Marco Tosatti et le lobby gay

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Cinci
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Marco Tosatti et le lobby gay

Message non lu par Cinci » ven. 12 nov. 2021, 20:46

Bonjour.

Trouvé sur Diakonos : un article pouvant faire écho sans doute au fameux article de Guillaume Cuchet et ayant été édité dans le journal La Croix. Pour mémoire, on y faisait état d'une corrélation entre homosexualité et scandales de type pédérastique dans l'Église mais tout en précisant bien qu'il n'y aurait pas de lien direct entre ceci et cela.

J'ai cherché un peu, comme suite aux "appels du pieds" de Relief dans le fil dédié à la Commission Sauvé, parce que ne voyant pas très bien moi-même en quoi l'on pourrait mêler ces deux dossiers.

Cet article pourrait peut-être apporter un éclairage en surcroît.

Voir :
Le 13 juillet dernier s’est tenu à Bergame une conférence sur le thème des scandales à répétition qui affligent actuellement l’Église catholique. L’un des intervenants n’était autre que le vaticaniste Marco Tosatti, ancien journaliste au quotidien La Stampa et auteur de plusieurs livres sur l’Église dont le dernier, « Viganò e il Papa », est sorti de presse récemment. Il aborde sans tabou et avec lucidité un sujet qui dérange : l’étendue de l’homosexualité au Vatican et la question de l’existence présumée de réseaux d’influence. Nous reproduisons ici avec son autorisation la transcription française de son exposé.

[...]

https://www.diakonos.be/lobby-gay-et-sc ... o-tosatti/

Le point majeur c'est que selon ce compte-rendu de Diakonos de la conférence du 30 septembre dernier, la majorité des victimes serait en fait des adolescents et non pas des enfants. Ce serait un point à vérifier. La nuance serait de taille.

Dans l'article :
Il y a toujours eu des abus sexuels et il y en aura toujours.

Mais attention : nous voici déjà face au premier problème et au premier piège.

Si vous lisez les titres des journaux, et mêmes les documents de l’Église, on parle de pédophilie ou d’abus sur mineurs.

Pourquoi parler de piège ? Parce que selon la thèse du professeur David Cito, un prêtre qui enseigne à l’Université pontificale de la Sainte-Croix et qui collabore avec la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, voici les choses se présentent :

Société civile : 90% des abus sur des enfants, souvent de l’autre sexe (famille, école, sport). 10% des abus sur des mineurs du même sexe.

Église : 90% des abus sur des mineurs du même sexe (garçons), en général âgés de 14 à 18 ans. 10% de cas de pédophilie à proprement parler.
Ici, avec la thèse du professeur cité (et prêtre), et donné pour collaborateur de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi : il faudrait bien évoquer plutôt un rapport direct entre homosexualité et pédérastie. Quand on parle de jeunes adolescents ...

Jusqu'ici je prenais pour acquis (à tort ?) que la majorité des victimes devait être des jeunes enfants, pré pubères ...

Cinci
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Re: Marco Tosatti et le lobby gay

Message non lu par Cinci » ven. 12 nov. 2021, 21:24

Plus loin dans l'article ...

Et même le rapport du John Jay College présente des chiffres qui vont dans le même sens : 80% des prêtres condamnés pour abus aux États-Unis étaient homosexuels. Curieusement, la rédactrice du rapport – naturellement effrayée par l’idée d’affirmer que le Roi est nu – affirme que l’homosexualité n’a rien à voir avec les abus. Extraordinaire, non ?

Rien de plus normal. Le politiquement correct refuse que cette vérité, pourtant évidente, ne soit dite.
Le commentateur de Diakonos accuse la rédactrice du rapport Sauvé de pécher par "rectitude politique"; les commissaires supposerait-on également.

Voilà pour ce qui concerne les grands moyens de communication de masse comme la télévision qui sont, sauf exception rare, des instruments inféodés à la pensée unique dominante.

Mais l'Église ?
Et en ce qui concerne l’Église ? On pourrait quand même s’attendre à ce que les choses soient substantiellement différentes. Eh bien ! détrompez-vous.

La crise des abus sexuels – dans sa phase médiatique actuelle – a commencé début 2018, avec le voyage au Chili du Pape régnant et les protestations contre la nomination à la tête du diocèse d’Osorno de Mgr Juan Barros, le fils spirituel de Fernando Karadima, un abuseur en série. À partir de ce moment et ensuite avec la crise de McCarrick, le témoignage de Mgr Viganò, les autres scandales à répétition aux États-Unis, en Allemagne, dans les pays du Bénélux et en Italie, le Pape régnant n’a jamais, pas même une fois, prononcé le mot « homosexualité » en lien avec les abus.

D’autres l’ont fait : Müller, Viganò, plusieurs évêques aux États-Unis, certains cardinaux (Burke, si j’ai bonne mémoire, et Brandmüller entre autres). Mais le Pape, jamais.

Par contre, Benoît XVI l’a fait. Quand, à l’automne 2018, on a annoncé un sommet de toutes les Conférences épiscopales mondiales qui devait se tenir à Rome en février 2019, Joseph Ratzinger a commencé à rédiger sa contribution sur le sujet. Celle-ci aurait pu (et aurait peut-être dû) être remise aux évêques participant au sommet. Celle-ci mentionnait explicitement parmi les causes de la crise le climat d’homosexualité qui régnait dans de nombreux séminaires. Il l’a transmise au Pape Bergoglio, via la Secrétairerie d’État, et les choses en sont restées là. Quelques mois plus tard, le document a été publié par un petit journal bavarois et repris dans le monde entier.

Mais de la part du pape régnant, pas un mot.
Bref, certaines figures bien en vue dans l'Église n'en penseraient pas moins au sujet de l'homosexualité et en lien avec ces histoires scabreuses. Sauf qu'une bonne majorité dont le pape François préférerait ne pas exploiter cette filière. «On tient ça mort !» C'est ce que l'article laisserait entendre ici. Politiquement, le Vatican ferait choix de regarder ailleurs ou de se taire au sujet de la question homosexuelle - et quoi ? - sans doute pour éviter de stigmatiser une minorité. On pourrait le penser.


.... supprimé pour interprétation supposée envers le Pape et ses collaborateurs

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