Sur le féminisme

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Re: Sur le féminisme

Message non lu par Philon » jeu. 26 oct. 2017, 15:01

C'est là que je rejoins la critique que je formule de l'esprit "psy" dans nos sociétés car le féminisme et l'idéologie "psy" partagent un même credo : celui d'un idéal d'humain autonome et autocentré, tirant tout de son propre fond, s'aimant "lui-même", travaillant pour son compte, indépendant du regard ou de l'amour des autres.
Cette utopie est loin de la réalité.
La femme ne fonctionne pas comme cela, des deux sexes elle est celui qui est le moins autocentrée, elle est beaucoup plus hétérocentrée que l'homme, et donc bien plus dépendante de lui pour son bonheur.
Or le féminisme veut la rendre "égale" à l'homme dans ce sens. Elle est supposée trouver son bonheur en gagnant elle-même sa vie, en vivant pour elle-même, en étant heureuse du bonheur qu'elle prend, ce sont des caractéristiques masculines et en amour les femmes n'arrivent pas à fonctionner comme eux. Le divorce facile ( j'ai dit facile ) n'est pas en réalité un progrès pour elle, (il devrait être limité aux cas où il y a mise en danger, un mari violent, fou, ou alcoolique par exemple) .
En réalité la femme est heureuse du bonheur qu'elle donne car elle se réalise en s'occupant des autres ( son anatomie prévoit qu'elle abrite des enfants à naitre neuf mois et les allaite, quand même). Et cela déjà c'est dur quand huit heures par jour doivent être consacrées à gagner de l'argent.
Elle a plus besoin de l'amour de l'homme et de son désir, de sa reconnaissance, que lui du sien car l'homme est moins réceptif ( anatomiquement déjà il n'est pas fait en "creux"), la nature ne prévoit pas qu'il abrite et nourrisse un petit embryon, un bébé. Mais surtout la nature prévoit qu'il puisse forcer la femme à un rapport et que la réciproque n'est pas vraie. La femme a peu de marge de manoeuvre pour attirer sur elle l'attention de l'homme, elle ne peut rien forcer. Elle est dans l'attente et si on ne s'interesse pas à elle c'est tant pis.
Donc tous les systèmes où le désir masculin va être exacerbé, renforcé par une certaine distance ( pudeur) de la femme sont bénéfiques pour cette dernière. Tous les systèmes protecteurs également car ils protègent la femme de ce qui par nature la blesse le plus profondément : l'abandon, le manque d'amour, l'indifférence, la trahison, l'obligation d'eéever ses enfants seule et de tout faire.
Non seulement une société libérée ne la protège plus ( contrairement aux sociétés chrétiennes que notre Histoire a connues) mais de surcroit le féminisme et les psys main dans la main disent à la femme quelle doit changer sa nature ( ce n'est "que" culturel selon eux ) de manière à moins souffrir, ils lui disent que ce n'est pas normal de tant souffrir de cela et qu'il existe des méthodes ( voire des médicaments) pour moins souffrir. Mais ces méthodes supposent qu'elle accepte de changer de paradigme, de croire à une vision utopiste de l'être humain et non plus de se baser sur la réalité.
J'en veux pour preuve qu'une femme de ma connaissance après 14 ans de thérapies( au pluriel) en est toujours au même point de souffrance par rapport à des trahisons conjugales et qu'elle n'a pas su déjouer les "pièges de son inconscient" qui, selon les psys, l'auraient guidée à son insu vers des compagnons malhonnêtes...à mon avis la raison de ses rencontres malencontreuses est plutôt la banalisation des conduites infidèles et volages ! Ce qu'elle devrait faire est de se convertir et de choisir ses fréquentations dans des milieux chrétiens. Et prier surtout.
Autrement dit féminisme et psys font le jeu de la déresponsabilisation masculine.
Quand l'homme est bon, bon mari, droit, digne, honnête...en général ce sont les valeurs chrétiennes qui oeuvrent en lui, c'est qu'il a de l'éducation. Ce n'est pas la voie de la facilité car nos sociétés ne lui donnent pour ces valeurs morales aucune reconnaissance.

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Re: Sur le féminisme

Message non lu par Marc Oh » jeu. 26 oct. 2017, 16:43

Chère Philon, je pense que vous vous êtes déjà rapproché de l'enseignement de St Jean-Paul II "la théologie du corps" vos paroles sont complétement à ce niveau de compréhension de la beauté de l'être sexué. Certains ont parlé pour cet enseignement d'une bombe théologique à retardement. Moi j'y voie un contrefeu extraordinaire à la "révolution sexuelle".
Le texte est assez abrupt, personnellement je trouve les commentaires indispensables. Yves Semens me parai en France incontournable.
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Re: Sur le féminisme

Message non lu par Philon » jeu. 26 oct. 2017, 17:08

Oui, c'est exactement cela ma source;
mais aussi d'autres essais ( Gina Lombrosa "l'âme de la femme", Gabrielle Cluzel "Adieu Simone").
J'ai assisté à une conférence sur la théologie du corps en 2015 et cela m'a complètement fait réviser ma copie. J'étais bouleversée. Ce fut une révélation pour moi. J'ai pleuré de joie car jamais on ne m'avait parlé comme ça (avant) de la sexualité et du couple. Cela correspondait exactement à la lumière que je cherchais. J'ai même pensé que c'"était trop beau pour être vrai" avant de rectifier : "c'est la Vérité de Notre Seigneur, donc c'est beau".

