Un troisième Jacques dans l'Écriture ?

« Alors il leur ouvrit l'esprit à l'intelligence des Écritures. » (Lc 24.45)
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Dominique.7
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Re: Un troisième Jacques dans l'écriture ?

Message non lu par Dominique.7 » sam. 02 mai 2020, 0:18

Carolus a écrit :
ven. 01 mai 2020, 21:13
Libremax a écrit :
jeu. 30 avr. 2020, 22:28
Libremax :

Le grec des évangiles traduit une culture tout autant que des concepts, et chez les Juifs, le frère et le cousin sont la même réalité, celle du clan.
Merci de cette définition, cher Libremax. ;)
Mt 4, 18 Comme il marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans la mer ; car c’étaient des pêcheurs.
Est-ce que notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ « vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André » ou bien ne vit-il que « deux [COUSINS], Simon, appelé Pierre, et son [COUSIN] André » :?:
Regarde, si Marc 6:3 et Matthieu 13:55 identifie bien Jacques comme un de ces frères
Il est fort probable qu'il soit ce même Jacques de galates 1:19.

De plus, pourquoi donc dans le verset on voit :
Acte 1:18-24
"Puis, trois ans après, je montai à Jérusalem pour faire la connaissance de Pierre, et je demeurai chez lui quinze jours ; et je ne vis aucun autre des apôtres, sinon Jacques le frère du Seigneur. "

POURQUOI Saint Paul dira "et je ne vis aucun autre des apôtres" ? Sinon.. Jacques le Frère de Jesus.

Mais il est vrai que sa reste ambigu je reconnais, on pourrait aussi dire :

Je montai à Marseille faire la connaissance de Florian, et je demeurai chez lui quinze jours ; et je ne vis aucun autre joueurs de l'OM, sinon René Malleville le Fan de L'OM

Mais ça reste quand plus plausible Que ce soit l'inverse :

Qu'en reprenant à " je ne vis aucun autre joueurs de l'OM" , sinon Valère ( joueur de l'OM ) fils De Bruno.

Soit le "sinon" invoque le même statue d'apôtre que Pierre, soit il parle d'une personnage différent, mais j'en doute.

Enfin c'est vrai que l'écriture est difficilement claire pour ce genre de chose
Par ailleurs les frères en Grec dans Marc 6:3 et Matthieu 13:55 ça donne "adelphos"

Mais plus tard dans l'écriture quand Saint Pierre se Lève pour parler au 120 disciples il dira au début des actes :

"Hommes frères (adelphos), il fallait que s'accomplît ce que le Saint-Esprit, dans l'Ecriture, a annoncé d'avance, par la bouche de David, au sujet de Judas, qui a été le guide de ceux qui ont saisi Jésus."

Ou encore dans l'écriture :

Acte 23:6
"Paul, sachant qu'une partie de l'assemblée était composée de sadducéens et l'autre de pharisiens, s'écria dans le sanhédrin : Hommes frères (adelphos), je suis pharisien, fils de pharisiens....

Pareil pour soeurs "adelphe"

Jacques de 2.15 :
Mes frères, que sert-il à quelqu'un de dire qu'il a la foi, s'il n'a pas les oeuvres ? La foi peut-elle le sauver ? 15 Si un frère ou une soeur ( adelphe ) sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour.

Ou encore

Jean 19:25
Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la soeur (adelphe) de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala.

Frère et soeurs peuvent désigner dans le même nom grec des frères et des soeurs charnels et sprituels


Maintenant Carolus,

Je pense qu'il sera difficile de dire si Simon Pierre et André sont frères ou Cousins, Simon Pierre lui est fils de Jean ( Jonas ) , Je pense qu'ils sont frères mais rien n'est officiel.
L'écriture ne différencie concrètement

Mais c'est là ou je me dis il y a un problème puisque

Colossiens 4:10
"Aristarque, mon compagnon de captivité, vous salue, ainsi que Marc, le cousin (anepsios) de Barnabas, au sujet duquel vous avez reçu des ordres (s'il va chez vous, accueillez-le)"

Pourquoi la Bible à cette instant utilise anepsios pour cousin ?
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Re: Un troisième Jacques dans l'écriture ?

