En effet!
Merci cher Xavi.
C’est exact.DavidB a écrit : ↑mer. 20 juil. 2011, 21:12Bonjour à tous, je voudrais vous partager une réflexion.
C'est que je suis lent à comprendre, mais je pense que je viens de cliquer pourquoi il faut avoir la plus grande confiance en la Miséricorde Divine. Non pas pour se complaire dans le péché en se disant que Dieu pardonne, mais comprendre que si dieu pardonne, c'est pour renouveler en nous sa grâce, mais sa grâce est aussi miséricorde et le but de la miséricorde de Dieu est de nous faire marcher selon sa Justice.
Leur désillusion sera terrible, semblable à celle des vierges folles…
Parce que sous couvert d’honorer la Miséricorde de Dieu, ils méprisent Dieu en méprisant la Justice de Dieu.DavidB a écrit : ↑mer. 20 juil. 2011, 21:12Autre chose que je trouve difficile à comprendre, par contre, c'est pourquoi est-il possible que l'homme puisse trouver une tranquillité intérieure dans le confort et l'accomplissement personnel et qu'ainsi il puisse avoir l'illusion tellement puissante d'être fait pour vivre dans ce monde qu'il en vient à oublier complètement celui qui vient?
Les deux. La grâce n’est pas seulement un accident gratuitement et surnaturellement infus dans une nature déjà constituée selon ses éléments spécifiques. Elle était encore une partie intégrante quoique non-spécifique de la nature intègre (nature supralapsaire). La perte de la grâce fut donc une déchéance. Parce que la grâce ne relève pas des parties spécifiques de la nature humaine, sa perte ne rendit pas sous-humaine ou infra-humaine la nature déchue (nature infralapsaire). Mais parce qu’elle était une partie intégrante de la nature intègre, sa parte fut constitutive d’une abyssale déchéance, nous rendant « enfants de colère par nature » (Eph. II, 3). C’est par la grâce sanctifiante que la rénovation de la nature déchue s’opère.
La grâce nous est toujours offerte ici-bas, à charge pour nous d’y coopérer. Dieu nous tend la main pour nous sortir du bourbier de nos œuvres pécheresses, à charge pour nous d’accepter la main qu’il nous tend. La grâce est première, la libre coopération de la créature à la grâce est seconde.DavidB a écrit : ↑mer. 20 juil. 2011, 21:12Je ne cesse de lire ce passage de cette conversation de Notre Seigneur avec Marcel Van :
Mais je regarde autour de moi et je me demande, qui donc arrive à cette confiance en Notre Seigneur? J'angoisse tellement de ma situation et de celle des miens. j'ai recommencé à faire de l'insomnie, je ne suis plus capable que d'une chose, gémir après le nom de Jésus. Comment un tel frère peut-il ne pas réagir devant tant d'âme qui courent à leur ruine éternelle? Je suis horrifié, vraiment. Jésus est notre frère... Dieu est notre Père. Qui imaginent un Père et un Frère laisser se perdre dans une liberté mal éclairée autant d'âme... Je ne comprends pas...
C’est exact. Elle espérait de Dieu qu’il Lui donne d’aimer Dieu. Et l’ayant fermement espéré de Dieu, elle reçu de L’aimer.
Ne vous y trompez pas, l’Esprit Saint n’habite pas dans une âme tributaire du péché (Sg I, 4). Ou ignorez-vous que l’amour de la chair est inimitié contre Dieu (Rm VIII, 7) ?DavidB a écrit : ↑mer. 20 juil. 2011, 21:12Les âmes se sentent bien dans le confort de ce monde... Pourquoi serait-ce péché? Un père qui prépare un lit douillet pour son enfant et qui voit son enfant préférer sa doudou à son bras chaleureux se sent-il offensé ou s'en trouve-t-il attendri? Pourquoi Dieu ne serait-il pas satisfait que les âmes soient satisfaites d'une création si attachante, puisque tout dans cette création témoigne de l'Amour de Dieu pour que la chair ne manque de rien, elle non plus?
Que je ne comprends pas la situation du monde... Que je ne la comprends vraiment pas. Ça m'est un abîme insondable...
Dieu n’a créé le monde que pour l’ordonner à Lui comme à sa fin dernière surnaturelle et absolue. La finalité de la création c’est son union surnaturelle à Dieu, qui suppose que les créatures rationnelles soient en état de grâce pour être surnaturellement adoptées par le Dieu Père. Le péché y fait obstacle, et ceux qui s’y adonnent ne sont pas des enfants de Dieu.
De saint Grégoire le grand, Moralia, 1 c. 25, nn. 34-35 (leçons 4 et 5) :
« Il y a chez quelques-uns de la négligence à réformer leur vie. Tout à la passion des biens passagers, ignorant les bien éternels, ou, s’ils les connaissent, les dédaignant, ils sont insensibles à leur état et incapables d’un bon dessein. Sans regret des biens d’en haut qu’ils ont perdus, ils se félicitent, les malheureux! de posséder ceux d’ici-bas. Formés pour la lumière de la vérité, ils n’y élèvent jamais les yeux de l’âme; jamais un désir, un élan vers la contemplation de l’éternelle patrie. S’abandonnant aux jouissances où ils se sont jetés, ils affectionnent comme étant leur patrie un triste lieu d’exil; et au sein des ténèbres qui les empêchent de voir, ils sont tout joyeux, comme si une brillante lumière les éclairait. »
« Les élus, au contraire, aux yeux de qui les biens passagers n’ont aucune valeur, recherchent ceux pour lesquels leurs âmes ont été créées. Et comme, hors de Dieu, rien n’a pu les satisfaire, leur pensée, que le travail de cette poursuite a fatiguée, se repose dans l’espérance et la contemplation de leur Créateur; et le désir d’être réunis aux citoyens du ciel les enflamme. Retenu encore dans ce monde par les liens de la chair, chacun d’eux cependant se transporte en esprit au-delà de ce monde, déplore les misères de son exil, et ne cesse de tendre vers sa sublime patrie, s’excitant lui-même par les aiguillons de l’amour. A l’amère pensée que ce qu’il a perdu est éternel, il prend la résolution salutaire de mépriser ce qui passe avec le temps. Et plus s’affermit son dessein de rompre avec les choses qui périssent, plus s’augmente en lui la tristesse de ne pas jouir encore des choses qui demeurent. »
Les commandements de Dieu s’imposent à nous. Ils sont plus que des avertissements. Ils sont notre règle de vie. Et c’est en aimant Dieu (en quoi consiste la charité) que nous recevons de Dieu d’agir en Christ en pleine fidélité à la Loi de Dieu.DavidB a écrit : ↑mer. 20 juil. 2011, 21:12Ce peut-il que notre nature soit davantage inachevée que déchue? Que les commandements et la Loi de Dieu soient des avertissement de ce qui nous retient dans cet inachèvement, nous rendant incapables de Dieu, et que les sacrements soient là pour récupérer et sauver ce qui des actes de survie nécessaire comme la reproduction (mariage), naissance (baptême) pour que les pulsions de vie en nous soient récupérées et assumées par Dieu comme acte nécessaire à l'humanité, les laissant donc être sans préjudices pour l'âme en la renvoyant à son animalité, que le péché soit l'obstruction de l'action de l'Esprit Saint qui désire déifier l'humain, que la grâce soit l'habitation par Dieu de tous les éléments de notre humanité pour en déifier l'animalité?
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 73 invités