C'est toujours un exercice un peu périlleux que de faire parler les morts, les absents ou simplement parler à la place de l'autre. Je crois que c'est bien suffisant que d'assumer son point de vue bien à soi. Il n'y a pas vraiment de vérité métaphysique en cause non plus dans cette affaire de coronamachin, mais plutôt des opinions bien humaines de part et d'autre, avec son lot d'incertitude.Pathos :
Si le Christ était présent aujourd'hui le porterait il ? Je ne peux le croire une seconde.
Par contre, si ça peut sembler si simple d'exiger simplement des autres qu'ils se plient à ceci et cela, c'est oublier que toute l'affaire se déroule dans un cadre sociétal global de plus en plus douteux, sur fond de méfiance exacerbée. Parce qu'il est de plus en plus difficile de faire confiance à des autorités avec lesquelles on se sent de moins en moins branchés, frères ou solidaires. Je pense que c'est ça le gros problème pour moi. Je considère que c'est le résultat ici - la perte de confiance - du fait d'évoluer dans un régime politique libéral et anti-catholique. C'est pourquoi j'ai mis l'autre vidéo du pasteur polonais ... très symbolique. La "flicaille" fini par représenter un ordre étranger.
Personnellement, je n'ai pas confiance dans nos autorités, députés, hauts fonctionnaires, journalistes, etc. Depuis plus d'un an j'observe à distance le discours publique chez nous, les tambours de la propagande, les réactions de la foule ... et c'est comme si j'observais l'évolution de la société lithuanienne sous la coupe de dirigeants communistes albanais. Ces gens qui parlent sur la tribune ne me représente pas, je n'ai pas d'affinité avec leurs peurs, leurs intérêts, leurs espoirs, tout ce qui semble incroyablement important pour eux. Leurs valeurs ne sont pas les miennes. Tiens, je me sentirais comme Winston dans 1984, le roman.
Depuis deux ans, j'ai coupé le câble de la télé ... trop de publicité, trop de propagande, trop d'insignifiances. Depuis un an, fini l'achat de journaux ! Trop scandalisé par la couverture univoque et orientée. Tout le traitement de l'information digne de la propagande de guerre de 1914 ou de 1917, avec des chroniqueurs et autres potineurs qui ne font que baver sur les citoyens un peu critiques, puis la fabrique de boucs émissaires. «C'est lui le galeux ! C'est à cause de lui si la pandémie continue ... trois jeunes ont fait la fête hier, mais va encore falloir imposer un mois de restrictions ! Il y a encore trop d'idiots dans le pays qui nient la catastrophe abominable.» En revanche, les mêmes n'ont que des éloges pour les Blacks de BLM qui peuvent manifester sans masque pour une bonne cause. «C'est l'émotion. On peut être compréhensif, la cause est bonne». Des fous, des fous, des malades. Je suis entouré de fous, comme une masse de fous hypnotisés par la peur induite par les autorités publiques.
Tout ça pour dire que les mesures autoritaires de pions très sévères du Monseigneur à Paris, marchant main dans la main avec les préfets du régime anti-catholique, - faut-il le rappeler ? - , ne risquent pas de produire un grand effet bien fructueux du côté des fidèles, je pense. Mais la manoeuvre va le servir, lui, c'est sûr. Pour rester dans les bonnes grâces du Pape à Rome, pour ses entrées du côté des édiles du régime macronien.
En ce qui me concerne, j'ai trouvé plaisantes et non scandaleuses ces images d'un office de Pâques célébré normalement. Tout comme me réjouit la vue de ces festivaliers du sud de la France ayant spontanément décidé de rompre le carcan, et faire un pied de nez au «régime de terreur». J'interprète tour cela comme un signe de bonne santé mentale à quelque part. Une petite façon de résister tant soit peu à une certaine distorsion cognitive.
En résumé :
Je trouve plaisant ce que le régime condamne, et je trouve révulsif ce que le même régime tolère trop bien comme l'idéologie raciste des blacks de BLM ainsi que la stupidité du discours écolo-catastrophiste réchauffiste. Comme disait quelqu'un : le régime n'assassine personne au premier degré, il se contente d'étouffer la vie. C'est une bonne définition de ce qui se passe.