Message non lu par Carolus » sam. 02 mai 2020, 0:50

Dominique.7 a écrit :
sam. 02 mai 2020, 0:18
Dominique.7 :
Carolus a écrit :
ven. 01 mai 2020, 21:13
Carolus :

Est-ce que notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ « vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André » ou bien ne vit-il que « deux [COUSINS], Simon, appelé Pierre, et son [COUSIN] André » :?:
Regarde, si Marc 6:3 et Matthieu 13:55 identifient bien Jacques comme un de ces frères
Il est fort probable qu'il soit ce même Jacques de galates 1:19.
Sans aucun doute, cher Dominique. :clap:

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Re: Un troisième Jacques dans l'écriture ?

Message non lu par Dominique.7 » sam. 02 mai 2020, 1:20

En Marc 2:14 on peut aussi voir que Matthieu le collecteur d'impôt est appelé Levi fils D'Alphée.
Donc il serait Frere de Jacques Fils d'Alphée 

Et Donc On peut etablir plusieurs hypotheses :

1 Alphee = Clopas , Marie la soeur de Jesus a pour enfant avec celui ci :
Jacques le Mineur ( Alphee ), Jude , Salomé, Joseph , Levi , Simon ( le zelote ) Matthieu 

2.jude(Thaddée?) est Fils d'un Jacques ( du même âge que le Père des Zebedée )

3. jude est frère d'un Jacques qui peut être Jacques le mineur ( Alphee ) 

4. Et donc Jacques est le deuxième amant de le soeur de Jesus. 

Info supplémentaire j'ai vu que Simeon serait fils de Cleophas, oncle du Seigneur, dans les mémoires d'hegesippe écrit en l'an 180.

Dis donc je pensais pas en arriver là.
L'esprit ma guider vers un sujet qui titille beaucoup de pensée.

Quelque part je suis Catholique et je crois que Marie est perpétuellement vierge car Elisabeth remplis de l'Esprit Saint , beni Marie et le fruits des entrailles de Marie 
Comparable aux paraboles de Jesus en Matthieu 12:33 et Luc 6:43 
Ou l'on voit que ce n'est pas un bon arbre qui porte du mauvais fruit, ni un mauvais arbre qui porte du bon fruit" 

Mais bâtir un dogme aussi fort de la Virginité et voir aucune personne de L'Eglise expliquer clairement et bibliquement pourquoi c'est difficile à admettre surtout avec seulement des suppositions.
Attention je le remet pas à cause mais je cherche une réponse biblique et je pense qu'il est légitime de ma part un tel désir. 
Je suis Peut-etre comme Saint Thomas, mais trop de gens ont utilisé cette figure à contre-sens.

Dieu vous Bénisse.
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Re: Un troisième Jacques dans l'écriture ?

Message non lu par Dominique.7 » sam. 02 mai 2020, 1:24

Carolus a écrit :
sam. 02 mai 2020, 0:50
Dominique.7 a écrit :
sam. 02 mai 2020, 0:18
Dominique.7 :

Regarde, si Marc 6:3 et Matthieu 13:55 identifient bien Jacques comme un de ces frères
Il est fort probable qu'il soit ce même Jacques de galates 1:19.
Sans aucun doute, cher Dominique. :clap:
Regardez la suite de ce que je dis.

Bonne soiree :)
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Re: Un troisième Jacques dans l'écriture ?

Message non lu par Carolus » sam. 02 mai 2020, 5:12

Dominique.7 a écrit :
sam. 02 mai 2020, 1:24
Dominique.7 :
Carolus a écrit :
sam. 02 mai 2020, 0:50
Carolus :

Sans aucun doute, cher Dominique. :clap:
Regardez la suite de ce que je dis.
Je l’ai regardée, cher Dominique. 👍
Dominique.7 a écrit :
sam. 02 mai 2020, 0:18

Frère et soeurs peuvent désigner dans le même nom grec des frères et des soeurs charnelle et sprituelle


Maintenant Carolus,

Je pense qu'il sera difficile de dire si Simon Pierre et André sont frères ou Cousins, Simon Pierre lui est fils de Jean ( Jonas ) , Je pense qu'ils sont frères mais rien n'est officielle
L'écriture ne différencie concrètement
Vous écrivez : « Je pense qu'il sera difficile de dire si Simon Pierre et André sont frères ou Cousins ».

En général, le terme grec ἀδελφός ( adelphos) désigne un frère biologique ou spirituel.

