Miséricorde et espérance : la vie théologale des saints en Christ

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Perlum Pimpum
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Miséricorde et espérance : la vie théologale des saints en Christ

Message non lu par Perlum Pimpum » ven. 04 juin 2021, 16:00

L’amour de Dieu est miséricordieux : Dieu est Miséricorde. La preuve de sa Miséricorde, c’est la Passion de son Fils, victime expiatoire de nos fautes. Connaissant par la foi le dessein divin d’amour miséricordieux, nous sommes remplis d’espérance. Et l’espérance ne déçoit pas.


1. La foi théologale spécifie la charité. La charité vivifie la foi. Primat de la charité.

Vivre en Christ, c’est l’aimer. L’aimer en acte, non en vaines paroles (I Jn. III, 18). La foi qui sauve, c’est la foi formée, impérée par la charité (Ga. V, 6). Sans la charité la foi n’est rien (I Cor. XIII, 1-2). Forme de toutes les vertus, la charité est la vertu totale. Ce n’est qu’impérée par l’amour que la foi vivifie et sauve. Et parce que le rapport de la foi à l’amour est celui de l’intellect au vouloir, toute volition ayant à être spécifiée par motif intellectuel, la charité présuppose la foi. La foi spécifie la charité, la charité vivifie la foi. C’est parce qu’elle spécifie la charité que la foi théologale est nécessaire au salut de nécessité de moyen absolu (sans la foi théologale, nul ne peut plaire à Dieu – Hb. XI, 6). Mais sans la charité la foi est morte, car le primat est au vouloir. Aussi n’est-ce pas ceux qui l’appellent Seigneur qui entreront dans le Royaume de Dieu, mais ceux qui, l’ayant reconnu Seigneur, agissent en accomplissant la volonté du Père des Cieux (Mt. VII, 21). Vivre est agir, car l’agir suit l’être : être en Christ est vivre en Christ. Vivre en Christ par les vertus théologales surnaturellement infuses, c’est agir en Christ, par le Christ impérant en ses saints leurs œuvres surnaturelles. Car nul n’agit surnaturellement qu’agit surnaturellement par Dieu à agir surnaturellement en Christ (Ph. II, 13), à vivre en Christ.

2. La foi théologale spécifie l’espérance.

Il s’agit donc d’aimer Dieu. Mais L’aimer c’est Le vouloir. Au final, vouloir Dieu, c’est vouloir ce que Dieu veut que je veuille, à quoi la triple concupiscence héritée d’Adam fait obstacle. Aussi l’acte surnaturel n’est pas au pouvoir de l’homme (Rm. VII, 18) qui, captif de la loi du péché (Rm. VII, 23), fils de perdition, objet de colère qui vient, aspire à sa rédemption. Le Rédempteur vient de Sion et triomphe par sa Croix. Grâces soient à Dieu par le Christ Seigneur (Rm. VII, 25), car il n’est d’autre Nom donné aux hommes pour leur salut (Ac. IV, 12). Ce n’est que mû par Dieu opèrant surnaturellement en lui le vouloir et le faire, selon son bon plaisir (Ph. II, 13), que l’homme est affranchi de la puissance du péché. Il lui faut donc, pour être sauvé, que Dieu le sauve, en lui donnant de sanctifier. Mais la grâce, par quoi nous opérons surnaturellement, n’est pas en notre pouvoir. Lors comment l’obtenir de Celui qui justifie l’impie ? Suffirait-il d’y croire ? Non, car la foi sans les œuvres est morte (Jc. II, 26). Comment lors comprendre que nous sommes justifiés par la foi sans les œuvres de la Loi (Rm. III, 28) ? En d’autres termes, comment obtenir de Dieu qu’Il nous modèle, tel le potier transformant en vase d’honneur le vase d’ignominie (Rm. IX, 21) ? En l’espérant ! Car l’espérance ne déçoit pas (Rm. V, 5), le Dieu Vrai et Vérace, connu par la foi théologale, s’y étant engagé : demandez, et vous recevrez, car qui demande reçoit, et quiconque cherche trouve (Mt. VII, 7-11) : demandez dans une prière pleine de foi théologale (Mt. XXI, 22), demandez explicitement au Nom de Jésus-Christ (Jn. XIV, 14, XV, 16) ; demandez à Dieu, Père des miséricordes, qui par son Fils en l’Esprit donne à tous, mais demandez avec confiance, sans aucunement douter de la fidélité de Dieu à ses promesses (Jc. I, 5-6) ; demandez non pour satisfaire au péché (Jc. IV, 3), mais pour recevoir d’accomplir la volonté de Dieu (I Jn. V, 14), qui est que vous portiez du fruit (Jn. XV, 16), soyez parfaits (Mt. V, 48), saints en Jésus-Christ (I Cor. I, 2), car Dieu veut le salut des hommes (I Tim. II, 4).

