En relisant tous nos échanges, je trouve dans le vôtre de 12H34 l'idée un peu reprise dans le suivant et qui est que ces religieux se sentiraient au-dessus des lois, n'appliqueraient pas eux-mêmes ce qu'ils imposent, comme étant plus celle à débattre que le fait d'imposer d'autres fardeaux en plus.
Vous parleriez donc bien de la conduite à tenir en général et non plus seulement à l'égard des commandements, de quelque chose de plus interne et relevant de l'ascèse, d'une discipline de perfectionnement qui devait se servir de ces commandements pour devenir meilleur.
Je crains que cette notion leur était étrangère. qu'ils n'accédaient pas à cette richesse que Jésus est venu apporter au monde, où l'amour prime sur tout, où progresser dans la vie spirituelle c'est progresser dans l'intimité avec Jésus/Dieu, c'est découvrir des merveilles en comparaison de quoi tout joug et tout fardeau comptent pour "quantité négligeable", même pas un "prix à payer" car ce serait retomber dans une façon de voir les choses erronée..
Mais alors pourquoi n'avoir pas été plus clair ? Pourquoi ne m'avoir pas repris quand je m'éloignais d'un tel sens ?
"Fardeau" serait le résultat d'une mauvaise vision de ce qu'est la vie spirituelle. Il serait alors logique qu'on ne veuille pas les remuer du doigt, par une sorte de pressentiment que cela ne suffira pas, que c'est inadéquat. Ce serait une défense de leur attitude pourtant hypocrite, comme relevant d'une certaine perspicacité. Ils seraient en désaccord avec les lois qu'ils imposent parce qu'ils auraient acquis une sorte de discernement visionnaire sur ce que réellement DIeu attendait.
Je ne peux pourtant que penser à vous lire que vous n'y pensiez absolument pas, à cela. Vous pensiez à leur paresse et considériez que le fardeau était légitime.
Et je ne comprends toujours pas que vous limitiez vos considérations au sujet d'un emploi, d'un travail, lequel, etc... Ce qui deviendra la notion de devoir d'état va bien plus loin que cela et englobe bien plus de choses.
Pardonnez-moi mais:
- "ce qui se conçoit bien s'énonce clairement
Et les mots pour le dire arrivent aisément."
Qu'avez-vous donc en tête? Cela ressemble à un mirage...
Vous semblez réfléchir/chipoter sur la nature d'un emploi, quelle nature serait meilleure qu'une autre, avoir un emploi ou en chercher, est-ce une souffrance et est-il question d'emploi ou de souffrance, alors qu'il devrait s'agir de la manière de bien faire son devoir d'état en travaillant ou cherchant un travail. "Partir" sur les petites tâches de tous les jours mais accepter que je les réduise et comprenne comme étant seulement celles ayant trait à une activité relevant du travail "dans la vigne du Seigneur", mais ensuite revenir dessus et parler de "toute activité", bref c'est brouillon et brouillard... et quelque part tout ce que j'écris est hors sujet par rapport au vôtre si tant est qu'il y en ait un : on dirait que vous provoquez votre interlocuteur pour en trouver un que vous feriez semblant de manquer, comme si vous posiez une devinette qui n'aurait pas de réponse. C'est l'impression que j'en ai, désolé...
En relisant votre post initial, je me dis que ma réponse était bien la supposition la plus probable quant au sujet mais vous l'aviez jugée hors sujet...
J'ose vous écrire tout cela car ce n'est pas la première fois que je constate ce phénomène et pas qu'avec moi. Du coup je cherche moi une explication psychologique, car d'autres fois vous êtes si clair et percutant ! Vous avez je vous l'ai déjà dit un esprit de synthèse rare, ce pour quoi on cherche alors, on cherche, on cherche et on ne trouve rien à analyser : quel dommage !
je me suis déjà dit que ce peut être une technique ou méthode pour "faire dire de belles choses" en poussant l'imagination créatrice d'autrui, mais je ne le pensais déjà plus après réflexion.
Vous croyez profondément à ce qu'il y ait là à chaque fois un sujet précis que vous êtes seul à voir, pour lequel vous sollicitez des avis : mais que cherchez-vous au juste que vous auriez perdu ? qu'auriez-vous trouvé que nous n'aurions pas trouvé ou que vous auriez besoin que nous ne trouvions pas ? Les vraies questions se dégagent en réalité du sujet quel qu'il soit et sont les mêmes, je finis par penser que ce sont celles qu'il vous/nous faut vous poser...
Désolé pour cette "thérapie" improvisée, mais comme c'est la seule réponse que déjà je croyais valable, je vous la donne au risque de vous déplaire ou vexer...