Il n’y a rien de compliqué dans la différenciation, cher Dominique.
Mt 4, 18 Comme il marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans la mer ; car c’étaient des pêcheurs.
Est-ce que notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ « vit deux frères [biologiques], Simon, appelé Pierre, et son frère [biologique] André » ou bien vit-il « deux frères [spirituels], Simon, appelé Pierre, et son frère [spirituel] André » :?:

Qu’en pensez-vous :?:

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Re: Un troisième Jacques dans l'écriture ?

Message non lu par cmoi » sam. 02 mai 2020, 6:58

Quelle discussion pointue dans laquelle personnellement j'ai perdu pied avant son commencement, espérant m'y raccrocher pour y voir plus clair.
J'ai eu des éblouissements, mais je reste sur ma faim.
J'ose espérer qu'à la fin du fin, il sera possible d'avoir une vision claire et synthétique de tout cela, que quelqu'un la proposera.
C'est malgré tout très important pour la crédibilité, comme l'a exprimé Dominique 7.

En marge de votre débat, je me suis fait une réflexion à partir d'une conclusion simpliste : prendre garde à ne pas donner le même prénom à des enfants de la même famille, autrement dit éviter ceux des parents vivants. C'est un principe qui est appliqué dans ma famille (pas la votre?), d'aussi loin qu'on se connaisse (mon arrière-grand-père était le dernier du nom). Cela peut éviter notamment des confusions d'ordre administratives ou autres (commerciales, vengeance personnelle..!) dont on apprend par les médias qu'elles ont parfois injustement pourri la vie de certaines personnes et ce problème devait exister déjà.

Ramenant cela à la confusion que vous essayez de démêler, et sachant qui est Jésus, Dieu ne pouvait ignorer les conséquences d'un choix contraire opéré dans cette famille. Pourquoi l'a-t-il permis? Il y a tant de choses plus complexe qu'il a "organisé" et prophétisé !
Est-ce une limite qu'il s'est donné et pour laquelle il n'a pas voulu faire d'exception (il aurait pu penser à nous, car il en a faites pour bien d'autres choses) ! Est-ce qu'on se tromperait sur sa Toute-Puissance et son Omniscience ?

Curieusement, nous avons l'impression que dans la génération précédente (Alphée, Zébédée, Clopas, etc.) il n'y avait pas ce risque, tandis que là : plusieurs jacques et Simon et Jude et Marie et Joseph : pourquoi ?
C'est une question qu'on pourrait se poser dans un sens basique mais aussi et en plus à cause de l'enjeu !
Difficile (voire impossible) de considérer que Dieu ait voulu exprès cette confusion, à laquelle s'ajoute l'ambiguïté de la traduction et du sens du mot employé entre frère et cousin.

Que depuis 2000 ans on n'ait pas encore réussi à clarifier cela et ne s'y soit attaché, j'ai du mal à le comprendre car vraiment, cela pénalise la transparence du texte.
Cela serait accessoire s'il n'y avait la question de la virginité de Marie qui est un dogme. comment a-t-on pu prononcer ce dogme sans avoir au préalable clarifié cette question ? Il est inenvisageable de considérer que l'ayant fait on ait pu en perdre la trace et le résultat...!

Pour ma part, étant né dans un milieu et un environnement exclusivement catholique, nourri donc d'une exigence de vérité, que des dogmes (qui sauf erreur de ma part obligent sous peine d'hérésie et donc d'excommunication ipso facto qui vaut la condamnation à l'enfer : si quelque chose a changé là-dessus, j'aimerais qu'on me le dise, il y va d'une urgence, d'assistance à personne en danger de mort spirituelle si vous pensez comme vous le devez que je ne serai pas sauvé si je ne suis pas catholique !) affirment et m'obligent à croire quelque chose d'aussi précis que la virginité perpétuelle de Marie, qui en soi ne me semble pas nécessaire à ma foi, sur des preuves si contestables que les apparences y sont opposées (à cette époque, la virginité n'était très clairement pas la règle et nullement prônée, c'était le contraire (un Messie était attendu et il y avait le commandement premier de la genèse, les "lignées" étaient si importantes aux yeux de Dieu qu'il y avait le principe d'en donner une à un frère décédé en épousant sa veuve et qui valut la mort d'Onan) et les parents de Jésus s'étaient mariés.
Les questions que je me posais tout à l'heure (Toute-Puissance, Omniscience), n'auraient pas de raison d'être posées si Dieu n'avait nullement voulu ce dogme. C'est pourquoi je considérais (dès mon enfance) cette promulgation comme une cause de souffrance indue, une torture morale, une tentation inutile et un détournement de l'attention de ce qui m'était essentiel (la foi) et dont il tentait de m'éloigner.
Ce n'est que par peur et timidité que j'ai dû refouler ces pensées pour continuer ma vie d'enfant catholique, mais c'était là, enfoui en moi, une impression d'être un traître, de trahir ma conscience, de rester catholique par intérêt spirituel (être sauvé, mais par un mensonge) autant que matériel (pas de conflit avec mes parents et plus : les professeurs etc. puisque mis dans une école catholique et élevé dans la certitude que quitter cette religion serait me perdre à jamais).