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Re: Sur le féminisme

Message non lu par Marc Oh » jeu. 26 oct. 2017, 17:30

Et de quelque chose de si beau nous faisons parfois quelque chose de si laid!
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Message non lu par axou » jeu. 26 oct. 2017, 22:32

Philon a écrit :
jeu. 26 oct. 2017, 15:01

(....) le féminisme et l'idéologie "psy" partagent un même credo : celui d'un idéal d'humain autonome et autocentré, tirant tout de son propre fond, s'aimant "lui-même", travaillant pour son compte, indépendant du regard ou de l'amour des autres.
Cette utopie est loin de la réalité Philon .
Je crois que vous cultivez des idées fausses sur les psy et l'intérêt de la psychologie. Sous prétexte que vous avez eu une expérience négative ou peu concluante des psys dans votre vie, vous jetez le bébé avec l'eau du bain. Il y a inflation de la psy dans notre société, c'est vrai, mais ce n'est pas parce qu'il y a du trop qu'il n'y a pas du bien, lorsque c'est ajusté.

Aller à la rencontre de notre souffrance que nous avons refoulée pour nous protéger, avoir ce courage là, nous permettre de libérer toutes les énergies et le potentiel enfoui, sortir de notre prison intérieures, sortir de la haine de soi, nous sommes nombreux, Chrétiens engagés, à l'avoir expérimenté comme un vrai chemin spirituel, que le psy soit chrétien ou non. Le ou la psy n'est pas censé nous emmener quelque part, mais nous accompagne au coeur de nous même, nous aide à devenir intimes de nous même et au cour de l'intime, il y a le divin en nous, il y a Dieu.
S'engager sur un chemin de guérison, dans la main du Christ, c'est un même chemin à la fois spirituel et psychologique, un chemin de vérité qui "libère en nous les forces vives" et tous nos talents.
Personnellement, ce chemin m"a sauvée la vie et me permet aujourd'hui d'aider les autres.

Ci-joint un article sur Guy Corneau ; la psychologie qui mène au meilleur de soi. Tout est dit sur la vraie vocation de la psychologie.
http://www.psychologies.com/Moi/Se-conn ... s-deployer
Philon a écrit :
jeu. 26 oct. 2017, 15:01

La femme ne fonctionne pas comme cela, des deux sexes elle est celui qui est le moins autocentrée, elle est beaucoup plus hétérocentrée que l'homme, et donc bien plus dépendante de lui pour son bonheur. .
Je ne pense pas que l'on puisse faire de généralités. Savez vous qu'en France, 3 divorces sur 4 sont demandées par les femmes ?
Savez vous que les accompagnants disent que la perte du conjoint laisse les hommes plus désemparés que les femmes ?
Je pense que le souci d'indépendance est diversement vécu par les personnes, qu'elles soient hommes ou femmes.
Philon a écrit :
jeu. 26 oct. 2017, 15:01

En réalité la femme est heureuse du bonheur qu'elle donne car elle se réalise en s'occupant des autres ( son anatomie prévoit qu'elle abrite des enfants à naitre neuf mois et les allaite, quand même). Et cela déjà c'est dur quand huit heures par jour doivent être consacrées à gagner de l'argent.
Vous comprenez bien que pour des femmes médecins, avocates, hôtesse de l'air, artistes, directrices,assistantes ou institutrice dans un quartier sensible, ou que sais-je, elles peuvent déployer à fond et avec passion leur souci de prendre soin de l'autre, de le défendre et de le protéger, déployant ainsi leur nature féminine profonde. Elles ne font pas que gagner de l'argent, elles déploient leur talent, celui la même que le Christ nous a demandé de ne pas enterrer.
Une femme peut avoir la vocation profonde d'être mère de famille et se réaliser ainsi, d'autres ont besoin de se réaliser à travers un métier, et le monde professionnel a besoin du génie féminin.
Certaines font les deux à la fois, ce qui n'est pas évident à certaines périodes.

