Corpus néotestamentaire

[Cepora]

L'écriture du Nouveau Testament s'accompagna rapidement de beaucoup d'autres textes. Parmi eux, quels textes étaient dignes de foi, et lesquels ne l'étaient pas ? La réponse à ces questions mit longtemps a être apportée. L'Eglise dut définir un corpus d'écrits considérés comment faisant autorité, suivant une lente maturation ; une lente émergence de l'idée de canon.

Je vous joins un fichier PDF intéressant à ce sujet.

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[quaero]

Oui...tout à fait d'accord. La constitution des Écritures Saintes est un peu analogue au mystère de l'Incarnation du Verbe: il y a tout un conditionnement humain qui est assumé, temps, lieux géographiques, culture...Dieu se fait homme.
A travers la Parole de la Bible également le Verbe se fait chair d'une certaine manière ...et assume donc la pâte humaine...avec ses limites, son mode de fonctionnement, son devenir...Dieu nous a parlé en langage humain. Et il est significatif que la constitution du canon des Écritures a pris du temps...elle est à la fois l'oeuvre de Dieu et celle des hommes.

[gerardh]

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Bonjour,

C'est le Saint Esprit qui a établi, d'ailleurs très tôt, le canon du NT au travers des hommes compétents.


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[Libremax]

L'écriture du Nouveau Testament s'accompagna rapidement de beaucoup d'autres textes. Parmi eux, quels textes étaient dignes de foi, et lesquels ne l'étaient pas ? La réponse à ces questions mit longtemps a être apportée. L'Eglise dut définir un corpus d'écrits considérés comment faisant autorité, suivant une lente maturation ; une lente émergence de l'idée de canon.

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Je ne pense pas que l'établissement de l'idée de canon résulte nécessairement d'un lent processus.
Je crois au contraire que les communautés qui ont utilisé les évangiles canoniques, par exemple, les ont tout de suite considérés comme tels. Et pour cause : ils ont instantanément été utilisés par celles-ci comme textes liturgiques et catéchétiques. C'est là le coeur du sens de la canonicité des textes : peuvent-ils être utilisés pour l'enseignement de la foi?

La marque de leur canonicité, c'est le nom de leur auteur : Matthieu, Jean ... Des témoins proprement habilités à rendre témoignage de ce qu'ils avaient sinon vu, du moins reccueilli de leur vivant.

La difficulté plus tardive de définir la canonicité des textes aux yeux de toute l'Eglise, à mon sens, a été plutôt de restituer la chaîne de transmission de leur usage liturgique là où elle avait fait défaut, ou bien là où elle s'était interrompue.