Je suis pour ma part évidemment 100% d'accord et vous exprimez bien mieux que moi le résumé de ma pensée...
Cela tombe bien que vous écriviez cela maintenant, car l’explication s’en trouve dans mon post de de 5H22 hier sous le fil « Statistiques France/Monde récentes » et indique comment comprendre ce « certain ».
De fait, si l’on se refuse à faire cet acte de foi, on tombe soit dans l’illogisme, soit dans le rejet du dogme. Et on aura beau construire des tas de raisonnements ou de belles démonstrations pour le justifier, tout devient fantaisiste et approximatif si l’on prétend encore avoir la foi.
C’est bien là le blasphème, le péché contre l’Esprit, ce qui ne veut pas dire qu’il soit systématiquement mortel. Et le refus de la vérité conduit au refus de la charité (au sens où l’entend Perlim Pimpum : ainsi un incroyant pratique-t-il de la philanthropie qui est une vertu morale naturelle qui ne suffit pas pour avoir le salut.)
Démonstration ? Concernant la messe du NOM, ils sont obligés de faire un procès d’intention aux célébrants pour défendre leur aversion ! Mais vu leur refus du concile, ne serait-il pas plus juste de considérer qu’ils ont fait un « copié collé » de la messe tridentine mais que ce n’est plus qu’une organisation sectaire qui adore du pain azyme ? Il y a vraiment un moment où la validité des sacrements doit se distinguer de celle de l’ordination de l’ordonnant, et cette distinction qu’ils opèrent pourrait se retourner contre eux et nécessiter un jour des précisions…
L’utilisation des écrits du concile de trente pour sacraliser ce rite, à supposer que cela les en protège, cela les enferme autant car il n’y a plus que cela de vrai et qui leur sert de prétexte et en cela pourrait renforcer leur faute…
Le rite de la nouvelle messe pourrait être meilleur ? Certes, mais il s’améliorera bien sans cette façon de le demander/dénoncer/solliciter, et ce n’est pas ainsi que l’on procède même quand on agit « dans la loi ». On commence par obéir (voire s’abstenir) et ensuite on proteste et réclame et s’il le faut on va jusqu’au procès. On ne joue pas à cache-cache, on ne cherche pas à se défiler, etc.
Cet acte de foi que l’on refuse a une explication et une seule : le refus de porter une certaine croix parce qu’elle n’est pas celle que l’on voudrait, pas assez « comme il nous faut ». Or ce n’est pas à nous mais à Dieu d’en décider.
Le « devoir » du Saint-Esprit est de souffler lors des conciles œcuméniques et il l’a fait. A nous de bien l’écouter… Il n’est pas responsable de nos erreurs de transcriptions, il n’a pas l’obligation de les corriger, nous si. Et il nous en laisse le temps… Nul n’y parviendra en refusant de reconnaître qu’il a fait sa part et en diabolisant son absence présumée.