Philon a écrit :
jeu. 26 oct. 2017, 15:01
La femme a peu de marge de manoeuvre pour attirer sur elle l'attention de l'homme, elle ne peut rien forcer. Elle est dans l'attente et si on ne s'interesse pas à elle c'est tant pis.
C'est une plaisanterie ? Vous n'avez jamais vu de grande séductrice à l'oeuvre ? :)
Philon a écrit :
jeu. 26 oct. 2017, 15:01
Tous les systèmes protecteurs également car ils protègent la femme de ce qui par nature la blesse le plus profondément : l'abandon, le manque d'amour, l'indifférence, la trahison, l'obligation d'élever ses enfants seule et de tout faire.
Philon, réfléchissez à une chose : 90 pour cent des clochards sont des hommes, 70 pour cent des personnes en prison sont des hommes, les drogués et les alccoliques sont hommes en majorité.
Les hommes semblent plus fragiles, plus atteints par la blessure, les femmes portent une force de vie instinctive en elles (liée au pouvoir de donner la vie) qui les protège de bien des destructions, malgré le potentiel agressif physique des hommes sur elles.
Philon a écrit :
jeu. 26 oct. 2017, 15:01
Non seulement une société libérée ne la protège plus ( contrairement aux sociétés chrétiennes que notre Histoire a connues) mais de surcroit le féminisme et les psys main dans la main disent à la femme quelle doit changer sa nature ( ce n'est "que" culturel selon eux ) de manière à moins souffrir, ils lui disent que ce n'est pas normal de tant souffrir de cela et qu'il existe des méthodes ( voire des médicaments) pour moins souffrir. Mais ces méthodes supposent qu'elle accepte de changer de paradigme, de croire à une vision utopiste de l'être humain et non plus de se baser sur la réalité.
Bien au contraire, l'accompagnement psychologique vise à accueillir sa souffrance, à se reconnaître comme une personne fragile, à apprivoiser sa part d'ombre et d'innocence. Quant au féminisme, historiquement, il vise à permettre aux femmes de vivre leur vocation profonde, sans qu'elle soit bloquée par des préjugés ou une culture étouffante qui cantonne les femmes à une seule voie. (couches-culottes....Droits équivalents)
Quant aux anciennes sociétés chrétiennes qui protégeaient les femmes ???!!!!
pensez vous que les femmes battues ou violées étaient soutenues par grand monde ??? Nos sociétés laiques sont autrement plus soutenantes !!!!il y a des numéros verts et des associations pour toute situation difficile vécue.

Philon a écrit :
jeu. 26 oct. 2017, 15:01
J'en veux pour preuve qu'une femme de ma connaissance après 14 ans de thérapies( au pluriel) en est toujours au même point de souffrance par rapport à des trahisons conjugales et qu'elle n'a pas su déjouer les "pièges de son inconscient" qui, selon les psys, l'auraient guidée à son insu vers des compagnons malhonnêtes...à mon avis la raison de ses rencontres malencontreuses est plutôt la banalisation des conduites infidèles et volages ! Ce qu'elle devrait faire est de se convertir et de choisir ses fréquentations dans des milieux chrétiens. Et prier surtout.
C'est juste, il existe des chemins thérapeuthiques qui tournent en rond, et c'est juste que ce chemin vécu dans l'amitié du Christ a bien plus de chances d'ouvrir les portes des tombeaux enfouis et de rentrer dans la vraie joie, parce que l'enjeu, c'est la joie d'être libérée.

Philon a écrit :
jeu. 26 oct. 2017, 15:01
Autrement dit féminisme et psys font le jeu de la déresponsabilisation masculine.
Quand l'homme est bon, bon mari, droit, digne, honnête...en général ce sont les valeurs chrétiennes qui oeuvrent en lui, c'est qu'il a de l'éducation. Ce n'est pas la voie de la facilité car nos sociétés ne lui donnent pour ces valeurs morales aucune reconnaissance.
J'aime bien la lecture de John Gray (les hommes viennent de Mars, les Femmes de Vénus) ; l'homme a vocation à rendre heureuse une femme, la femme a vocation à recevoir, à accueillir le bonheur que lui donne un homme. Je crois que l'enjeu est la qualité d'amour d'un homme, le don, le souci de prendre soin de sa femme. C'est cette qualité d'amour qui lui donne le sentiment de responsabilité familiale. Cela demande de la maturité, de l'éducation comme vous dîtes et surtout de l'intelligence du coeur.
Et pour la femme aussi : l'intelligence du coeur qui lui permet de recevoir le don qui lui est fait.

Bien à vous,

Axou

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Re: Sur le féminisme

Message non lu par Trinité » jeu. 26 oct. 2017, 23:00

Philon a écrit :
jeu. 26 oct. 2017, 15:01
C'est là que je rejoins la critique que je formule de l'esprit "psy" dans nos sociétés car le féminisme et l'idéologie "psy" partagent un même credo : celui d'un idéal d'humain autonome et autocentré, tirant tout de son propre fond, s'aimant "lui-même", travaillant pour son compte, indépendant du regard ou de l'amour des autres.
Cette utopie est loin de la réalité.
La femme ne fonctionne pas comme cela, des deux sexes elle est celui qui est le moins autocentrée, elle est beaucoup plus hétérocentrée que l'homme, et donc bien plus dépendante de lui pour son bonheur.