Personne d'autre ne s'est-il jamais posé ces questions? N'a-t-il jamais ressenti cela?
Je vous assure que ce sont elles, à cause de leur enjeu notamment,qui m'ont empêché de "nourrir" ma foi et de me donner à Jésus comme je l'aurais voulu, totalement (pourquoi se donner à quelqu'un qui selon l'Eglise et par définition, malgré mon amour pour Lui, se refusera à moi en raison de ce doute qui m'oblige à refuser sinon la possibilité que ce dogme soit vrai, mais du moins l'évidence et les conséquences de sa promulgation ?
Et on me répondait quelque chose du genre : c'est comme çà et l'Eglise dit qu'il faut y croire. Ce n'est pas un raisonnement satisfaisant.
Et je ne peux m'empêcher de penser que ceux qui comme Adieu12 et Agnus151 viennent déranger les certitudes des croyants, sont les enfants de ces victimes d'un excès de souci de la vérité et qui cherchent à les venger : raison pour laquelle je leur réponds au lieu de simplement m'en désintéresser : il y a quelque chose dans leur démarche qui trouve en moi résonance.

Sans ces dogmes qui me posent question, je ne serai pas devenu orthodoxe. A cause de ces dogmes, je ne peux pas redevenir catholique car l'exigence de vérité qui m'habite passe avant le risque et je ne peux plus, comme un enfant, craindre plus que ce mensonge que ce serait si je disais croire en la justice et la vérité absolue de ce dogme dans l'état actuel de ce qui est nécessaire de croire pour être sauvé.
Je peux bien sûr me dire qu'il est possible que ce soit vrai, mais pas qu'il faille le croire pour être sauvé et se dire catholique et recevoir les sacrements.
Cela, c'est un abus et ce n'est pas conforme à l'idée que j'ai de la vérité. Même si l'orthodoxie avait plein de défauts, de scandales comme en ont l'Eglise, j'y resterais à cause de la pureté de son dogme, Serait-il incomplet, il laisse à Dieu le soin de trier mieux les élus et ne s'interpose pas comme le fait le dogme catholique.
Si je me dis encore catholique, c'est qu'il me semble que l'église catholique reconnaît que l'on puisse être sauvé hors d'elle et notamment d'autant mieux si l'on est orthodoxe, donc je suis un orthodoxe pour pouvoir rester catholique sans froisser ma conscience - ni le jugement de l'Eglise puisqu'elle me demande sinon quelque chose que je ne peux pas lui offrir en conscience, sauf à considérer qu'elle révisera son dogme pour aller dans mon sens, sauf à y oeuvrer pour cela et qu'elle me laisse le faire et l'approuve presque : cela aurait valeur de réparation et je vous remercie ici de m'avoir toléré, cela en a presque la valeur.

