Synode sur la synodalité (2021-2023)

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Cinci
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Re: Synode général 2021-2023, c'est quoi ?

Message non lu par Cinci » ven. 24 déc. 2021, 19:18

21. Il existe aussi l’acteur “ de plus ”, l’antagoniste, qui apporte sur la scène la division diabolique entre les trois autres. Face à la perspective perturbatrice de la croix, certains disciples s’en vont et des foules changent d’humeur. Le piège qui divise – et qui entrave donc un cheminement commun – se manifeste aussi bien sous les formes de la rigueur religieuse, de l’injonction morale, qui se présente comme plus exigeante que celle de Jésus, ou sous celles de la séduction d’une sagesse politique mondaine qui se veut plus efficace qu’un discernement des esprits. Pour se soustraire aux tromperies du “ quatrième acteur ”, une conversion permanente est nécessaire. L’épisode du centurion Corneille (cf. Ac 10), qui précède le “ concile ” de Jérusalem (cf. Ac 15) et constitue une référence cruciale pour une Église synodale, est ici emblématique.En dépit de nos infidélités, l’Esprit continue à agir dans l’histoire et à manifester sa puissance vivifiante. C’est précisément dans les sillons creusés par les souffrances en tout genre endurées par la famille humaine et par le Peuple de Dieu que de nouveaux langages de la foi sont en train de germer, ainsi que de nouveaux parcours capables non seulement d’interpréter les événements d’un point de vue théologal, mais de trouver dans l’épreuve les raisons pour refonder le chemin de la vie chrétienne et ecclésiale. Le fait que de nombreuses Églises aient déjà entrepris des rencontres et lancé des processus plus ou moins structurés de consultation du Peuple de Dieu constitue un motif de grande espérance. Là où ceux-ci ont été organisés dans un style synodal, le sens de l’Église a refleuri et la participation de tous a donné un nouvel élan à la vie ecclésiale. Le désir des jeunes d’agir à l’intérieur de l’Église et la demande d’une plus grande valorisation des femmes trouvent également une confirmation, ainsi que leur requête d’espace de participation à la mission de l’Église, déjà signalés par les Assemblées synodales de 2018 et de 2019. C’est également dans cette perspective que s’inscrit la récente institution du ministère laïc de catéchiste et l’ouverture aux femmes de l’accès aux ministères institués du lectorat et de l’acolytat.

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Re: Synode général 2021-2023, c'est quoi ?

Message non lu par Perlum Pimpum » ven. 24 déc. 2021, 19:29

Pour se soustraire aux tromperies du “ quatrième acteur ”, une conversion permanente est nécessaire.
Pour se soustraire aux pièges du Malin, une conversion permanente du cœur aux motions de l’Esprit est nécessaire.

L’épisode du centurion Corneille (cf. Ac 10), qui précède le “ concile ” de Jérusalem (cf. Ac 15) et constitue une référence cruciale pour une Église synodale, est ici emblématique.En dépit de nos infidélités, l’Esprit continue à agir dans l’histoire et à manifester sa puissance vivifiante.
Exactement.

C’est précisément dans les sillons creusés par les souffrances en tout genre endurées par la famille humaine et par le Peuple de Dieu que de nouveaux langages de la foi sont en train de germer,
Les nouveaux langages de la foi sont les nouvelles manières de dire la foi immuable. Quand sous l’influence de la philosophie antique les pères cappadociens se mettent à parler des personnes divines comme de « relations » et de « modes divins d’exister », ils usent des mots anciens de la philosophie antique en les introduisant nouvellement dans le langage théologique. Quand les Conciles Œcuméniques utilisent des mots nouveaux, tel « homoousie » (consubstantialité) dans des formules telles que « trois hypostases homoousiques », ils se servaient d’un langage théologique nouveau pour dire le mystère de la foi. De même quand sous l’influence vivifiante de la scolastique, l’Eglise se mit à puiser dans la besace du vocabulaire aristotélicien pour dire le mystère du Dieu-hostie par les mots de « transsubstantiation » et de « permanence des accidents (quantité) eucharistiques », elle exprimait avec des mots nouveaux, aujourd’hui bien ancrés, la réalité même de notre foi eucharistique. Que le progrès dans l’explicitation théologique de la foi induise de nouveaux parlers, c’est une chose bien ancienne…

