Merci, Didyme.Didyme a écrit : ↑mer. 16 nov. 2022, 21:38Peut-être, je ne sais pas trop malheureusement.Ombiace a écrit : ↑mer. 16 nov. 2022, 4:02Je me faufile entre deux échanges pour rappeler les termes de la prière eucharistique qui dit (j'ai pensé à vous deux lorsque je l'ai entendue) :"Au moment d'entrer librement dans sa Passion,..", et qui a résonné pour moi, étant donné la liberté dont jouit le Fils au regard du péché.
Il me semble que les deux formes de liberté dont vous parlez, vous et Riou, se trouvaient alors unifiées dans sa personne
Mais c'est en tout cas appréciable que le sujet vous inspire.
Si vous n'êtes pas las, je préciserais, (mais cela ne vous aura pas échappé) que la liberté dont Jésus fait usage à la Passion est celle par laquelle il compense les mauvais usage que nous faisons de la nôtre..
Cette liberté n'est donc pas celle qu'il a au regard du péché. Elle est celle de ce plus grand amour qui consiste à donner sa vie pour ceux qu'il aime.
La liberté qu'il a au regard du péché ne le mènerait pas, si j'ai bien compris le sens que vous y mettez, et comme ce serait le cas pour la précédente, dans la perspective de racheter.
Car non, pour un observateur de son temps (le bon larron), il n'était pas juste que ce soit lui, innocent, qui souffre la Passion.
Jésus n'est pas non plus un masochiste qui irait par plaisir à l'abattoir. Il jouit très bien de cette liberté sans avoir besoin de souffrances
L' intérêt de cette liberté qu'il a au regard du péché serait plutôt de s'entretenir elle-même, en elle-même, et pour elle-même, de manière à simplement demeurer comme un bastion non détenu par le péché.
Les deux, toutefois, me semblent se rejoindre dans l'idée de donner sa vie, (par amour) d'une part, et dans l'idée de le faire en rançon pour les pécheurs, (la Justice de Dieu, peut-être ?) d'autre part.