L'Église en France
Règles du forum
Forum de discussions entre chrétiens sur les questions ecclésiales
Forum de discussions entre chrétiens sur les questions ecclésiales
- VexillumRegis
- Senator
- Messages : 951
- Inscription : ven. 21 mai 2004, 22:32
- Localisation : Provence
L'Église en France
ZF05052306 2005-05-23
Décès de Mgr Guérin, fondateur de la communauté Saint-Martin
ROME, Lundi 23 mai 2005 (ZENIT.org) – Le fondateur de la communauté Saint-Martin, Mgr Jean-François Guérin est décédé le 21 mai, annonce un communiqué du modérateur général de la communauté, l’Abbé Jean-Marie Le Gall.
La messe des funérailles sera présidée le 25 mai à 10 heures en la cathédrale Saint-Louis de Blois, par Mgr Maurice de Germiny, évêque de Blois, précise le communiqué.
Fondée en 1976 par Mgr Jean-François Guérin, la communauté Saint-Martin rassemble des prêtres séculiers et des diacres désireux de vivre en commun le ministère pastoral dans les diocèses. Elle est donc en premier lieu destinée à la formation sacerdotale, au sein de l’École supérieure de théologie située à Candé, à 15 kilomètres de Blois, précise le site de la communauté (cf. http://www.communautesaintmartin.org). Elle compte 78 membres.
Le 1er novembre 2000, le Saint-Siège a conféré à la communauté Saint-Martin le statut d' Association cléricale publique de Droit Pontifical. Entre 1980 et 2003, plus d' une soixantaine de prêtres, ainsi que des diacres permanents, ont été ordonnés dans la Communauté. Ils assurent aujourd'hui, en petites communautés apostoliques, de nombreux ministères paroissiaux, en ville ou à la campagne, dans les diocèses de Fréjus-Toulon, Blois, Tours, Sées, Chartres, Perpignan et Vannes. Elle assure en tout la charge pastorale de treize grands ensembles paroissiaux.
Décès de Mgr Guérin, fondateur de la communauté Saint-Martin
ROME, Lundi 23 mai 2005 (ZENIT.org) – Le fondateur de la communauté Saint-Martin, Mgr Jean-François Guérin est décédé le 21 mai, annonce un communiqué du modérateur général de la communauté, l’Abbé Jean-Marie Le Gall.
La messe des funérailles sera présidée le 25 mai à 10 heures en la cathédrale Saint-Louis de Blois, par Mgr Maurice de Germiny, évêque de Blois, précise le communiqué.
Fondée en 1976 par Mgr Jean-François Guérin, la communauté Saint-Martin rassemble des prêtres séculiers et des diacres désireux de vivre en commun le ministère pastoral dans les diocèses. Elle est donc en premier lieu destinée à la formation sacerdotale, au sein de l’École supérieure de théologie située à Candé, à 15 kilomètres de Blois, précise le site de la communauté (cf. http://www.communautesaintmartin.org). Elle compte 78 membres.
Le 1er novembre 2000, le Saint-Siège a conféré à la communauté Saint-Martin le statut d' Association cléricale publique de Droit Pontifical. Entre 1980 et 2003, plus d' une soixantaine de prêtres, ainsi que des diacres permanents, ont été ordonnés dans la Communauté. Ils assurent aujourd'hui, en petites communautés apostoliques, de nombreux ministères paroissiaux, en ville ou à la campagne, dans les diocèses de Fréjus-Toulon, Blois, Tours, Sées, Chartres, Perpignan et Vannes. Elle assure en tout la charge pastorale de treize grands ensembles paroissiaux.
- VexillumRegis
- Senator
- Messages : 951
- Inscription : ven. 21 mai 2004, 22:32
- Localisation : Provence
L'Église en France
Notre Seigneur a rappelé à Lui, le 21 mai, son fidèle serviteur Monseigneur Jean-François GUÉRIN, fondateur de la Communauté Saint-Martin dont la Maison-mère est à Candé-sur-Beuvron. La Messe de Requiem pour le défunt sera célébrée par Mgr de Germiny le 25 mai à 10h. en la cathédrale Saint-Louis de Blois.
La Communauté Saint-Martin a été fondée par l'Abbé Guérin, en 1976, pour permettre à des jeunes gens de devenir prêtre et d'exercer leur ministère dans le cadre d'une fraternité sacerdotale pleinement fidèle au concile Vatican II. D'abord obligés de s'installer hors de France (on est alors en pleine crise post-conciliaire), la Communauté est accueillie à Voltri par le Cardinal Siri, Archevêque de Gênes. Reconnue par le Saint-Siège, les prêtres de Saint-Martin sont alors demandés par quelques évêques français dont les diocèses n'ont plus assez de prêtres. L'un des premiers à confier ainsi des paroisses à des prêtres de la Communauté sera Mgr Madec, Evêque de Fréjus et Toulon.
