propre identité, ce qui va avec une forte appétence pour l'artificiel.
Pour un chrétien, la liberté est de s'accepter et de se réconcilier avec Dieu, avec son prochain, et avec soi-même.
Si le concept de genre s'est imposé chez les féministes et les LGBT, c'est au nom d'une certaine idée de la liberté, par opposition au déterminisme purement biologique. La manière traditionnelle de parler, en termes de "sexe", tend à enfermer les êtres humains, et en particulier les femmes, dans des représentations qu'on prétend naturelles mais qui sont en réalité culturelles. Voilà comment je résumerais le fonds commun à toutes les "théories du genre".
Or, cette idée de la liberté entre en opposition frontale avec la liberté chrétienne, celle des enfants de Dieu.
Pour ceux et celles qui partagent ce type de conviction féministe, la liberté est le pouvoir de se fabriquer soi-même sa propre identité, ce qui va avec une forte appétence pour l'artificiel.
Pour un chrétien, la liberté est de s'accepter et de se réconcilier avec Dieu, avec son prochain, et avec soi-même.
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Re: Transgenrisme
En effet, c'est pas faux !Ce que j'en retiens, c'est que le "genre" est indépendant du sexe, qu'il soit réel ou transformé.
Dans ce contexte, à quoi bon changer de sexe !

- aldebaran
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Re: Transgenrisme
Bonjour Prodigal,prodigal a écrit : ↑jeu. 25 mai 2023, 10:12Il me semble que le concept de genre est plus large que celui de "sexe", celui-ci étant purement biologique.
Si le concept de genre s'est imposé chez les féministes et les LGBT, c'est au nom d'une certaine idée de la liberté, par opposition au déterminisme purement biologique. La manière traditionnelle de parler, en termes de "sexe", tend à enfermer les êtres humains, et en particulier les femmes, dans des représentations qu'on prétend naturelles mais qui sont en réalité culturelles. Voilà comment je résumerais le fonds commun à toutes les "théories du genre".
Or, cette idée de la liberté entre en opposition frontale avec la liberté chrétienne, celle des enfants de Dieu.
Pour ceux et celles qui partagent ce type de conviction féministe, la liberté est le pouvoir de se fabriquer soi-même sa propre identité, ce qui va avec une forte appétence pour l'artificiel.
Pour un chrétien, la liberté est de s'accepter et de se réconcilier avec Dieu, avec son prochain, et avec soi-même.
Entièrement d'accord avec vous.
J'ajouterai seulement qu'il apparait que cela arrive effectivement (une personnalité ressentie différente de son corps sexué).
Si l'on veut alimenter le débat et veiller à rester charitable:
a) Le nombre de ces personnes est reconnait on (par les médecins) extrêmement faible pour les cas avérés. En tout cas ne justifie pas une théorie hypothétique non vérifiable prétendant décrire l'immense majorité (le genre humain

b) J'ai cru lire par ailleurs que la dysphorie de genre concernait plus des enfants que des adolescents. A vérifier.
c) Il y a quand même un risque énorme que l'on embrouille le cerveau de générations d'adolescents, alors qu'ils sont justement en période d'évolution de personnalité pour devenir adultes, et que l'on fasse même croire à un grand nombre qu'ils sont ce qu'ils ne sont pas. Bref de faire plus de mal que de bien, ne serait il pas plus pragmatique et judicieux de s'occuper du mieux possible des personnes réellement en souffrance au cas par cas, plutôt que d'enseigner ou promouvoir une théorie sensée couvrir ces situations à l'ensemble de la population?
c) Il faudrait que ces théoriciens et médias décrivent l'extrême pénibilité du parcours de changement de sexe, les risques encourus y compris pour sa santé, les médicaments à prendre et pendant combien de temps, les dangers chirurgicaux, les ratages possibles etc. Il faudrait aussi se poser la question de combien cela coutera à la malheureuse personne qui se lancerait dans un tel périple, et sur combien d'années. Bref faire preuve d'un peu d'objectivité et de réalisme, c'est loin d'être une tentative facile et sans conséquences.
d) La grosse difficulté de mon humble avis est que selon l'ancienne approche, on a affaire à des cas de dysfonctionnements physiologiques ou psychiques, ce qui ne parait plus audible ni acceptable pour une partie de la population désormais conquise à la modernité libérale. Tout le monde doit être normal, dans un soucis d'égalité au sens strict, être similaire. Donc dans cette théorie nous aussi, tout le monde même s'il n'en est pas pleinement conscient, nous avons décidé d'être d'un genre accordé (ou pas) à notre sexe. Tout le monde fonctionne pareil, tous normaux, formidable.
En gros c'est un peu la même difficulté qu'avec l'homosexualité.
e) Comme dans toute approche pastorale, il faudrait essayer de comprendre les gens plutôt que de ressortir comme des professeurs les grandes théories morales. Même si elles sont justes de notre point de vue.
Les accompagner, pointer des incohérences chez eux quand elles surviennent, être un peu à l'écoute. Plutôt pointer les faiblesses de leur pensée que de considérer que l'autre doit changer immédiatement pour la nôtre comme si c'était une évidence, et enfin expliquer avec patience et progressivement nos recommandations.
On ne sort pas les gens de leurs repères mentaux en brandissant un code moral.
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