Apparitions non reconnues : Dozulé

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Re: L'Église et les apparitions

Message non lu par Pneumatis » mar. 02 juin 2009, 18:29

AdoramusTe a écrit :Au fait Pneumatis, comme vous me semblez très docte, j'en profite pour vous demander si vous connaissez les apparitions (ou messages) de Dozulé ?
Si oui, quelle est la position de l'Eglise à ce sujet ?
Merci d'avance.
Ouh lala, je ne suis pas du tout un spécialiste des apparitions, bien au contraire : avant que MichAel nous bombarde de documentaires sur la fin des temps annoncé, ou qu'un adepte de Maria Valtorta la défende bec et ongle; je ne m'en occupais pas plus que ça. Après, quand quelque chose m'inquiète ou m'interpelle je fouille, notamment sur Internet.

Pour Dozulé, je sais qu'ils en parle sur le site que Raistlin a cité et dont j'ai redonné le lien juste au-dessus. Ce qu'il en ressort d'une rapide recherche, c'est que pour Dozulé le culte est rejeté. Voici la position de l'Eglise (lisez la fin vous serez définitivement servi - j'ai surligné un passage en rouge) :

L'ordonnance de l’évêque, Mgr Jean Badré :
Mgr Badré a écrit :« Depuis quelques années, des chrétiens se rassemblent à Dozulé, en un lieu appelé « La Haute-Butte », pour célébrer la Croix glorieuse de Jésus-Christ et prier pour la rédemption du monde.
Après avoir constitué le 27 avril 1984 une commission diocésaine chargée d’enquêter sur les motifs de ces rassemblements à Dozulé et de porter un jugement sur les livres et les cassettes répandus dans le monde entier et relatant les « événements » de Dozulé,
Après avoir étudié ses conclusions que je communique au Siège Apostolique,
Dans le seul souci d’éclairer les chrétiens, de les aider à demeurer fidèles à l’Eglise et pour « veiller à ce qu’il ne soit pas porté de dommage à la foi ou aux mœurs des fidèles » (can. 823 § 1), je promulgue la présente Ordonnance,

Art. I – En vertu des canons 823 et 824 du Code de Droit canonique, je réprouve formellement la publication de livres, brochures, prières, cassettes, qui ne portent pas l’approbation d’un Ordinaire.

Art. II – Je ne reconnais pas comme « sanctuaire », c’est-à-dire comme « lieu sacré où les fidèles se rendent nombreux en pèlerinage, pour un motif particulier de piété, avec l’approbation de l’Ordinaire de lieu » (can. 1230), le domaine de « La Haute-Butte » de Dozulé.

Art. III – En conséquence, j’interdis toute propagande et spécialement toute collecte de fonds en vue de la construction d’un sanctuaire ou de l’édification d’une croix gigantesque en ce lieu (can. 1265 § 1).
De même, j’interdis l’édification de tout sanctuaire (église, oratoire), calvaire, sur le territoire de la paroisse de Dozulé. (can. 1215, 1223, 1224).

Art. IV – Restant saufs les droits du curé sur le territoire de la paroisse de Dozulé, j’interdis à tout prêtre :
- d’organiser ou de présider toute réunion en relation avec le « message » de Dozulé ;
- de célébrer l’eucharistie dans les mêmes circonstances.
Tout prêtre qui, obstinément, enfreindrait les interdictions contenues dans cet article IV, s’expose à être privé dans le diocèse de Bayeux, de la juridiction nécessaire pour entendre les confessions et, éventuellement, d’être frappé de suspense.

Un certain nombre de fidèles seront désorientés par ces décisions. Ils en souffriront et auront de la peine à les accepter. Je les invite, ainsi que tous ceux qui liront cette Ordonnance, à recentrer toujours plus leur piété, le témoignage de leur foi et leur zèle apostolique, sur le mystère de la Croix glorieuse du Sauveur.
L’Eglise nous y invite, spécialement pendant la Semaine Sainte. Dans le même sens, le Saint-Père nous a demandé à tous de redécouvrir les bienfaits des sacrements de la Réconciliation et de l’Eucharistie.
C’est en eux et par eux, qu’il faut chercher les sources de notre conversion et de celle du monde ; c’est en eux et par eux, dans l’Eglise, qu’il faut fortifier notre espérance dans l’attente du Retour du Seigneur.
Cette présente Ordonnance sera publiée lorsque le Siège Apostolique aura fait connaître son opinion sur les « événements » de Dozulé, au vu de l’enquête faite par la Commission diocésaine et qui lui a été transmise intégralement. »

A Bayeux, le 24 juin 1985.
Mgr Jean Badré,
Evêque de Bayeux et Lisieux.
Par mandement :
E. Belin, Chancelier de l’Evêché.
Réponse du cardinal Joseph Ratzinger, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi :
Joseph Card. Ratzinger a écrit :A son Excellence
Mgr Jean Badré
Evêque de Bayeux et Lisieux
« Excellence,
« Vous avez porté à la connaissance du Siège Apostolique le rapport de la Commission diocésaine instituée par vous pour examiner les « événements de Dozulé », ainsi que l’Ordonnance que vous avez jugé opportun de prendre au vu des conclusions de cette Commission.
Dans le cadre de sa compétence, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a examiné avec attention ces documents et approuve la procédure que vous avez suivie ainsi que les dispositions de votre Ordonnance. En même temps, elle ne doute pas que vous suiviez ultérieurement cette affaire avec la même vigilance prudente, et preniez au besoin les mesures opportunes qui, en cette matière, relèvent de votre propre responsabilité épiscopale (cf. can. 381, par. 1).
Veuillez agréer, Excellence, l’expression de mes sentiments de fraternel et très respectueux dévouement dans le Seigneur. »
Joseph Card. Ratzinger
Déclaration de Mgr Badré au moment de la publication de l'ordonnance :
Mgr Jean Badré a écrit :« A cette Ordonnance et à la lettre de Monsieur le Cardinal Préfet de la Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la Foi, j’ajoute la déclaration qui suit.
Célébrer la Croix glorieuse, l’Eglise le fait solennellement le 14 septembre, et les innombrables calvaires de nos campagnes et de nos villes sont le signe de la dévotion des catholiques envers la Sainte Croix.
La Croix, instrument de supplice, s’affirme depuis le Vendredi Saint et le jour de Pâques, comme source de lumière et de force, grâce au Christ qui accepta librement d’en faire un signe visible du don gratuit de son amour pour les hommes.
Vénérer la Croix, l’Eglise l’a toujours fait et plus spécialement le Vendredi Saint.
Prier pour la rédemption du monde, c’est ce que fait l’Eglise chaque fois qu’une messe est célébrée : « Voilà pourquoi, Seigneur, nous célébrons aujourd’hui le mémorial de notre rédemption : en rappelant la mort de Jésus-Christ et sa descente au jour des morts, en proclamant sa résurrection et son ascension à ta droite dans le ciel, en attendant qu’il vienne dans la gloire, nous t’offrons son corps et son sang, le sacrifice qui est digne de toi et qui sauve le monde » (Prière eucharistique IV).
Le sacrifice de la messe est célébré « dans la communion de toute l’Eglise » et en lien avec le Pape et l’Evêque de l’Eglise diocésaine (cf. Prière eucharistique I).
Dans cet esprit, il me semble important de faire les remarques suivantes :

1) l’Eglise, dont la foi se fonde sur la Révélation transmise par les Apôtres, n’est jamais engagée par la manière particulière dont chaque fidèle exprime sa propre foi. Les grâces particulières reçues par chacun sont d’abord personnelles, et il appartient à l’autorité de l’Eglise de discerner si ces grâces ou charismes peuvent servir à l’édification du Peuple de Dieu.
2) Pour ce qui se passe à Dozulé, l’action et l’agitation, la collecte de fonds par des personnes n’engageant que leurs seules responsabilités, sans mandat, sans aucun respect de l’autorité de l’évêque, la propagande fanatique en faveur du « message », la condamnation sans appel de ceux qui ne s’y rallient point, me font estimer, en conscience, qu’au-delà de toute cette agitation, je ne peux discerner les signes qui m’autoriseraient à déclarer authentiques les « apparitions » dont il est fait état, ou à reconnaître une mission qui serait donnée à l’Eglise de diffuser ce « message ».
3) A côté des appels à la conversion, à la confiance envers la Croix glorieuse et à la dévotion eucharistique, les écrits publiés contiennent des accents et des exigences tout à fait inacceptables :
- la valeur salvatrice de la seule démarche faite à Dozulé,
- le caractère ultime et exclusif du « message »,
- la mise en valeur de Dozulé, de La Haute-Butte, « Terre sainte, nouvelle Jérusalem »,
- l’eschatologie douteuse et assez mal venue à l’approche de l’an 2000,
- sans parler des détails matériels (en particulier les dimensions gigantesques de la Croix).
A une époque où l’opinion publique est attirée facilement par des événements analogues, nous aurons tous profit à méditer le beau texte du Cardinal Newman, célèbre converti du XIXe siècle :
« Ce n’est pas foi, mais crédulité ou superstition, de prêter l’oreille à de vains contes d’apparitions, de charmes, de présages et autres choses semblables qui ont cours en des pays chrétiens. La raison est que nous avons déjà la Révélation. Les miracles auxquels nous croyons nous rendent suspects d’autres miracles étrangers à la structure du christianisme » .
A Bayeux, le 8 décembre 1985
Mgr Jean Badré,
Evêque de Bayeux et Lisieux.
Déclaration de Mgr Pican, successeur de Mgr Badré :
Mgr Pican a écrit :« Monseigneur Pican déclare faire sienne l’ordonnance de son prédécesseur, Monseigneur Badré, de juin 1985, dont les conclusions étaient les suivantes :
1. Réprobation de la publication de livres, brochures, prières, cassettes qui ne portent pas l’approbation de l’Ordinaire.
2. Pas de reconnaissance comme « sanctuaire » - c’est-à-dire de lieu sacré où les fidèles se rendent nombreux en pèlerinage pour un motif particulier de piété, avec l’approbation de l’Ordinaire du lieu - du domaine de la Haute-Butte à Dozulé.
3. Dispositions interdisant en conséquence toute propagande et toute collecte de fonds en vue de la construction d’un sanctuaire ou de l’édification d’une croix gigantesque en ce lieu, ainsi que toute édification sur le territoire de la paroisse.
4. Il est interdit à tout prêtre d’organiser des réunions en relation avec le « message de Dozulé » et de célébrer l’Eucharistie dans les mêmes circonstances.

« Ces dispositions n’ont pas changé depuis 1985. Je les fais miennes et je l’ai redit de manière sereine et très vive lors du pèlerinage de Lourdes en septembre dernier »
D’après « La renaissance », du 14 nov. 1989.
Homélie donnée par Monseigneur Pican, à Lourdes le vendredi 1er septembre 1989, au cours de la messe diocésaine :
Mgr. Pican a écrit :« Nous vivons un moment privilégié de communion d’Eglise, ici à Lourdes, frères et sœurs. Nous expérimentons, en même temps, les fragilités de la communion lorsque des frères et sœurs s’estiment investis d’une mission de diffusion d’un prétendu message en faveur de Dozulé.
Leur naïveté les égare. Leur exaltation extravagante abuse nombre de pèlerins crédules et confiants disposés à recevoir toute information de nature à faciliter la qualité de leur pèlerinage ici, au cœur des sanctuaires et des lieux de célébration que nous aimons fréquenter.
N’allez surtout pas à Dozulé le 17 septembre 1989. Inutile de vous rassembler sur cette prétendue butte aux prodiges. Les esprits enclins à développer des rapports de force et à diffuser la propagande pour une option partisane s’y retrouveront. Sachez qu’ils n’y seront pas en communion d’Eglise.
Ils s’emploient à récupérer Lisieux et sainte Thérèse ou à s’imposer dans des rassemblements eucharistiques pour « avoir une messe ».
Ne nous laissons pas abuser. Ils frisent la malhonnêteté par leurs tracts lorsqu’ils pratiquent un amalgame dans lequel ils opposeraient Rome à Bayeux. Rome ne demande rien du diocèse de Bayeux.