Vous vous trompez! Il y a beaucoup de femmes qui fonctionnent comme cela.J'en connais pléthore dans mon entourage... ;)


Or le féminisme veut la rendre "égale" à l'homme dans ce sens. Elle est supposée trouver son bonheur en gagnant elle-même sa vie, en vivant pour elle-même, en étant heureuse du bonheur qu'elle prend, ce sont des caractéristiques masculines et en amour les femmes n'arrivent pas à fonctionner comme eux. Le divorce facile ( j'ai dit facile ) n'est pas en réalité un progrès pour elle, (il devrait être limité aux cas où il y a mise en danger, un mari violent, fou, ou alcoolique par exemple) .
En réalité la femme est heureuse du bonheur qu'elle donne car elle se réalise en s'occupant des autres ( son anatomie prévoit qu'elle abrite des enfants à naitre neuf mois et les allaite, quand même). Et cela déjà c'est dur quand huit heures par jour doivent être consacrées à gagner de l'argent.

Vous vous trompez encore ! Ce ne sont pas du tout des caractéristiques masculines... ;) J'en connais encore pléthore qui fonctionnent comme cela!
Je connais beaucoup de femmes qui ne sont pas maternelles...
Pour la petite histoire...ma femme m'a laissé avec 3 filles de 13 ans,12 ans et 10 ans et demi...elle n'était pas maternelle du tout ,c'est moi qui le soir au couché allait leur faire une bise avant de dormir...
Comme quoi vos clichés.... :(



Elle a plus besoin de l'amour de l'homme et de son désir, de sa reconnaissance, que lui du sien car l'homme est moins réceptif ( anatomiquement déjà il n'est pas fait en "creux"), la nature ne prévoit pas qu'il abrite et nourrisse un petit embryon, un bébé. Mais surtout la nature prévoit qu'il puisse forcer la femme à un rapport et que la réciproque n'est pas vraie. La femme a peu de marge de manoeuvre pour attirer sur elle l'attention de l'homme, elle ne peut rien forcer. Elle est dans l'attente et si on ne s'interesse pas à elle c'est tant pis.

Il faut avouer que ses marges de maneuvres ne sont pas toujours louables pour certaines!


Donc tous les systèmes où le désir masculin va être exacerbé, renforcé par une certaine distance ( pudeur) de la femme sont bénéfiques pour cette dernière. Tous les systèmes protecteurs également car ils protègent la femme de ce qui par nature la blesse le plus profondément : l'abandon, le manque d'amour, l'indifférence, la trahison, l'obligation d'eéever ses enfants seule et de tout faire.
Non seulement une société libérée ne la protège plus ( contrairement aux sociétés chrétiennes que notre Histoire a connues) mais de surcroit le féminisme et les psys main dans la main disent à la femme quelle doit changer sa nature ( ce n'est "que" culturel selon eux ) de manière à moins souffrir, ils lui disent que ce n'est pas normal de tant souffrir de cela et qu'il existe des méthodes ( voire des médicaments) pour moins souffrir. Mais ces méthodes supposent qu'elle accepte de changer de paradigme, de croire à une vision utopiste de l'être humain et non plus de se baser sur la réalité.
J'en veux pour preuve qu'une femme de ma connaissance après 14 ans de thérapies( au pluriel) en est toujours au même point de souffrance par rapport à des trahisons conjugales et qu'elle n'a pas su déjouer les "pièges de son inconscient" qui, selon les psys, l'auraient guidée à son insu vers des compagnons malhonnêtes...à mon avis la raison de ses rencontres malencontreuses est plutôt la banalisation des conduites infidèles et volages ! Ce qu'elle devrait faire est de se convertir et de choisir ses fréquentations dans des milieux chrétiens. Et prier surtout.
Autrement dit féminisme et psys font le jeu de la déresponsabilisation masculine.
Quand l'homme est bon, bon mari, droit, digne, honnête...en général ce sont les valeurs chrétiennes qui oeuvrent en lui, c'est qu'il a de l'éducation. Ce n'est pas la voie de la facilité car nos sociétés ne lui donnent pour ces valeurs morales aucune reconnaissance.
Chère Philon!

