Dialogue avec les orthodoxes

[jean_droit]

Quelle bonne nouvelle !
C'est assez impressionnant de voir le sérieux de ce rapprochement d'avec l'Orthodoxie.
Petit pas par petit pas nous allons vers l'unité.
Que vive Benoît XVI !

http://infocatho.cef.fr/fichiers_html/a ... lisej.html

Début artricle :

2010-08-07 -
LE CARDINAL BERTONE SE RENDRAIT EN RUSSIE
Le 25 juillet le cardinal Tarcisio Bertone dit envisager de se rendre en Russie début 2011 afin de "renforcer les liens avec la communauté catholique" mais aussi pour "poursuivre le dialogue avec les autorités civiles et le patriarcat de Moscou".

Le Secrétaire d'État du Saint-Siège confirme ainsi la lente et progressive amélioration des liens entre Rome et Moscou.

Le Saint-Siège et la Russie ont établi des relations diplomatiques complètes en décembre 2009. Dans le même temps, les rapports entre Rome et le patriarcat de Moscou semblent en nette amélioration depuis l´élection de Benoît XVI et, également, l'intronisation du nouveau patriarche de Moscou, très proche des milieux romains.

Ainsi, l´hypothèse d´une rencontre entre le Pape et le patriarche de Moscou, Kirill, se fait de plus en plus sérieuse, même si la présence en Ukraine de chrétiens de rite oriental, fidèles à Rome, constitue toutefois le principal obstacle dans ces rapports entre catholiques et orthodoxes.

Le cardinal Bertone a souligné le souhait commun aux orthodoxes et aux catholiques de "travailler ensemble de sorte à ce que l´Europe, comme le disait Jean-Paul II, respire à pleins poumons". Benoît XVI avait lui aussi repris cette expression dans un discours prononcé à l´occasion d´un concert offert par le patriarche de Moscou pour le 5ème anniversaire de son pontificat, en mai 2010.

[archi]

Quelle bonne nouvelle !
C'est assez impressionnant de voir le sérieux de ce rapprochement d'avec l'Orthodoxie.
Petit pas par petit pas nous allons vers l'unité.

Faut pas s'emballer non plus à chaque communiqué de presse, au risque de subir des désillusions...

Allez faire un tour sur n'importe quel forum orthodoxe, vous verrez que le ton est très différent. Après, ça dépend où, l'Eglise russe apprécie Benoît XVI et est, peut-être (enfin c'est mon impression), mieux disposée que les Grecs, par exemple, ou encore les occidentaux convertis. Mais bon, faut pas croire que plus de 10 siècles de différends théologiques, liturgiques et politiques, vont se volatiliser comme ça...

Si on arrive simplement à rétablir l'intercommunion avec le Patriarcat de Moscou, ça serait en soit miraculeux. Je ne peux que prier pour cela. Mais ne nous emballons pas trop vite.

In Xto,
archi.

[jean_droit]

Petit pas par petit pas nous allons vers l'unité.
Alleluia !

[jean_droit]

Voilà encore une nouvelle qui est remplie d'espérance :

Remarques personnelles :
Encore et encore des réunions en vue du rapprochement puis de l'union entre catholiques et orthodoxes.
Le travail fait par le Saint Père pour l'union des chrétiens est notable.
Le voilà à la manoeuvre avec les orthodoxes mais il y a aussi les anglicans sans parler de la FSSPX et autres tradis en marge de l'Eglise.
Quelle activité et que de fruits dès à présent.

http://www.zenit.org/article-26697?l=french

LE RAPPROCHEMENT CATHOLIQUE-ORTHODOXE

20 ans après l’effondrement de l’Union soviétique

ROME, Jeudi 20 janvier 2011 (ZENIT.org) - Le président du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, le cardinal Kurt Koch, et le responsable pour les questions extérieures du patriarcat orthodoxe de Moscou, le métropolite Hilarion Alfeyev, discuteront du rapprochement catholique-orthodoxe, 20 ans après l'effondrement de l'Union soviétique.

Les discussions auront lieu le 19 mars prochain au centre des congrès de Würzburg (Allemagne), lors d'une table-ronde prévue dans le cadre du IVème congrès international « Point de rencontre : Eglise universelle », organisé par l'association catholique Aide à l'Eglise en détresse (AED).

Le président de l'AED Allemagne, Antonia Willemsen, assistera au débat ainsi que le responsable de la section russe de l'AED International, Peter Humeniuk. Le modérateur sera Stefan Baier, rédacteur du quotidien catholique de Würzburg, « Die Tagespost .