En qualité de pasteur, je demande plutôt à chacun de mes frères et sœurs baptisés de vivre avec passion la communion de l’Eglise. Vivons les étapes de conversion et de conformité à l’Evangile que nous sommes invités à assumer ensemble dans la paix et dans la joie.
A la manière de Bernadette, ici à Lourdes, vivons à plein l’Evangile pour en être les témoins lorsque nous serons appelés à retourner dans notre diocèse ».

Mgr. Pican
« Eglise de Bayeux », n° 18, 24 sept. 1989.
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Re: L'Église et les apparitions

Message non lu par AdoramusTe » mar. 02 juin 2009, 23:56

Pneumatis a écrit :
AdoramusTe a écrit :Au fait Pneumatis, comme vous me semblez très docte, j'en profite pour vous demander si vous connaissez les apparitions (ou messages) de Dozulé ?
Si oui, quelle est la position de l'Eglise à ce sujet ?
Merci d'avance.
Ouh lala, je ne suis pas du tout un spécialiste des apparitions, bien au contraire : avant que MichAel nous bombarde de documentaires sur la fin des temps annoncé, ou qu'un adepte de Maria Valtorta la défende bec et ongle; je ne m'en occupais pas plus que ça. Après, quand quelque chose m'inquiète ou m'interpelle je fouille, notamment sur Internet.
:rire:
Pour Dozulé, je sais qu'ils en parle sur le site que Raistlin a cité et dont j'ai redonné le lien juste au-dessus. Ce qu'il en ressort d'une rapide recherche, c'est que pour Dozulé le culte est rejeté. Voici la position de l'Eglise (lisez la fin vous serez définitivement servi - j'ai surligné un passage en rouge) :
Merci Pneumatis. Ces documents sont clairs et précis.
Malgré cela, on me rétorque souvent que dans beaucoup de cas, ça a souvent commencé par un refus de l'évêque (ou des evêques) du lieu, voire une certaine persécution des voyants par l'évêque, et donc que ce n'est pas une preuve de non véracité.
Moralité, quand les gens ne veulent pas en démordre, on peut leur montrer tous les documents que l'on veut, ça ne change souvent pas grand chose :(
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Re: L'Église et les apparitions

Message non lu par Pneumatis » jeu. 04 juin 2009, 9:52

Bonjour,
AdoramusTe a écrit :Malgré cela, on me rétorque souvent que dans beaucoup de cas, ça a souvent commencé par un refus de l'évêque (ou des evêques) du lieu, voire une certaine persécution des voyants par l'évêque, et donc que ce n'est pas une preuve de non véracité.
Moralité, quand les gens ne veulent pas en démordre, on peut leur montrer tous les documents que l'on veut, ça ne change souvent pas grand chose :(
Votre remarque est très juste et c'est ce par quoi je suis interpelé justement depuis quelques temps. Si vous voulez j'ai du mal à comprendre la logique du discours :
- Il parait que l'évêque du lieu est contre
- Oui, mais tu sais, l'évêque du lieu il a toujours été contre, depuis le début.
- Ah ?
- Oui, et puis ce n'est que son avis personnel, il ne sera certainement pas suivi par l'Eglise, d'ailleurs bien des prêtres là-bas ne sont pas d'accord avec lui.
- Ah bon, alors c'est bon ! Ce n'est pas parce que l'évêque est un incrédule que je devrai moi aussi passer à côté des miracles.

Et hop, voilà, c'est vendu !

Le problème, c'est que quand on gratte un peu, on découvre que l'évêque, même quand il a pris une position strictement personnelle dans certains discours, déjà il a des bonnes raisons, puis il a quand même usé de son autorité d'évêque pour établir des règles précises, relayant par là l'autorité même du pape et donc de l'Eglise, et que ceux qui ne sont pas d'accord avec sa position "personnelle" en profite pour désobéir aux règles en question.

Ainsi les prêtres franciscains suspendus de Medjugorje et leurs fidèles sont en plein schisme, étant donné que c'est le pape lui-même qui les a suspendu. Pourtant c'est bien eux, a priori, qui continuent de célébrer les messes pour les pèlerins de Medjugorje, en toute illégalité, et à recevoir les fidèles en confession.

De même, pour le cas de Dozulé, le site web, les livres, les croix, les cassettes, les médailles, ... sont a priori distribuées (vendues) dans un acte de déobéissance total à l'Eglise, étant donné que l'évêque a formellement interdit toute publication concernant les prétendues apparitions de Dozulé sans son approbation, conformément au droit canon et avec l'appui de la congrégation pour la doctrine de la foi. En effet, à moins que l'évêque dont on connait la position à l'égard de ces apparitions, ait approuvé subitement l'énorme business qui tourne autour de Dozulé (cf. http://www.enroute-croixdamour.org/adresse_utiles.htm), l'éditeur et les auteurs sont en pleine désobéissance vis-à-vis de l'Eglise.

Après je n'ai pas bien compris le lien qu'il y avait entre Dozulé et les révélations à JNSR. Il semble qu'il s'agisse de deux phénomènes séparés, mais les adeptes de l'un semblent être aussi les adeptes de l'autre. Ca c'est un truc qui me fiche vraiment la trouille, dans toutes ces apparitions, lorsqu'elle sont suspectes pour leurs évêques notamment. C'est par exemple quand une "révélation" vous dit de suivre telle autre révélation de tel autre voyant (ex : le message de Medjugorje qui dit qu'il FAUT lire Maria Valtorta car son livre est la Vérité). On a l'impression d'un immense réseau qui se tisse en marge totale de l'Eglise. J'avoue que j'ai beaucoup d'inquiétude pour les fidèles qui se retrouvent là-dedans. Non pas ceux, comme dans ma famille avec qui j'ai pu en parler, qui savent prendre tout ça avec une certaine distance, mais ceux qui s'accrochent coute que coute, comme si toute leur foi en dépendait. Je crois qu'il faut prier plus que jamais pour l'unité de l'Eglise du Christ, dialoguer avec bienveillance en ramenant toujours à l'essentiel : l'Eglise et les Saintes Ecritures qui nous conduisent au Christ.

C'est en vertu de quoi, même si il est possible que ma démarche déplaise quelque peu à MichAel qui a la gentillesse de nous compiler toutes ces informations, je crois que nous devons mesurer toute la responsabilité que nous avons dans ce qui a trait à la foi, et que relayer des phénomènes qui ne sont pas approuvés par l'Eglise c'est faire courir aux fidèles un bien grand risque.

Et je crois que de se contenter de prévenir que le phénomène n'est pas reconnu est insuffisant. Pour faire une comparaison, je ne crois pas qu'écrire sur les paquets de cigarette que fumer tue va diminuer sensiblement la consommation de tabac. En revanche c'est très utile pour déresponsabiliser ceux qui le fabriquent et les vendent. De même, se contenter d'indiquer que les apparitions ou révélations ne sont pas reconnues par l'Eglise, c'est une information importante certes, mais qui perd toute pertinence dès lors que vous enchainez sur une description partisane du phénomène. Moi j'entends : "c'est bon, ils sont prévenus, c'est de leur responsabilité maintenant".

Voilà, enfin comme d'autres l'ont très bien dit sur ce fil ou sur un autre, au regard de ce risque réel je ne comprends pas ce qu'il y a à y gagner qui justifie cette prise de risque. C'est tout le contraire de la confiance en la mission de l'Eglise dans laquelle nous sommes sanctifier, par la parole de Dieu et par les sacrements. Ainsi en restant dans l'obéissance humble et fidèle à l'Eglise, et en priant en communion avec elle, c'est là que peut véritablement se manifester la divine providence, celle-là même qui conduira les fidèle à recevoir des gratifications particulières, si telle est la volonté du Seigneur.
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San Damiano, Garabandal etc.

Message non lu par anthony87 » mer. 10 juin 2009, 21:44

Bonsoir!

Je voudrais savoir ce que vous pensez sur les apparitions de la vierge marie
a San Damanio?

La vierge marie aurait apparu a mama rosa dans les années 1960
dans son jardin et aurait fleuri son poirier en plein hiver!

Il parraitrait que la vierge serait encore toujours présente dans ce lieux
et il y a beaucoup de guérisons!

Des pelerins viennent du monde entier,
avec des cars qui vient de tous les pays!

Il parraitrait aussi que le padre pio encourager ses apparitions?

Merci de nous dire ce que vous en pensez?
"Réciter le chapelet tous les jours pour la paix dans le monde
et la fin de la guerre" Sainte vierge apparitions fatima portugal 1917

zélie
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Re: les appartions de san damanio

Message non lu par zélie » mer. 10 juin 2009, 22:23

Personnellement j'y crois, mais je ne vais pas savoir vous dire quelle est la position de l'église sur ces apparitions, et quel appel à l'obéissance en découle.
Il me semble aussi que Padre Pio y était favorable, mais Padre Pio, ce n'est ni l'église, ni l'évêque du lieu...
Si vous voulez y aller, il y a des tas de cars et voyages en groupe qui y vont.

Que Dieu vous garde,

Zélie

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MichAel
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Re: les appartions de san damanio

Message non lu par MichAel » jeu. 11 juin 2009, 6:36

Le 16 octobre 1964, la Très Sainte Vierge apparaît à Rosa pour la première fois dans son jardin, au-dessus du poirier, et lui donne le PREMIER MESSAGE qu'elle est chargée de transmettre au monde entier :





"Ma petite fille, je viens de très loin.
Annonce au monde que tous doivent prier,
Que Jésus ne peut plus porter la croix.
Je veux que tous soient sauvés, les bons comme les méchants.
Je suis la mère de l'amour, la mère de tous,
Vous êtes tous mes enfants,
C'est pourquoi je veux que tous soient sauvés !
C'est pour cela que je suis venue,
Pour amener le monde à la prière,
Parce que les châtiments sont proches.
Je reviendrai chaque vendredi,
Et je te donnerai des messages,
Tu dois les faire connaître au monde."




A partir de ce jour commence la grande mission de Mamma Rosa. La Très Sainte Vierge lui apparaîtra continuellement et lui donnera de très nombreux messages adressés au monde entier, jusqu'à sa mort, en 1981.



Ce que j'en sais, c'est en cours d'investigation.Personnellement,j'y crois.
San Damanio n'est pas reconnu par l'Église catholique.
http://www.san-damiano.com/indexFR.htm

Michael :D

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Dúbida
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Re: les appartions de san damanio

Message non lu par Dúbida » jeu. 11 juin 2009, 17:02

Bonjour à tous.