En conscience; sinon cela m'est impossible, je ne demande qu'à être démenti, mais qui y parviendra ?
Je lance un appel, un SOS spirituel...
Et je ne comprends pas, sauf à n'y avoir jamais pensé, à ne l'avoir jamais considéré (c'est pourquoi je me taisais plus jeune, pour ne pas mettre dans l'embarras ceux qui se croyaient sauvés et qui ne le seraient plus si je les convainquais de ne serait-ce que la légitimité et la licéité de ma question et qu'ils ne pourraient y répondre, car alors ils seraient dans la fausseté comme j'y étais et ne le seraient plus : je me sacrifiais !) comment maintenant vous allez pouvoir rester catholique sans porter un poids jusqu'alors insoupçonné : à moins de réussir de me convaincre.
C'est certes un acte de cruauté
que j'assume comme ces réflexions me sont peut-être venues en tout cas se sont mélangées avec l'inceste paternel subi et plus tard les viols par de prêtres : s'ils n'agissaient pas en conformité avec ce que leur enseigne l'église, n'est-ce pas un droit si celle-ci se trompait par ailleurs? Bien sûr ce serait là faire un amalgame pour justifier un amalgame, mais le coeur ne parle pas autrement, il se fou de la raison, il en cherche une pour se justifier de continuer à aimer quand sinon il n'y en aura plus et comment pourra-t-il vivre, après avoir goûté à la vérité, l'amour, la foi, la liberté ?
Si quelqu'un ici comprend cette souffrance, j'en suis désolé pour lui, tout ce que je demande aujourd'hui, c'est une raison pour qu'être pleinement catholique me soit encore possible ! Sans quoi vous ne pourrez me reprocher de ne pas l'être, vous savez pourquoi, et ne mesurerez jamais comme assez grande l'envie que j'en ai...!!!,

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Re: Un troisième Jacques dans l'écriture ?

Message non lu par Libremax » sam. 02 mai 2020, 14:01

Dominique.7 a écrit :
ven. 01 mai 2020, 20:52
Je sais qu'il s'agit de la soeur de la Mère de Jesus, mais elle ne peut être la Mère de Jacques fils d'Alphee puisque l'on sait que la soeur de Marie a pour homme Clopas et non Alphee, Dans l'évangile attribué à Jean, elle est appelée « Marie femme de Clopas » (Jn 19:25)
Jacques Alphée n'a rien à voir bibliquement avec les autres.
Jacques le Mineur lui n'est pas apotre puisque il est l'enfant de l'union entre Marie et Clopas.
Les deux seuls Apôtres que l'on connaît s'appelant Jacques sont :
celui qui est Fils d'Alphée et l'autre fils de Zebedee.
Bibliquement le Mineur est bien le Fils de Marie ( Jacobé? ) soeur de la Mère de Jesus.
Et à pour frere donc José et Salomé.
Vous basez vos raisonnements sur des règles dénominatives et familiales qui ne sont pas celles de la civilisation de Jésus.
D'une part, il faut le reconnaître, il est possible que tout ce que vous décrivez soit exact.
Mais vous ne pouvez le tenir pour absolument sûr.
Il est tout à fait possible qu'il s'agisse de la même Marie, parce qu'il est possible qu'Alphée et Clopas soit une seule personne (comme Thadée et Jude, Barthélémy et Nathanael, Simon et Pierre, etc.), ou bien que Marie ait épousé deux hommes, ce qui était courant à l'époque : une veuve devait se remarier pour survivre dignement.

"Le Mineur" et "le Majeur" ne sont pas des surnoms bibliques, mais traditionnels, qui ont pour fonction de différencier les deux apôtres Jacques. Les Bibles qui traduisent "Marie, mère de Jacques le Mineur" plutôt que "Jacques le petit" ou "Jacques le Jeune" font un excès d'interprétation.

Jacques (Jacob) et Jude (Youda) sont des prénoms extrêmement courants à l'époque de Jésus (prénom très courant, lui aussi). On n'avait pas de nom de famille, aussi utilisait-on des surnoms indiquant soit le nom du père, la provenance, le métier, une caractéristique, etc.

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Re: Un troisième Jacques dans l'écriture ?

Message non lu par Carolus » sam. 02 mai 2020, 14:21

Libremax a écrit :
ven. 01 mai 2020, 22:53
Libremax :
Carolus a écrit :
ven. 01 mai 2020, 21:13
Carolus :

Est-ce que notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ « vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André » ou bien ne vit-il que « deux [COUSINS], Simon, appelé Pierre, et son [COUSIN] André » :?:
Dans l'absolu, si on s'en tient au texte seul, on ne peut pas le savoir. André peut être soit son frère, soit son cousin.
Merci de votre réponse sincère, cher Libremax. :)
Mt 16, 17 Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux.
D’après notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, S. Pierre est le « fils de Yonas », n’est-ce pas ? :oui:

Ne peut-on pas supposer alors, avec juste raison, que Yonas est le père des « deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André » :?:

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Re: Un troisième Jacques dans l'écriture ?