[archi]

Encore et encore des réunions en vue du rapprochement puis de l'union entre catholiques et orthodoxes.
Le travail fait par le Saint Père pour l'union des chrétiens est notable.
Le voilà à la manoeuvre avec les orthodoxes mais il y a aussi les anglicans sans parler de la FSSPX et autres tradis en marge de l'Eglise.
Quelle activité et que de fruits dès à présent.

Mmmoui... ne nous emballons pas. C'est bien et même nécessaire de travailler dans ce sens, pour aplanir les différends théologiques et ecclésiologiques (ça n'est jamais perdu), mais bon, Moscou ne se gêne pas pour souffler le chaud et le (très) froid... D'un côté ils dialoguent avec les catholiques, de l'autre côté ils se débrouillent pour chasser des pays de l'ex-URSS tout ce qui n'est pas sous leur contrôle, catholiques en priorité, en coopération serrée avec le gouvernement russe. La tendance chez eux est plutôt à la réconciliation avec les franges dures de l'orthodoxie (comme l'Eglise Russe Hors Frontières revenue depuis peu dans la communion et la juridiction du Patriarcat de Moscou) qu'à l'oecuménisme. Il ne faut pas se voiler la face devant les résistances côté orthodoxe.

Je serais le premier ravi que la réunion avec les orthodoxes (ou même une seule partie d'entre eux) survienne un jour, mais Benoit XVI (malgré le respect visible que lui témoigne la grande majorité des orthodoxes, ce qui est rarissime pour un Pape), il faudra une "sacrée" (c'est le cas de le dire) intervention de l'Esprit Saint pour que ça devienne possible (dans un délai qui ne se compte pas en siècles, j'entends).

In Xto,
archi.

[jean_droit]

Pour tout te ( vous ) dire, archi, j'en suis tout à fait conscient.
Le chemin sera encore long car, au delà des dignitaires de l'Eglise Orthodoxe, il y a de nombreux évêques et, surtout, tout un peuple qui est loin d'être favorable à ce rapprochement.
Dans l'Eglise Catholique il est, ou en sera, de même.
Bien sûr un tel rapprochement va indisposer bien des personnes, par exemples certains progressistes.
Ce n'est pas une raison pour ne pas saluer tous les petits pas.
Et de militer et prier pour la réunification des Eglises Catholiques et Orthodoxes.

[Olivier]

J'ai du mal à comprendre le schisme de 1054. Premièrement, cela ne concernait que le patriarche de l'époque pas ses successeurs, deuxièmement, pourquoi les autres partriarches se sont sentis concernés?
Et puis, il y a eu la levée d'excommunication en 1965, théoriquement, les deux églises ne devraient pas être séparées. J'ai l'impression que c'est un peu comme la levée des 4 évêques lefevristes.

[archi]

J'ai du mal à comprendre le schisme de 1054. Premièrement, cela ne concernait que le patriarche de l'époque pas ses successeurs, deuxièmement, pourquoi les autres partriarches se sont sentis concernés?

Effectivement, les excommunications mutuelles de 1054 ne concernaient que le patriarche de Constantinople, Michel Cérulaire, d'un côté, le légat d'un Pape déjà décédé (St Léon IX) de l'autre... et certainement pas les 2 églises.
Cette date est essentiellement symbolique, je pense que tous ceux qui ont étudié la question en conviennent. Pourtant, le Cardinal Congar qui avait étudié cette question avait conclu (de mémoire) que, avant 1054, Constantinople était généralement en communion avec Rome, malgré de nombreux épisodes de rupture. Après, il y a eu plusieurs épisodes d'intercommunion entre églises orthodoxes et catholiques, mais ils sont devenus beaucoup plus rares (ceci dit, des cas de communion in sacris entre églises catholiques et orthodoxes géographiquement proches sont attestés tout au long du 2e millénaire).

Un signe plus réel de séparation entre les églises a été l'établissement par les Croisés d'un patriarcat latin de Jérusalem en 1099, faisant concurrence au patriarcat grec, et son approbation par le Pape (je crois que les Croisés avaient trouvé que les Grecs étaient des alliés très peu fiables).

Bref, la séparation est plus un écart et un manque de confiance réciproque qui s'est installé progressivement, sans doute en conséquence de la séparation de l'Empire romain, qui est devenue au IXe Siècle opposition entre l'Empire byzantin et l'Empire carolingien (les grecs n'ayant pas accepté les tentatives de rapprochement de Chralemagne).

