Trinité, vous dites :
Le commandement de l'Église oblige le fidèle à confesser devant le prêtre le péché grave et au moins avant de pouvoir communier - idéalement le plus tôt serait le mieux, et avant de pousser son dernier souffle comme n'étant pas du luxe non plus. La directive générale correspond à un précepte d'obligation certainement. Une obligation pour les fidèles sérieux qui ne tiennent pas à ajouter péché sur péché. On parle d'une obligation qui n'est là que pour le bien du fidèle lui-même.«Que faites-vous de l'homme qui a une vie exemplaire et sainte , et "patatras" il commet un péché mortel , n'a pas le temps de se confesser , meurt..
Il va direct en enfer bien entendu... »
C'est un précepte d'obligation pour les fidèles et l'avancement de leur sanctification, non pas un précepte de moyen pour Dieu et comme si Dieu ne pourrait absolument pas (c'est ton exemple) ni pardonner ni admettre un jour en son Royaume un saint homme, oui pas même un saint ici mais à qui, malheureusement, il aurait pu arriver de n'en plus pouvoir se confesser une dernière fois, pour une raison hors de son contrôle !
Il n'est pas besoin de la théorie personnelle d'Arnaud Dumouch, simplement pour rendre compte du fait que le saint homme aboutira quand même au paradis. Le purgatoire existe justement pour cela. Pour permettre à notre saint malchanceux d'expier ou de rembourser, réparer, ce dont il n'aurait pas eu l'occasion ou le temps de rétablir.
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Trinité :
Vous êtes mal informé peut-être.«Il me semble qu'il n'y ait pas si longtemps , avant Vatican II , la devise était : "En dehors de l'Eglise point de salut" , il n'était pas prévu "d'ignorance invincible". Comme quoi , l'Eglise peu évoluer , sans toucher aux dogmes»
«En dehors de l'Église point de salut» demeure toujours la doctrine de l'Église catholique. Et il a toujours été question d'ignorance invincible en même temps.
Aucun père apostolique de l'Église primitive n'a jamais songé à faire valoir, par exemple, comment au dernier jour le Christ irait reprocher à la reine de Sabba son ignorance au sujet de l'Évangile de saint Luc ! La reine vivait au temps du roi Salomon, plus de mille ans avant sa naissance à Bethléem. Saint Justin au Ier siècle croyait bien que le philosophe Socrate serait sauvé. Quand même pas de la faute à Socrate, si le Christ arrive en Judée 500 ans après lui. Comment le premier aurait fait pour demander le baptême ?