J'ai trouvé pas mal d'arguments contre (sur ce site), mais je n'ai pas les moyens de vérifier les informations en question :
[+] Texte masqué
Communiqué de l'évêque de Piacenza
DOCUMENTATION CATHOLIQUE 1969 page 47


Au sujet des "apparitions" de la Sainte Vierge, dont prétend être favorisée Mme Quattrini-Pozzini, de San Damiano (Italie), l'évêque du diocèse (Piacenza) a publié, dans son bulletin diocésain (n° 1, 1968), le communiqué ci-après qui a été diffusé par l'Agence Kipa :

Depuis plus de trois ans, Mme Rosa Quattrini-Pozzini, de la paroisse San Damiano de notre diocèse, affirme être favorisée d'apparitions de la Très Sainte Vierge et être elle-même l'instrument de la Vierge pour transmettre des messages à l'humanité.

Après avoir pris des informations précises et avoir examiné attentivement les faits, nous avons déclaré ouvertement, dans une note de septembre 1965 et une seconde du mois d'août 1966, que le caractère surnaturel desdites apparitions n'était pas prouvé et nous invitions les fidèles à s'abstenir de leur prêter foi.

Cependant, du côté de ladite Rosa Quattrini, on continue comme auparavant. On continue de même du côté de ceux qui la soutiennent, lesquels ne cessent de faire de la propagande au sujet desdites apparitions et des messages, en Italie et à l'étranger.

Bien que nous n'ayons aucun doute sur le bien-fondé du jugement que nous avons déjà exprimé dans nos notes précédentes, nous avons jugé opportun, pour tranquilliser tout le monde, de faire exécuter une enquête formelle sur les faits de San Damiano et sur les personnes qui y sont intéressées.

Il résulte de cette enquête qu'il n'existe aucune donnée positive permettant d'affirmer la surnaturalité des faits.

Puisque la doctrine constante de l'Église, réaffirmée encore par le Concile oecuménique du Vatican (L.G., n° 12), enseigne que le jugement sur l'authenticité des dons extraordinaires des fidèles et sur leur usage bien entendu, regarde l'autorité ecclésiastique.

Nous devons une nouvelle fois et formellement déclarer :

1. Nous jugeons que les affirmations de Rosa Quattrini concernant le caractère surnaturel des apparitions et des messages de la Très Sainte Vierge sont privées de tout fondement valable.

2. Nous ne pouvons pas tolérer ultérieurement l'usage désordonné que l'on a fait, jusqu'à présent, desdites apparitions et des messages qui leur sont relatifs.

En effet, dame Rosa Quattrini a continué à tenir des manifestations religieuses étranges et publiques tous les vendredis et aussi d'autres jours, même après les notes que nous avons publiées, causant ainsi un trouble spirituel dans beaucoup d'âmes de bonne volonté.

On a même continué, du côté des partisans de ladite Rosa Quattrini, à diffuser des publications anonymes sur lesdites apparitions, sans aucune approbation de l'Église et nonobstant ce que nous avions demandé.

Obligé que nous sommes, par le devoir de notre charge, de mettre fin aux abus indiqués ci-dessus, nous promulguons les décisions suivantes :

1. La dame Rosa Quattrini devra s'abstenir immédiatement de tenir des manifestations religieuses publiques les vendredis et en d'autres circonstances, manifestations au cours desquelles elle se donne comme voyante et instrument de la Très Sainte Vierge.

2. Les partisans de ladite Rosa Quattrini devront immédiatement s'abstenir de diffuser des publications de propagande (imprimés, textes polycopiés, dactylographiés, etc.), concernant la vie de Rosa Quattrini et les messages qui sont attribués à Notre-Dame.

3. Toute manière d'agir contraire à ces dispositions, de la part de quiconque, sera considérée comme un acte de désobéissance manifeste à l'autorité ecclésiastique.

Nous avons confiance que les dispositions strictes que nous donnons seront promptement et fidèlement observées et qu'on ne nous obligera pas à de nouvelles interventions, ce qui serait très pénible pour tous.

Nous informons les prêtres et religieux des autres diocèses, qui auront connaissance de notre présente déclaration et qui, nonobstant, prendraient part aux manifestations publiques de San Damiano expressément désapprouvées par nous, qu'ils sont privés de tous pouvoirs dans notre diocèse, y compris l'autorisation de célébrer la sainte messe.

Piacenza, 2 février 1968.

† Umberto Malchiodi, archevêque-évêque


A propos de San Damiano
DOCUMENTATION CATHOLIQUE 1969 page 91


A propos des soi-disant apparitions de San Damiano, dont nous avons parlé dans notre numéro du 5 janvier 1969, p. 47, Mgr CHARRIERE, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, écrit dans la Semaine catholique de la Suisse romande (19 décembre 1968, p. 632) :

Nous avons fait connaître à nos prêtres par circulaire spéciale les décisions de Mgr l'archevêque de Piacenza (Italie) au sujet de ce qui se passe à San Damiano.

A la suite de nouvelles démarches des autorités ecclésiastiques compétentes, nous demandons à nos diocésains, et spécialement à nos prêtres, "de ne plus se rendre à San Damiano et de ne plus soutenir par leur parole et leur présence un fait qui ne mérite pas confiance. Un fatto che non merita fede". C'est dans ces propres termes que s'exprime Mgr l'archevêque de Piacenza, dans un document qui nous vient cette fois non plus seulement de lui, mais du Saint-Siège.

Beaucoup seront peinés par cette nouvelle mise au point. Ce n'est pas - est-il besoin de le dire ? - la dévotion à la Vierge Marie, la prière du Rosaire que nous désavouons, mais le fait qu'à San Damiano cette prière est accompagnée d'actes et de paroles qui sont de nature à désorienter les fidèles. Nous avons sur ce point des témoignages catégoriques.

Que nos diocésains continuent de prier pour la paix, pour la conversion des pécheurs, nous le rappellerons prochainement à l'occasion de la Journée mondiale pour la paix. Qu'ils restent fidèles à la dévotion mariale et spécialement au Rosaire, si délaissé dans certains milieux. Mais qu'ils acceptent aussi avec confiance et obéissance les directives que leur donne l'Église.

D'autre part, dans une mise en garde publiée dans l'Église en Alsace (janvier 1969), Mgr ELCHINGER, évêque de Strasbourg, précise que les interdictions portées par l'évêque de Piacenza "ont été examinées et confirmées de la manière la plus absolue par la S. congrégation pour la Doctrine de la foi, en date du 5 décembre 1968".


A propos de San Damiano
DOCUMENTATION CATHOLIQUE 1970 page 295


Sous ce titre, Mgr CHARRIERE, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, a publié dans son bulletin diocésain ("La Semaine catholique de la Suisse romande", 19 février 1970, p. 81) la note ci-après au sujet des "apparitions" de San Damiano, dont nous avons déjà parlé à plusieurs reprises ("DC" 1969, p. 47 et 91) :

Le 26 février 1968, notre vicaire général résidant à Fribourg adressait en notre nom une lettre personnelle aux groupes des "Amis de San Damiano" de Fribourg, de Lausanne et de Genève, pour leur remettre la déclaration publiée par S. EXC. Mgr Umberto Malchiodi, archevêque-évêque de Plaisance, le 2 février 1968, leur demandant de la lire attentivement, de la faire connaître aux autres groupes dont notre évêché n'avait pas l'adresse et surtout d'y conformer leur manière d'agir.

Le 25 novembre de la même année, un long rapport du même archevêque a été transmis par le Saint-Siège lui-même aux épiscopats de différents pays, dont le nôtre. La lettre accompagnant ce rapport, écrite sur mandat du Saint-Siège, priait les évêques d'informer leurs prêtres et leurs fidèles et de leur demander de ne pas se rendre à San Damiano et de ne pas accorder foi à ces événements qui ne sont pas dignes de confiance.

Le 19 décembre 1968, nous référant à ce rapport et à cette lettre, nous avons publié nous-même un avis dans la partie officielle de notre Semaine catholique, par lequel nous demandions à nos diocésains et spécialement à nos prêtres de ne plus se rendre à San Damiano et de ne pas soutenir, par leur parole et leur présence, "un fait qui ne mérite pas confiance", selon les propres termes de l'archevêque de Plaisance.

Nous savons que la grande majorité de nos diocésains nous ont obéi, qu'un grand nombre aussi de ceux qui pensaient auparavant honorer la Sainte Vierge en se rendant là-bas et en croyant aux prétendus messages, ont fait généreusement le sacrifice que nous leur demandions. Nous les félicitons et nous les remercions de leur obéissance.

Nous avons cependant la souffrance de constater que d'autres ne tiennent pas compte de nos directives. Certains, paraît-il, auraient été influencés par une information selon laquelle l'archevêque de Plaisance aurait modifié son jugement. Nous sommes en mesure de leur déclarer que cette information est fausse. En effet, nous avons reçu de la chancellerie de ce même archevêché une lettre datée du 27 décembre 1969, accompagnant une nouvelle déclaration confirmant en tous points celle du 2 février 1968. Et nous renouvelons à leur intention les directives que nous avons données le 19 décembre 1968. Et nous leur redisons : "Ce n'est pas, est-il besoin de le dire, la dévotion à la Vierge Marie, la prière du Rosaire que nous désavouons, mais le fait qu'à San Damiano cette prière est accompagnée d'actes et de paroles qui sont de nature à désorienter les fidèles. Nous avons sur ce point des témoignages catégoriques."

Un nouveau témoignage nous a été donné par les amis de San Damiano eux-mêmes dans la publication du message qu'ils affirment avoir recueilli le dimanche 9 novembre 1969 et selon lequel la communion dans la main serait un sacrilège.

Nous avons dit nous-même assez clairement que personne n'est obligé de recevoir la communion dans la main, mais nous avons dit aussi que le Souverain Pontife a autorisé cette manière de communier. Le Vicaire du Christ ne saurait autoriser un acte sacrilège : il n'est pas possible que la Sainte Vierge ait inspiré les paroles prononcées par Dame Rosa ce 9 novembre. Nous déclarons donc une nouvelle fois que notre devoir est d'obéir à l'autorité ecclésiastique qui nous demande de ne pas accorder foi à des faits "qui ne méritent pas confiance".

Plus que jamais nous recommandons à tous les fidèles la vraie dévotion à Marie, Mère de Dieu et Mère de l'Église. Nous la supplions tous de nous conduire à Jésus dans l'obéissance aux évêques et au Souverain Pontife que ce même Fils de Marie a établis pasteurs de ses brebis. Fribourg, le 14 février 1970.

† François CHARRIERE, Epis. Laus. Gen. Frib.


SAN DAMIANO

I. - NOTIFICATION DE L'ÉVÊQUE DE PIACENZA

DOCUMENTATION CATHOLIQUE 1971 page 32 n° 1577

A propos des prétendus messages et apparitions de la Sainte Vierge à San Damiano (1), dans le diocèse de Piacenza (suffragant de Milan), Mgr Enrico MANDREDINI, nouvel évêque de Piacenza, a publié la notification ci-après (2) :

Depuis le jour où, de par la volonté du Saint-Père, j'ai assumé le gouvernement du diocèse de Piacenza, j'ai dû m'occuper également des faits de San Damiano, qui ont acquis une grande notoriété. Il s'agit de faits de caractère religieux, dont on affirme le caractère surnaturel, et qui donc relèvent pleinement de la compétence de l'évêque du diocèse, et celui-ci doit exprimer son jugement à ce sujet (lettre de la S. congrégation pour la Doctrine de la foi du 20 mars 1969, prot. 890/66, adressée à Mgr Umberto Malchiodi, sur les faits de San Damiano).

Naturellement, avant de me prononcer, j'ai voulu m'informer soigneusement de tout ce qu'avait fait mon prédécesseur, des enquêtes qu'il avait ordonnées, des conclusions auxquelles il était parvenu, et des mesures qu'il avait prises.