Actuellement, des prêtres issus de l'oeuvre de Mgr Guérin assurent un service pastoral dans plusieurs paroisses des diocèses de Fréjus, Blois, Tours et Vannes, mettant un point d'honneur à respecter intégralement l'enseignement de l'Eglise, spécialement en ce qui concerne la Sainte Liturgie restaurée à la suite du concile Vatican II.
http://perso.wanadoo.fr/proliturgia/Informations.htm
La Communauté Saint-Martin a été fondée par l'Abbé Guérin, en 1976, pour permettre à des jeunes gens de devenir prêtre et d'exercer leur ministère dans le cadre d'une fraternité sacerdotale pleinement fidèle au concile Vatican II. D'abord obligés de s'installer hors de France (on est alors en pleine crise post-conciliaire), la Communauté est accueillie à Voltri par le Cardinal Siri, Archevêque de Gênes. Reconnue par le Saint-Siège, les prêtres de Saint-Martin sont alors demandés par quelques évêques français dont les diocèses n'ont plus assez de prêtres. L'un des premiers à confier ainsi des paroisses à des prêtres de la Communauté sera Mgr Madec, Evêque de Fréjus et Toulon.
Actuellement, des prêtres issus de l'oeuvre de Mgr Guérin assurent un service pastoral dans plusieurs paroisses des diocèses de Fréjus, Blois, Tours et Vannes, mettant un point d'honneur à respecter intégralement l'enseignement de l'Eglise, spécialement en ce qui concerne la Sainte Liturgie restaurée à la suite du concile Vatican II.
http://perso.wanadoo.fr/proliturgia/Informations.htm
-
- Tribunus plebis
- Messages : 8381
- Inscription : jeu. 08 déc. 2005, 13:34
- Localisation : Périgord
L'Église en France
Origine Yahoo :
................
L'archevêque de Strasbourg démissionne pour raison de santé
PARIS (AP) - Le pape Benoît XVI a accepté la démission de l'archevêque de Strasbourg, Mgr Joseph Doré, pour raison de santé, annonce vendredi la Conférence des évêques de France (CEF). Agé de 69 ans, il était à la tête de l'archidiocèse de Strasbourg depuis 1997.
La CEF précise qu'il en restera l'administrateur apostolique jusqu'à la prise de possession de son successeur. AP
................
L'archevêque de Strasbourg démissionne pour raison de santé
PARIS (AP) - Le pape Benoît XVI a accepté la démission de l'archevêque de Strasbourg, Mgr Joseph Doré, pour raison de santé, annonce vendredi la Conférence des évêques de France (CEF). Agé de 69 ans, il était à la tête de l'archidiocèse de Strasbourg depuis 1997.
La CEF précise qu'il en restera l'administrateur apostolique jusqu'à la prise de possession de son successeur. AP
- Boris
- Tribunus plebis
- Messages : 2428
- Inscription : lun. 21 août 2006, 17:46
- Localisation : France - Centre (28)
Très bonne nouvelle ! ! !
Cet Evêque est connu pour ses positions à la limite de l'hérésie et pour avoir vidé son séminaire en faisant fuir les candidats aimant la Liturgie Romaine.
Il a également intenter plusieurs procès à Denis Crouan pour ss propos "dérangeant" et les a tous perdu ! Cela a permis de se rendre compte que les propos de Denis Courant sont parfaitement juste au regard de la Foi.
Cet Evêque est connu pour ses positions à la limite de l'hérésie et pour avoir vidé son séminaire en faisant fuir les candidats aimant la Liturgie Romaine.
Il a également intenter plusieurs procès à Denis Crouan pour ss propos "dérangeant" et les a tous perdu ! Cela a permis de se rendre compte que les propos de Denis Courant sont parfaitement juste au regard de la Foi.
UdP,
Boris
Boris
-
- Tribunus plebis
- Messages : 8381
- Inscription : jeu. 08 déc. 2005, 13:34
- Localisation : Périgord
Les Chrétiens dans la cité
De christicity.com
Et pendant ce temps on se bagarre ....
..........