Je ne nie pas que ce genre de femme existe ,mais malheureusement dans ma vie (j'ai 75 ans...) je n'ai pas eu le bonheur d'en rencontrer! :oui:
Cette image correspond en effet à la femme ,telle quelle était perçue dans les années antérieures à 1960!
Je pense à ma maman...je suis tout attendri! :(

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Re: Sur le féminisme

Message non lu par Trinité » jeu. 26 oct. 2017, 23:09

Chère Axou,

Comme d'habitude ,je suis tout à fait partie prenante de vos arguments! :)
Je commençais à me sentir mal à l'aise avec ces clichés sur les hommes! :)

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Re: Sur le féminisme

Message non lu par Philon » jeu. 26 oct. 2017, 23:57

Ce ne sont pas des clichés, ce sont des choses vraies dans le sens général et non universelles. Qu'elles soient vraies dans , mettons, 80 % des cas ( et non dans 100% des cas), cela ne veut pas dire que ce que je dis soit faux : je dis cela "en général", c'est la majorité qui fonctionne peu ou prou, à des degrés différents, de cette manière orientée selon le sexe. L'imprégnation hormonale y est pour quelque chose.
Mes opposants ne manquent pas de nommer les cas d'exceptions qui confirment la règle.

Une expérience menée sur des bébés singes et des bébés guenons montre que ces tendances sexuées dans les gouts et les priorités semble être ancrés dans la nature des mammifères. On met ces bébés animaux en présence de jouets et on les laisse jouer sans les influencer.
Les bébés mâles prennent les jouets qui roulent, les autos, les ballons. les petites guenons, elles vont vers les peluches pour les câliner. Là on ne peut pas dire que c'est des concepts culturels qui ont formé ces bêtes à choisir les jouets de cette façon. Il serait difficile de reprocher à des bébés singes de répondre à des "stéréotypes de genre" !

Depuis un peu plus de cinq décennies, il est cependant devenu tabou de rappeler que , en général, et cela n'excluera pas les exceptions, les femmes sont plutôt dans un vécu de la sexualité qui commence par les sentiments et associe sexualité avec sentiments et mariage , les hommes, eux, "commençant" par le visuel et le désir, et pouvant ( ce qui ne signifie pas qu'ils le font toujours !) plus aisément dissocier le sexe de la procréation "coucher" sans investir de sentiments et sans projet de se marier, étant donné qu'ils ne portent pas dans leur ventre les "conséquences" de l'acte.

Cette réalité devient désavantageuse pour la femme quand la société se met, comme la nôtre, à refuser les entraves de l'autorité et de l'éducation qui pourraient canaliser, éduquer, les hommes à se maitriser, à ne faire œuvre de chair que dans le mariage, à ne pas se comporter en consommateurs. Là, dans le contexte moderne, les femmes se retrouvent beaucoup plus exposées au risque de la blessure.
Mais cette vulnérabilité et la part de responsabilité qu'y joue la "libération sexuelle" est niée par le féminisme dont le programme est, précisément, de "libérer" la sexualité, autrement dit de la couper de la fécondité. Donc le féminisme va exiger des femmes qu'elles désavouent le nature, la rééduquent, se persuadent que, elles aussi, elles peuvent fonctionner comme des hommes dans ce domaine. On n'est plus obligée de tomber enceinte, on va pouvoir profiter en toute liberté...Cela revient non pas à accepter ni respecter notre nature telle que Dieu l'a faite mais à penser que de toutes façons se serait mieux d'imiter l'homme, que la vie en serait plus libre et plus avantageuse.
De ce fait les hommes se trouvent dédouanés de toutes les responsabilités qu'implique la reconnaissance d'une différence entre les sexes et d'une vulnérabilité de la femme dans l'amour : protection, mariage, égards, galanterie, constance...
Plutôt que de civiliser l'homme, comme le firent jadis les femmes qui apportaient à la cour et dans les salons un petit "plus" de bon gout, de bonnes manières, grâce, entre autres, à leur sens de la délicatesse et de la douceur, les modernes féministes décidèrent de réformer la femme pour la rendre masculine ( et vice-versa, il y eut des hommes maternant les bébés)...quitte ensuite à nier l'existence de tendances et de différences liées au sexe. Et l'on a aboutit à cette génération actuelle à l'acclimatation dans nos sociétés de cette aberration qu'est la théorie du genre.

Je ne vois pas en quoi la réalité féminine peut mettre mal à l'aise. Nos sociétés ne respectent plus la nature réelle de la femme, engendrant des souffrances inédites que les psys s'empressent, en parfaite continuité avec le féminisme, d'attribuer à la femme qui devra "trouver des solutions" ( toute seule, et ce sont toujours les mêmes : travail sur soi ( rééducation), divorce, travail lucratif, solitude, volontarisme du bien-être, quête d'un partenaire idéal qui n'existe pas...).
Ceux qui en pâtissent le plus sont bien évidemment les enfants, privés de père et orphelins de parents s'aimant l'un l'autre.
Dernière modification par Philon le ven. 27 oct. 2017, 0:03, modifié 1 fois.