ainsi que de nouveaux parcours capables non seulement d’interpréter les événements d’un point de vue théologal, mais de trouver dans l’épreuve les raisons pour refonder le chemin de la vie chrétienne et ecclésiale.
Chaque époque ecclésiale a connu des refondations. Après l’Eglise des martyrs des premiers temps, l’Eglise voit surgir la vie monastique dans les déserts d’Egypte et de Syrie, pour y refonder le chemin de ferveur chrétienne s’exprimant jusqu’alors dans le martyr. À chaque époque, de nouveaux modes d’exercice de la vie chrétienne apparaissent. Au Moyen-Âge, l’Eglise s’empare des universités. À l’époque de la contre-reforme, elle institue les séminaires diocésains, et ainsi de suite. Bref, dans la pérennité de l’Esprit, l’Eglise innove à chaque époque, en instituant de nouveaux chemins à l’action sanctifiante de la grâce.

Le fait que de nombreuses Églises aient déjà entrepris des rencontres et lancé des processus plus ou moins structurés de consultation du Peuple de Dieu constitue un motif de grande espérance. Là où ceux-ci ont été organisés dans un style synodal, le sens de l’Église a refleuri et la participation de tous a donné un nouvel élan à la vie ecclésiale. Le désir des jeunes d’agir à l’intérieur de l’Église et la demande d’une plus grande valorisation des femmes trouvent également une confirmation, ainsi que leur requête d’espace de participation à la mission de l’Église, déjà signalés par les Assemblées synodales de 2018 et de 2019. C’est également dans cette perspective que s’inscrit la récente institution du ministère laïc de catéchiste et l’ouverture aux femmes de l’accès aux ministères institués du lectorat et de l’acolytat.
Où est le problème ? Nulle part ailleurs qu’en l’esprit de ceux qui veulent se scandaliser… Cette tournure d’esprit, qui se précipite pour systématiquement tout interpréter en mauvaise part, porte l’empreinte schismatique du Malin.
« L’âme bavarde est vide intérieurement. Il n’y a en elle ni vertus fondamentales ni intimité avec Dieu. Il n’est donc pas question d’une vie plus profonde, d’une douce paix, ni du silence où demeure Dieu. L’âme qui n’a jamais goûté la douceur du silence intérieur est un esprit inquiet et elle trouble le silence d’autrui. J’ai vu beaucoup d’âmes qui sont dans les gouffres de l’Enfer pour n’avoir pas gardé le silence. »

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Re: Synode général 2021-2023, c'est quoi ?

Message non lu par ademimo » sam. 25 déc. 2021, 1:18

Perlum Pimpum a écrit :
ven. 24 déc. 2021, 2:34
Certains se livrent ici à des soupçons et procès d’intentions particulièrement scabreux et injurieux pour l’Église. Certes, quand on est plus d’Eglise, qui pour avoir qui adhéré au schisme sédévacantiste, qui pour avoir apostasié, on a tendance à la conchier…

:siffle:



N.3 «  la première phase d’écoute et de consultation du Peuple de Dieu dans les Églises particulières (octobre 2021 – avril 2022)… »

N.10 « la synodalité est bien plus que la célébration de rencontres ecclésiales et d’assemblées d’évêques, ou qu’une question de simple organisation interne à l’Église ; elle « désigne le modus vivendi et operandi spécifique de l’Église Peuple de Dieu qui manifeste et réalise concrètement sa communion en cheminant ensemble, en se rassemblant en assemblée et par la participation active de tous ses membres à sa mission évangélisatrice. »

N.11 « Durant le premier millénaire, “ marcher ensemble ”, c’est-à-dire pratiquer la synodalité, constituait la façon de procéder habituelle de l’Église conçue comme « Peuple rassemblé par l’unité du Père, du Fils et du Saint-Esprit ». À ceux qui divisaient le corps ecclésial, les Pères de l’Église opposaient la communion des Églises dispersées de par le monde, ce que saint Augustin qualifiait de « concordissima fidei conspiratio », à savoir l’accord dans la foi de tous les baptisés. C’est ici que s’enracine le vaste développement d’une pratique synodale à tous les niveaux de l’Église – local, provincial, universel –, dont le Concile œcuménique a représenté la manifestation la plus haute. »