Pour les 10 ans de « Chrétiens dans la Cité », nous vous proposons une relecture de la décennie écoulée. Les initiatives prises par les « chrétiens dans la cité » ont eu pour toile de fond une crise multiforme. D’abord celle des acteurs. Les mouvements de jeunesse chutent : le Mej (Mouvement eucharistique des jeunes) compte aujourd’hui moins de 6000 membres contre 30 000 il y a 20 ans, les Scouts et Guides de France ont perdu la moitié de leurs effectifs en 15 ans etc. La plupart des grandes organisations sont en déclin. L’Action catholique s’effondre au point où certains mouvements tels que la Jic ou la Jec sont devenus fantomatiques. C’est également le cas des groupes de chrétiens « de gauche » (La Vie nouvelle, parmi d’autres) et plus encore « progressistes »/contestataires affirmés (Réseaux des Parvis, Jonas…). Mais aussi des organisations « de droite », par exemple les héritiers de la Cité catholique (dont le nom après divers changements est aujourd’hui Ichtus).
A COTE DE CES ACTEURS DISONS INSTITUTIONNELS, de nouveaux modes d’intervention ont jailli, sous forme de réseaux à la fois plus légers et moins durables. On peut évoquer ici les initiatives officielles ou officieuses de l’Alliance pour les droits de la vie (dernier exemple en page 3) et de la Fondation de Service politique. L’internet est utilisé en raison de sa rapidité de mise en oeuvre (pétitions en ligne, lettres d’information, blogs…). La création de collectifs ad hoc peut mobiliser les chrétiens contre des projets gouvernementaux (100 000 participants à la manifestation anti-pacs de janvier 1999) ou des attaques christianophobes (affiches des films Larry Flint, Corpus Christi, Amen, publicité Volkswagen caricaturant la Cène etc.). S’y ajoutent les batailles juridiques menées notamment par la petite association Promouvoir. La plupart de toutes ces actions sont souvent sans lendemain et leurs résultats sont inégaux.
CES CAMPAGNES SONT ENGAGEES PAR DES LAÏCS plutôt jeunes, la plupart du temps sans soutien des autorités morales. Le silence de l’épiscopat français est assourdissant, en particulier en matière de défense de la vie. Or - l’exemple américain le prouve - l’implication de l’Eglise est souvent une clé décisive de succès. En France, les multiples petites associations anti-avortement semblent être au point mort. La décennie a vu la fin des « opérations sauvetage » (les « commandos anti-IVG » dénoncés par la grande presse), lourdement réprimées et peu comprises par l’opinion.
Un constat analogue peut être fait au sujet de la défense de la famille. Les dernières décennies ont été marquées par l’effondrement de la politique familiale et l’adoption de lois de plus en hostiles à la famille (pacs en 1998, loi répressive sur « l’homophobie », réforme du Code de la famille…). Cette involution n’a pas été contrecarrée en raison de la neutralisation efficace des mouvements censés défendre les familles au sein de l’Unaf. On peut à bon droit parler d’une crise du mouvement familial, y compris dans sa composante catholique.
Du côté de l’action politique au sens étroit du terme, les dernières années du vingtième siècle ont vu la création de petits groupes d’inspiration chrétienne, la plupart éphémères : Mouvement chrétien Ve République, Chrétiens en politique, Chrétiens pour une gauche nouvelle, Droite libérale-chrétienne, Alliance avec les chrétiens en politique etc. Peut y être rattaché le Forum des républicains sociaux de Christine Boutin dont le piètre score aux présidentielles de 2002 suivi du rallie-ment à Jacques Chirac a marqué le tournant dans une carrière de moins en lisible pour son électorat catholique. Par ailleurs, 2002 a porté au paroxysme la confrontation entre une partie de l’Eglise de France et le Front National : refus de Mgr Rouet de baptiser un militant lepéniste, avalanche de déclarations épiscopales entre les deux tours, débat sur l’opportunité d’une excommunication etc. Mais au sein même du Front,
les catholiques n’ont pas échappé aux crises : certains sont partis avec Bruno Mégret et ceux qui restent (tel Bernard Antony) sont de plus en plus marginalisés. Quant à Philippe de Villiers, rien n’indique pour l’instant qu’il saura attirer un vote catholique de plus en plus incertain.
Parmi les débats de la décennie ayant le plus mobilisé les chrétiens, on notera d’abord la montée d’une « christianophobie » (Michel De Jaeghere), d’un « christianisme en accusation » (René Rémond). Les incidents se multiplient : persécutions visant les scouts, perquisition de l’Officialité de Lyon, refus d’ouvertures d’aumôneries catholiques dans l’enseignement public, tentative de suppression du lundi de Pentecôte, menaces autour de la loi sur les signes religieux (2004). Le vieux laïcisme français s’est exprimé moins dans les mornes célébrations du centenaire de la loi de 1905 que dans le refus de l’invocatio Dei ou des références aux racines chrétiennes dans le projet de constitution euro-péenne. Les chrétiens, pourtant traditionnellement favorables à la construction européenne, furent ainsi divisés lors du référendum de 2005.