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Re: Sur le féminisme

Message non lu par Marc Oh » jeu. 26 oct. 2017, 23:58

Bonsoir Axou, je ne suis pas surpris par votre intervention. Il me semble bien que "les hommes viennent de Mars, les Femmes de Vénus" n'a pas bonne presse partout. J’avoue ne pas l'avoir lu mais je ferai des efforts pour lire quelques extraits que je bien trouver quelque part. Il m'a semblé comprendre que le Dieu d'amour était absent de cette ouvrage ce qui change beaucoup de la "théologie du corps" où évidement Dieu est partout au delà de l'animalité bien sur. John Gray et St Jean-Paul II ne sont peu être pas fait du même bois. L'article de wikipedia n'est pas très flatteur https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Gray_(auteur). J'ai été intéressé de découvrir sa bibliographie notamment par ce titre qui me laisse rêveur "Mars et Vénus au régime : créez l'alchimie idéale pour rester mince, heureux et amoureux" je me demande si ce n'est pas un de ses titre qui m'a décourager en librairie du best seller que vous citez. Je suppose que ce monsieur doit manger comme tout le monde et donc publier.
J'avoue que prompt à la facilité comme je suis, si j'avais "les hommes viennent de Mars, les Femmes de Vénus" je le lirai peu être plus vite que" la théologie du corps" qui même sous sa forme abrégé n'est pas simple à lire. Idem pour "La femme éternelle" de Gertrude von Le Fort" (fut proche d'Edit Stein alias sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix qui fit dans le féminisme) qui est sous la pile de ma table de nuit.
à bientôt
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Re: Sur le féminisme

Message non lu par Philon » ven. 27 oct. 2017, 0:23

Je suis navrée de devoir me répeter mais ce n'est pas "une" ni plusieurs expériences négatives avec les psys que je conteste mais l'idéologie, la vision de l'Homme ( humain) que véhiculent ces pratiques.
En soi elles ne seraient pas dangereuses si on ne les médiatisait pas autant. Il n'y a plus d'autres voie de traitement de la souffrance, si une personne évoque une souffrance, on s'acharne à la persuader d'aller voir le psy et on essaie et réessaie de la convaincre du bien fondé de ces démarches.
C'est ma réflexion et l'observation que je fais de l'idéologie "psy", de ce que les psys pensent de l'humain et de ce que sous-entend leur approche qui me fait formuler une critique, non des personnes faisant ce métier, non de telle ou telle école, mais de l'idéologie individualiste que la démarche psychothérapeutique véhicule.
Il est vrai que la souffrance diminue l'esprit critique, mais elle ne l'anéantit pas.
J'ai toujours senti dans les discours sur ce qu'est officiellement la démarche psychothérapeutique des mensonges "publicitaires" et une forme de manipulation massive. Je ne crois pas au crédo implicite dans ce type de formulations. Et ceci parce que je pense que la réalité humaine est autre que ce que les psys disent qu'elle est.
Pour moi le discours "psy" , retrouvé un peu partout, largement partagé, et qui a ses prosélytes, va dans le sens de ce que nous appelons aujourd'hui la pensée unique. Nous sommes une société déchristianisée qui ne croit pas non plus ( qui a cessé de croire aux) aux utopies collectives sur terre. Le crédo de l'homme moderne est le salut individuel par le travail sur soi qui nous libérerait de notre bourreau intérieur, etc, etc. A partir de là, toute souffrance, et surtout celles que la morale traditionnelle attribue au pécheur, va être attribuée à la victime, souvent innocente. Ce n'est plus au pécheur que vont aller les injonctions et les remontrances mais à sa victime, coupable, selon les psys, de ne pas "suffisamment avoir pris soin d'elle-même".
L'idée qu'elle ait pu rencontrer des gens plus forts qu'elle, mieux armés, plus malins, dénués de scrupules, et que ce type de personne prolifère en toute impunité dans nos sociétés permissives n'effleure pas les psys. On observe des situations où les psys essaient de convaincre la personne qu'elle ira mieux si elle découvre "au fond d'elle-même" en quoi elle est "responsable " tandis qu'ils ne sont en rien scandalisés du comportement de ceux qui font réellement le mal et montrent une "neutralité" qui dans certains cas équivaut à une forme de complicité.

