L'Église en Suisse

[Suliko]

La ville de Coire (Chur), par exemple, se trouve dans les Grisons (Graubunden), où la langue officielle est le romanche, dialecte italophone.

Les Grisons ont trois langues officielles (allemand, romanche et italien), mais l'allemand prédomine et le romanche est fort minoritaire dans les faits.

Autre exemple, l'évêque de Bâle (Basel) réside à Soleure (Solothurn) depuis l'époque napoléonienne. Or Bâle est germanophone tandis que Soleure (est francophone ...

Soleure est germanophone.

Bien à vous!

[Jean-Mic]

Autant pour moi.

Pourtant, dernièrement, j'ai croisé le pèlerinage des Grisons à Lourdes et la dominante des conversations entendues m'a bel et bien parue italophone et, de fait, mes amis italiens se faisaient mieux comprendre que moi avec mon allemand. C'est ce qui m'a confirmé dans ce qu'on m'avait appris de ce "lointain" canton , d'où mon raccourci trop rapide .

Pour Soleure, je ne plaide aucune excuse : j'ai tout simplement confondu avec le canton du Jura, francophone, également partie du diocèse de Bâle (ce qui fait quand même de ce diocèse un diocèse bilingue).

Fraternellement
Jean-Mic

[jean_droit]

Merci pour vos interventions qui nous éclairent un peu mieux sur la situation de l'Eglise de Suisse.
Si j'ai cru comprendre un petit redécoupage des évêchés serait souhaitable.
Mais les catholiques de Suisse y sont-ils prêts ?
Le poids de l'histoire, les traditions ne risquent-ils pas de freiner ce redécoupage.
Il me semble que c'est ce qui se passe en France où l'on parle depuis, au moins 10 ans, d'un redécoupage des évêchés.

Je vous signale le site suisse Kipa Apic qui donne des informations, au jour le jour, sur l'Eglise de Suisse.

[Suliko]

Pourtant, dernièrement, j'ai croisé le pèlerinage des Grisons à Lourdes et la dominante des conversations entendues m'a bel et bien parue italophone et, de fait, mes amis italiens se faisaient mieux comprendre que moi avec mon allemand. C'est ce qui m'a confirmé dans ce qu'on m'avait appris de ce "lointain" canton , d'où mon raccourci trop rapide .

Cela ne contredit en rien ce que j'ai écrit: ce canton est trilingue, à majorité germanophone et à faible minorité romanche. Vous êtes tout simplement tombé sur des italophones.

Bien à vous!

P.S.: Le romanche n'est pas un dialecte, c'est une langue à part entière (de la famille des langues romanes, càd dont l'ancêtre est le latin). Mais de toute façon, c'est une langue très minoritaire en Suisse et elle n'a pas le même statut que l'allemand, l'italien et le français!

[Jean-Mic]

C'est ce que j'en déduis aussi : j'ai dû tomber sur un contingent isolé ... Pourtant, ce n'était pas de l'italien, mais une langue à consonance italienne et non germanique, ce qui est justement le cas du romanche, langue dite rhéto-romane.

Jean-Michel

[Fée Violine]

Interview d'un sympathique évêque suisse:
http://www.op.org/fr/content/mgr-charle ... t-en-riant

[jean_droit]

De Kipa Apic :

Du bon emploi de locaux religieux sans doute devenus trop grands.

Long article qui décrit bien les efforts de Caritas et fait un bon panorama des difficultés qui ressemblent tellement à ce qui se passe en France.

http://www.kipa-apic.ch/index.php?PHPSE ... &ki=259820

Attention : risque de ne plus être accessible sous peu.

Fribourg: Caritas Fribourg s’est installée dans l’enceinte du couvent des Cordeliers
«Notre œuvre d'entraide écrit aujourd'hui une nouvelle page de son histoire»

Jacques Berset, agence Apic

Fribourg, 23 octobre 2014 (Apic) Caritas Fribourg, qui a quitté ses bureaux de Givisiez, s'est installée, début octobre, au quatrième étage de la «Maison du Père Girard», dans l’enceinte du couvent des Cordeliers, à la rue de Morat 8. L’association dispose désormais de locaux flambant neufs, plus vastes et facilement accessibles par les transports publics. Ainsi, écrit la directrice de Caritas Fribourg Petra Del Curto dans le numéro d'octobre de Caritas.mag, «notre œuvre d'entraide écrit aujourd'hui une nouvelle page de son histoire».

Le magazine des Caritas des cantons de Fribourg, Genève, Jura, Neuchâtel et Vaud, évoque dans son numéro 10 l'histoire de cette œuvre diaconale catholique née dans le prolongement du Bureau de Charité créé par Léon Genoud en 1919 et organisée sous forme d’association en 1943. Depuis sa fondation, Caritas Fribourg travaille aux côtés des personnes en situation de précarité dans le canton. Grâce à ses nouveaux locaux, elle dispose désormais d’une plus grande surface pour faire face à l'évolution des besoins, proposer de nouvelles aides et renforcer les synergies avec d’autres organismes.

Malgré la professionnalisation, «l’esprit de charité demeure!»

«S’il a fallu professionnaliser Caritas Fribourg au cours des années, en raison de la complexité toujours plus grande de la problématique sociale, l’esprit de charité demeure !», souligne August Oberson dans l'édition d'octobre de Caritas.mag. A la tête de l'organisme de 1976 à 1990, il fut le premier laïc à ce poste et poussa à sa modernisation. August Oberson rappelle que le Bureau cantonal de Charité naquit dans les années 1920 d’une initiative de l’Association Populaire Catholique Suisse (APCS), le «Schweizerischer Katholischer Volksverein». Il allait donner naissance plus tard à Caritas Fribourg.