Qui sait ? J’aime l’idée. C’est une perspective réjouissante à imaginer.Fée Violine a écrit : ↑sam. 07 janv. 2023, 10:11Une chose intéressante que j'ai entendue dans le récit de ses funérailles : certains ont suggéré qu'il soit nommé Docteur de l'Église.
Mais, dès à présent, ici, en 2023, nous pouvons déjà reconnaître en Benoît XVI un père pour notre forum dont la finalité est l’intelligence de la foi.
Sa devise épiscopale « cooperatores veritatis » (« coopérateurs de la vérité ») pourrait être la nôtre.
« Le croyant est avant tout une personne qui s’interroge, une personne qui doit continuellement trouver la réalité de cette foi », écrivait-il en juillet 2021 au mensuel allemand Herder Korrespondenz.
Il fut professeur de théologie dogmatique et n’a jamais cessé de l’être dans tous ses ministères.
La définition qu’en donne Wikipedia pourrait éclairer l’objet même de notre forum lorsqu’il explique que « La théologie dogmatique est une branche de la théologie chrétienne qui étudie le contenu de la confession de foi chrétienne (le dogme, exprimé dans le credo en particulier), dans sa cohérence interne et dans les formulations que prend la foi chrétienne exprimée dans un langage et une culture.
Sur la base de la Bible et de la tradition de l'Église, la théologie dogmatique vise à exprimer le mystère chrétien de manière cohérente, dans le dialogue avec la culture, pour en montrer l'intelligibilité et éclairer la pratique de la vie chrétienne. »
Les encouragements à poursuivre inlassablement les objectifs de notre forum se retrouvent dans les mots mêmes du testament spirituel que nous a laissé le Pape Benoît XVI : « Ce que j'ai dit tout à l'heure de mes compatriotes, je le dis maintenant à tous ceux qui ont été confiés à mon ministère dans l'Église : Tenez bon dans la foi ! Ne vous laissez pas troubler ! Il semble souvent que la science – d'une part les sciences naturelles, d'autre part la recherche historique (en particulier l'exégèse des Saintes Écritures) – ait des vues irréfutables qui s'opposent à la foi catholique. J'ai assisté de loin aux transformations des sciences naturelles et j'ai pu voir comment des certitudes apparentes fondées contre la foi, ne se révélaient pas être des sciences, mais des interprétations philosophiques appartenant seulement en apparence à la science – tout comme la foi a appris, dans le dialogue avec les sciences naturelles, la limite de la portée de ses affirmations et ainsi à mieux comprendre ce qu'elle est.
Depuis soixante ans, j'accompagne le chemin de la théologie, en particulier celui des études bibliques, et j'ai vu s'effondrer, au fil des générations, des thèses qui semblaient inébranlables et qui se sont révélées n'être que de simples hypothèses : la génération libérale (Harnack, Jülicher, etc.), la génération existentialiste (Bultmann, etc.), la génération marxiste. J'ai vu et je vois comment, dans l'enchevêtrement des hypothèses, la raison de la foi a émergé et émerge à nouveau. Jésus-Christ est vraiment le chemin, la vérité et la vie – et l'Église, dans toutes ses imperfections, est vraiment Son corps. »