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Re: Sur le féminisme

Message non lu par Milla » ven. 27 oct. 2017, 7:09

.
Dernière modification par Milla le dim. 17 déc. 2017, 1:09, modifié 1 fois.
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Re: Sur le féminisme

Message non lu par Philon » ven. 27 oct. 2017, 11:11

Incompatible, non, je n'ai pas dit cela.
Il s'agissait d'un témoignage.
On peut toujours avoir en pus une vie extérieure, là n'est pas la question, je ne veux "enfermer" personne dans une vie au foyer exclusive.
Ce que je montre est que de nos jours seule la vie extérieure, relationnelle, amicale, bénévole, compte. Le fait de chérir sa maison et de soigner son intérieur est plutôt mal vu, ignoré.
Il arrive souvent qu'on soit trop fatiguée pour faire en plus du bénévolat ou des heures de travail à temps partiel. Et là les gens pensent assez fréquemment que l'on ne fait "rien", le travail domestique compte comme "rien" ou encore comme la chose que l'on devrait supprimer en premier pour se consacrer à des activités bénévoles et lucratives.
Le travail domestique est souvent délégué à la "soustraitance", à une femme de ménage ( mal payée).
Ceci parce que nous vivons dans une société marchande qui ne comprend pas la valeur de certaines activités gratuites étroitement liées à la famille.

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Re: Sur le féminisme

Message non lu par Estelliane » ven. 27 oct. 2017, 11:33

Philon a écrit :
ven. 27 oct. 2017, 11:11
Incompatible, non, je n'ai pas dit cela.
Il s'agissait d'un témoignage.
On peut toujours avoir en pus une vie extérieure, là n'est pas la question, je ne veux "enfermer" personne dans une vie au foyer exclusive.
Ce que je montre est que de nos jours seule la vie extérieure, relationnelle, amicale, bénévole, compte. Le fait de chérir sa maison et de soigner son intérieur est plutôt mal vu, ignoré.
Il arrive souvent qu'on soit trop fatiguée pour faire en plus du bénévolat ou des heures de travail à temps partiel. Et là les gens pensent assez fréquemment que l'on ne fait "rien", le travail domestique compte comme "rien" ou encore comme la chose que l'on devrait supprimer en premier pour se consacrer à des activités bénévoles et lucratives.
Le travail domestique est souvent délégué à la "soustraitance", à une femme de ménage ( mal payée).
Ceci parce que nous vivons dans une société marchande qui ne comprend pas la valeur de certaines activités gratuites étroitement liées à la famille.
Je confirme, j'ai souvent entendu ça, le "alors tu ne travailles pas?" quand on parle d'être femme au foyer. J'ai même une ancienne amie qui m'a sorti "tu ne fais rien de tes journées"... Oui, c'est clair que faire les repas, entretenir la maison, m'occuper de tout ça, ce n'est rien faire, puisque je n'ai pas un "vrai" travail à côté.

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Re: Sur le féminisme

Message non lu par axou » ven. 27 oct. 2017, 15:51

Philon a écrit :
ven. 27 oct. 2017, 0:23
Je suis navrée de devoir me répeter mais ce n'est pas "une" ni plusieurs expériences négatives avec les psys que je conteste mais l'idéologie,
Pour moi le discours "psy" , retrouvé un peu partout, largement partagé, et qui a ses prosélytes, va dans le sens de ce que nous appelons aujourd'hui la pensée unique. Nous sommes une société déchristianisée qui ne croit pas non plus ( qui a cessé de croire aux) aux utopies collectives sur terre. Le crédo de l'homme moderne est le salut individuel par le travail sur soi qui nous libérerait de notre bourreau intérieur, etc, etc. A partir de là, toute souffrance, et surtout celles que la morale traditionnelle attribue au pécheur, va être attribuée à la victime, souvent innocente. Ce n'est plus au pécheur que vont aller les injonctions et les remontrances mais à sa victime, coupable, selon les psys, de ne pas "suffisamment avoir pris soin d'elle-même".
L'idée qu'elle ait pu rencontrer des gens plus forts qu'elle, mieux armés, plus malins, dénués de scrupules, et que ce type de personne prolifère en toute impunité dans nos sociétés permissives n'effleure pas les psys. On observe des situations où les psys essaient de convaincre la personne qu'elle ira mieux si elle découvre "au fond d'elle-même" en quoi elle est "responsable " tandis qu'ils ne sont en rien scandalisés du comportement de ceux qui font réellement le mal et montrent une "neutralité" qui dans certains cas équivaut à une forme de complicité. Philon
Non ce n'est pas du tout cela, le travail personnel avec un psy. Si vous avez été victime, le psy (enfin le bon psy) doit vous accompagner, vous aider à accepter et apprivoiser cette réalité. Il vous accompagne avec compassion et empathie. Ensuite, passer sur l'autre rive, quitter cette identité de victime et prendre sa vie en main, oui, c'est cela la vraie guérison et la vraie liberté. Cela ne veut pas du tout dire que l'on doit un jour se sentir responsable de ce qui nous a fait souffrir, cela veut dire que l'on se lève, que l'on s'ouvre, et que l'on déploie ses talents avec joie. Le Christ ne demeure pas éternellement sur la croix, il ne demeure ps éternellement aux enfers, il parvient à la résurrection avec ses cicatrices, mais vivant.