N.14 « la consultation du Peuple de Dieu n’entraine pas que l’on se comporte à l’intérieur de l’Église selon des dynamiques propres à la démocratie, basées sur le principe de la majorité, car à la base de la participation à tout processus synodal se trouve la passion partagée pour la mission commune de l’évangélisation et non pas la représentation d’intérêts en conflit. En d’autres termes, il s’agit d’un processus ecclésial qui ne peut se réaliser qu’« au sein d’une communauté hiérarchiquement structurée ». C’est dans le lien fécond entre le sensus fidei du Peuple de Dieu et la fonction de magistère des pasteurs que se réalise le consensus unanime de toute l’Église dans la même foi. Tout processus synodal, dans lequel les évêques sont appelés à discerner ce que l’Esprit dit à l’Église, non pas seuls mais en écoutant le Peuple de Dieu qui « participe aussi à la fonction prophétique du Christ » (LG, n° 12), est la forme évidente de ce “ marcher ensemble ” qui fait grandir l’Église. Saint Benoît souligne que « souvent le Seigneur révèle la meilleure décision » à ceux qui n’occupent pas de positions importantes dans la communauté (dans ce cas le plus jeune) ; aussi les évêques auront-ils soin de toucher tout le monde pour que, dans le déroulement ordonné du chemin synodal, se réalise ce que l’Apôtre Paul recommande aux communautés : « N’éteignez pas l’Esprit, ne dépréciez pas les dons de prophétie ; mais vérifiez tout : ce qui est bon, retenez-le » (1 Th 5, 19-21). »

Mais pour certains la messe est déjà dite : rien de bon ne sortira de ce procès synodal ; il faut que l’Église soit corrompue et continue sa corruption : tel est leur credo…

:siffle:
Vous parliez de moi ? Apostat, peut-être. Ça dépend ce qu'on entend par là. Schismatique et sédévacantiste ? Non, jamais.

La citation de pavés en langue de buis ne change rien à l'affaire. Vous connaissez l'En-même-temps macronien, qui n'a en réalité rien de nouveau : dire le contraire de ce que l'on fait est une vieille technique employée très assidûment par certains. D'ailleurs notre bien-aimé président est un ancien fidèle catho tout ce qu'il y a de plus conforme, comme il vient de le rappeler, campagne électorale oblige. Il a sans doute été formé à bonne école. Donc vous pouvez me sortir tous les décrets officiels que vous voulez, ils viendront glisser comme l'eau sur les plumes d'un canard.

Quant à parler de corruption, là encore, ce n'est pas très exact. Je parlerais plutôt de l'esprit du temps...

Vous verrez. Nous ne serons pas surpris. Votre mise en PLS approche, mon ami... Enfin, je vous fais confiance. Vous trouverez sûrement une parade.

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Re: Synode général 2021-2023, c'est quoi ?

Message non lu par ademimo » sam. 25 déc. 2021, 1:33

Perlum Pimpum a écrit :
ven. 24 déc. 2021, 19:29
Pour se soustraire aux tromperies du “ quatrième acteur ”, une conversion permanente est nécessaire.
Pour se soustraire aux pièges du Malin, une conversion permanente du cœur aux motions de l’Esprit est nécessaire.

L’épisode du centurion Corneille (cf. Ac 10), qui précède le “ concile ” de Jérusalem (cf. Ac 15) et constitue une référence cruciale pour une Église synodale, est ici emblématique.En dépit de nos infidélités, l’Esprit continue à agir dans l’histoire et à manifester sa puissance vivifiante.
Exactement.

C’est précisément dans les sillons creusés par les souffrances en tout genre endurées par la famille humaine et par le Peuple de Dieu que de nouveaux langages de la foi sont en train de germer,
Les nouveaux langages de la foi sont les nouvelles manières de dire la foi immuable. Quand sous l’influence de la philosophie antique les pères cappadociens se mettent à parler des personnes divines comme de « relations » et de « modes divins d’exister », ils usent des mots anciens de la philosophie antique en les introduisant nouvellement dans le langage théologique. Quand les Conciles Œcuméniques utilisent des mots nouveaux, tel « homoousie » (consubstantialité) dans des formules telles que « trois hypostases homoousiques », ils se servaient d’un langage théologique nouveau pour dire le mystère de la foi. De même quand sous l’influence vivifiante de la scolastique, l’Eglise se mit à puiser dans la besace du vocabulaire aristotélicien pour dire le mystère du Dieu-hostie par les mots de « transsubstantiation » et de « permanence des accidents (quantité) eucharistiques », elle exprimait avec des mots nouveaux, aujourd’hui bien ancrés, la réalité même de notre foi eucharistique. Que le progrès dans l’explicitation théologique de la foi induise de nouveaux parlers, c’est une chose bien ancienne…