3. L’espérance théologale articule la foi à la charité.

L’espérance théologale est donc prière théologale, prière spécifiée par foi théologale. L’acte surnaturel d’espérance est prière théologale dont l’objet n’est pas le bien ardu mais le bien impossible (Mt. XIX, 26). C’est d’abord, quant à la nature déchue, l’espérance de ce bien qui lui est impossible : sa justification. C’est ensuite, quant à la nature justifiée, la permanence de sa justification : la persévérance dans les tribulations, le triomphe de toute tentation par l’effet d’une vigilance constante (Mt. XXIV, 40-44, XXV, 1-13), priant sans cesse (Lc. XVIII, 3-7, I Th. V, 17) pour ne pas succomber à la tentation (Lc. XXI, 36) ; l’espérance continuée étant requise, le combat spirituel étant de tous les instants, l’Adversaire rôdant tel un lion rugissant (I P. V, 8). Par où s’atteint aux vertus morales surnaturelles éprouvées, de sorte qu’appuyés sur le témoignage d’une bonne conscience, redoublant de confiance, nous espérions la persévérance finale, et par delà, Dieu, espéré car aimé. L’espérance, point parfait d’articulation de la foi et de la charité, est donc antécédente et conséquente à la charité.

3a. Espérance antécédente et conséquente à la justification.

L’espérance antécédente est l’acte de volonté, spécifiée par la foi théologale, et produit sous l’effet d’une grâce actuelle, dont l’objet est la justification de celui qui, ayant la crainte du châtiment que Dieu inflige (crainte servile), se détourne du péché en se disposant à la justification qu’il espère, selon qu’il est écrit : la crainte de Dieu est le commencement de la sagesse (Ps. CXI, 10). C’est une disposition prochaine à la justification, un acte surnaturellement posé sous l’influence d’une grâce actuelle, incapable de mériter la grâce de la justification. Mais tout incapable qu’il soit de la mériter, il l’obtient de Celui qui a dit « demandez, et vous recevrez », pour autant seulement que, confiant en la Véracité du Dieu Puissant et Vrai, il mette en Lui son espérance.

La vertu d’espérance théologale, infuse à la justification, produit des actes sous l’influence de la charité sainte. L’espérance conséquente est la vertu d’espérance théologale et son acte qui, impéré par charité sainte (grâce habituelle), forme vivifiante de toute vertu théologale et morale, est l’acte d’un saint ; saint puisque justifié, en état de grâce habituelle et sanctifiante, qui, par amour de Dieu, espère de manière habituelle, vigilante et constante, persévérer dans le bien, se confiant totalement en Dieu en se défiant totalement de soi-même ; et qui ainsi, l’espérant constamment, priant sans cesse, travaillant à son salut avec crainte et tremblement (Ph. II, 12), craignant amoureusement d’être séparé de l’Aimé que le péché offense (crainte filiale) et de finir damné, triomphe des tentations pour ne s’être pas laissé distrait en oubliant d’espérer (Mt. XXVI, 41, Lc. XVIII, 1, I Th. V, 17) ; et qui, ayant persévéré par l’espérance en Dieu Sauveur qui nous donne d’espérer et de vaincre, atteint à la vertu éprouvée, qui lui fait redoubler d’espérance, selon qu’il est écrit : la tribulation produit la constance, la constance la vertu éprouvée, la vertu éprouvée l’espérance, qui ne déçoit pas, l’amour pour Dieu ayant été répandu dans nos cœurs par l’Esprit-Saint inhabitativement présent (Rm. V, 4-5). Conforté de toujours sanctifier, de persévérer en grâce, le saint en vient à l’espérance de sa persévérance finale, et par delà à l’espérance de Dieu vu et aimé dans la gloire, se glorifiant en espérance dans l’espérance de la gloire de Dieu (Rm. V, 2). Aussi est-il en joie (I Th. V, 6), dans l’allégresse (Mt. V, 12) du salut qu’il espère d’une vivante espérance (I Th. V, 3), Dieu l’ayant sanctifié jusqu’à le rendre progressivement irrépréhensible (I Th. V, 23), lui donnant d’opérer surnaturellement par la foi éprouvée au feu d’un amour ineffable (I P. I, 7-8, Ga. V, 6) les œuvres de la Loi (Jc. II, 18-24), car qui aime Dieu accomplit ses commandements (Mt. XIX, 17, XXVIII, 20, Jn. XIV, 15, 21). Aussi, ayant été par la grâce configuré à la Loi (II Cor. VII, 1, Jc. I, 4, I Jn. III, 9-10), rendu saint (I P. I, 16), parfait (Mt. V, 48), portant un fruit qui demeure (Jn. XV, 16), il tressaille d’une joie glorieuse (I P. I, 8), sûr de remporter la palme de la victoire, le salut de son âme (I Th. V, 7-9).