En amont de l’action, la réflexion sociale chrétienne n’a guère émergé. Les librairies religieuses remarquent que les essais tournant autour des rapports entre Eglise et société, religion et politique, figurent parmi les plus mauvaises ventes (les meilleures portant sur les problèmes psycho-spirituels). La relance des Semaines sociales est modeste. Le feuilleton du « catéchisme social » espéré par Jean Paul II s’est achevé, après moult péripéties, avec la publication d’un Compendium de la doctrine sociale de l’Eglise dont la traduction française est passée inaperçue dans les médias.
Précisément, que deviennent les médias chrétiens ? Leur mauvaise santé n’est que le reflet du rétrécissement continu de leur marché. La plupart des grands titres historiques de la presse catholique ont perdu les deux tiers de leurs lecteurs en vingt
ans : c’est vrai pour des magazines à fort tirage tels que La Vie ou des journaux plus modestes comme Témoignage chrétien ou L’Homme Nouveau. Les Publications de la Vie Catholique ont été absorbées par Le Monde (2003), Témoignage chrétien a fait appel au capital du Monde, de Bayard puis de Jacques Maillot, les publications proprement chrétiennes des groupes Bayard et Média Participations sont principalement financées grâce aux autres activités qui ne le sont pas. L’édition religieuse traverse également une crise, ainsi que la librairie (les librairies religieuses ferment l’une après l’autre).
D’autres médias ont surgi depuis dix ans : des radios chrétiennes, KTO et surtout l’internet. Le premier numéro de Chrétiens dans la Cité comportait un article sur ce phénomène alors tout nouveau. Le développement de l’internet rapide (ADSL) accélère la circulation des informations, vraies et fausses. Que sera la prochaine décennie ?
Et pendant ce temps on se bagarre ....
..........
Pour les 10 ans de « Chrétiens dans la Cité », nous vous proposons une relecture de la décennie écoulée. Les initiatives prises par les « chrétiens dans la cité » ont eu pour toile de fond une crise multiforme. D’abord celle des acteurs. Les mouvements de jeunesse chutent : le Mej (Mouvement eucharistique des jeunes) compte aujourd’hui moins de 6000 membres contre 30 000 il y a 20 ans, les Scouts et Guides de France ont perdu la moitié de leurs effectifs en 15 ans etc. La plupart des grandes organisations sont en déclin. L’Action catholique s’effondre au point où certains mouvements tels que la Jic ou la Jec sont devenus fantomatiques. C’est également le cas des groupes de chrétiens « de gauche » (La Vie nouvelle, parmi d’autres) et plus encore « progressistes »/contestataires affirmés (Réseaux des Parvis, Jonas…). Mais aussi des organisations « de droite », par exemple les héritiers de la Cité catholique (dont le nom après divers changements est aujourd’hui Ichtus).
A COTE DE CES ACTEURS DISONS INSTITUTIONNELS, de nouveaux modes d’intervention ont jailli, sous forme de réseaux à la fois plus légers et moins durables. On peut évoquer ici les initiatives officielles ou officieuses de l’Alliance pour les droits de la vie (dernier exemple en page 3) et de la Fondation de Service politique. L’internet est utilisé en raison de sa rapidité de mise en oeuvre (pétitions en ligne, lettres d’information, blogs…). La création de collectifs ad hoc peut mobiliser les chrétiens contre des projets gouvernementaux (100 000 participants à la manifestation anti-pacs de janvier 1999) ou des attaques christianophobes (affiches des films Larry Flint, Corpus Christi, Amen, publicité Volkswagen caricaturant la Cène etc.). S’y ajoutent les batailles juridiques menées notamment par la petite association Promouvoir. La plupart de toutes ces actions sont souvent sans lendemain et leurs résultats sont inégaux.
CES CAMPAGNES SONT ENGAGEES PAR DES LAÏCS plutôt jeunes, la plupart du temps sans soutien des autorités morales. Le silence de l’épiscopat français est assourdissant, en particulier en matière de défense de la vie. Or - l’exemple américain le prouve - l’implication de l’Eglise est souvent une clé décisive de succès. En France, les multiples petites associations anti-avortement semblent être au point mort. La décennie a vu la fin des « opérations sauvetage » (les « commandos anti-IVG » dénoncés par la grande presse), lourdement réprimées et peu comprises par l’opinion.
Un constat analogue peut être fait au sujet de la défense de la famille. Les dernières décennies ont été marquées par l’effondrement de la politique familiale et l’adoption de lois de plus en hostiles à la famille (pacs en 1998, loi répressive sur « l’homophobie », réforme du Code de la famille…). Cette involution n’a pas été contrecarrée en raison de la neutralisation efficace des mouvements censés défendre les familles au sein de l’Unaf. On peut à bon droit parler d’une crise du mouvement familial, y compris dans sa composante catholique.
