Bonjour,Altior a écrit :mais aussi les manipulation de la presse.
Vous avez bien raison. Merci d'apporter ce correctif au bobard repris et véhiculé dans nos médias, d'autant plus, on le sait aussi, et comment chaque fois, le démenti au scandale crée ne jouira jamais d'une attention comparable à la commotion initiale. Le ratio habituel doit faire un bon «peak» d'arrosage intensif de six-huit semaines suivi d'un cinq-six mois d'écho scandaleux à plus bas régime. Dans le meilleur des cas, le démenti pourra faire l'objet d'un entrefilet à la page 26 mais un an ou deux après. L'honneur de la profession reste intact, avec l'objectivité et tout. Seulement, les gens se rappellent toujours que le parfum de scandale uniquement. Et le souvenir accrédite l'idée d'un crime commis.
Dans le cas de ce scandale soulevé - on veut faire passer l'Église catholique pour une puissance colonisatrice d'oppression et qui se serait alors attaché à maltraiter/martyriser des enfants indigènes; au point, sûrement, de précipiter même leur mort. Bref, on aurait affaire à une puissance génocidaire, avec l'Église catholique. De la douce musique aux oreilles de bien du monde.
Le mensonge est d'autant plus choquant lorsqu'on connaît un peu l'histoire du Canada, avec (entre autres) la nature des liens crées entre religieux catholiques et les peuples aborigènes au pays. Il suffit d'aller prendre une marche du côté des territoires indiens, dans des villages indiens ou encore de se trouver présent dans quelque grand sanctuaire catholique, par exemple, le jour de la fête de sainte Anne, pour mesurer toute la popularité dont jouit encore l'Église et la religion catholique chez eux. Ce n'est pas du chiqué.
Sous un lien que j'indiquais l'an dernier et dans le fil consacré, se trouvait un petit film indépendant réalisé quelque temps avant, un genre de cinéma vérité se voulant compatissant à la cause des victimes bien sûr. Mais la sagesse aura quand même fini par trouver son chemin et par le biais du père d'une de ces victimes, lorsque de retour dans la tribu, le premier aura fait valoir au jeune de retour une sorte de pas d'amalgame avant l'heure mais au profit de l'Église ! Chose que plus personne ne fait ici au pays. C'est fantastique. Il prend un indien d'âge mûr et vivant sur une réserve indienne au Canada pour qu'on puisse enfin entendre dire du bien des religieux. Or ce sont ces mêmes indiens qu'il aurait fallu que l'Église maltraite et tente de génocider. Bien oui, bien oui ... c'est tellement courant de rencontrer des peuples génocidés qui après des années continuent de dire du bien de leurs bourreaux ou de l'institution malfaisante.