3b. Dynamique de la confiance.

La dynamique de l’espérance conséquente. Qui aime Dieu d’amour théologal l’espère plus, parce que cette espérance est vivifiée par l’amour qui, unitif de soi, tend à l’union parfaite, sans ombre (I Cor. XIII, 12), dans la possession configurante et béatifiante de l’Aimé vu intuitivement ; l’union d’amour, initiée ici-bas, n’étant consommée qu’au Ciel. Le désir de Dieu est donc désir d’espérance vivifié par charité : qui aime Dieu de charité l’espère plus intensément, plus profondément, plus totalement. Mais qui l’espère plus reçoit de l’aimer plus (« demandez, et vous recevrez »), et ainsi l’espère plus, et ainsi l’aime plus, en un procès exponentiel des actes et des vertus de charité et d’espérance similaire à l’épectase des bienheureux aimant toujours d’avantage, chaque fruition d’amour consommé ou comblé (par l’union d’amour spécifié par vision intuitive) accroissant l’intensité de leur amour. Chaque dilection amoureuse comblée tire de sa complétitude-même motif à aimer d’avantage, car comme l’atteste l’expérience des amants, de sa nature-même l’amour heureux tire surcroît d’intensité de sa félicité-même, de sorte qu’aimant d’avantage, jouissant d’avantage, accroissant la plénitude de son bonheur en allant de plénitudes en plénitudes toujours plus intenses. Mais tandis que les bienheureux aiment toujours (et toujours plus), les saints peuvent tomber. D’où donc cet impérieux commandement : « priez sans cesse » ; « priez pour ne pas succomber à la tentation » (Lc. XXII, 40), car y entrer est y tomber ! C’est une grande grâce que le Christ nous obtient au Jardin des Oliviers : ne dormez pas mais priez, et vous serez délivrés. Veillez (soyez vigilants), priez (espérez), jeunez (détachez vous des œuvres mortes de la chair pour vivre spirituellement dans la charité du Christ), car beaucoup chercheront à entrer dans le Royaume mais ne le pourront pas pour ne s’y être pas disposé (par une vie de grâce disposant à la gloire) pendant qu’il était temps (Mt. XXV, 6-13, Lc. XIII, 24) : affermissez vos âmes en les rendant théologalement vivantes et assurées, de crainte d’être damnés. Et si vous retombez, à l’instar de ceux décrits par l’Apôtre (II P. II, 20-22), ne désespérez-pas malgré que votre état vous mérite damnation d’autant plus sévère que vous étiez en grâce (Mt. XII, 43-45). Ne désespérez pas, car si, tant que vous gisez, vous êtes spirituellement morts, en voie de damnation, vous avez encore le pouvoir prochain de votre relèvement. Aussi relevez-vous en toute hâte, par des actes d’espérance disposant prochainement autant qu’assurément à votre sanctification. Car si nous sommes infidèles, Dieu reste fidèle (II Tim. II, 13), qui garde son alliance et sa miséricorde à ceux qui lui restent fidèles (Dt.VII, 9), et l’étend aux prodigues qui font retour à Lui (Lc. XV, 11-32, XVII, 4). Aussi ne soyez pas comme Judas : ne désespérez pas ! Car tout coupable que vous soyez, et totalement incapable de mériter votre justification, vous l’obtiendrez inéluctablement de Dieu fidèle à sa parole, pour autant seulement que, confiant en la Véracité du Dieu Puissant et Vrai, vous mettiez en Lui votre espérance.