Le jugement de l'Église

C'est ainsi que j'ai pris connaissance des notifications qu'il a publiées, et en particulier de celle du 2 février 1968, dans laquelle il déclarait "dénués de fondement surnaturel" les faits de San Damiano et prenait à ce sujet des dispositions disciplinaires précises. Cette notification, traduite en différentes langues, a été largement diffusée.

En lisant les actes qui ont précédé et suivi cette notification, j'ai dû constater que tout avait été fait avec prudence et diligence, et que le Saint-Siège - en particulier la S. congrégation pour la Doctrine de la foi - avait été informé de tout. Je rapporte volontiers le jugement porté par cette S. Congrégation au sujet de l'action de Mgr Malchiodi dans cette délicate affaire. Dans une lettre datée du 29 décembre 1969, n° 890/66, adressée à la Secrétairerie d'Etat et dont une copie m'a été transmise, ladite S. congrégation écrit : "Il a fait preuve d'une sagesse pastorale et d'une modération dignes de tout éloge."

Je constate que tant le clergé que les fidèles du diocèse ont, sans hésiter, suivi les directives de leur évêque. Cela indique la vénération qu'ils avaient pour leur pasteur, leur esprit d'obéissance à l'autorité de l'Église, ainsi que leur clairvoyance sur les faits en question. Mais je dois aussi constater que dans d'autres diocèses il ne manque pas de fidèles qui ont pris une attitude bien différente.

Désobéissance ouverte

Les fauteurs de manifestations et la personne qui en est au centre n'ont pas obéi à l'évêque, et les faits ont continué. La vaste propagande qui a conduit à San Damiano de nombreuses personnes provenant en partie de diocèses d'Italie, mais en majeure partie de l'étranger, s'est poursuivie.

Il est pénible que l'on prétende honorer la Sainte Vierge par une attitude de sournoise désobéissance à l'autorité de l'Église.

Tout cela me peine aussi parce que de nombreuses personnes de bonne foi qui viennent là pour honorer la Sainte Vierge sont induites en des erreurs mettant en danger la foi et la vraie piété chrétienne.

Dans les actes conservés dans notre Curie, j'ai relevé avec peine qu'à l'occasion de réunions et de fêtes mariales organisées par les propagandistes, viennent à San Damiano de nombreux prêtres d'autres diocèses - et parmi eux un bon nombre de religieux - qui accompagnent les visiteurs. Souvent ils prennent part aux prières et processions qui ont lieu habituellement, et il n'est pas rare qu'ils en prennent la direction. Et tout cela en contrevenant d'une façon flagrante aux dispositions prises légitimement par l'évêque à ce propos, comme ils le savent bien.

Certains restent à San Damiano plusieurs jours, bien que soit toujours en vigueur l'interdiction de célébrer la messe dehors ou dans des maisons privées.

Fallacieux prétextes

Cet exemple de désobéissance donné par des prêtres à des fidèles est très grave. Certains tentent de justifier leur conduite en affirmant publiquement des choses manifestement contraires à l'enseignement constant de l'Église explicitement confirmé par le Concile oecuménique du Vatican. Ils osent soutenir que l'évêque du diocèse n'a aucune autorité sur eux parce qu'ils ne sont pas de son diocèse. Ils savent pourtant bien que cela est nettement contraire aux lois de l'Église concernant l'ordre public (can. 14 du Code de droit canon).

Ils osent, de plus, affirmer que l'évêque de Piacenza n'a aucune autorité pour se prononcer sur les faits religieux de San Damiano, parce que ces faits ont acquis une notoriété qui déborde les limites du diocèse, et que par conséquent c'est uniquement au Saint-Siège qu'il appartient d'en juger.

Contre de semblables affirmations, je dois rappeler la doctrine du Concile du Vatican au sujet du pouvoir et du devoir des évêques dans les matières concernant la foi. Le Concile nous enseigne que "les évêques sont les hérauts de la foi... docteurs authentiques, c'est-à-dire revêtus de l'autorité du Christ... attentifs à écarter toutes les erreurs qui menacent leur troupeau... Les fidèles doivent s'attacher à la pensée que leur évêque exprime, au nom du Christ... et ils doivent lui donner l'assentiment religieux de leur esprit". (Lumen gentium, 25.)

Sur les faits de San Damiano, l'évêque compétent a prononcé en conscience son "jugement" authentique. C'était son devoir de le faire. Personne ne pouvait raisonnablement prétendre que devant ces faits qui suscitaient un intérêt toujours plus large, il demeure comme une sentinelle muette.

En prononçant ce jugement sur des faits qui se déroulaient sur son territoire, l'évêque ne pouvait pas oublier qu'il est également de son devoir de donner une large diffusion à son jugement. Ce devoir lui est imposé par ce même Concile, qui rappelle à tous les évêques la "sollicitude" qu'ils doivent avoir pour toute l'Église en tant que membres du Collège épiscopal et légitimes successeurs des apôtres.

Le Concile déclare que cette sollicitude pour toute l'Église "est, pour l'Église universelle, éminemment profitable, même si elle ne s'exerce pas par un acte de juridiction". (Lumen gentium, 23.) La diffusion que l'évêque du lieu a donnée à son jugement sur les faits de San Damiano a effectivement contribué à donner à ses frères dans l'épiscopat un instrument de valeur pour former leur jugement et éviter d'être induits en erreur.

Mais tout le monde n'a pas accueilli cette notification avec respect et reconnaissance, notamment les contestataires dont nous avons parlé plus haut, qui ont semé beaucoup de trouble dans les consciences en favorisant la désobéissance à l'autorité légitime.

Réitération du jugement

Par conséquent, en raison des devoirs de ma charge pastorale, en communion avec le Siège apostolique, en considération également de ma responsabilité collégiale à l'égard de mes frères évêques dans les diocèses desquels sont propagés les faits de San Damiano - ce qui cause des maux graves et désoriente leurs fidèles, - je déclare et prescris ce qui suit :

1. Ce qu'on appelle "les faits de San Damiano", c'est-à-dire les prétendus messages, les soi-disant visions et les présumés prodiges, n'ont rien de surnaturel ; les preuves alléguées n'ont aucune valeur probante ; il existe, par contre, beaucoup de preuves indubitablement contraires.

2. Rosa Bozzini in Quattrini, qui est au centre de cette affaire, fait certes preuve d'une prudence toujours plus grande dans ses expressions. Mais, en substance, elle a continuellement désobéi publiquement à son évêque en continuant à se considérer comme une "voyante" et comme "l'instrument de la Sainte Vierge". Nous l'avertissons formellement que si elle persiste dans cette attitude, nous nous verrons dans l'obligation de lui refuser les sacrements et même l'accès à l'église. Celui, en effet, qui rompt l'unité par la désobéissance et la rébellion, ne peut être admis à l'eucharistie qui est centre et source de charité unifiante.

3. Dans le décret de révocation - décret confirmé par le Saint-Siège, - le prêtre Edgardo Pellacani, ancien curé de San Damiano, a reçu l'ordre formel de ne plus s'occuper des faits en question. Nous réitérons publiquement cet ordre, en y ajoutant la menace de suspense a divinis au cas où il y contreviendrait à l'avenir.

4. Nous avertissons les autres personnes, prêtres et laïcs, qui sont responsables de ce phénomène et le soutiennent - et qui, malgré l'interdiction portée par l'évêque du lieu, ont continué à promouvoir les faits de San Damiano, à se faire les propagandistes des prétendues apparitions et des soi-disant messages, à organiser des voyages, - que s'ils persistent dans cette attitude, nous nous verrons dans l'obligation de leur interdire nominativement dans ce diocèse l'accès à l'église et aux sacrements, et de les frapper de suspense a divinis s'ils sont prêtres. Pour tous, nous nous réservons d'en informer leurs Ordinaires.

5. Les pèlerinages collectifs et individuels qui se rendent à San Damiano dans des buts de dévotion sont invités à s'abstenir d'y venir. Nous les avertissons aussi que, s'ils persistent dans leur désobéissance, nous nous verrons dans l'obligation de leur interdire l'accès à l'église paroissiale de San Damiano et aux églises du diocèse.

Piacenza, Curie épiscopale, 1er novembre 1970.

Enrico Manfredini, évêque de Piacenza.

II. - Déclaration du Cardinal Journet

Au sujet de San Damiano, on ne peut parler de véritable mystique. La vraie mystique chrétienne, en effet, est une forme supérieure de la vie religieuse, une vie religieuse normale mais rare, et qui exerce un rayonnement incomparable sur une époque. Comme l'écrivait Bergson à propos des grands mystiques chrétiens : "Ils ont rompu une digue ; un immense courant de vie les a ressaisis ; de leur vitalité accrue s'est dégagée une énergie, une audace, une puissance de conception et de réalisation extraordinaire." Et encore : "Qu'un génie mystique surgisse, il entraînera derrière lui une humanité au corps déjà immensément accru, à l'âme par lui transfigurée." Bergson compare donc les mystiques aux grands génies. Comme eux ils ouvrent une voie et le monde suit.

On parle de pèlerinage à San Damiano. Dans tous pèlerinages, il y a, parallèlement, une profonde foi chrétienne et un élément sociologique. Mais il faut que la foi résorbe, absorbe, domine l'élément sociologique (c'est le cas à Lourdes par exemple). Il arrive cependant que le "sociologique" prenne une valeur plus grande que la foi, et dans ce cas le pèlerinage n'a plus de valeur chrétienne. Le "point" d'un vrai pèlerinage est un endroit où l'on trouve une marque chrétienne authentique. Dans ce cas, le centre, le coeur du pèlerinage devient authentifiable par l'Église. Dans le cas de San Damiano, il s'agit donc de conversations avec la Vierge. L'Église a cherché à découvrir, dans ces dialogues, la marque authentique d'une intervention surnaturelle. Elle n'en a point trouvé. Dès lors, elle a pu affirmer que ce pèlerinage, que - et je tiens à le souligner, - je ne considère pas comme une supercherie, ne repose pas sur quelque intervention surnaturelle, mais plutôt sur la crédulité d'un monde angoissé.

Il faut là parler un peu des pèlerins. Dans une période de désarroi, d'angoisse, d'incertitude comme celle que nous vivons actuellement, il est normal que l'homme ressente parfois le besoin de savoir dans quels termes il est avec l'absolu, avec Dieu. L'homme cherche à connaître le jour de sa fin ; il veut savoir quel masque prendra la mort. Et les messages de Mamma Rosa prétendent apporter à tous, individuellement ou généralement, une réponse à cette angoissante question. Mais ces gens sont dans l'erreur, car Dieu a voulu que nous ignorions la date et la forme de notre mort, afin que nous nous tenions prêts chaque jour. Cependant dans le coeur de ces pèlerins, tout n'est pas négatif. On y trouve quelque chose de positif. Ils ne recherchent pas le remède à leur angoisse dans la facilité (la drogue par exemple), mais dans la prière. En cela, leur foi, leur désir de vie chrétienne, peuvent être admirables.

Quant à Mamma Rosa, je pense qu'elle est véritablement sincère. C'est une femme très sensible et qui éprouve un insurmontable besoin de parler, elle possède sans doute un exceptionnel don oratoire, mais elle est l'objet d'une illusion. Ce qu'elle croit être la voix de la Vierge n'est qu'une voix intérieure, celle de sa subconscience par exemple. J'ajouterai encore que ces messages n'ont rien d'extraordinaire ; ils restent toujours dans la banalité.