Message non lu par Libremax » sam. 02 mai 2020, 14:25

Carolus a écrit :
sam. 02 mai 2020, 14:21
Ne peut-on pas supposer alors, avec juste raison, que Yonas est le père des « deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André » :?:
Oui, on peut le supposer, et c'est ce qui a toujours été supposé à son propos.
Mais, force est de constater que, si le mot "frère" peut avoir un sens large, incluant le frère et le cousin, on ne peut en être certain.

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Re: Un troisième Jacques dans l'écriture ?

Message non lu par Libremax » sam. 02 mai 2020, 15:48

Que depuis 2000 ans on n'ait pas encore réussi à clarifier cela et ne s'y soit attaché, j'ai du mal à le comprendre car vraiment, cela pénalise la transparence du texte.
Cela serait accessoire s'il n'y avait la question de la virginité de Marie qui est un dogme. comment a-t-on pu prononcer ce dogme sans avoir au préalable clarifié cette question ? Il est inenvisageable de considérer que l'ayant fait on ait pu en perdre la trace et le résultat...!
Bonjour cmoi,
c'est un peu rapide, tout de même, de dire que l'Eglise a prononcé ce dogme sans avoir clarifié la question. C'est un dogme ancien, qui remonte au au IVe siècle, et qui est déjà connu au IIIe. Les Pères de l'Eglise se font les relais de la foi des l'Eglises à ce sujet, c'est ce qu'on appelle la "Tradition".
Pour ma part, étant né dans un milieu et un environnement exclusivement catholique, nourri donc d'une exigence de vérité, que des dogmes (qui sauf erreur de ma part obligent sous peine d'hérésie et donc d'excommunication ipso facto qui vaut la condamnation à l'enfer : si quelque chose a changé là-dessus, j'aimerais qu'on me le dise, il y va d'une urgence, d'assistance à personne en danger de mort spirituelle si vous pensez comme vous le devez que je ne serai pas sauvé si je ne suis pas catholique !) affirment et m'obligent à croire quelque chose d'aussi précis que la virginité perpétuelle de Marie, qui en soi ne me semble pas nécessaire à ma foi, sur des preuves si contestables que les apparences y sont opposées (à cette époque, la virginité n'était très clairement pas la règle et nullement prônée, c'était le contraire (un Messie était attendu et il y avait le commandement premier de la genèse, les "lignées" étaient si importantes aux yeux de Dieu qu'il y avait le principe d'en donner une à un frère décédé en épousant sa veuve et qui valut la mort d'Onan) et les parents de Jésus s'étaient mariés.
Je ne voudrais pas bousculer ce qui découle peut-être d'un vécu douloureux pour vous, mais ce n'est pas vrai.
Les dogmes sont essentiels dans le catholicisme, c'est vrai. Mais personne ne vous dira plus, aujourd'hui, que vous êtes hérétique ni excommunié ipso facto parce qu'un dogme parmi d'autres vous est irrecevable. Tous les dogmes n'ont pas la même importance, la même histoire, le même contexte. Réduire la foi chrétienne à la soumission à des dogmes insaisissables serait assimilable à de la gnose, qui constitue bel et bien une hérésie à part entière (même si là non plus, personne n'excommuniera personne pour ça).
Concile Vatican II, décret Ad gentes, n° 14 a écrit :Le catéchuménat n'est point un simple exposé des dogmes et des préceptes, mais une formation à la vie chrétienne intégrale et un apprentissage par lesquels les disciples sont unis au Christ leur Maître. Les catéchumènes doivent donc être initiés comme il faut au mystère du salut et à la pratique des mœurs évangéliques, et introduits, par des rites sacrés à célébrer à des époques successives, dans la vie de la foi, de la liturgie et de la charité du peuple de Dieu.
En ce qui concerne la virginité d'une femme à l'époque de Jésus, l'idée selon laquelle ce serait improbable a prévalu jusqu'à ce qu'on trouve à Qumran des prescriptions indiquant clairement que les voeux féminins de virginité, même dans le mariage, existaient pour des raisons de consécration. Or c'est justement ce que la Tradition transmet à propos de Marie avant l'Annonciation.

Que Dieu vous bénisse et vous garde! :)

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Re: Un troisième Jacques dans l'écriture ?