ainsi que de nouveaux parcours capables non seulement d’interpréter les événements d’un point de vue théologal, mais de trouver dans l’épreuve les raisons pour refonder le chemin de la vie chrétienne et ecclésiale.
Chaque époque ecclésiale a connu des refondations. Après l’Eglise des martyrs des premiers temps, l’Eglise voit surgir la vie monastique dans les déserts d’Egypte et de Syrie, pour y refonder le chemin de ferveur chrétienne s’exprimant jusqu’alors dans le martyr. À chaque époque, de nouveaux modes d’exercice de la vie chrétienne apparaissent. Au Moyen-Âge, l’Eglise s’empare des universités. À l’époque de la contre-reforme, elle institue les séminaires diocésains, et ainsi de suite. Bref, dans la pérennité de l’Esprit, l’Eglise innove à chaque époque, en instituant de nouveaux chemins à l’action sanctifiante de la grâce.

Le fait que de nombreuses Églises aient déjà entrepris des rencontres et lancé des processus plus ou moins structurés de consultation du Peuple de Dieu constitue un motif de grande espérance. Là où ceux-ci ont été organisés dans un style synodal, le sens de l’Église a refleuri et la participation de tous a donné un nouvel élan à la vie ecclésiale. Le désir des jeunes d’agir à l’intérieur de l’Église et la demande d’une plus grande valorisation des femmes trouvent également une confirmation, ainsi que leur requête d’espace de participation à la mission de l’Église, déjà signalés par les Assemblées synodales de 2018 et de 2019. C’est également dans cette perspective que s’inscrit la récente institution du ministère laïc de catéchiste et l’ouverture aux femmes de l’accès aux ministères institués du lectorat et de l’acolytat.
Où est le problème ? Nulle part ailleurs qu’en l’esprit de ceux qui veulent se scandaliser… Cette tournure d’esprit, qui se précipite pour systématiquement tout interpréter en mauvaise part, porte l’empreinte schismatique du Malin.
Ha. Je vois que la parade est déjà prête. Bravo, caméléon Perlum Pimpum :)

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Re: Synode général 2021-2023, c'est quoi ?

Message non lu par Perlum Pimpum » sam. 25 déc. 2021, 11:17

Bon et saint Noël cher Ademino,

Ne vous y trompez pas, je suis aussi allergique que d’autres â la décadence liturgique et doctrinale. Vous auriez assisté à la messe de la veillée de Noel dans ma paroisse, vous vous seriez probablement arraché les cheveux devant tant de bêtise et de mauvais goût… : les « cathos-cons » n’ont pas fini de nous affliger…

Je trouve également que le désir pontifical de parquer les cathos attachés au rite tridentin dans des réserves d’indiens (https://www.vatican.va/roman_curia/cong ... es_fr.html ) s’accorde mal au document préparatoire au synode de l’épiscopat français qui, au N.17, demande que soit portée une attention spéciale à ceux qui sont exclus ou persécutés par la communauté ecclésiale…

Ceci dit, l’attitude de ceux qui systématiquement interprètent en mauvaise part ce qui peut sans difficulté s’interpréter en bonne part est objectivement peccamineuse et traduit une profonde maladie spirituelle dont je suis profondément navré… J’ignore ce qui sortira du synode, mais je ne vois pas qu’on puisse d’emblée crier au scandale, sauf à vouloir se scandaliser, attitude profondément malsaine autant qu’anti-ecclésiale.

Cordialement.
« L’âme bavarde est vide intérieurement. Il n’y a en elle ni vertus fondamentales ni intimité avec Dieu. Il n’est donc pas question d’une vie plus profonde, d’une douce paix, ni du silence où demeure Dieu. L’âme qui n’a jamais goûté la douceur du silence intérieur est un esprit inquiet et elle trouble le silence d’autrui. J’ai vu beaucoup d’âmes qui sont dans les gouffres de l’Enfer pour n’avoir pas gardé le silence. »

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Re: Synode général 2021-2023, c'est quoi ?