Le succès des pèlerinages à San Damiano repose donc, avant tout, sur une illusion - celle dont est victime Mamma Rosa - et sur la crédulité d'un certain nombre de chrétiens que le monde actuel désarçonne. Je ne condamne ni l'une ni les autres. Je suis, en revanche, beaucoup moins indulgent à l'égard des organisateurs et propagandistes de ces pèlerinages - et notamment des ecclésiastiques dont le rôle est d'éclairer et non de suivre. Ils n'agissent pas dans un esprit chrétien d'obéissance à l'Église.

(La Suisse, 28 octobre 1970, p. 30.)


A propos des pèlerinages à San Damiano

DOCUMENTATION CATHOLIQUE 1973 page 348


Sous ce titre, Mgr BONTEMS, archevêque de Chambéry, écrit dans la Quinzaine Religieuse de Savoie - 1er mars 1973, p. 106 :

A plusieurs reprises déjà, j'ai dû intervenir, en conversation ou par lettre, au sujet de San Damiano.

Or, périodiquement, on relance l'événement, surtout en France ; il me faut aujourd'hui donner par la Quinzaine des précisions.

On fait valoir le grand nombre de pèlerins, dont certains viennent de très loin ; le climat exceptionnel de ferveur, le silence, le recueillement ... Tout cela est certain, et il est possible que ce soit pour plusieurs l'occasion d'un réveil et même d'une conversion.

Il y a sûrement beaucoup de sincérité, de bonne foi, de foi simple, et qui mérite le respect ; peut-on s'étonner qu'il y ait une proximité, une présence de la Très Sainte Vierge, quand les humbles la supplient de les aider, que leurs coeurs angoissés mettent en elle toute leur espérance !

Mais... à San Damiano, il y a les "messages" : certes ils sont adaptés à un auditoire simple, d'un style direct qui touche la sensibilité, d'où leur succès ; mais ils sont si abondants et d'une si grande banalité ! Au lieu de la marque indiscutable du surnaturel, ils laissent - comme d'ailleurs les autres "signes" dont on parle, - une impression de trouble et d'ambiguïté.

Aussi, après enquête, l'autorité ecclésiastique, dans sa responsabilité de discernement, s'est prononcée négativement à plusieurs reprises : les évêques successifs ont conclu, en 1969 et 1970, qu'il n'y avait pas de véritable apparition ; ils ont interdit manifestations et pèlerinages ; et le Saint-Siège les a approuvés (1)

En est-il toujours ainsi ? Un correspondant m'écrivait que l'attitude de l'évêque actuel de Plaisance avait changé. J'ai demandé ce qu'il en était : je reçois une longue lettre de trois pages, datée du 5 février 1973 :

" ... Mon attitude en cette affaire n'a nullement varié ; aucune preuve de faits surnaturels ; la certitude, au contraire, qu'il n'y en a pas.". Le diocèse de Plaisance, dit-il, n'est pas touché par l'événement ; mais c'est dans les pays de langue française que se déploie la propagande la plus active.

Il sera bon de relire ici attentivement les réflexions qu'a faites le cardinal Journet, en octobre 1970, sur San Damiano : à la fois respectueuses des personnes, nuancées et fermes, elles sont toujours actuelles (2)

Deux réflexions pour finir :

- Quel dommage que cette dispersion de forces ! Au contraire, quel profit pour tous si ces dévots de San Damiano apportaient aux groupes et aux communautés de chrétiens la richesse de leur amour pour Notre-Dame !

- Et puis ... ne devons-nous pas nous interroger sur nos célébrations ? Elles ont gagné considérablement en vérité et en proximité, c'est vrai ! Mais si certaine liturgie se veut dépouillée jusqu'à la sécheresse et l'indigence, faut-il s'étonner qu'il s'en éloigne bien du monde, qui se trouvera plus à l'aise, ailleurs ? Invitation à soigner la qualité "humaine" de nos célébrations ; à donner notamment toute sa place à la piété mariale, sa vraie place, celle que lui donne Vatican II.

† A. B.


Garabandal et S. Damiano

DOCUMENTATION CATHOLIQUE 1974 page 341


On lit à ce sujet dans "Pastoralia, Communications de l'archevêché de Malines - Bruxelles, n° 2, 15 février 1974 :

"Interrogé à diverses reprises sur les faits soi-disant miraculeux qui auraient eu lieu à Garabandal (Espagne) et S. Damiano (Italie), le Secrétariat de la Conférence épiscopale fait savoir que l'attitude des évêques locaux n'a pas changé et que les autorités romaines ont toujours approuvé la ligne de conduite suivie par les évêques à ce sujet.

"Le service d'information de la Conférence épiscopale précise qu'il est utile de renvoyer aux deux documents qui, dès 1970, furent envoyés par les évêques de Santander (Espagne) et de Piacenza (Italie) à tous les évêques, tant pour Garabandal que pour S. Damiano, nient l'existence de faits miraculeux. En conséquence, ils interdisent toute manifestation de culte, tout pèlerinage en relation avec ces faits." (Voir "DC" 1970, n° 1564, p. 532-535, et 1559, n° 295 ; 1969, n° 1531, p. 47. Voir aussi "DC" 1965, N° 1452, col. 1344-45 ; 1457, col. 1823 ; 1967, n° 1490, col. 532 ; n° 1491, col. 671*-672*.)


Poursuite judiciaires à San Damiano

DOCUMENTATION CATHOLIQUE 1979 page 194


L'Osservatore della Demenica, qui paraît maintenant en supplément de l'édition quotidienne de l'Osservatore Romano, a publié, dans son numéro du 7 janvier 1979, un article sur San Damiano dans lequel nous lisons : "Le substitut du procureur de la République de Piacenza, le Dr D'Onofrio, a mis sous séquestre, le 13 décembre, tous les biens immobiliers (terrains et constructions) appartenant ou liés au "sanctuaire" de San Damiano, à quelques kilomètres de cette ville de l'Emilie..."

Après un rappel des événements de San Damiano et des prises de positions de la hiérarchie (cf. DC 1969, p. 47 ; 1971, p. 32), l'article, signé Ercole Brocchieri, poursuit : " ... Pour accueillir les pèlerins, on a construit avec leurs offrandes des auberges, des pensions et créé un vaste parking. Le 8 décembre dernier, malgré la mauvaise saison, il y avait plus de 60 cars à San Damiano. Pendant l'Année sainte, les grandes agences de voyage inscrivaient San Damiano, avec Assise, Lorette et Rome dans les circuits des pèlerinages venus de l'étranger. L'autorité ecclésiastique a maintenu sa désapprobation, interdisant la célébration de l'Eucharistie sur le territoire du diocèse de Piacenza aux prêtres et aux religieux qui se rendaient à San Damiano et faisant tous ses efforts pour convaincre et dissuader les pèlerins. Tout ce mouvement entraîna naturellement un important afflux de capitaux. Sous cet aspect, la question n'intéressait pas l'autorité ecclésiastique, mais elle a commencé à intéresser la magistrature. C'est donc indépendamment de l'attitude négative de l'Église et uniquement pour des motifs d'ordre légal et fiscal que la magistrature a suivi l'évolution du phénomène. Et maintenant, par une décision autonome, elle en est venue à entreprendre une action judiciaire. Le chef d'accusation de la "communication judiciaire" est très lourd : "escroquerie avec circonstances aggravantes et association de malfaiteurs" ..


Notification de l'évêque de Plaisance à propos de San Damiano

DOCUMENTATION CATHOLIQUE 1980 page 844


Ma récente visite pastorale dans la paroisse de San Damiano et l'annonce d'un prochain rassemblement extraordinaire de jeunes sur les lieux des soi-disant apparitions mariales bien connues m'incitent à prendre de nouveau position vis-à-vis de ces faits qui, depuis très longtemps, troublent la vie spirituelle de cette paroisse et jette beaucoup de discrédit sur la religion et sur la vraie dévotion chrétienne.

De par l'autorité et la responsabilité qui me viennent de Dieu, en tant qu'évêque de l'Église qui se trouve à Plaisance, dans l'exercice légitime du devoir qui m'incombe de juger les faits qui concernent la foi et la morale, je ne peux pas me soustraire à l'obligation de dénoncer et de déplorer vivement la grave désobéissance de tous ceux qui, laïcs, religieux et prêtres extradiocésains, continuent de mépriser le jugement et les directives de l'autorité ecclésiastique, légitime et compétente, décrétés en communion avec le Saint-Siège apostolique, en date du 16 mai 1977, prot. 327022.

C'est pourquoi nous déclarons et décrétons ce qui suit :

1. Nous confirmons de nouveau le jugement négatif exprimé à plusieurs reprises par mon vénéré prédécesseur, ainsi que par moi-même, concernant les soi-disant faits de San Damiano, à savoir que ces faits n'ont rien de surnaturel.

2. Aucun acte de culte en l'honneur de la Bienheureuse Vierge Marie, lequel aurait un rapport avec les soi-disant apparitions et avec les prétendus messages, ne peut être légitimement pratiqué ou encouragé.

3. Tous ceux qui diffusent des publications de propagande en faveur du phénomène, qui organisent des "pèlerinages" et qui se rendent à San Damiano pour faire leurs dévotions, désobéissent ouvertement à l'Église.

4. Les 3 et 4 mai prochains, ainsi qu'au cours des journées à venir, pendant lesquelles, selon le jugement de l'autorité religieuse compétente, des circonstances particulières l'exigeraient, l'église paroissiale de San Damiano restera fermée. Le curé prendra les mesures utiles et nécessaires pour permettre à ses paroissiens de participer à la célébration de l'eucharistie.

5. Nous renouvelons la validité, sur tout le territoire du diocèse, des dispositions suivantes :

a) Tous les prêtres extradiocésains qui se rendent à San Damiano ne peuvent pas être admis à célébrer la sainte messe, et s'ils osent le faire, ils sont suspendus "a divinis" ipso facto.

b) La sainte communion sera refusée à tous les prêtres, religieux et religieuses qui se rendent à San Damiano.

6. Les recteurs des églises, y compris celles administrées par des religieux éventuellement fréquentées par les groupes des "pèlerins de San Damiano", sont invités à se charger d'une catéchèse adéquate pour les instruire sur la vraie dévotion mariale et sur leur devoir d'obéir à l'autorité de l'Église, et ceci en conformité avec la doctrine du Concile Vatican II, et selon les normes canoniques en vigueur.

Plaisance, le 1er mai 1980.

† Henri Manfredi, évêque de Plaisance.


San Damiano :

Décision du Saint-Siège et ordonnance de Mgr Manfredini, évêque de Piacenza

DOCUMENTATION CATHOLIQUE 1977 page 698


La Vie diocésaine de Saint-Dié, 15 juin, publie le document ci-après :

"Vu les décisions épiscopales relatives aux faits de San Damiano, et en particulier celles en date du 1er novembre 1970 et du 15 octobre 1976 ;

Étant informé que le dimanche 22 mai est annoncé à grand renfort de publicité un rassemblement en cette localité, en relation avec de prétendues apparitions que l'Église a plusieurs fois désavouées ; vu la lettre de la Secrétairerie d'État de Sa Sainteté en date du 16 mai 1977, n° 327022, signée par M. le cardinal Villot et à moi adressée, j'ordonne ce qui suit :

1. Durant toute la journée de ce dimanche l'église paroissiale de San Damiano sera fermée ;

2. A partir de cette date, sur tout le territoire du diocèse :

a) Les prêtres étrangers au diocèse se rendant à San Damiano ne seront pas admis à célébrer la sainte messe, et s'ils osent le faire, seront suspens "a divinis" ;

b) Les prêtres, religieux et religieuses se rendant à San Damiano se verront refuser la communion eucharistique." (En date du 21 mai 1977, journal "Avvenire".)