In Xto,
archi.

[J R]

A l'heure actuelle, Dieu frappe durement la Russie.
Incendie immense, destruction de récolte.
La clé du rapprochement avec les orthodoxes a été donné à Fatima.
La consécration de la Russie n'a pas encore été faite.
Dés qu'elle le sera, les orthodoxes se convertiront.
Il faut écouter et croire ce que dit Notre Dame.
JR

[archi]

Je viens de tomber sur cet article (d'il y a 3 ans) écrit par un moine Catholique oriental, qui montre qu'au-delà des questions théologiques, politiques, hiérarchiques, le plus gros obstacle est la différence dans les mentalités et la façon d'approcher la foi catholique. Et l'état de délabrement de la liturgie occidentale aggrave encore les choses.

Comment, malgré cela, un rapprochement peut^-il être possible? L'auteur de l'article insiste avant tout sur la conversion personnelle de chacun.

Désolé, c'est en anglais :> . J'ai tout de même pensé que cet article méritait d'être porté à l'attention des lecteurs du forum.

http://www.americamagazine.org/content/ ... e_id=10453


Je pense pour ma part que l'Occident chrétien a vraiment besoin de s'imprégner de la vision orientale de la Foi.

In Xto,
archi.

[jean_droit]

Voilà un excellent article sur le dialogue avec les orthodoxes. Il fait bien le point sur les avancées et le chemin qui reste à faire. Optimisme prudent.
Les commentaires en vert me semble très raisonables dont la conclusion qui pointe le doigt sur une difficulté majeure.

Eh oui, le monde Orthodoxes est très fragmenté, divisé en Église nationales nationalistes, comportant de nombreuses petites Églises non canoniques (Églises d’Estonie, Église de Macédoine…), objets de conflits entre les grands patriarcats. Nous Catholiques ne conversons pas avec l’ « Orthodoxie » mais avec des Églises nationales qui ont leurs conflits entre elles. En fait, avant de se réconcilier avec l’Église Catholique, les Églises Orthodoxes devraient se réconcilier entre elles. Espérons que ce sera un des résultats du grand concile panorthodoxe dont ces Églises parlent depuis les années 60 et qui parait-il est prévu pour bientôt.

http://fides-et-ratio.over-blog.fr/arti ... 29149.html

Tout début de l'article :

Mgr. Hilarion Sur Le Dialogue Entre Orthodoxes Et Catholiques

William Oddie, du National Catholic Register, le meilleur journal Catholique américain a rencontré l’Archevêque Hilarion (Alfeyev) de Volokolamsk, qui est aussi directeur des affaires extérieures au Patriarcat de Moscou.
Vous pouvez trouver cet entretien en anglais ici. Je vais en donner ci-dessous quelques extraits significatifs traduits avec mes commentaires sont en italique vert.
Nous ne connaissons que trop l’attitude des Catholiques envers le dialogue avec les Églises Orthodoxes Orientales, une attitude optimiste, enthousiaste, mais qui nous fait souvent passer pour des ravis de la crèche… Cet entretien témoigne donc de comment l’Église Orthodoxe Russe voit le dialogue avec l’Église Catholique Romaine.

[archi]

Des paroles intéressantes de Mgr Kallistos Ware, prélat orthodoxe connu d'origine anglaise, sur le dialogue théologique, avec l'espor d'un accord d'ici 3 ans - sous réserve qu'il soit accepté par l'orthodoxie.

L'original est en anglais ici:
http://www.themichigancatholic.com/2011 ... ming-soon/

Il parle de la prochaine étape de dialogue officielle sur la façon dont le rôle de l'évêque de Rome était compris au 1er millénaire... Par contre, rien ne dit qu'un tel accord sera accepté par toutes les églises orthodoxes, mais il précise que l'absence d'opposition audible à la déclaration de 2008 sur la primauté lui laisse bon espoir.

Maintenant, un point intéressant qu'il mentionne est qu'il ne faut pas seulement dialoguer au niveau des instances théologiques, mais aussi "à la base", apprendre à se connaître plus, par des contacts entre les paroisses voire des échanges de séminaristes.

Ca me paraît une idée séduisante. De ce que je vois chez les catholiques, beaucoup apprécient, dans le principe, les orthodoxes, mais je me rends compte que très peu connaissent vraiment leur théologie, leur façon d'envisager la vie chrétienne, leur ecclésiologie, leurs traditions (moi-même j'ai beaucoup de choses à apprendre).

