Bonsoir,
- En premier, qui va ouvrir l'église, allumer le chauffage, regarder si tout est bien rangé dans l'église si ça n'a pas été fait après la messe précédente, qui fera la quête, accueillera les personnes avec les feuilles de la messe du jour.
Mais tout cela est très vite fait, non ? Quant aux feuilles de la messe du jour, je n'en connais pas la pratique, bien que les messes NOM me soient bien connues. Dans ma paroisse, cela ne s'est apparemment jamais fait. Qu'y a-t-il sur ces feuilles qu'on ne puisse trouver dans un missel ?
- les chants et qui les animera (pas évident je vous assure, les organistes ne sont pas nombreux !)
D'accord, mais je mentionnais précédemment le rôle du chœur et son besoin de répéter. Quant aux chants, évidemment, pas besoin d'en choisir les textes, qui existe déjà et sont ceux mentionnés dans le missel.
- qui va faire les lectures
Ce n'est pas le rôle des laïcs... Par ailleurs, en VOM, les lectures en vernaculaire ne sont pas obligatoires, même si je remarque que c'est apparemment très courant. Il n'y a pas si longtemps, à un enterrement NOM, c'est une jeune femme qui a prêché, alors que le prêtre était bien entendu présent. J'ai trouvé cela tout à fait anormal. Ce n'est pas notre rôle...
- s'il y a quelque chose de particulier qui s'est passé depuis la dernière messe (ça peut être 6 semaines dans certaines églises) : dans ce cas, le prêtre note et en parle : Mr machin ou Mme truc qui est parti(e) dans la Maison du Père par exemple, telle date.
Ok, mais en quoi cela fait-il partie de la préparation à proprement parler ?
- demain, dans les églises où il y aura la messe, il sera rappelé l'exposition des crêches chez les Frères de St Jacques.
Même remarque que ci-dessus.
- ça arrive aussi que l'on fasse passer les remarques que nous avons entendues… pas toujours facile non plus de le dire avec diplomatie…
Je ne comprends pas très bien ce que vous voulez dire. Vous parlez d'éventuelles remarques à adresser au prêtre sur le fonctionnement de sa paroisse ?
Merci en tout cas de m'avoir un peu éclairée sur le sujet. Quand j'évoquais la préparation de la messe, j'avais à vrai dire en tête l'aspect proprement liturgique et donc, je ne voyais pas ce qui devais être préparé, si ce n'est les répétitions du chœur. Par exemple, le texte de la messe est codifié et les chants aussi, donc de ce point de vue, il n'y a rien à faire de spécial pour les laïques. Dans ma paroisse d'enfance (NOM), je dirais aussi que les paroles du prêtre restaient relativement stables de messe en messe, même s'il faut avouer que le NOM permet plus de variations dans ce domaine. Quant aux chants, c'est vrai que puisqu'ils n'étaient dans le 90% des cas pas liturgiques, ils devaient être choisis et préparés, mais c'était le rôle du chœur. Et en ce qui concerne la lecture (sauf l'Evangile) et la distribution de la communion par les laïques, il est vrai que c'était une réalité, mais c'est une anomalie moderne qui n'a rien de traditionnel et que les laïques devraient laisser à leur curé. Qu'est-ce qui vous empêche de le faire ? Un prêtre, même âgé, s'il est encore capable de dire sa messe, peut très bien faire toutes les lectures seul et distribuer la communion de manière traditionnelle. Et pour la catéchèse, c'est vrai qu'elle est globalement abandonnée aux laïques, et surtout à des femmes. On ne peut pas nier que le manque de prêtre et leur emploi du temps chargé ne leur permet plus forcément de transmettre la religion aux enfants, bien que dans mon enfance, c'était encore lui qui donnait les cours de catéchèse à un rythme hebdomadaire. Je ne suis a priori pas spécialement dérangée par l'aide apportée par les laïques dans ce domaine. Mais pour la liturgie, je suis inflexible : il y a des règles traditionnelles auxquelles il est mal de déroger. La messe est une action sacrée, un Saint Sacrifice qui nous transporte au pied du Golgotha. Ce n'est pas une simple commémoration, comme vous l'écriviez plus haut. Il y a suffisamment de choses à faire pour des laïques motivés hors du cadre liturgique et sacramentel. Quant aux messes évoquées par Trinité, je leur nie évidemment toute légitimité. On ne chante pas n'importe quoi lors de la messe. Je précise que je n'ai rien contre le fait que des fidèles de telle ou telle origine se réunissent pour chanter selon leurs coutumes, mais pas dans un cadre liturgique. C'est tout.