Du côté de l’action politique au sens étroit du terme, les dernières années du vingtième siècle ont vu la création de petits groupes d’inspiration chrétienne, la plupart éphémères : Mouvement chrétien Ve République, Chrétiens en politique, Chrétiens pour une gauche nouvelle, Droite libérale-chrétienne, Alliance avec les chrétiens en politique etc. Peut y être rattaché le Forum des républicains sociaux de Christine Boutin dont le piètre score aux présidentielles de 2002 suivi du rallie-ment à Jacques Chirac a marqué le tournant dans une carrière de moins en lisible pour son électorat catholique. Par ailleurs, 2002 a porté au paroxysme la confrontation entre une partie de l’Eglise de France et le Front National : refus de Mgr Rouet de baptiser un militant lepéniste, avalanche de déclarations épiscopales entre les deux tours, débat sur l’opportunité d’une excommunication etc. Mais au sein même du Front,
les catholiques n’ont pas échappé aux crises : certains sont partis avec Bruno Mégret et ceux qui restent (tel Bernard Antony) sont de plus en plus marginalisés. Quant à Philippe de Villiers, rien n’indique pour l’instant qu’il saura attirer un vote catholique de plus en plus incertain.
Parmi les débats de la décennie ayant le plus mobilisé les chrétiens, on notera d’abord la montée d’une « christianophobie » (Michel De Jaeghere), d’un « christianisme en accusation » (René Rémond). Les incidents se multiplient : persécutions visant les scouts, perquisition de l’Officialité de Lyon, refus d’ouvertures d’aumôneries catholiques dans l’enseignement public, tentative de suppression du lundi de Pentecôte, menaces autour de la loi sur les signes religieux (2004). Le vieux laïcisme français s’est exprimé moins dans les mornes célébrations du centenaire de la loi de 1905 que dans le refus de l’invocatio Dei ou des références aux racines chrétiennes dans le projet de constitution euro-péenne. Les chrétiens, pourtant traditionnellement favorables à la construction européenne, furent ainsi divisés lors du référendum de 2005.
En amont de l’action, la réflexion sociale chrétienne n’a guère émergé. Les librairies religieuses remarquent que les essais tournant autour des rapports entre Eglise et société, religion et politique, figurent parmi les plus mauvaises ventes (les meilleures portant sur les problèmes psycho-spirituels). La relance des Semaines sociales est modeste. Le feuilleton du « catéchisme social » espéré par Jean Paul II s’est achevé, après moult péripéties, avec la publication d’un Compendium de la doctrine sociale de l’Eglise dont la traduction française est passée inaperçue dans les médias.
Précisément, que deviennent les médias chrétiens ? Leur mauvaise santé n’est que le reflet du rétrécissement continu de leur marché. La plupart des grands titres historiques de la presse catholique ont perdu les deux tiers de leurs lecteurs en vingt
ans : c’est vrai pour des magazines à fort tirage tels que La Vie ou des journaux plus modestes comme Témoignage chrétien ou L’Homme Nouveau. Les Publications de la Vie Catholique ont été absorbées par Le Monde (2003), Témoignage chrétien a fait appel au capital du Monde, de Bayard puis de Jacques Maillot, les publications proprement chrétiennes des groupes Bayard et Média Participations sont principalement financées grâce aux autres activités qui ne le sont pas. L’édition religieuse traverse également une crise, ainsi que la librairie (les librairies religieuses ferment l’une après l’autre).
D’autres médias ont surgi depuis dix ans : des radios chrétiennes, KTO et surtout l’internet. Le premier numéro de Chrétiens dans la Cité comportait un article sur ce phénomène alors tout nouveau. Le développement de l’internet rapide (ADSL) accélère la circulation des informations, vraies et fausses. Que sera la prochaine décennie ?
- Boris
- Tribunus plebis
- Messages : 2428
- Inscription : lun. 21 août 2006, 17:46
- Localisation : France - Centre (28)
Je pense que ce constat ne s'attardent pas assez sur les mouvements qui se revendiquent vritablement d'Eglise et qui s'appuyent exclusivement sur les textes du Magistère et non l'idée de untel ou autre tel.
Si on prend le cas du scoutisme : Quid des scouts d'Europe et des SUFs ?
On parle de 50 000 guides et scouts de France depuis la réunion des mouvements et de la baisse des inscriptions. Mais combien parmis eux sont entrés en religion ?
Pour les scouts d'Europe : chaque voit de plsu en plus de jeunes s'inscrire. 30 000 il y 1 an ou 2.