D'un autre côté, beaucoup d'orthodoxes sont très réservés vis-à-vis du catholicisme. 1000 ans de séparation ont produit leurs effets, mais je pense aussi que les comportements modernes répandus chez nous - communion dans la main, ministres extraordinaires, manque de respect général pour l'Eucharistie, les traditions, le jeûne... - ne peut que les horrifier. En même temps, je me dis que des contacts entre les paroisses "Novus Ordo" et les orthodoxes ne pourrait que les aider de ce côté-là: voir qu'un office de vêpres byzantin de temps en temps, c'est une chose, les exigences rituelles et morales de l'orthodoxie, c'en est une autre.

Les "tradis" sont moins concernés de ce côté-là... mais il y aurait d'autres bénéfices, pour certains, d'après ce que je peux voir, il y a une bulle mentale à faire éclater (non, la communion sous les 2 espèces n'est pas une abomination, ça devrait même être la pratique normale... oui, le clergé marié peut être tout à fait valable... exemples parmi d'autres).

In Xto,
archi.

[jean_droit]

Voilà, encore, de bien bonnes nouvelles dans l'approfondissement du dialogue avec les orthodoxes.

Je vous conseille, aussi, la lecture du site de l'Eglise Orthodoxe en France :

http://www.egliserusse.eu/

Les signes du dialogue continu entre les Eglises sont évidents.

Alléluia et vive notre Saint Père !

http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=599747

Recevant, le 17 juin, le nouveau nonce apostolique auprès de la Fédération de Russie, le patriarche Kirill de Moscou s’est félicité d’une « nouvelle phase du développement des relations entre catholiques et orthodoxes en Russie ».

Il n'en faut pas plus pour que les medias italiens expriment ce qui est le souhait de beaucoup; une rencontre entre le Souverain Pontife et le Patriarche. Mgr Ivan Jurkovic avait été nommé par Benoît XVI deux jours après la visite du président russe, Dmitri Medvedev, le 17 février dernier.

Autre signe : la présentation ce 22 juin, à l’ambassade d’Italie à Moscou, de l’édition russe d’un livre signé du juriste italien Carlo Cardia, intitulé "L’identité religieuse et culturelle de l’Europe : la question du crucifix", dont la préface a été rédigée par le métropolite Hilarion, responsable des relations extérieures du Patriarcat de Moscou.

Par ailleurs, il a été noté à Rome que le patriarche Kirill avait manifesté sa solidarité avec l’État italien sur la présence de crucifix dans les espaces publics, plaidée récemment avec succès devant la Cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg.

Autant de signaux plaidant en faveur d’une prochaine rencontre entre Benoît XVI et Kirill. Les deux hommes se connaissent s’apprécient depuis fort longtemps, mais le Patriarche de Moscou doit tenir compte d’importantes pesanteurs internes, d'une part de toute une partie de l'épiscopat très marquée par une tradition de stricte orthodoxie et d'autre part les épiscopats de d’Ukraine, en raison de la présence de l'Église gréco-catholique.

Dans ce climat, une éventuelle rencontre ne se tiendrait ni à Rome, ni à Moscou, mais plutôt dans un lieu tiers. Sous Jean-Paul II, une telle initiative, même envisagée dans un monastère bénédictin autrichien, avait échoué au dernier moment. Aujourd'hui à Rome, certains mentionnent l’église russe Saint-Nicolas à Bari en Italie.

En effet le 1er mars 2009, les clefs de l'église et de la maison russes Saint-Nicolas à Bari ont été symboliquement remises par le président italien Giorgio Napolitano à Dimitri Medvedev, président de la Fédération de Russie. La cérémonie a eu lieu dans la salle Saint-Nicolas de la maison russe de Bari, en présence des représentants du patriarcat de Moscou et de l'Église catholique. Un message du pape Benoît XVI, saluant la restitution de l'église "au peuple orthodoxe russe", et du patriarche Kirill de Moscou et de toute la Russie, remerciant les autorités civiles italiennes et l'Église catholique, ont été lus lors de la cérémonie.

Dans un entretien accordé à l’agence de presse Interfax, le P. Vladimir Koutchoumov, recteur de ce haut lieu de l’orthodoxie russe, avait affirmé que la restitution par l’État italien de cette église, et de la maison voisine des pèlerins à la Fédération de Russie, était non seulement un signe d’amitié entre l’Italie et la Russie, mais aussi un très beau témoignage de l’amitié entre catholiques et orthodoxes.

