le bereen a écrit : Ce n'est pas ce que disent les Ecritures …
Ce n'est pas l'âme qui retourne a Dieu mais le souffle/esprit
Le souffle donné par Yhvh a la matière lui est propre car il désigne dans certains autres passages l'humeur , le caractère , les caractéristiques de la personne - Hab. 2:19. Rappelons,dans la Bible que l'âme est l'ensemble formée de la matière et du souffle/esprit. Cet ensemble est mortel .
L'esprit ou souffle ( rouah ou pneuma ) fait vivre la matière. Revoir les versets du courrier précédent.
Ainsi quand le souffle ( Rouah/pneuma) retourne a Dieu -Ecclésiaste 12:9( 12:7 dans la bible de Jérusalem) -Job 34:14- 27:3,4 celui-ci garde en mémoire les caractéristiques de la personne , qu'il restituera a la résurrection. Mais encore une fois ce n'est pas l'âme qui retourne a Dieu selon les textes.
Vous défendez avec vigueur le contraire de la foi catholique.
Vous n’ignorez pas que le point de vue protestant évangélique que vous ne cessez de présenter dans le forum, mais toujours de manière cachée (pourquoi ?), est tout à fait minoritaire (ce qui ne veut évidemment pas dire que vous ayez tort à cause de cela), mais, contrairement à ce que vous affirmez, il me semble contraire aux Ecritures, malgré vos affirmations basées sur des interprétations particulières que ne partagent pas la majorité des chrétiens.
Derrière cette discussion sur l’immortalité de l’âme, il y a, en réalité, un rejet surprenant de la communion des saints, de la victoire sur la mort par la résurrection du Christ (et, accessoirement, du purgatoire permettant aux âmes des fidèles défunts de se purifier dans la mesure nécessaire en présence de Dieu).
Votre affirmation, contraire à la foi de l’Eglise depuis les origines, conteste, en fait, que l’âme retourne à Dieu, pour en déduire qu’au moment de la mort, la personne humaine serait sans conscience aucune dans l’attente du dernier jour. Toute communion actuelle avec Marie, des saints ou tout simplement nos proches qui nous ont précédés vous paraît dès lors fausse. Votre espérance est triste et chaque décès est une coupure absolue avec le défunt dans l’attente du dernier jour.
Les évangéliques ont construit, sur le seul passage de Saint Paul évoquant le « sommeil » de ceux qui sont décédés, une théorie qui refuse de voir dans ce sommeil la simple suspension de la réalité corporelle de ceux qui vivent actuellement avec le Seigneur dans l’attente de la résurrection des corps par une référence avec notre décrochage (très partiel) de la réalité que nous expérimentons pendant chacun de nos sommeils terrestres.
La coupure absolue qu’enseigne les protestants évangéliques, est contredite par la rencontre de Jésus avec Elie et Moïse lors de la transfiguration. Contraire à la promesse faite au bon larron sur la croix. Elle est contredite par l’espérance de Saint Paul qui aspirait à rejoindre le Seigneur mais qui savait qu’il était encore nécessaire dans ce monde : quel intérêt y aurait-il à être auprès du Seigneur dans l’inconscience totale, sans aucune joie, pendant que l’Eglise continue sa route.
Mais, c’est contraire surtout à la résurrection du Christ lui-même qui nous montre que la mort peut être franchie par la personne humaine qu’il sauve. Celui qui vit et croit en moi, ne mourra jamais.
L’âme, c’est la personne. Produit d’un corps (d’une même espèce mais à nul autre pareil comme la biologie moderne peut désormais le constater) et de l’esprit, du souffle, venant de Dieu identique pour tous. Ce mélange est unique pour chacun. Il définit chaque personne.
Aucune parole de l’Ecriture ne permet d’affirmer qu’elle serait vouée à une absence ou une disparition temporaire lors de la mort. Cette théorie est gravement contraire à l’espérance chrétienne.
le bereen a écrit :Rappelons,dans la Bible que l'âme est l'ensemble formée de la matière et du souffle/esprit. Cet ensemble est mortel .
L'esprit ou souffle ( rouah ou pneuma ) fait vivre la matière.
Affirmer que « Cet ensemble est mortel » n’était pas vrai avant le péché originel (sauf comme possibilité, mais pas comme nécessité).
A l’origine, l’âme a été créée immortelle. En communion avec Dieu, et malgré le renouvellement naturel de toutes choses, Adam et Eve, humains définis comme étant une « âme vivante », faits de matière (poussière du sol) et de l’esprit de Dieu, ont reçu à l’origine l’immortalité de leur âme dans la communion avec Dieu.
Dans le Christ, nous sommes pleinement restaurés dans l’état originel, même si la délivrance de nos péchés se poursuit dans nos vies terrestres encore marquées en ce monde par le péché.
Il est profondément désolant de constater la perte grave pour l’espérance chrétienne de votre rejet de la continuité ininterrompue de la communion avec Dieu malgré la mort physique. Ce rejet prive nos malades de l’espérance de la rencontre immédiate avec le Seigneur, prive leurs proches de l’assurance que toute notre famille du ciel continue à être présente en Dieu et avec lui, et augmente pour beaucoup l’angoisse de la mort.
Il ne s’agit pas ici de craindre, comme beaucoup d’évangéliques, des risques de spiritisme. Nous sommes dans la réalité terrestre et nous n’avons pas plus d’accès aux saints et à nos proches du ciel qu’à Dieu lui-même, mais ils ne sont pas séparés de nous. Ils marchent avec nous dans l’invisible.
Comprenez bien que votre thèse d’une âme séparée de Dieu par un sommeil est une interprétation qui est gravement contraire à la foi catholique.
La communion des saints est un trésor auquel nous pouvons être fermement attachés, solidement ancré dans l’Ecriture et dans la Tradition de l’Eglise.