Idem chez les SUFs !
Par contre, 60% des vocations sacerdotales sont des anciens scouts d'Europe ! Et ils sont connus pour leur coté plutôt classique en matière de pratique religieuse (classique, pas tradi).
En réalité, on oit bien comment les cadres scouts de France refuse la religion surtout celle de Rome alors que la dénomination exacte était "Association Catholique des Scouts de France". Ils ont même fait un procès à un groupe tradi qui s'appelle "Scouts Catholique de France". Quelle preuve de charité et d'ouverture !
A travers cet exemple, je veux montrer combien tous les mouvements dit en baisse se sont en réalité éloignés de l'Eglise et du Christ !
Bayard publie des journaux pour enfants où la famille peut être composée de 2 papas ou 2 mamans ! Hérésie !
Bayard publie une parodie de bible soit-disante moderne ! Pourquoi ne pas prendre ce qui est dans la Bible sans chercher à l'adapter à nos vues mais plutôt adapter nos vue à la Bible ?
La dernière : Bayard vient de se prendre 2 remontés de bretelles par des Evêques Français : la première concerant le traitement de l'information sur l'homosexualité et les sémianires par Mgr Catenoz qui a dit que l'éditorial de La Croix trouverait plus sa place dans une revue homosexuelle, et la seconde par Mgr Bruguès contre le livre récemment publié allant à l'encontre de l'ensignement catholique sur la sexualité.
Si vous avez encore des doutes sur la catholicité des éditions Bayard, moi pas.
Je suis ces Evêques et la doctrine Catholique ! Et là il y a du fruit : l'Emmanuel, le Chemin Neuf, La Communauté Saint Martin (qui refuse du monde au séminaire par manque de place et qui a déjà un éveque !), ...
Si on prend le cas du scoutisme : Quid des scouts d'Europe et des SUFs ?
On parle de 50 000 guides et scouts de France depuis la réunion des mouvements et de la baisse des inscriptions. Mais combien parmis eux sont entrés en religion ?
Pour les scouts d'Europe : chaque voit de plsu en plus de jeunes s'inscrire. 30 000 il y 1 an ou 2.
Idem chez les SUFs !
Par contre, 60% des vocations sacerdotales sont des anciens scouts d'Europe ! Et ils sont connus pour leur coté plutôt classique en matière de pratique religieuse (classique, pas tradi).
En réalité, on oit bien comment les cadres scouts de France refuse la religion surtout celle de Rome alors que la dénomination exacte était "Association Catholique des Scouts de France". Ils ont même fait un procès à un groupe tradi qui s'appelle "Scouts Catholique de France". Quelle preuve de charité et d'ouverture !
A travers cet exemple, je veux montrer combien tous les mouvements dit en baisse se sont en réalité éloignés de l'Eglise et du Christ !
Bayard publie des journaux pour enfants où la famille peut être composée de 2 papas ou 2 mamans ! Hérésie !
Bayard publie une parodie de bible soit-disante moderne ! Pourquoi ne pas prendre ce qui est dans la Bible sans chercher à l'adapter à nos vues mais plutôt adapter nos vue à la Bible ?
La dernière : Bayard vient de se prendre 2 remontés de bretelles par des Evêques Français : la première concerant le traitement de l'information sur l'homosexualité et les sémianires par Mgr Catenoz qui a dit que l'éditorial de La Croix trouverait plus sa place dans une revue homosexuelle, et la seconde par Mgr Bruguès contre le livre récemment publié allant à l'encontre de l'ensignement catholique sur la sexualité.
Si vous avez encore des doutes sur la catholicité des éditions Bayard, moi pas.
Je suis ces Evêques et la doctrine Catholique ! Et là il y a du fruit : l'Emmanuel, le Chemin Neuf, La Communauté Saint Martin (qui refuse du monde au séminaire par manque de place et qui a déjà un éveque !), ...
UdP,
Boris
Boris
-
- Tribunus plebis
- Messages : 8381
- Inscription : jeu. 08 déc. 2005, 13:34
- Localisation : Périgord
-
- Tribunus plebis
- Messages : 8381
- Inscription : jeu. 08 déc. 2005, 13:34
- Localisation : Périgord
-
- Tribunus plebis
- Messages : 8381
- Inscription : jeu. 08 déc. 2005, 13:34
- Localisation : Périgord
Bonjour à tous,
Je ne sais où mettre cette entrée piquée dans Forum Catholique.
Ce qui y est dit me parait raisonnable.
..................
Tout le monde sur ce forum n'est pas "saintpidiste" et la vie de l'Eglise catholique en France et dans le monde ne se réduit pas à celle de la FSSPX, à moins de pencher vers le sédévacantisme.