SAN DAMIANO

Note de Mgr Coffy. (1)

DOCUMENTATION CATHOLIQUE 1984 page 271


C'est habituellement en périodes troubles et incertaines que se multiplient les lieux de prétendues apparitions et que fleurissent les révélations de tous genres. Rappelons-nous les prophéties qui circulaient pendant la guerre. Les temps incertains sont aussi ceux où voyants et diseurs de bonne aventure font de bonnes recettes. Ne nous en étonnons pas : nous avons besoin de sécurité, de refuge devant l'adversité. Nous avons besoin, au sein des interrogations, d'une parole claire et précise que nous accueillons quand elle vient confirmer ce que nous pensons.

Devant ce genre de phénomènes : apparitions, révélations privées, prophéties, l'Église s'est toujours montrée très réservée. Sa réserve lui est dictée par son souci de sauvegarder la foi des chrétiens et de les maintenir dans la communion ecclésiale. Combien ont été abusés par des prétendues apparitions ! Combien ont quitté l'Église pour suivre des prophètes qui prétendaient transmettre un message reçu directement du ciel ! Si l'Église reconnaît - sans d'ailleurs l'imposer - l'authenticité de telle ou telle apparition, ce n'est qu'après un long et minutieux examen. Elle se prononce surtout sur le message transmis et elle le fait en le confrontant à l'Écriture. Elle peut le faire en toute clarté puisqu'elle a une référence objective : la Révélation.

Étant donné cela, que penser de San Damiano ?

L'Évêque du diocèse de Plaisance dont dépend San Damiano, après enquête, a demandé la fermeture de ce lieu. Ce n'est pas une réserve mais une interdiction. Peut-on dès lors se dire fidèle à l'Église et ne pas tenir compte de cette interdiction ? A Lourdes, le 15 août dernier, le pape Jean-Paul II demandait aux chrétiens de France, "de consolider leur unité autour de leurs évêques... Depuis le début de l'Église, l'unité avec l'Évêque a été le signe des disciples du Christ et la garantie du progrès spirituel".

Les catholiques qui vont à San Damiano pensent-ils, en désobéissant à l'Évêque du lieu, au contre-témoignage qu'ils donnent à leurs frères du diocèse de Plaisance ?

A cette raison fondamentale, j'en ajoute une autre. J'ai lu dans "Stella Maris" le compte rendu de telle ou telle apparition. J'ai eu le sentiment que la Vierge était très prolixe alors qu'habituellement le message qu'elle demande de transmettre aux chrétiens est d'une grande sobriété. Celui de Lourdes, par exemple, se résume en quelques mots et ce n'est que le rappel des exigences évangéliques. Certains détails du message de San Damiano étaient d'ailleurs en contradiction avec des pratiques courantes dans l'Église primitive.

On objectera que les chrétiens qui vont à San Damiano prient, retrouvent le chemin de la prière, approfondissent leur dévotion à la Vierge. Nous n'avons pas à porter de jugement sur la piété des pèlerins de San Damiano pas plus que nous ne devons soupçonner l'esprit de la prière de ceux qui font partie d'une secte chrétienne. Mais la question n'est pas là. Ce qui est en cause c'est le sens de l'Église. Il faut même ajouter que, pour certains, ce qui est en cause c'est l'accueil et la mise en oeuvre des réformes de Vatican II qui semblent faire difficulté pour eux.

Pour ces raisons, je demande aux catholiques du diocèse de s'abstenir d'aller en pèlerinage à San Damiano.


A propos de San Damiano

Notification de Mgr Antonio Mazza, évêque de Plaisance

DOCUMENTATION CATHOLIQUE 1987 page 228


Mgr Antonio Mazza, évêque de Plaisance (Italie), diocèse dans lequel se trouve la paroisse de San Damiano, a publié le 1er septembre 1986 la notification suivante (1) C'est la première prise de position de l'évêque à ce sujet depuis sa nomination à Plaisance, le 20 août 1983.

Dès que j'ai commencé mon service épiscopal à Plaisance, j'ai été invité à de nombreuses reprises à donner mon jugement sur les apparitions présumées de San Damiano et à prendre des dispositions concernant les pèlerins qui affluent ici en nombre considérable, de divers endroits. Comme c'était mon devoir, j'ai examiné avec attention, au cours de la période écoulée, les documents relatifs aux faits de San Damiano ; j'ai pris en considération les diverses dispositions arrêtées par mes prédécesseurs, et j'ai cherché à écouter de nombreuses personnes, intéressées à des titres divers à la diffusion de la dévotion à celle que l'on appelle "la Vierge des Roses".

J'ai constaté avec plaisir que le Peuple de Dieu qui est à Plaisance, dans ses diverses composantes, qu'il s'agisse des prêtres ou des laïcs, des religieux ou des religieuses, n'adhère pas, dans sa quasi-totalité, aux faits de San Damiano et, donc, ne s'y rend pas pour exprimer sa dévotion mariale, alors qu'il nourrit cette dévotion, avec une ferveur qui ne cesse de se renouveler, à l'aide de louables initiatives diocésaines, dans les lieux et selon les formes suggérées par la tradition de l'Église.

En ce qui concerne l'attitude à adopter à l'égard des pèlerins étrangers qui affluent à San Damiano, il m'a été suggéré de divers côtés et par diverses personnes de tenir compte des circonstances actuelles, ainsi que du fait que "les pèlerins prient" et viennent pour accomplir des pratiques religieuses recommandées depuis toujours par l'Église. De mon côté, après avoir accordé attention et bienveillance aux faits signalés, aux demandes et aux suggestions, je ne puis pas ne pas observer le devoir qui est celui de tout pasteur de "faire la vérité dans la charité" (Ep 4,15).

Du reste, c'est ce qu'ont fait mes prédécesseurs. Leurs interventions n'ont jamais eu pour but de "punir" les personnes ; elles ont été faites dans une attitude de service envers les personnes, pour favoriser une dévotion mariale authentique, et pour promouvoir une prière qui soit en "esprit et vérité" (Jn 4, 15) (2)

Ceci dit, désireux de remplir mon devoir pastoral à l'égard de tous, dans l'intention de rendre "plus vigoureux et authentique" le culte envers la Vierge, qui préfère "à la recherche exagérée de nouveautés et de faits extraordinaires" l'étude des sources révélées et l'attention aux document du Magistère (Marialis cultus, 38), en continuité avec l'action de mes prédécesseurs, je déclare à nouveau que sont dépourvus de fondement surnaturel les faits qui ont été à l'origine du phénomène de San Damiano et je décrète ce qui suit :

a) Aucune pratique de dévotion ne peut être liée légitimement aux faits qui ont été à l'origine du phénomène ;

b) Les prêtres n'appartenant pas à ce diocèse et qui accompagnent des personnes qui se rendent à San Damiano, n'ont en ce diocèse aucune autorisation d'accomplir les actes du ministère ; c'est-à-dire qu'ils n'ont pas la faculté, sur notre territoire, de célébrer la messe, de recevoir les confessions des fidèles, de prêcher ;

c) Les recteurs des églises du diocèse, dans lesquelles des groupes de personnes se dirigeant vers San Damiano se rendraient pour célébrer des offices religieux, ont l'obligation expresse de faire oeuvre de catéchèse dans le sens de la présente notification.


San Damiano : Mise au point du nouvel évêque

LA CROIX du 6/2/1987


L'héritage de Mme Quattrini, en question depuis 1982, pourra maintenant être accepté par l'Association du pèlerinage

Quelle est aujourd'hui l'attitude du nouvel évêque de Plaisance face aux événements survenus à San Damiano (Italie) ? Mgr Manfredini avait été invité à plusieurs reprises à donner son avis sur les apparitions présumées de San Damiano.

Dans une déclaration qui sera publiée dans la Documentation catholique du 15 février 1987, il constate tout d'abord que, "dans sa quasi-totalité", le Peuple de Dieu n'adhère pas aux faits de San Damiano et "ne s'y rend pas pour exprimer sa dévotion mariale, alors qu'il nourrit cette dévotion avec une ferveur qui ne cesse de se renouveler".

Après avoir déclaré que les faits sont dépourvus de fondement surnaturel, l'évêque décrète : "Aucune pratique de dévotion ne peut être liée légitimement aux faits qui ont été à l'origine du phénomène."

Il ajoute : "Les prêtres n'appartenant pas à ce diocèse et qui accompagnent des personnes qui se rendent à San Damiano n'ont, en ce diocèse, aucune autorisation d'accomplir les actes du ministère (messe, prédication, confession)."

Enfin, Mgr Manfredini rappelle que "les recteurs des églises du diocèse de Plaisance dans lesquels des groupes de personnes se dirigeant vers San Damiano se rendraient pour célébrer des offices religieux ont l'obligation expresse de faire oeuvre de catéchèse" dans le sens de sa notification.

Déjà, en 1982, le Saint-Siège avait refusé l'héritage d'environ 5 milliards de lires que lui laissait Rosa Quattrini, la femme qui, en 1964, déclara qu'elle avait vu la Vierge et lui avait parlé. Ces biens étaient jusqu'à présent en déshérence, les héritiers de Mme Quattrini y ayant renoncé eux aussi. Selon le Civilta cattolica du 20 décembre 1986, le président du gouvernement régional a reconnu comme personne morale l'association "Ospizio Madonna delle Rose" (les amis de Mme Quattrini) non reconnue par l'Église. Dès lors, cette association, qui continue de s'occuper des pèlerins qui se rendent à San Damiano, peut maintenant accepter l'héritage.


Les "pèlerinages" à San Damiano : Communiqué de l'évêque de Nice

DOCUMENTATION CATHOLIQUE 1990 page 327


Mgr François Saint-Macary, évêque de Nice, a publié le communiqué suivant, daté du 23 janvier :

"Sollicité de divers côtés par des personnes et des groupes qui vont en pèlerinage à San Damiano, j'ai écrit à l'évêque du diocèse de Plaisance dont dépend San Damiano pour lui demander quelle était actuellement la position de l'Église par rapport à ce lieu où des gens vont en pèlerinage.

Mgr Antonio Mazza m'a répondu le 18 janvier 1990 qu'après avoir à nouveau enquêté, il avait confirmé les déclarations de ses prédécesseurs. Il m'a communiqué cette notification faite le 1er septembre 1986 (DC 1987, N° 1934, p. 228. NDLR) et confirmée plusieurs fois dans la suite :

"Je déclare à nouveau que sont dépourvus de tout fondement surnaturel les faits qui ont été à l'origine du phénomène de San Damiano et je décrète ce qui suit :

1) Aucune pratique de dévotion ne peut être liée légitimement aux faits qui ont été à l'origine du phénomène.

2) Les prêtres n'appartenant pas à ce diocèse et qui accompagnent des personnes à San Damiano n'ont en ce diocèse aucune autorisation d'accomplir les actes du ministère ; c'est-à-dire qu'ils n'ont pas la faculté sur notre territoire de célébrer la messe, de recevoir les confessions des fidèles, de prêcher.

3) Les recteurs des églises du diocèse dans lesquelles des groupes se dirigeant vers San Damiano se rendraient pour célébrer des offices religieux, ont l'obligation expresse de faire oeuvre de catéchèse dans le sens de la présente notification".