Message non lu par ademimo » sam. 25 déc. 2021, 20:20

Perlum Pimpum a écrit :
sam. 25 déc. 2021, 11:17
Bon et saint Noël cher Ademino,

Ne vous y trompez pas, je suis aussi allergique que d’autres â la décadence liturgique et doctrinale. Vous auriez assisté à la messe de la veillée de Noel dans ma paroisse, vous vous seriez probablement arraché les cheveux devant tant de bêtise et de mauvais goût… : les « cathos-cons » n’ont pas fini de nous affliger…

Je trouve également que le désir pontifical de parquer les cathos attachés au rite tridentin dans des réserves d’indiens (https://www.vatican.va/roman_curia/cong ... es_fr.html ) s’accorde mal au document préparatoire au synode de l’épiscopat français qui, au N.17, demande que soit portée une attention spéciale à ceux qui sont exclus ou persécutés par la communauté ecclésiale…

Ceci dit, l’attitude de ceux qui systématiquement interprètent en mauvaise part ce qui peut sans difficulté s’interpréter en bonne part est objectivement peccamineuse et traduit une profonde maladie spirituelle dont je suis profondément navré… J’ignore ce qui sortira du synode, mais je ne vois pas qu’on puisse d’emblée crier au scandale, sauf à vouloir se scandaliser, attitude profondément malsaine autant qu’anti-ecclésiale.

Cordialement.
J'avais cru lire que vous étiez proche de Solesmes.

Ce que je veux dire, c'est qu'il est habituel depuis des décennies que l'Eglise prenne position dans des documents officiels, alors que sur le terrain, elle tolère l'absence totale d'application de ses recommandations. J'en ai toujours déduit que le but de ces documents est de servir d'alibi, et rien d'autre, étant convenu que rien ne sera jamais appliqué dans ce sens.

C'est juste de la com' de style jésuite dans le plus parfait En même temps macronien, et rien d'autre. Un contrefeu servant à éteindre toute objection. À celui qui se plaint des "abus", on lui montre les documents officiels en disant : "voyez, c'est marqué noir sur blanc que ces abus ne doivent pas avoir lieu." Alors d'où viennent ces abus ? "De malicieux et mystérieux acteurs non identifiés sur le terrain qui se réclament faussement de l'esprit Vatican II". Alors qu'est-ce qu'on attend pour identifier ces mystérieux "acteurs" pour les mettre hors d'état de nuire ? "C'est justement le rôle de ces documents officiels !" Et on tourne ainsi en rond sans fin. Le mécanisme est d'une perversité diabolique.

Donc mon parti est de ne pas croire naïvement les documents officiels, qui sont totalement dépourvus de sincérité, et n'ont pas d'autre but que d'endormir. La véritable intention qui se cache en filigrane n'est jamais ouvertement formulée.

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Re: Synode général 2021-2023, c'est quoi ?

Message non lu par Perlum Pimpum » sam. 25 déc. 2021, 21:00

1. Plutôt Randol ou Fontgombault.

2. Il ne s’agit pas d’être dupe ni de manquer de circonspection, seulement d’éviter les jugements téméraires.
« L’âme bavarde est vide intérieurement. Il n’y a en elle ni vertus fondamentales ni intimité avec Dieu. Il n’est donc pas question d’une vie plus profonde, d’une douce paix, ni du silence où demeure Dieu. L’âme qui n’a jamais goûté la douceur du silence intérieur est un esprit inquiet et elle trouble le silence d’autrui. J’ai vu beaucoup d’âmes qui sont dans les gouffres de l’Enfer pour n’avoir pas gardé le silence. »

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Re: Synode général 2021-2023, c'est quoi ?

Message non lu par AdoramusTe » lun. 10 janv. 2022, 17:42

Depuis un certain temps, on sait que les conclusions d'un synode précèdent le déroulement du synode.
Autrement dit, on va demander aux catholiques du monde entier de brasser du vent et leur paperasse ira directement au panier.
Les conclusions seront censées reflèter leurs désidérata mais personne ne pourra le vérifier.

Récemment, le motu proprio Traditionis Custodes était censé reflèter un rapport demandé aux évèques du monde entier.
Mais ce rapport pas si défavorable de la part des évèques, aux dires des vaticanistes, a été un prétexte à un méchant plan décidé à l'avance.
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Re: Synode général 2021-2023, c'est quoi ?