Il peut certes arriver qu'à un moment du travail thérapeuthique, on travail sur ce qui a "donné prise" au prédateur. Je parle de blessures vécues dans l'âge adulte, par exemple le harcèlement. Le prédateur ne va pas s'attaquer à n'importe qui, il va s'attaquer à une personne qu'il "sent " sans défenses. Dans le travail thérapeuthique, on va regarder cet espace "sans défense", ce qui ne rend pas la victime responsable de l'agression ! mais vise au contraire à la rendre lucide sur sa fragilité et à armer cette partie de soi afin qu'elle ne donne plus prise à un autre prédateur.
cette partie là du travail thérapeuthique demande beaucoup d'humilité car elle demande vraiment de visiter sa fragilité, l'orgueil est un frein terrible au travail thérapeuthique : l'orgueil peut nous enfermer dans notre statut de victime, l'autre est le méchant, je suis la gentille, et on avance pas, on cultive avec le plus grand narcissisme son identité de "gentille"...Et on risque de retomber sur un méchant, ou de demeurer dans les filets du même méchant.


Malheureusement certaines personnes sont très attachées à leur statut de victime, elles en sont carrément amoureuses, elles ne veulent surtout pas en sortir, elles font profiter l'ensemble de leur entourage de leurs jérémiades victimaires, (qui finissent par les fuir....) elles refusent de guérir, et si elles sont chrétiennes, elles refusent la vie promise en Christ. Elles préfèrent demeurer dans la situation du paralytique. Ces personnes là sont la terreur des psys (enfin , des bons psys et...des prêtres ! ) qui finissent par les mettre dehors avant d'être épuisés.
(lire l'excellent livre du Père Pascal Ide : "Manipulateurs" : il décrit 3 formes de personnalités manipulatrices : tyranniques, séductrices et victimaires, très présentes dans l'Eglise malheureusement...)


Quant aux "gens plus fort, mieux armés, mal intentionnés", mais les ouvrages de psys sur ces personnes débordent !!!! sur les pervers manipulateurs, les personnalités narcissiques ...on ne cesse de parler du harcèlement....Dieu sait si les brebis galeuses sont à l'honneur, Il suffit de rentrer dans une librairie et enfin un psy que vus consultez comprend très rapidement quand vous avez eu affaire à une personne pareille et vous soutient.
Tous les contre-vérités que vous débitez sur les psys sont désolantes car elles sont contraires à la réalité : une majorité de psys prend bien en charge les victimes et une minorité ne fait pas bien son boulot.
A partir du moment ou vous montrer une telle ignorance de ce qu'est le travail réel et l'investissement réel d'un psy, sous prétexte que vous êtes mal tombée, comment voulez vous être crédible sur "l'idéologie psy ?"
Il faut savoir de quoi l'on parle et je crois que vous êtes juste en train de régler des comptes persos avec ce milieu.


"Ce n'est plus au pécheur que vont aller les injonctions et les remontrances mais à sa victime, coupable, selon les psys, de ne pas "suffisamment avoir pris soin d'elle-même". " Pouvez vous concevoir que l'un n'empêche pas l'autre ??? Et que si une personne reste dans les rêts maléfiques du pécheur qui veut la détruire, c'est peut-être parce qu'elle ne prend pas soin d'elle ?
On n'est pas responsable de rencontrer un pécheur mal intentionné. Mais on est responsable de la manière dont on accepte ou pas les choses le jour ou l'on devient lucide. Autrement dit, le jour ou on se découvre victime : on est responsable dans les choix qu'on va faire pour faire perdurer ou changer cette situation. (et L'Esprit nous est donné pour faire les choix courageux qui s'imposent parfois)

Cher Marc oh, John Gray a été moine pendant 9 ans, il a ensuite quitté le monastère et a rencontré sa femme, il a une foi profonde.
Mais je le cite juste pour illustrer un point précis (l'homme donne le bonheur, la femme le reçoit), je ne fais pas l'apologie de l'ensemble de l'oeuvre d'un auteur quand je le cite...
En fait les choses ne sont pas tout ou rien, en noir ou en blanc, elles sont nuancées.
Et je trouve qu'il y a un manque cruel de nuances sur ce post !

Bien à vous,

Axou
Dernière modification par axou le ven. 27 oct. 2017, 16:10, modifié 1 fois.

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Re: Sur le féminisme

Message non lu par axou » ven. 27 oct. 2017, 15:58

Trinité a écrit :
jeu. 26 oct. 2017, 23:09
Chère Axou,

Comme d'habitude ,je suis tout à fait partie prenante de vos arguments! :)
Je commençais à me sentir mal à l'aise avec ces clichés sur les hommes! :)
merci cher Trinité !

Et oui la réalité est complexe et diverse et la vie est bien trop passionnante pour qu'on l'enferme dans des clichés !

Axou

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