En conséquence, les divers groupes de piété qui existent dans le diocèse de Nice et qui rattachent leur dévotion aux phénomènes de San Damiano doivent savoir qu'ils désobéissent ouvertement à l'Église catholique. Les prêtres, religieux, religieuses, aumôniers et catéchistes sont invités à mettre en garde contre ce "pèlerinage" et à développer une vraie dévotion mariale dans l'esprit des lettres des derniers Papes, en particulier la Mère du Rédempteur, publiée par Jean-Paul II. La mission de l'évêque est de guider son peuple vers de bons pâturages.

Fait à Nice le 23 janvier 1990. (Les nouvelles religieuses de Nice, 9 février).
Et aussi des arguments pour, ici, que je ne peux pas non plus vérifier :
[+] Texte masqué
Extrait du témoignage et de l'homélie Mgr Franceschini 16 octobre 1999, Vicaire Apostolique du pape pour l'Anatolie en Turquie.

Centre Don pellacani: "Je suis venu car moi aussi, en tant qu'évêque, non comme simple fidèle, mais en tant qu'évêque, je tiens à être présent à cet anniversaire: XXXV° anniversaire de la première Apparition et XXV° anniversaire de la constitution de l'Association Ospizio Madonna delle Rose. Je laisse le soin à l'Église officielle de Plaisance et de Rome de porter le jugement qu'elle voudra porter, mais moi, comme Successeur des Apôtres, je peux dire que je me sens dans un lieu de spiritualité, où Dieu est présent, où Dieu se fait sentir, où l'on perçoit Dieu et où il est plus facile d'accueillir le message de la prière, de la pénitence, de la conversion personnelle, pour le bien du monde entier.

Je suis heureux d'être un évêque missionnaire car je représente ce monde que, trop souvent, vous, disons, nous oublions car il n'est pas facile de s'occuper du Moyen-Orient où au moins sept guerres sont en cours. Il n'est pas facile de s'occuper de ces nations qui ne nous aiment pas et nous accueillent avec dureté, mais il est de notre devoir de nous en occuper, et c'est seulement à travers l'amour, la participation et le partage que nous arrivons à créer des rapports d'affection et d'amitié avec les gens... Il nous faut dialoguer, car le Seigneur nous offre un monde fait de personnes à qui, même si elles nous rejettent, nous devons apporter l'annonce de la foi et du salut.

Alors, il faut se réveiller, il faut travailler beaucoup, il faut écouter l'invitation de Mamma Rosa qui dit de prendre sur nos épaules la responsabilité de nous convertir, mais aussi de convertir le monde entier…"

A la suite de la réunion, tous se sont rendus à l'église paroissiale pour la messe présidée par Mgr Franceschini et concélébrée aussi par le Père Francesco et par un Monseigneur slovène, ancien directeur de séminaire, qui accompagnait un groupe à San Damiano.

L'homélie de Mgr Franceschini a essentiellement porté sur le message de Notre-Dame des Roses: PRIER, AIMER, OFFRIR, SOUFFRIR, FAIRE SILENCE, message qui a ses racines dans l'Évangile et qu'il a fait sien, car il est d'une grande actualité pour l'Eglise d'aujourd'hui et surtout pour sa réalité en Anatolie. Il a souligné l'importance de le réaliser dans son diocèse et il a exhorté chacun de nous à le réaliser dans sa vie et ici, à San Damiano, comme la Vierge nous le demande.

En ce jour anniversaire, Mgr Franceschini a invité l'Ospizio et tous les présents à continuer avec une énergie renouvelée la réalisation de la Cité des Roses sans attendre d'être reconnus officiellement, mais en nous préoccupant d'accomplir la volonté de Dieu dans la mission qui nous a été confiée.

L'homélie de Mgr Franceschini vibrait d'enthousiasme, de force et d'amour.

Une profonde émotion se lisait sur les visages et une immense joie a envahi et illuminé toute la journée
Bref ça ne fait pas beaucoup avancer le schmilblick tout ça !

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Re: les appartions de san damanio

Message non lu par AdoramusTe » jeu. 11 juin 2009, 20:39

anthony87 a écrit : Il parraitrait aussi que le padre pio encourager ses apparitions?

Merci de nous dire ce que vous en pensez?
Il me semble que c'est plus fiable que l'imposture Medjugorje(*)

(*) :siffle:
Ignoratio enim Scripturarum ignoratio Christi est

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Re: Les apparitions de San Damanio

Message non lu par Francesco » mar. 15 sept. 2009, 1:41

Il me semble aussi que Padre Pio y était favorable
Joachim Boufflet,spécialiste des question relevant des apparitions Mariales et révélations privées, a rencontré le Padre Pio avant sa mort.Ce dernier,lorsque questionné sur San Damiano, a répondu que c'était l'oeuvre du démon.Alors ca me surprendrait qu'il y aie été favorable.


Ses apparitions ne sont pas reconnues par l'église.

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Re: Les apparitions de San Damanio

Message non lu par Francesco » mar. 15 sept. 2009, 1:46

SAN DAMIANO......Qu'en est-il ?

[+] Texte masqué
2 février 1968 :

Monseigneur MALCHIODI, évêque de PACENZA :
Citation:

dénués de fondement surnaturel



1970 :

Monseigneur Enrico MANFREDINI, évêque de PACENZA :


Citation:
"En raison des devoirs de ma charge pastorale, en communion avec le Siège apostolique, en considération également de ma responsabilité collégiale à l'égard de mes frères évêques dans les diocèses desquels sont propagés les faits de San Damiano - ce qui cause des maux graves et désoriente leurs fidèles, - je déclare et prescris ce qui suit :

1. Ce qu'on appelle "les faits de San Damiano", c'est-à-dire les prétendus messages, les soi-disant visions et les présumés prodiges, n'ont rien de surnaturel ; les preuves alléguées n'ont aucune valeur probante ; il existe, par contre, beaucoup de preuves indubitablement contraires.

2. Rosa Bozzini in Quattrini, qui est au centre de cette affaire, fait certes preuve d'une prudence toujours plus grande dans ses expressions. Mais, en substance, elle a continuellement désobéi publiquement à son évêque en continuant à se considérer comme une "voyante" et comme "l'instrument de la Sainte Vierge". Nous l'avertissons formellement que si elle persiste dans cette attitude, nous nous verrons dans l'obligation de lui refuser les sacrements et même l'accès à l'église. Celui, en effet, qui rompt l'unité par la désobéissance et la rébellion, ne peut être admis à l'eucharistie qui est centre et source de charité unifiante.

3. Dans le décret de révocation - décret confirmé par le Saint-Siège, - le prêtre Edgardo Pellacani, ancien curé de San Damiano, a reçu l'ordre formel de ne plus s'occuper des faits en question. Nous réitérons publiquement cet ordre, en y ajoutant la menace de suspense a divinis au cas où il y contreviendrait à l'avenir.

4. Nous avertissons les autres personnes, prêtres et laïcs, qui sont responsables de ce phénomène et le soutiennent - et qui, malgré l'interdiction portée par l'évêque du lieu, ont continué à promouvoir les faits de San Damiano, à se faire les propagandistes des prétendues apparitions et des soi-disant messages, à organiser des voyages, - que s'ils persistent dans cette attitude, nous nous verrons dans l'obligation de leur interdire nominativement dans ce diocèse l'accès à l'église et aux sacrements, et de les frapper de suspense a divinis s'ils sont prêtres. Pour tous, nous nous réservons d'en informer leurs Ordinaires.

5. LES PELERINAGES COLLECTIFS ET INDIVIDUELS QUI SE RENDENT A SAN DAMIANO DANS LES BUT DE DEVOTION SONT INVITES A S'ABSTENIR D'Y VENIR. Nous les avertissons aussi que, s'ils persistent dans leur désobéissance, nous nous verrons dans l'obligation de leur interdire l'accès à l'église paroissiale de San Damiano et aux églises du diocèse."



1971 :

Monseigneur Enrico MANFREDINI, évêque de PACENZA (nouvelle notification)


Citation:
"Les fauteurs de manifestations et la personne qui en est au centre n'ont pas obéi à l'évêque, et les faits ont continué. La vaste propagande qui a conduit à San Damiano de nombreuses personnes provenant en partie de diocèses d'Italie, mais en majeure partie de l'étranger, s'est poursuivie. Il est pénible que l'on prétende honorer la Sainte Vierge par une attitude de sournoise désobéissance à l'autorité de l'Église. Tout cela me peine aussi parce que de nombreuses personnes de bonne foi qui viennent là pour honorer la Sainte Vierge sont induites en des erreurs mettant en danger la foi et la vraie piété chrétienne."




Citation:
Dans le cas de San Damiano, l'évêque du diocèse de Plaisance dont dépend San Damiano, a demandé après enquête, la fermeture de ce lieu. Ce n'est pas une réserve mais une interdiction. Comme l'écrivait Mgr Coffy en demandant aux catholiques du diocèse d'Albi de s'abstenir d'aller en pèlerinage à San Damiano : "Peut-on se dire fidèle à l'Église et ne pas tenir compte de cette interdiction ?" (Documentation catholique du 4 mars 1984, p. 271).


2005 :

Dernière intervention officielle diocèse de Piacenza, qui est une Notification de l’Eveque Manfredini datée du 1er mai 1980 :
http://www.cafarus.ch/sandamiano.jpg

Traduction :


Citation:
- L’eveque confirme le jugement négatif de son prédécesseur (les faits n’ont aucun fondement surnaturel)

- Aucun culte à la Bienheureuse Vierge Marie, qui soit lié à ces présumées apparitions et messages, ne peut être pratiqué ou encouragé.

- Ceux qui diffusent des publications de propagande, organisent des pélèrinages et fréquentent San Damiano pour des motifs de dévotion, désobéissent ouvertement à l’Eglise.

- Les pretres qui n’appartiennent pas au diocèse de Piacenza n’ont pas d’autorisation pour célébrer la Messe à San Damiano. S’ils désobéissent à cette disposition, ils seront suspendus a divinis. La communion eucharistique devrait etre refusée à ceux qui se rendent à San Damiano pour des questions de dévotion à ses présumées apparitions.

- Les curés des paroisses et ordres religieux qui reçoivent des pèlerins qui se rendent à San Damiano, sont priés de leur donner une correcte catéchèse sur l’authentique dévotion mariale et sur le devoir d’obéissance à la légitime autorité de l’Eglise.

Comme vous voyez, c’est un document très sévère qui est toujours en vigueur. Dans sa rèponse à mon mari, le secrétaire de l’eveque précise que Mgr Monari, eveque de Piacenza à cette date, a confirmé la validité de ce document de son prédécesseur. Si quelqu’un a encore des doutes, je l’encourage vivement à prendre contact avec le diocèse de Piacenza





Citation:

Marthe Robin était fréquemment consultée sur San Damiano.
Elle avait coutume de répondre : "Vous ne trouvez pas qu'elle devient bien bavarde, la Maman ? "



Citation:
ERREUR THEOLOGIQUE relevée par Mgr Charrière, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, dans son bulletin diocésain (19 février 1970). :
"Un nouveau témoignage nous a été donné par les amis de San Damiano eux-mêmes dans la publication du message qu'ils affirment avoir recueilli le dimanche 9 novembre 1969 et selon lequel la communion dans la main serait un sacrilège. Nous avons dit nous-même assez clairement que personne n'est obligé de recevoir la communion dans la main, mais nous avons dit aussi que le Souverain Pontife a autorisé cette manière de communier. Le Vicaire du Christ ne saurait autoriser un acte sacrilège: il n'est pas possible que la Sainte Vierge ait inspiré les paroles prononcées par Dame Rosa ce 9 novembre. Nous déclarons donc une nouvelle fois que notre devoir est d'obéir à l'autorité ecclésiastique qui nous demande de ne pas accorder foi à des faits «qui ne méritent pas confiance»."