Message non lu par Foxy » lun. 10 janv. 2022, 20:15

AdoramusTe a écrit :
lun. 10 janv. 2022, 17:42
Depuis un certain temps, on sait que les conclusions d'un synode précèdent le déroulement du synode.
Autrement dit, on va demander aux catholiques du monde entier de brasser du vent et leur paperasse ira directement au panier.
Les conclusions seront censées refléter leurs désidérata mais personne ne pourra le vérifier.

Récemment, le motu proprio Traditionis Custodes était censé refléter un rapport demandé aux évêques du monde entier.
Mais ce rapport pas si défavorable de la part des évêques, aux dires des vaticanistes, a été un prétexte à un méchant plan décidé à l'avance.
Pourtant, dans notre diocèse, nous avons reçu un questionnaire de l'évêque et nous allons en discuter par petits groupes : les questions sont précises et visent la vie de nos paroisses.
Avant d'arriver à la supposée poubelle, l'évêque aura la température de son diocèse et je suis sûre qu'il en tiendra compte.
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Re: Synode général 2021-2023, c'est quoi ?

Message non lu par Pathos » mar. 11 janv. 2022, 15:38

Foxy a écrit :
lun. 10 janv. 2022, 20:15
Pourtant, dans notre diocèse, nous avons reçu un questionnaire de l'évêque
Rien chez moi, pourtant archidiocèse..
Tout ce qu'ils ont trouvé dans mon secteur après s'être reconnu "nul en fraternité" c'est de créer un site "la fraternité pour les nuls" pour s'y former ...
Il suffirait plutôt que le prêtre et le diacre se mettent à la sortie de la basilique et essayent de connaître leurs ouailles un peu plus chaque dimanche...
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Re: Synode général 2021-2023, c'est quoi ?

Message non lu par AdoramusTe » mar. 11 janv. 2022, 15:43

Foxy a écrit :
lun. 10 janv. 2022, 20:15
Avant d'arriver à la supposée poubelle, l'évêque aura la température de son diocèse et je suis sûre qu'il en tiendra compte.
L'évèque doit envoyer son rapport donc ce n'est pas lui qui va le mettre à la poubelle.
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Synode sur la synodalité (2021-2023)

Message non lu par Kerygme » mer. 23 févr. 2022, 10:42

Bonjour à toutes et à tous,


J'ai fouillé un peu pour voir si un sujet avait déjà été ouvert, sauf erreur de ma part je n'en ai pas trouvé alors je le crée.
( Après re-vérification, voici le lien sur le sujet déjà créé à cet égard : viewtopic.php?f=93&t=47547, mais comme l'édification de murs (et non des esprits) semble prendre d'emblée le pas sur les passerelles, je maintiens le mien dans une nouvelle tentative ).

Que signifie le mot « synode » ?

Synode vient du grec sunodos, “chemin parcouru ensemble”. Le synode désigne dans l’Eglise une assemblée réunie pour discuter de la mission de l’ensemble de l’Église et de l’unité de la foi en son sein. Un synode est donc une forme d’expression de la collégialité de l’Eglise, c’est-à-dire de l’unité de l’Église et du caractère universel de sa mission.
Alors que les derniers Synodes ont examiné des thèmes tels que la nouvelle évangélisation, la famille, les jeunes et l’Amazonie, le présent Synode se concentre sur le sujet de la synodalité elle-même.

Depuis novembre 2021, nous sommes entrés dans la phase diocésaine - qui se terminera le 10 avril 2022 - qui nous donne l'occasion de vivre ce temps de Carême en parcourant ce chemin synodal.
Ceux qui sont investis dans leur paroisse, ou qui font parti d'un conseil pastoral ou d'une EAP, ont probablement été sollicités pour proposer à leur communauté un ou plusieurs des 10 points sur lesquels nous sommes invités à réfléchir, mais surtout à partager.

Les mots clés pour le processus synodal sont : Communion, participation et mission (voir Vademecum p. 13).

Certains pourraient penser, à tort, que c'est encore un truc en plus, et qui concerne surtout les pasteurs de l'Église. C'est en fait une grande chance de pouvoir participer à cette réflexion sur la synodalité et de proposer des impulsions missionnaires pour un renouveau de notre Église. Si vous ne souhaitez pas tout lire, mais pour rester dans l'esprit de cette consultation (Cum Ecclesia, comme aime le dire un de nos évêques auxiliaires), je vous invite à lire tout particulièrement la partie 2.4 du Vademecum (Évitez les pièges), ainsi que la 3.1 (La phase diocésaine) et bien entendu les 10 axes proposés par le secrétariat général du Synode.
Une synthèse de tous les diocèses, en France comme dans le monde, sera transmise aux conférences des Évêques pour passer à la phase continentale et, en octobre 2023, aboutir à la phase finale à Rome.