5 000 pèlerins orthodoxes ont participé ces dernières années à Bari aux deux fêtes annuelles de saint Nicolas (du 9 au 22 mai et du 6 au 19 décembre).

Toujours en février 2009, Benoît XVI avait transmis au patriarche Kirill, par l’intermédiaire du cardinal Walter Kasper, alors président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, un message où il exprimait « son estime et sa proximité spirituelle » et se félicitait des « bonnes relations » entre Rome et Moscou.

Dans son livre "Lumière du monde" , le Pape se réjouissait de la proximité d’une rencontre possible. Climat confirmé récemment par le patriarche Kirill au cardinal Kurt Koch, successeur du cardinal Kasper. Mais, dans cette perspective, Kirill doit au préalable mener à leur terme les visites envisagées aux Églises orthodoxes en Syrie et au Liban, pour s’assurer de leur assentiment. Ce que les conditions politiques locales n’ont pas encore rendu possibles

[jean_droit]

Encore un petit pas :

Remarques personnelles :
Pour ma part j'attends que des décisions concrêtes soient prises non pour la communion complète mais pour asseoir sur des actes cs bons rapports.
Oh ! De toutes petites choses mais qui changent des paroles.

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog ... l#comments

Début de l'article :

La communion non complète avec les Orthodoxes doit croître

Benoît XVI qui a reçu hier la délégation du patriarcat oecuménique de Constantinople à l’occasion de la fête des saints patrons de Rome, Pierre et Paul. Extrait de son discours :

"Dans cette ville de Rome, les Apôtres Pierre et Paul ont affronté le martyr et depuis lors, leurs tombes sont l’objet de vénération. Votre participation à notre Fête, comme la présence de nos représentants à Constantinople pour la Fête de l’Apôtre André, manifeste l’amitié et l’authentique fraternité qui unit l’Église de Rome et le Patriarcat Œcuménique, liens solidement fondés sur cette foi reçue du témoignage des Apôtres. La profonde proximité spirituelle que nous expérimentons chaque fois que nous nous rencontrons est pour moi un motif de grande joie et de gratitude envers Dieu. En même temps, cependant, la communion non complète qui nous unit déjà doit croître jusqu’à atteindre la pleine unité visible.

[jean_droit]

http://www.zenit.org/article-31270?l=french

UNE « PROFONDE FRATERNITÉ » ENTRE ORTHODOXES ET CATHOLIQUES

Benoît XVI reçoit la délégation du Patriarcat de Constantinople

Anne Kurian
ROME, jeudi 28 juin 2012 (ZENIT.org) – Benoît XVI s’est réjoui de la « profonde fraternité » entre orthodoxes et catholiques, ce jeudi 28 juin 2012.
Le pape a en effet reçu au Vatican une délégation du Patriarcat œcuménique de Constantinople, venue traditionnellement s’unir aux célébrations de la fête des saints apôtres Pierre et Paul (29 juin).
Parmi les membres de la délégation, envoyée par le patriarche Bartolomaios Ier, étaient présents Mgr Emmanuel Adamakis, métropolite de France, directeur de l’Office de l’Eglise orthodoxe auprès de l’Union européenne et Mgr Ilias Katre, évêque de Philomelion aux Etats-Unis.
Profonde fraternité
Benoît XVI a évoqué le cinquantième anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II, (qui sera fêtée le 11 octobre 2012). Ce Concile, a-t-il rappelé, auquel étaient présents des représentants du Patriarcat œcuménique, signa les débuts d’« une nouvelle phase importante » des relations entre les deux Églises.
Depuis, la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe a approfondi les relations mutuelles.
C’est pourquoi Benoît XVI a rendu grâce pour la « redécouverte de la profonde fraternité » qui lie les deux Eglises, et pour « le chemin parcouru » ensemble. Il a souhaité également que « des progrès puissent se réaliser aussi dans la phase actuelle ».
Le pape a fait mémoire à ce sujet de « l’inoubliable Patriarche œcuménique Athénagoras », décédé en 1972. Il a cité son successeur Dimitrios. Avec le bienheureux Jean XXIII et Paul VI, ils étaient, a-t-il ajouté « animés par cette passion pour l’unité de l’Église qui jaillit de la foi au Christ Seigneur », se firent les promoteurs d’initiatives courageuses.