Citation:
Mgr ETCHEGARAY écrit dans le bulletin de son diocèse (l'Église aujourd'hui à Marseille, 23 mai 1976) :

Il ne se passe pas de semaine que ne tombent sur mon bureau ces nouveaux aérolithes que sont des opuscules étalant avec complaisance d'interminables confidences de la Vierge ou du Christ lui-même, des récits de visions apocalyptiques. Certains ne savent plus où donner de la tête : les voilà qui courent partout où est annoncée une apparition d'autant plus recherchée que l'Église après examen en a récusé le bien-fondé. A San Damiano, le 25 mars dernier, on a compté plus de 400 cars..., dont plusieurs immatriculés 13. Ce matin, je reçois un tract faisant campagne pour forcer le Pape à révéler "le troisième secret de Fatima", qui "contient la solution de tous les problèmes".

Trop de gens se laissent "ballotter, mener à la dérive, à tous vents de doctrine" (Ep 4, 14). Le phénomène est bien connu, il obéit au double besoin de sécurité personnelle et de dénonciation de ceux que l'on considère comme des fauteurs de trouble. Le climat d'angoisse dans lequel nous vivons engendre toutes les crédulités possibles. On se délecte à lire des messages célestes relatant les châtiments des mauvais pasteurs, y compris évêques et pape.

Toutes ces pseudo-révélations développent une eschatologie tragique, lient l'obtention du salut à des dévotions facultatives, voire suspectes, prônent une spiritualité qui détourne d'une foi en prise avec la vie, aussi bien dans l'Église que dans le monde. Nul non plus n'est à l'abri de fraudes : un récent livre montre que sainte Thérèse de Lisieux, comme beaucoup de ses contemporains, a été victime de ce virtuose de la mystification religieuse qu'était le Marseillais "Léo Taxil" ; quand ce dernier passa aux aveux, ce fut pour l'humble carmélite l'enfoncement poignant dans la nuit de la foi.

Nous connaissons la prudence de l'Église face aux révélations privées, sa rigueur et sa lenteur dans la reconnaissance de certaines d'entre elles, sa mesure pour en marquer le caractère relatif par rapport à la Révélation, à la Parole de Dieu vécue et célébrée en Église. Ce ne sont ni le nombre ni la ferveur des personnes adhérant à des révélations qui en font les critères de vérité, mais le seul jugement du pape et des évêques. Bien plus, il faut savoir que jamais l'Église n'impose une apparition comme article de foi ; elle se contente de se prononcer sur le contenu du message.

Dans quelques jours, 1.500 pèlerins du diocèse se rendront à Lourdes. Ce haut lieu a été reconnu par l'Église comme une terre d'Évangile. Nous le devons à sainte Bernadette, dont la vie silencieuse a témoigné de la vérité du message de Notre-Dame. Nous le devons aux générations de pèlerins qui n'ont jamais cherché à juger les autres, mais simplement à apporter plus de foi et de charité dans leur propre existence.

Courir après les révélations, écrit saint Jean de la Croix, serait non seulement une sottise, mais faire injure à Dieu qui a déjà tout dit en Jésus-Christ (cf. la Montée du Carmel, I, II, chap. 22). Relisons aussi saint Jean l'Évangéliste qui, déjà au temps apostolique, a dû faire appel au discernement des esprits : "Mes bien-aimés, ne vous fiez pas à tout esprit..., car un esprit qui divise Jésus n'est pas de Dieu." (1 Jn 4, 1-6).

Le 23 mai 1976. + Roger ETCHEGARAY.
En passant,vous pourrez trouver l'entrevue du Padre Pio (aec Joachim Boufflet) dans le livre:Les Faussaires de Dieu de Joachim Boufflet.

Tout croyant devrait lire ce livre sur le discernement

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Re: Les apparitions de San Damanio

Message non lu par Pneumatis » mar. 15 sept. 2009, 9:04

Et bien ça a le mérite d'être clair ! Merci beaucoup, je vais transmettre autour de moi.
Site : http://www.pneumatis.net/
Auteur : Notre Père, cet inconnu, éd. Grégoriennes, 2013

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Les apparitions de Marie a Bayside sont condamnées

Message non lu par Francesco » dim. 20 sept. 2009, 2:14

DÉCLARATION CONCERNANT le "MOUVEMENT DE BAYSIDE"
le 4 novembre 1986 Lettre de l'évêque John Mugavero de Brooklyn


Dans récents mois, les doutes ont été levés par les membres du prétendus du "Mouvement de Bayside" concernant la position officielle du Diocèse de Brooklyn sur "les apparitions" présumées de la Sainte Vierge Marie et d'autres êtres célestes, à une femme du nom de Veronica Lueken.


De plus, des revendications fausses ont été faites par quelques disciples de Mme Lueken concernant la légitimité de leur position, pour justifier leurs activités de la part "du Mouvement". Ceux-ci ont pris la forme de déclarations dans leurs publications que "depuis des Articles 1399 et 2218 (du Code 1917) le Droit canon a été abrogé par le Pape Paul VI en 1966, aucune permission ecclésiastique n'est exigé, ni peut censurer, pour la publication ou la dissémination d'information traitant des révélations, des visions ou des miracles, pourvu que ceux-ci ne mettent pas en danger la Foi ou la morale."

Suite aux doutes mentionnés ci-dessus et des revendications, quelques fidèles au Christ continuent à suivre "les veilles" régulièrement tenues au Flushing Meadow Park et disséminer ou recevoir la littérature de propagande sur cette question.

Je, soussigné l'Évêque Diocesain de Brooklyn, dans mon rôle comme de berger légitime de ce diocèse, veux confirmer la position constante du Diocèse de Brooklyn qu'une enquête approfondie a révélé que les présumées "visions de Bayside" ont complètement manqué d'authenticité.

De plus, en vue de la confusion créée selon les rapports publiés de messages et d'autre littérature par ce "Mouvement", je considère mon obligation de donner des conseils aux fidèles du Christ, de peur que leur foi ne soit mise en danger selon "des messages" et "des enseignements" relayés par "des visionnaires", qui sont contraires à la Foi de notre Église catholique.

Donc, en consultation avec la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, je déclare par la présente que :

1. On ne peut donner aucune crédibilité "aux apparitions" prétendues annoncées par Veronica Lueken et ses disciples.

2. "Les messages" et autre propagande liée contiennent les déclarations que, parmi d'autres choses, sont contraires aux enseignements de l'Église catholique, sapent l'autorité légitime d'évêques et des conseils et instillent des doutes dans les esprits des fidèles, par exemple, en prétendant que, pendant des années, "le Pape imposteur" a dirigé l'Église catholique à la place de Paul VI.

3. Ceux qui maintiennent constamment que "aucune permission ecclésiastique n'est exigée pour la publication ou la dissémination" d'information concernant "des révélations, des visions ou des miracles," interprètent faussement les directives du Saint-Siège quand ils essayent de justifier la publication de la littérature de propagande sur les "Messages de Bayside."

En vue de ma déclaration concernant l'authenticité "des visions de Bayside," la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a confirmé que les principes dirigeant la publication de documents religieux maintiennent toujours les valeurs morales interdisant la mise en danger de la foi et de la morale (Cf. Réponse de SCDF du 14 juin 1966, dans DD 58, 1186).

En conséquence, ceux qui publient ou disséminent cette littérature de propagande agissent contre le jugement d'autorité de l'Eglise légitime.

4. À cause de mon souci pour leur santé morale, les fidèles au Christ sont par la présente ordonnés de s'abstenir de participer "aux veilles" et de disséminer n'importe quelle propagande liée aux "apparitions de Bayside." On les décourage aussi de lire telle littérature.

5. Chacun promouvant cette dévotion de n'importe quelle façon, soit en participant dans "les veilles", en organisant des pèlerinages, publiant ou disséminant la littérature liée à cela, contribue à la confusion qui est créée dans la foi des gens de Dieu, ainsi qu'encourageant pour agir contre les recommandations faites par le pasteur légitime de l'Eglise locale (c.212, le paragraphe. 1).

Cela reste mon espoir constant que les fidèles passent leur temps et énergie dans la promotion de la dévotion pour notre Dame Bénie, dans beaucoup de formes qui ont été approuvées par l'Église catholique.

(Signé) :

Mgr John Mugavero, Évêque de Brooklyn

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Les apparitions de Garabandal

Message non lu par chuck09 » ven. 27 nov. 2009, 17:45

Je connaissais pas ce lieu d'apparition,ceci ma beaucoup impressionné,vous en pensez quoi?
Je sais que le Saint Père étudie le sujet.
Je met les vidéos a ce sujet,libre au modérateurs bien sure de laissé ou pas.










etienne lorant
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Apparitions non reconnues: Dozulé,San Damiano,Garabandal...

Message non lu par etienne lorant » sam. 09 févr. 2013, 10:32

LE COMMUNIQUE ET L'ORDONNANCE DE L'EVEQUE DE BAYEUX.

L'évêque de Bayeux, dès le départ, s'est toujours refusé à reconnaître le message de Dozulé. Le 1er août 1977, il change de poste le Curé de Dozulé qui soutenait la " voyante ". Le 18 décembre 1982 dans le bulletin officiel de l'église de Bayeux il " désavoue ceux qui, sans aucun mandat de l'église, voudraient faire de Dozulé un lieu de pèlerinage et de rassemblement ".Au terme d'une commission diocésaine d'enquête, l'évêque de Bayeux publie une Ordonnance (le 24 juin 1985) et une Déclaration (le 8 décembre 1985) par lesquelles il :
ne reconnaît pas le domaine de la "Haute Butte de Dozulé" comme lieu sacré de pèlerinage .
ne déclare pas authentiques les apparitions .
interdit l'édification de tout sanctuaire, calvaire sur le territoire de la paroisse de Dozulé "
interdit toute propagande et collecte de fonds en vue de la construction d'un sanctuaire et d'une croix gigantesque en ce lieu .
interdit à tout prêtre d'organiser ou présider toute réunion en relation avec le message de Dozulé et d'y célébrer l'eucharistie .
Le 25 octobre 1985, par une lettre du Vatican adressée à l'évêque de Bayeux, le Cardinal Ratzinger, président de la Sacré Congrégation de la Doctrine de la Foi, " approuve la procédure suivie et les dispositions de l'Ordonnance ".
[+] Texte masqué
http://www.prevensectes.com/dozule2.htm
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Conviction : Disciple de Notre Seigneur Jésus

Que pensez-vous de Dozulé

Message non lu par Désird'humilité » dim. 04 juil. 2021, 11:29

J'ai eu connaissance de ce pèlerinage et de ce sanctuaire grâce à un frère qui m'a partagé cette playlist https://youtube.com/playlist?list=PLVVy ... U_6dQiBztX

Après quelques recherches, je suis tombé sur cet article qui dit que ce pèlerinage est organisé par une secte. https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 23155.html Pourtant, à première vue, cette association m'a l'air très catholique et tout à fait dans la doctrine, malgré sa prédilection pour les révélations privées (ce qui peut être imprudent et ne saurait être la seule nourriture spirituel du catholique, vous en conviendrez).

C'est pourquoi, je vous sollicite afin d'avoir votre avis.

Bien à vous,

DDH.

[Message fusionné avec fil existant.]

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