Pour répondre tout de même à la question, ces chiffres illustrent, dans une certaine mesure:
- Le dynamisme des fraternités, qui contraste avec la situation du clergé diocésain en Europe occidentale (ce n'est pas le cas dans d'autres régions du monde).
- Le fait que pour la France, le poids respectif des uns et des autres est en train d'évoluer, et qu'il faudra bien que les évêques en tiennent compte d'une manière ou d'une autre.
- Les chiffres de la France sont importants car c'est de France qu'est parti le mouvement tradi, c'est en France qu'il y a le plus grand nombre de tradis, c'est en France que les tensions et les résistances sont les plus fortes (comme tout le monde le remarque souvent sur ce forum, il n'y a pas à l'étranger les psychodrames qui nous agitent au sujet du motu proprio par exemple).
Je ne sais où mettre cette entrée piquée dans Forum Catholique.
Ce qui y est dit me parait raisonnable.
..................
Tout le monde sur ce forum n'est pas "saintpidiste" et la vie de l'Eglise catholique en France et dans le monde ne se réduit pas à celle de la FSSPX, à moins de pencher vers le sédévacantisme.
Pour répondre tout de même à la question, ces chiffres illustrent, dans une certaine mesure:
- Le dynamisme des fraternités, qui contraste avec la situation du clergé diocésain en Europe occidentale (ce n'est pas le cas dans d'autres régions du monde).
- Le fait que pour la France, le poids respectif des uns et des autres est en train d'évoluer, et qu'il faudra bien que les évêques en tiennent compte d'une manière ou d'une autre.
- Les chiffres de la France sont importants car c'est de France qu'est parti le mouvement tradi, c'est en France qu'il y a le plus grand nombre de tradis, c'est en France que les tensions et les résistances sont les plus fortes (comme tout le monde le remarque souvent sur ce forum, il n'y a pas à l'étranger les psychodrames qui nous agitent au sujet du motu proprio par exemple).
- Boris
- Tribunus plebis
- Messages : 2428
- Inscription : lun. 21 août 2006, 17:46
- Localisation : France - Centre (28)
La question "tradi" est quasiment franco-française !
Il faut effectivement que les Evêques se préoccupent plus de ces fidèles, qui sont souvent plus fidèles au magistère que ceux qui vont aux messes en français :
- chasteté
- régulation naturelle des naissances
- études théologiques
- réception des encycliques
...
Il n'y a que 2 points qui posent problèmes :
- la question de la Liturgie (mais les "tradis" sont nettement plus respecteux de la Liturgie que les paroisses)
- la question de la liberté religieuse (il faut de vrai débats pour bien comprendre ce qu'a dit le Concile qui n'a sûrement rien inventé de nouveau mais a mis par écrit un position qui se dégageait dans l'Eglise et qui est théologiquement acceptable).
Il faut effectivement que les Evêques se préoccupent plus de ces fidèles, qui sont souvent plus fidèles au magistère que ceux qui vont aux messes en français :
- chasteté
- régulation naturelle des naissances
- études théologiques
- réception des encycliques
...
Il n'y a que 2 points qui posent problèmes :
- la question de la Liturgie (mais les "tradis" sont nettement plus respecteux de la Liturgie que les paroisses)
- la question de la liberté religieuse (il faut de vrai débats pour bien comprendre ce qu'a dit le Concile qui n'a sûrement rien inventé de nouveau mais a mis par écrit un position qui se dégageait dans l'Eglise et qui est théologiquement acceptable).
UdP,
Boris
Boris
-
- Tribunus plebis
- Messages : 8381
- Inscription : jeu. 08 déc. 2005, 13:34
- Localisation : Périgord
Une charge contre l'Eglise de France
Tiré de "trésor de la foi" :
Tout cela a été dit dix fois sur ce forum mais c'est une bonne synthèse.
Le malheur c'est que je suis d'accord sur cet article que je trouve modéré.
.................
L'Espicopat français : un monde à part ? La question des problèmes de l'Eglise de France.
Tout cela a été dit dix fois sur ce forum mais c'est une bonne synthèse.
Le malheur c'est que je suis d'accord sur cet article que je trouve modéré.
.................
L'Espicopat français : un monde à part ? La question des problèmes de l'Eglise de France.
- Boris
- Tribunus plebis
- Messages : 2428
- Inscription : lun. 21 août 2006, 17:46
- Localisation : France - Centre (28)
Effectivement, Trésor de la Foi est un très bon site.
