Cher Cinci, j'avais bien compris, je crois. L'attitude du pape François est ce qui vous pose problème parce que c'est une attitude moderniste, c'est cela qui vous gêne et pas qu'on puisse être contre la peine de mort. Je ne vous contredis en rien en fait (j'aurais dû le préciser) je redis un peu la même chose que vous mais dans un ordre différent : le simple fait d'^ter contre la peine de mort ne relève pas nécessairement du modernisme.Cinci a écrit : ↑mer. 16 oct. 2019, 16:45J'ai dit que le cas de François illustrerait bien le genre de comportement qui sera celui d'un moderniste et comme pour y installer une coupure radicale entre ce qui est cru par les anciens et nous. Il importe à rien ici que que la position doctrinale traditionnelle n'ait pas été un dogme en tant que tel. Je vous parle de l'attitude et comme pour complaire à l'ère du temps, ce que le "beau monde" aimerait entendre, etc. Une certaine inclination, une propension ...
Je suis bien d'accord pour dire que l'abolition de l'esclavage n'est pas due aux modernistes. Je la donne en exemple d'une exigence moderne justifiée. Mais il est vrai que je n'ai pas suffisamment pris en considération le fait que la tradition de l'Eglise y est pour quelque chose, elle.Cinci a écrit : ↑mer. 16 oct. 2019, 16:45Puis les "modernistes" n'ont rien à voir avec la condamnation ou l'abolition de l'esclavage. C'est de tout temps que l'Église (plein les tiroirs des avis de théologiens catholiques du XVIe, XVIIe siècle contre l'esclavage) aura pu condamner le genre d'esclave déshumanisant comme on aurait pu le trouver chez les négriers du XVIIe ou XVIIIe siècle. Tout comme ce sont nos bons pères trinitaires, du temps des croisades, en plein Moyen Age, qui agissaient en vue de faire affranchir les esclaves des barbaresques, et peu importe que ces gens réduit en esclavage aient été des chrétiens, des Juifs ou des païens.
Donc nous sommes d'accord, je crois! Je suis aussi d'accord avec vous quand vous dites que le modernisme n'est pas l'incroyance.