Quels sont vos avis, vos craintes, vos attentes concernant cette consultation mondiale du Peuple de Dieu sur le devenir de l'Église de demain ? Avez vous été informés ? Quelles sont les propositions faites pour échanger sur ces sujets ? Vous sentez vous concernés ? Qu'est ce que ce synode a provoqué dans votre paroisse ? etc etc

Ces questions, ou celles que je n'ai pas mentionnées, ont pour but d'échanger sur cette interpellation missionnaire à laquelle nous invite l'Église et qui peut permettre à chacun de s'enrichir. Le faire sur ce forum c'est aussi entrer dans une démarche participative et coresponsable.

Point important, ce synode n'a pas pour but de produire des documents, des revendications ou de soulever des divisions mais de répondre à la prière de Jésus au Père : "Que tous soient un" (Jean 17,21).

Quelques sources :

Qu'est ce que ce Synode ?
Synode pour une Église synodale : présentation des grandes étapes
Le Vademecum du Synode des Évêques
Calendrier du Synode 2023
Homélie du pape François pour l'ouverture du Synode
Présentation de l’itinéraire synodal par le cardinal Mario GRECH, secrétaire général du synode
Les 10 axes pastoraux proposés.

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« N’aimons pas en paroles ni par des discours, mais par des actes et en vérité. » (1Jean 3,18)

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AdoramusTe
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Re: Synode sur la synodalité (2021-2023)

Message non lu par AdoramusTe » mer. 23 févr. 2022, 15:50

Bonjour,

La mission de l'Eglise n'est pas de se regarder le nombril et de refléchir à son organisation, ni de penser à son avenir.
Sa seule mission est d'apporter l'Evangile à tout homme. C'est tout ce qui devrait nous préoccuper.
Par ailleurs, l'Eglise n'est pas une démocratie où chancun donne son avis. Il suffit de faire un sondage parmi les catholiques pour voir qu'une majorité d'entre eux est en décalage avec la Foi et les enseignements de l'Eglise, donc ce n'est certainement pas à la majorité qu'il faut demander ce qui doit changer dans l'Eglise.
Mère Thérèsa à qui ont demande ce qui doit changer dans l'Eglise, répond "Vous et moi". S'il y a des problèmes dans l'Eglise, c'est que nous ne sommes pas assez saints. Ce n'est pas un problème de structures.
Ce synode ne fera pas exception avec les précédents : un brassage de vent inutile.
Ignoratio enim Scripturarum ignoratio Christi est

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Kerygme
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Re: Synode sur la synodalité (2021-2023)

Message non lu par Kerygme » mer. 23 févr. 2022, 20:03

AdoramusTe a écrit :
mer. 23 févr. 2022, 15:50
Bonjour,

La mission de l'Eglise n'est pas de se regarder le nombril et de refléchir à son organisation, ni de penser à son avenir.
Sa seule mission est d'apporter l'Evangile à tout homme. C'est tout ce qui devrait nous préoccuper.
Tout prouve dans vos propos que vous n'avez pas lu le moindre mot.
Si votre position passe avant celle de l'Église, c'est que vous avez un problème institutionnel,. Alors je n'ai rien contre les positions de replis identitaires mais au moins restez cohérent en ne cherchant à participer en rien.
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Gaudens
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Re: Synode sur la synodalité (2021-2023)

Message non lu par Gaudens » mer. 23 févr. 2022, 20:50

Cher Kérygme,
Merci pour votre intention mais je trouve un peu dommage que vous ayez ouvert un second fil sur la démarche synodale alors que le premier contenait déjà des contributions nombreuses et non dénuées d'intérêt.
Le fait qu'elles aient parfois exprimé des doutes et des réticences devant le processus n'est que très normal;on ne peut pas avoir que des réactions enthousiastes et sans réserves devant une initiative complexes comme celle ci.
Dernière modification par Gaudens le jeu. 24 févr. 2022, 0:33, modifié 1 fois.

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