Bonjour, cher Suroît.
Il s'agit d'un commandement de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, n'est-ce pas ?
L'obéissance est une question de volonté.CEC 1878 L’amour du prochain est inséparable de l’amour pour Dieu.
Bonjour, cher Suroît.
Il s'agit d'un commandement de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, n'est-ce pas ?
L'obéissance est une question de volonté.CEC 1878 L’amour du prochain est inséparable de l’amour pour Dieu.
Cela s'apprend puisque Jésus l'enseigne.Suroît a écrit : ↑mer. 30 oct. 2019, 1:48Oui, j'ai bien compris que le prochain est le bon samaritain (c'est pourquoi il est dit "bon" d'ailleurs). Mais si ce qui me fait devenir le prochain de cet homme blessé, c'est ce sentiment de pitié, alors un problème se pose : est-ce que cela dépend de notre volonté? Comment Jésus peut-il demander de faire de même? Y-a-t-il une éducation à la pitié? Peut-on reprocher aux deux autres de ne pas avoir été "saisis dans leurs entrailles"?
Ce n'est pas ce que dit Jésus. Il n'y a pas de prochain passif dans ce texte. Je peux venir en aide à mon ennemi, en cela je suis son prochain mais mon ennemi peut continuer à me haïr et me vouloir du mal s'il est dans un endoctrinement diabolique qui fait qu'il est dans un aveuglement mortel.Petite précision : moi, quand je deviens le prochain d'autrui, alors autrui devient mon prochain. Le bon samaritain est le prochain, ce qui fait que cet homme blessé devient son prochain, qu'il aime et secours. Il s'agit d'une relation, donc les deux sont impliqués, et l'un est le prochain au sens actif (il s'approche de...), tandis que le blessé est le prochain au sens passif (il est approché par...).
C'est peut-être là qu'il y a eu un malentendu. Merci de me permettre de le corriger si ce n'était pas clair dans mon premier message.
Mais où voyez vous un prochain passif dans ce texte??? qu'est-ce qui vous autorise à rajouter sens passif sens actif là où il ne figure pas???Suroît a écrit : ↑mer. 30 oct. 2019, 2:25Evidemment, dans le cas de l'ennemi. Mais il n'est pas question d'ennemi dans la parabole du bon samaritain.
Le deuxième commandement de Jésus est : aime ton prochain (sens passif). Comment? En devenant son prochain (sens actif). C'est ce que fait le bon samaritain ici. Donc le blessé devient son prochain.
Bonjour Suroît, Bonjour Peter
Spontanément, je vous répondrais par Catherine de Sienne, qui dit (ou rapporte) : "Fais-toi capacité, et je me ferai torrent". Il s'agit moins de se faire pas ses propres forces un hercule de la foi, mais de laisser Dieu agir en nous, d'être dans le "fiat", dans l'abandon confiant.Car la pitié ne se commande pas en un claquement de doigts. De même que le "commandement d'amour", qu'il faut bien comprendre à mon avis, car commander d'aimer, c'est particulier tout de même.
Limpide et pertinent, cher Sam. Cette parabole va sans doute jusque là, en effet.Sam D. a écrit : ↑mer. 30 oct. 2019, 22:13Plus immédiatement saisissable peut-être, et d'un autre auteur, dont je n'ai hélas pas relevé le nom : "La charité, parfois ce n'est pas partager ce que l'on a, mais ce que l'autre n'a pas". Il fallait y penser ! puisque maintes situation n'appellent en effet pas un soulagement par un don tangible ou une prestation. Exemple : on est un peu mal embouché avec vous. A priori, difficile d'appliquer ici une charité, au plus on aurait l'idée de rester calme et souriant pour ne pas entrer dans le jeu de l'autre, mais avec le risque néanmoins de ruminer toute la journée ces 15 secondes où d'une certaine manière, vous avez été lésé : vous restez dans une vision des choses où vous êtes créancier et l'autre débiteur. Et ainsi de suite à chaque fois jusqu'à ce que l'aigreur se fasse sensible devant tant de "dettes" jamais remboursées. Au contraire, en me disant que je peux aborder le personnage mal embouché comme "un pauvre" (restant par ailleurs bien conscient que j'en suis un autre) duquel je prends ma part de carences et de pauvreté, il ne s'établit pas cette relation débiteur/créancier si dévastatrice. Je laisse Dieu agir, je fais acte de charité, j'évite bien des jugements, je me grandis à mes yeux et peux en rendre grâce ! Je n'aime pas l'autre car aimable, mais tâche autant que possible de le regarder avec les yeux du Christ, qui sait que sa méchanceté est avant tout une pauvreté, et lui accorde la même miséricorde que j'espère pour mon propre compte.
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