Re: L’enfance sumérienne d’Abram à Ur, en Chaldée
Publié : jeu. 18 avr. 2019, 2:19
Si vous m'asséner le fait que le professeur d'université essaie de se garder d'une lecture naïve de la Bible, d'une lecture croyante, fondamentaliste (etc.), vous ne ferez que défoncer une porte ouverte. Il est clair que le prof n'entend pas en rester au stade de celui-là qui désir se satisfaire d'une pieuse lecture ou des remarques du catéchisme. Les clients vont à l'université pour entendre autre chose quand même !
Néanmoins ...
Notre professeur Römer ne parle jamais d'une invention n'ayant rien à voir avec la réalité. Au contraire ! Il va penser plutôt en terme de couches accumulées, de strates ou remodelage éventuel d'un récit afin de le faire coller avec la pensée réelle du rédacteur, pour que le récit puisse servir à transmettre sa propre idéologie ou vision théologique des choses. On resterait là les deux pieds dans la réalité.
Qu'il y ait "construction de la figure d'Abraham dans le récit" ne fait pas disparaître le vrai personnage. Oui, et à supposer même que le vrai Abraham ne serait pas originaire de la ville d'Ur en tant que telle. Le détail historique humaine en lui-même n'est pas ici de grande importance.
Par contre, il est vrai que ce raconte le professeur viendrait ruiner plutôt une ancienne présentation des choses (Albright, etc.) et selon laquelle notre patriarche aurait dû vivre et évoluer dans le temps "quelque part" vers le début du deuxième millénaire avant le Christ. Ça, Il est vrai : une profondeur historique semblable part en fumée, considérant le fait que lui-même, le professeur, tient à rajeunir l'ensemble du corpus des textes anciens de la Bible, de ce que j'ai pu voir. On verrait mal par quel tour de force le souvenir précis de toute la saga d'Abraham aurait pu survivre à l'oubli disons entre l'an 1700 avant Jésus et l'an 600 avant le Christ, en l'absence de la moindre institution pour en conserver le souvenir, sans le moindre compilateur juif pour en définir et figer le contour, etc.
Néanmoins ...
Notre professeur Römer ne parle jamais d'une invention n'ayant rien à voir avec la réalité. Au contraire ! Il va penser plutôt en terme de couches accumulées, de strates ou remodelage éventuel d'un récit afin de le faire coller avec la pensée réelle du rédacteur, pour que le récit puisse servir à transmettre sa propre idéologie ou vision théologique des choses. On resterait là les deux pieds dans la réalité.
Qu'il y ait "construction de la figure d'Abraham dans le récit" ne fait pas disparaître le vrai personnage. Oui, et à supposer même que le vrai Abraham ne serait pas originaire de la ville d'Ur en tant que telle. Le détail historique humaine en lui-même n'est pas ici de grande importance.
Par contre, il est vrai que ce raconte le professeur viendrait ruiner plutôt une ancienne présentation des choses (Albright, etc.) et selon laquelle notre patriarche aurait dû vivre et évoluer dans le temps "quelque part" vers le début du deuxième millénaire avant le Christ. Ça, Il est vrai : une profondeur historique semblable part en fumée, considérant le fait que lui-même, le professeur, tient à rajeunir l'ensemble du corpus des textes anciens de la Bible, de ce que j'ai pu voir. On verrait mal par quel tour de force le souvenir précis de toute la saga d'Abraham aurait pu survivre à l'oubli disons entre l'an 1700 avant Jésus et l'an 600 avant le Christ, en l'absence de la moindre institution pour en conserver le souvenir, sans le moindre compilateur juif pour en définir et figer le contour, etc.