Son auteur a été encouragé par le Saint Siège et fait parti de la fameuse association "Pro Liturgia" qui dénonce non seulement les manquement à la Liturgie mais aussi les abuts du type omniprésence ou omnipotence de certains conseils qui n'ont qu'un rôle de ... conseil et non de décision selon le CIC.
On voit facilement en France et en Allemagne comment ces conseils font la pluie et le beau temps et mettent à l'écart les Evêques ou les curés alors que ce sont ces derniers qui ont réellement la charge.
J'ai vu de mes yeux un curé voulant reprendre sa charge à un conseil paroissiale se faire détruire et la seule solution fut une mutation rapide au bout d'un an à peine (pour épargner le prêtre).
Il faudrait pouvoir rendre illégitime des tels conseils paroissiaux ou épiscopaux ou autres encore qui n'ont aucune compétence ni formation sinon un brin de bonne volonté.
Et c'est là où cela fait mal : la bonne volonté ! Que voulez-vous répondre à cela ? La bonne volonté ne suffit pas : elle n'est pas un sacrement ni même sacrée !
Alors il faut avoir le courage de mettre dehors toute cette bonne volonté ou de la ré-orienté à d'autres activités paroissiales (kermesse, chaines de prières, visite des personnes seules, ...)
Son auteur a été encouragé par le Saint Siège et fait parti de la fameuse association "Pro Liturgia" qui dénonce non seulement les manquement à la Liturgie mais aussi les abuts du type omniprésence ou omnipotence de certains conseils qui n'ont qu'un rôle de ... conseil et non de décision selon le CIC.
On voit facilement en France et en Allemagne comment ces conseils font la pluie et le beau temps et mettent à l'écart les Evêques ou les curés alors que ce sont ces derniers qui ont réellement la charge.
J'ai vu de mes yeux un curé voulant reprendre sa charge à un conseil paroissiale se faire détruire et la seule solution fut une mutation rapide au bout d'un an à peine (pour épargner le prêtre).
Il faudrait pouvoir rendre illégitime des tels conseils paroissiaux ou épiscopaux ou autres encore qui n'ont aucune compétence ni formation sinon un brin de bonne volonté.
Et c'est là où cela fait mal : la bonne volonté ! Que voulez-vous répondre à cela ? La bonne volonté ne suffit pas : elle n'est pas un sacrement ni même sacrée !
Alors il faut avoir le courage de mettre dehors toute cette bonne volonté ou de la ré-orienté à d'autres activités paroissiales (kermesse, chaines de prières, visite des personnes seules, ...)
UdP,
Boris
Boris
L'Église en France
Je ne suis pas surpris: ce genre de "relativisation" de la pensée religieuse de la part meme des croyants est un phénomène assez général. Cela peut meme tenir de l'ignorance comme le montrent les Evangiles eux-memes (cf Mt 16, 13-17).
Si le sondage avait demandé aussi à des juifs si Abraham ou Moise ont existé ou bien à des bouddhistes si bouddha lui-meme a existé, je ne suis pas sur que la majorité aurait répondu oui...
Paix
Si le sondage avait demandé aussi à des juifs si Abraham ou Moise ont existé ou bien à des bouddhistes si bouddha lui-meme a existé, je ne suis pas sur que la majorité aurait répondu oui...
Paix
- Domy
- Censor
- Messages : 186
- Inscription : ven. 18 août 2006, 23:47
- Localisation : Royaume de France occupé, saccagé par la république des FM
- Contact :
C'est honteux !
C'est vraiment une honte de voir que les gens croient davantage les mensonges que la vérité !
Mais que voulez-vous y faire ? C'est le mal républicain : enseigner des choses fausses sur le Christ et nos rois de France, faire du génocide franco-français une merveille de l'Histoire et du relativisme une victoire de l'esprit humain alors que c'est tout simplement la victoire de la bêtise !
Le jour où les Français voteront Alliance Royale ( http://www.allianceroyale.fr ), ils sauveront le Christ ! Parce que le Roi de France et le Christ, c'est tout un !
Celui qui se bat pour le Christ se bat pour le Roi !
Pro Deo e Rege !
Domy
Mais que voulez-vous y faire ? C'est le mal républicain : enseigner des choses fausses sur le Christ et nos rois de France, faire du génocide franco-français une merveille de l'Histoire et du relativisme une victoire de l'esprit humain alors que c'est tout simplement la victoire de la bêtise !
Le jour où les Français voteront Alliance Royale ( http://www.allianceroyale.fr ), ils sauveront le Christ ! Parce que le Roi de France et le Christ, c'est tout un !
Celui qui se bat pour le Christ se bat pour le Roi !
Pro Deo e Rege !
Domy
http://lafrancecouronnee.xooit.fr
Qui est en ligne ?
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 72 invités