Message non lu par Carolus » sam. 02 mai 2020, 18:11

Libremax a écrit :
sam. 02 mai 2020, 14:25
Libremax :
Carolus a écrit :
sam. 02 mai 2020, 14:21
Ne peut-on pas supposer alors, avec juste raison, que Yonas est le père des « deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André » :?:
Oui, on peut le supposer, et c'est ce qui a toujours été supposé à son propos.
Mais, force est de constater que, si le mot "frère" peut avoir un sens large, incluant le frère et le cousin, on ne peut en être certain.
Merci de votre réponse, cher Libremax. :)
Mt 12, 47 Quelqu’un lui dit : « Ta mère et tes frères sont là, dehors, qui cherchent à te parler. »
Quelqu’un dit à notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ : « Ta mère et tes frères sont là, dehors », n’est-ce pas ? :oui:

D’après votre définition, « le mot "frère" peut avoir un sens large, incluant le frère et le cousin, on ne peut en être certain. »

Le mot frères peut donc désigner des frères et non pas des cousins dans le verset cité, puisqu’« on ne peut en être certain », n’est-ce pas :?:

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Re: Un troisième Jacques dans l'écriture ?

Message non lu par Libremax » sam. 02 mai 2020, 18:15

Carolus a écrit :
sam. 02 mai 2020, 18:11
Le mot frères peut donc désigner des frères et non pas des cousins dans le verset cité, puisqu’« on ne peut en être certain », n’est-ce pas :?:
Si on s'en tient au seul texte, oui.

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Re: Un troisième Jacques dans l'écriture ?

Message non lu par Fée Violine » sam. 02 mai 2020, 20:14

Libremax a écrit :
sam. 02 mai 2020, 15:48
En ce qui concerne la virginité d'une femme à l'époque de Jésus, l'idée selon laquelle ce serait improbable a prévalu jusqu'à ce qu'on trouve à Qumran des prescriptions indiquant clairement que les voeux féminins de virginité, même dans le mariage, existaient pour des raisons de consécration. Or c'est justement ce que la Tradition transmet à propos de Marie avant l'Annonciation.
Et même si on n'avait jamais vu ça à cette époque, ce n'est pas un argument.
On n'avait jamais vu non plus Dieu s'incarner, mourir et ressusciter. Moi je trouve très logique qu'il ait eu aussi une mère très spéciale. C'est le contraire qui serait étonnant.

(Je voulais éviter le hors sujet mais on y est quand même. Tant pis !)

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Suliko
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Re: Un troisième Jacques dans l'écriture ?

Message non lu par Suliko » sam. 02 mai 2020, 20:16

Quelqu’un dit à notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ : « Ta mère et tes frères sont là, dehors », n’est-ce pas ? :oui:

D’après votre définition, « le mot "frère" peut avoir un sens large, incluant le frère et le cousin, on ne peut en être certain. »

Le mot frères peut donc désigner des frères et non pas des cousins dans le verset cité, puisqu’« on ne peut en être certain », n’est-ce pas :?:
Cher Carolus,

Seriez-vous en train de douter de la virginité perpétuelle de la Sainte Vierge ? Parce j'ai du mal à vous suivre...
C'est pourquoi elle seule, prédestinée avant les générations et annoncée par les prophètes, la Mère du Créateur de tout l'univers, non seulement n'a participé en rien à la tache originelle, mais elle est toujours demeurée pure comme le ciel et toute belle. (extrait du règlement pour le monastère de Biélokrinitsa (1841)

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Re: Un troisième Jacques dans l'écriture ?

Message non lu par Carolus » sam. 02 mai 2020, 20:44

Libremax a écrit :
sam. 02 mai 2020, 18:15
Libremax :
Carolus a écrit :
sam. 02 mai 2020, 18:11
Le mot frères peut donc désigner des frères et non pas des cousins dans le verset cité, puisqu’« on ne peut en être certain», n’est-ce pas :?:
Si on s'en tient au seul texte, oui.
Merci de cette réponse logique, cher Libremax. :)
Mt 12, 50 Car celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère.
D’après notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, « celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère », n’est-ce pas ? :oui:

En faisant la volonté de notre Père qui est aux cieux, est-ce que je suis un frère ou seulement un cousin de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ , puisqu’« on ne peut en être certain » :?:

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