Dieu soit béni.
Jésus, j'ai confiance en Vous.
« L’âme bavarde est vide intérieurement. Il n’y a en elle ni vertus fondamentales ni intimité avec Dieu. Il n’est donc pas question d’une vie plus profonde, d’une douce paix, ni du silence où demeure Dieu. L’âme qui n’a jamais goûté la douceur du silence intérieur est un esprit inquiet et elle trouble le silence d’autrui. J’ai vu beaucoup d’âmes qui sont dans les gouffres de l’Enfer pour n’avoir pas gardé le silence. »

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Re: Miséricorde et espérance : la vie théologale des saints en Christ.

Message non lu par PaxetBonum » ven. 04 juin 2021, 17:43

Merci Perlum Pimpum pour cet exposé de haut vol théologique !

Sournoisement je vous répondrai bien :

L’amour de Dieu est Juste : Dieu est Juste. La preuve de sa Justice, c’est la Passion de son Fils, victime expiatoire de nos fautes.
Le péché nécessitait une juste réparation qui nous valu que le Fils meurt pour nous sur la Croix.

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gerardha
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Re: Miséricorde et espérance : la vie théologale des saints en Christ.

Message non lu par gerardha » mar. 03 mai 2022, 13:17

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Bonjour Perlim pimpum,

J'ai lu votre contribution mais je n'y ai pas compris grand chose. C'est sans doute parce que je suis protestant, parmi ceux que vous critiquez.

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Re: Miséricorde et espérance : la vie théologale des saints en Christ.

Message non lu par LaCaverneduPelerin » mar. 03 mai 2022, 13:32

Merci, très bon fil d'échange.
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Léon
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Re: Miséricorde et espérance : la vie théologale des saints en Christ

Message non lu par Léon » dim. 15 mai 2022, 9:43

J'ai plutôt l'impression que ce soit un exposé un sens unique, un long monologue sourd d'un parvenu.
Cela ressemble aussi à un tribunal théologique qui essaie de faire de la pastorale en condamnant autrui avec des a priori, des clichés, des raccourcis frauduleux, c'est assez bizarre.

D'un point de vue catholique, nous sommes tous "en chemin" dans la foi et dans la vie, y compris les protestants qui nous fréquentent et parfois nous rejoignent.
Donc bonne route à tous !
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Re: Miséricorde et espérance : la vie théologale des saints en Christ

Message non lu par LaCaverneduPelerin » mar. 14 juin 2022, 8:53

Merci Perlum Pimpum, excellent texte !
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gerardha
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Re: Miséricorde et espérance : la vie théologale des saints en Christ

Message non lu par gerardha » mer. 14 sept. 2022, 14:45

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Bonjour,

Le mot charité vient du latin caritas figurant notamment dans la traduction de Saint Jérôme. Mais ce terme a varié au cours du temps dans ses acceptions, et il semblerait beaucoup plus pertinent de nos jours par le traduire par le mot amour.

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Re: Miséricorde et espérance : la vie théologale des saints en Christ

Message non lu par Kerygme » mer. 14 sept. 2022, 15:39

gerardha a écrit :
mer. 14 sept. 2022, 14:45
Le mot charité vient du latin caritas figurant notamment dans la traduction de Saint Jérôme. Mais ce terme a varié au cours du temps dans ses acceptions, et il semblerait beaucoup plus pertinent de nos jours par le traduire par le mot amour.
Je ne suis pas certain que ce soit pertinent. Le mot amour n'a qu'un sens en Français - alors qu'il en a quatre en Koinè (grec ancien) - et tire donc ce mot vers l'amoindrissement tellement il est généraliste.

Ainsi on doit aimer comme Dieu (au sens Agapè) et non comme on aime le chocolat (au sens Éros) ou un membre de sa famille (au sens Storgê) ou un ami (au sens Philia).
La charité est l'amour certes, de Dieu d'abord puis du prochain, mais un amour Agapè c'est à dire aimer comme Dieu aime; voilà pourquoi il est exigeant.

L'équivalent de Caritas est donc Charité (avec C majuscule pour souligner la différence).

Une source lexicale : https://www.universalis.fr/encyclopedie/agape/
« N’aimons pas en paroles ni par des discours, mais par des actes et en vérité. » (1Jean 3,18)

Cedricspandrell
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Re: Miséricorde et espérance : la vie théologale des saints en Christ

Message non lu par Cedricspandrell » dim. 30 oct. 2022, 22:50

Merci Perlum Pimpum ! Un grand merci pour ce très beau texte truffé de références bibliques nous exhortant à garder la foi et prier sans cesse avec confiance.
J'étais à l'heure avec le Seigneur.

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